droitreponse
Initium ut esset homo creatus est
1-pour les chiffres : primordial pour étayer votre thèse des juifs de France massivement sionistes voire 5eme colonne si l'on se réfère à votre allégation sur tsahal.Je pensais que c'était clair mais bon, je clarifie. Au risque de paraître simpliste mais peu importe, je m'en fie à mon bon sens montagnard et paysan. Frustrés parce que faisant partie d'une minorité opprimée dans son propre pays car régulièrement montrés du doigts en plus de ne pas être considérés comme faisant partie de la communauté nationale en dépit d'une citoyenneté octroyée sur le simple principe du droit du sol et/ou du sang. Alors, ils s'accrochent à une communauté. En l'occurrence, la communauté musulmane, la oumma, plus vaste, plus rassurante, plus englobante et qui efface les reliquats négatifs de leur pays d'origine qui les a poussé à chercher meilleure vie ailleurs. Ils s'accrochent mordicus à une civilisation musulmane perdue dans les méandres du temps, qui a un passé doré. Leur situation n'en change pas. Au contraire, par amalgame, ils sont confondus avec les extrémistes que l'on mélange aux fondamentalistes, extrémistes, intégristes sans que cela ne signifie la même chose mais peu importe, la rigueur sémantique n'est plus de ce monde de l'instant et leur sort n'en est pas amélioré. En conséquence, ils sont frustrés car ils n'arrivent pas à retrouver cet âge d'or et sont d'une certaine manière entre le marteau de l'ancien pays colonial; dominant qui ne les intègre pas parce que même pays confond intégration et assimilation dans le creuset français tout en continuant à les considérer, surtout quand ils échouent dans la vie. Ce sont des citoyens de seconde zone, la lie de la société, les gueux. Les wechweh, les zyva cher à Soral, les jeunes de quartiers populaires, des banlieues, etc.. Tous ces qualificatifs pas tjrs glorieux désignent la même masse amalgamée et fondue dans un tout. Un tout tantôt immigré, tantôt français d'origine immigrés, tantôt français des quartiers populaires. En somme, ce sont des indigènes de la République. Le concept de néo-indigénat est né. De 'autre côté, l'enclume de leur pays d'origine qui ne leur reconnait ni droit si ce n'est celui de dépenser leur denier durement (?!) acquis. Par dépit, ils s'en remettent à un Islam ... rassurant. Construction mental. Antidépresseur par excellence et pas cher. Meilleur anxiolytique de générations entières schizophrènes et perdues entre aspiration à la liberté et retours à des sources construites par fantasme souvent mais pas seulement.
Clair ?
De lendemains meilleurs, de considération.
Tout n'est pas à lépreuve des chiffres et pas mêmes les corrélations faite par E. Todd. Ne sombrez pas dans le travers Aymericcaronien.
Normal ? Non. Compréhensible ? Oui. Entrisme ? Déjà vu, déjà lu, caricatural et éculé.
No comment.
++
2-merci c'est nettement plus clair. Mais à mon sens vous négligez par trop l'aspect social . Je travaille avec des maghrébins ou français d'origine maghrébine , ils ne se vivent pas indigènes de la république et ne sont pas plus axe que moi sur le conflit israélo palestinien . Le biais pourrait être que mon local ne représente pas un échantillon significatif, mais il pourrait être aussi qu'ils sont plutôt csp. Pour ma part je ne vois pas d'indigenat de la république, mais plutôt panne de la mixité sociale aggravée par une crise du logement. Par ailleurs lorsque vous dites entrée dans une oumma englobante qui ne change rien à leur condition c'est un doux euphémisme , cette entrée signifie definitivement stigmatisation massive, car en dehors de tous les codes de la majorité . Enfin l'immixtion du religieux dans l'école date du début des années 90 sous la poussée de l'uoif affiliée au frères musulmans , cette époque ne correspond pas à une époque d'extrêmes tensions communautaires ou économiques , je me pose donc la question de la pertinence de nos analyses, d'autant que cette poussée a eu aussi lieu en terre musulmane ... ou l'hypothèse d'indigenat ne se pose pas.