assalamoualaikoum,
il ne s'agit pas de se conduire en "takfiri" et de déclarer "mécréant" les musulmans à cause de leurs péchés ou de leur ignorance, cela est une position extrémiste et dangereuse car l'accusation infondée se retourne contre son auteur !
mais je vous mets en garde contre la position extrémiste opposée à celle-là qui consiste à nier la mécréance d'une personne clairement mécréante, car c'est un acte annulatoire de l'islam, il suffit de dire d'un mécréant qu'il est croyant pour devenir mécréant car cela revient à approuver sa mécréance:
-Sofian Ibn Oyaina, Amir el Mouminin dans la science du hadith (mort en 198 h) a dit : « Le Coran est la Parole dAllah, celui qui prétend quil est créé est un kâfir, et quand à celui qui doute seulement du kufr de ce dernier, il est lui-même kâfir »
Rapporté par le fils de limam Ahmed Ibn Hanbal, Abd Allah dans louvrage « Es Sunna » n°25 avec une chaîne de transmission authentique.
« Et seuls les kâfiroun nient Nos Signes » (29 :47), « Qui est plus injuste que celui qui ment au sujet dAllah et qui nie la Vérité lorsquelle lui parvient ? Mais lEnfer nest-il pas le lieu de séjour des mécréants ? » (39 :32)
Ainsi ces versets et tous les autres qui sont de la même teneur, constituent des arguments qui indiquent que quiconque nie une chose établie de manière certaine par la Législation est un kâfir.
Il faut remarquer cependant que lapplication du verdict ne peut se faire quen labsence « dempêchements dapplication du verdict¨ » tels que lignorance, la contrainte, lerreur dinterprétation etc., et en présence des conditions nécessaires à lapplication du verdict.
Abordons maintenant la position du Cheikh Ibn Taymya face à lusage de la « qaida » « man la youkaffirou kâfir ». Voici ce que nous lisons dans « el fatawi » (vol II p.83) au sujet des adeptes du courant de pensées « el itihadya » dont fut à lorigine Ibn Arabi :
« Celui qui prétend (comme Ibn Arabi et ses suiveurs) que les adorateurs didoles sombreraient dans lignorance sils abandonnaient leurs idoles, est encore plus impie que les Juifs et les Chrétiens. Et par conséquent, celui qui ne considère pas comme impie lauteur dune telle affirmation est lui-même plus kâfir quun Juif ou un Chrétien car ces derniers reconnaissent au moins que les idolâtres sont des mécréants. »
Le Cheikh fait mention de la qaida man la youkkafirr kafir lorsquil sagit dun kufr apparent reconnu par un ijma (consensus) de la Umma, comme celui des adeptes de Ibn Arabi auquel font références les citations ci-dessus et qui à elle seules montrent la gravité du kufr dans lequel avaient sombré ces derniers.
en conclusion, il ne faut pas éxagérer dans le takfir, mais pas non plus dans le rejet du takfir ...
il ne s'agit pas de se conduire en "takfiri" et de déclarer "mécréant" les musulmans à cause de leurs péchés ou de leur ignorance, cela est une position extrémiste et dangereuse car l'accusation infondée se retourne contre son auteur !
mais je vous mets en garde contre la position extrémiste opposée à celle-là qui consiste à nier la mécréance d'une personne clairement mécréante, car c'est un acte annulatoire de l'islam, il suffit de dire d'un mécréant qu'il est croyant pour devenir mécréant car cela revient à approuver sa mécréance:
-Sofian Ibn Oyaina, Amir el Mouminin dans la science du hadith (mort en 198 h) a dit : « Le Coran est la Parole dAllah, celui qui prétend quil est créé est un kâfir, et quand à celui qui doute seulement du kufr de ce dernier, il est lui-même kâfir »
Rapporté par le fils de limam Ahmed Ibn Hanbal, Abd Allah dans louvrage « Es Sunna » n°25 avec une chaîne de transmission authentique.
« Et seuls les kâfiroun nient Nos Signes » (29 :47), « Qui est plus injuste que celui qui ment au sujet dAllah et qui nie la Vérité lorsquelle lui parvient ? Mais lEnfer nest-il pas le lieu de séjour des mécréants ? » (39 :32)
Ainsi ces versets et tous les autres qui sont de la même teneur, constituent des arguments qui indiquent que quiconque nie une chose établie de manière certaine par la Législation est un kâfir.
Il faut remarquer cependant que lapplication du verdict ne peut se faire quen labsence « dempêchements dapplication du verdict¨ » tels que lignorance, la contrainte, lerreur dinterprétation etc., et en présence des conditions nécessaires à lapplication du verdict.
Abordons maintenant la position du Cheikh Ibn Taymya face à lusage de la « qaida » « man la youkaffirou kâfir ». Voici ce que nous lisons dans « el fatawi » (vol II p.83) au sujet des adeptes du courant de pensées « el itihadya » dont fut à lorigine Ibn Arabi :
« Celui qui prétend (comme Ibn Arabi et ses suiveurs) que les adorateurs didoles sombreraient dans lignorance sils abandonnaient leurs idoles, est encore plus impie que les Juifs et les Chrétiens. Et par conséquent, celui qui ne considère pas comme impie lauteur dune telle affirmation est lui-même plus kâfir quun Juif ou un Chrétien car ces derniers reconnaissent au moins que les idolâtres sont des mécréants. »
Le Cheikh fait mention de la qaida man la youkkafirr kafir lorsquil sagit dun kufr apparent reconnu par un ijma (consensus) de la Umma, comme celui des adeptes de Ibn Arabi auquel font références les citations ci-dessus et qui à elle seules montrent la gravité du kufr dans lequel avaient sombré ces derniers.
en conclusion, il ne faut pas éxagérer dans le takfir, mais pas non plus dans le rejet du takfir ...