tarekkk
Le Coran suffit!
Je me garderai bien de répondre à la seconde question.
Dans le contexte expansionniste de l'époque, dans un registre épistémologique différent, peut-être le ton inquisiteur de ce type de verset avait-il un sens, aujourd'hui dans le cadre démocratique, le droit positif et eu égard à l'évolution du statut de l'individu en Europe il n'en reste que la disproportion entre l'acte et la sentence. D'où la nécessité d'une lecture dynamique, croisant les degrés de compréhension en fonction du temps et de l'espace.
Le Coran n'est pas un code pénal dont les sourates seraient les articles de loi. Sa forme et son histoire ne permettent pas une absolutisation de ses principes à l'échelle étatique, comme base administrative de la communauté. Il suffit de constater la prolifération des jurisprudences en marge des enseignements coraniques pour comprendre que cette source scriptuaire n'a pas vocation à régir un ordre politique, mais qu'elle véhicule un esprit plus souple que la simple norme, dont le libre-arbitre et la Providence sont le moteur.
Je n'y vois aucune prescription technique vis-à-vis du mode de gouvernance politique qui plaiderait en faveur de la confessionnalité de celui-ci.
Je vais te poser une question toute simple: qu'est-ce qui te fait dire que le passage du Coran cité par MarxIslam n'est pas universel? Autrement dit: comment distinguer ce qui était applicable hier et qui ne le serait plus aujourd'hui?