Envoyé par cjchfhpe
La Sîrah
Passons maintenant à l’œuvre principale – ou unique ? - de Ibn ’Ishâq, intitulé : Sîrat Rasûl Allâh (Biographie de l’Envoyé d’Allâh).
Son disciple, Ziyâd b. ‘Abd Allâh al-Bakkâ’î, écrivit deux copies complètes de l’original écrit par Ibn Ishâq.
Malheureusement, aucune de ces deux copies, ni des copies faites directement d’après elles, ne nous sont parvenues. Ainsi, le texte original tel qu’il fut rédigé par Ibn ’Ishâq, est-il perdu ?Une troisième copie de l’original fut écrite par Maslamah b. Fadl al-’Abrash al-’Ansârî. Al-Xabâri cite l’original de Ibn ’Ishâq d’après la copie de Ibn Fadl.
Une quatrième copie de l’original fut écrite par Yunûs b. Bukayr en Rayy. Elle fut employée par Ibn al-’Athîr (né en 555h et mort en 630h) dans son ‘Usud al-Ghâbah. Une partie de cette recension existe, dit-on8, à la Mosquée Qarawiyyîn (n.727) à Fez (Maroc). Cela veut dire qu’au moins, jusqu’au premier tiers du 7e siècle de l’hégire (13e de l’ère chrétienne) une copie complète de l’original de Ibn ’Ishâq existait encore.
Enfin, Ibn al-Hâshim dans son al-Fihrast, (p.92) mentionne une copie écrite par al-Nawfalî (mort en 234 h.), et qui serait donc la cinquième copie. Mais, que je sache, aucun auteur ne la cite.
Aucune, donc, de ces cinq copies, ni aucune autre copie faite d’après elle n’existe plus. Le texte original écrit par Ibn ’Ishâq est perdu.
La Sîrah
Passons maintenant à l’œuvre principale – ou unique ? - de Ibn ’Ishâq, intitulé : Sîrat Rasûl Allâh (Biographie de l’Envoyé d’Allâh).
Son disciple, Ziyâd b. ‘Abd Allâh al-Bakkâ’î, écrivit deux copies complètes de l’original écrit par Ibn Ishâq.
Malheureusement, aucune de ces deux copies, ni des copies faites directement d’après elles, ne nous sont parvenues. Ainsi, le texte original tel qu’il fut rédigé par Ibn ’Ishâq, est-il perdu ?Une troisième copie de l’original fut écrite par Maslamah b. Fadl al-’Abrash al-’Ansârî. Al-Xabâri cite l’original de Ibn ’Ishâq d’après la copie de Ibn Fadl.
Une quatrième copie de l’original fut écrite par Yunûs b. Bukayr en Rayy. Elle fut employée par Ibn al-’Athîr (né en 555h et mort en 630h) dans son ‘Usud al-Ghâbah. Une partie de cette recension existe, dit-on8, à la Mosquée Qarawiyyîn (n.727) à Fez (Maroc). Cela veut dire qu’au moins, jusqu’au premier tiers du 7e siècle de l’hégire (13e de l’ère chrétienne) une copie complète de l’original de Ibn ’Ishâq existait encore.
Enfin, Ibn al-Hâshim dans son al-Fihrast, (p.92) mentionne une copie écrite par al-Nawfalî (mort en 234 h.), et qui serait donc la cinquième copie. Mais, que je sache, aucun auteur ne la cite.
Aucune, donc, de ces cinq copies, ni aucune autre copie faite d’après elle n’existe plus. Le texte original écrit par Ibn ’Ishâq est perdu.