Et si tout venait de Jérusalem?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion aldajjal
  • Date de début Date de début
Envoyé par cjchfhpe
La Sîrah

Passons maintenant à l’œuvre principale – ou unique ? - de Ibn ’Ishâq, intitulé : Sîrat Rasûl Allâh (Biographie de l’Envoyé d’Allâh).

Son disciple, Ziyâd b. ‘Abd Allâh al-Bakkâ’î, écrivit deux copies complètes de l’original écrit par Ibn Ishâq.

Malheureusement, aucune de ces deux copies, ni des copies faites directement d’après elles, ne nous sont parvenues. Ainsi, le texte original tel qu’il fut rédigé par Ibn ’Ishâq, est-il perdu ?Une troisième copie de l’original fut écrite par Maslamah b. Fadl al-’Abrash al-’Ansârî. Al-Xabâri cite l’original de Ibn ’Ishâq d’après la copie de Ibn Fadl.

Une quatrième copie de l’original fut écrite par Yunûs b. Bukayr en Rayy. Elle fut employée par Ibn al-’Athîr (né en 555h et mort en 630h) dans son ‘Usud al-Ghâbah. Une partie de cette recension existe, dit-on8, à la Mosquée Qarawiyyîn (n.727) à Fez (Maroc). Cela veut dire qu’au moins, jusqu’au premier tiers du 7e siècle de l’hégire (13e de l’ère chrétienne) une copie complète de l’original de Ibn ’Ishâq existait encore.

Enfin, Ibn al-Hâshim dans son al-Fihrast, (p.92) mentionne une copie écrite par al-Nawfalî (mort en 234 h.), et qui serait donc la cinquième copie. Mais, que je sache, aucun auteur ne la cite.

Aucune, donc, de ces cinq copies, ni aucune autre copie faite d’après elle n’existe plus. Le texte original écrit par Ibn ’Ishâq est perdu.
 
aldajjal

C'est pas une traduction refaite, c'est une traduction sans parenthèses et rajouts. En arabe, c'est bakka et pas makka:

Inna awwala baytin wudiAAa lilnnasilallathee bibakkata mubarakan wahudan lilAAalameena
 
Les copiés collés de adajal et tunisie qui reprennent les innepties de luxenberg etc ne vous derange pas?

Dite vous que les musulmans se sont reveilles et ils ont contre attaqué et refutez leurs

theories que vous reprennez encore aujourdhui,vous savez que vous etes k.O

Vous ne pouvez et par la grace d'Allah nous pouvons tout

je vais vous donner vos bonbons du soir dans 15mn inchallah.

a votre place je ferrais comme tunisie chretiens qui fuit le debat quant ca chauffe pour lui.

:D
 
cool les copiés collés debile alors que je vous ai deja dit :

Pourquoi les francais n'ont pas pris la traduction du mot bakka dans la bible du roi james

vous voyez vous etes malhonnete et plus personne ne viendra vous defendre ou

defendre le christianisme,plus aucun musulman ne doit me dire de laisser tranquille la

doctrine satanique des chretiens.

Vous cherchez a nuire a l'islam,cela va se retourner contre le christianisme

je vais vous laissez DEBITTER DES ANNERIE,on avance,non vous faite du sur place.
 
SEBEOS : extrait de
L’évêque Sébéos est le seul écrivain arménien du viie siècle qui raconte les premières invasions des Arabes en Arménie; contemporain de la chute des Sassanides, il en trace le tableau avec l’autorité d’un historien qui a assisté à la plupart des événements qu’il relate
http://remacle.org/bloodwolf/histori.../heraclius.htm
CHAPITRE

XXX.[317]
Chute des Sassanides après une domination de 542 ans. — Apparition de Mahomet. — Invasion des enfants d’Ismaël dans le pays des Arméniens. — Mort d’Héraclius et avènement au trône de Constantin.

Je parlerai du descendant d’Abraham, non du fils libre, mais de celui qui naquit de l’esclave et en qui se réalisa véritablement cette parole de Dieu : « Sa main [sera] contre tous, et la main de tous [sera] contre lui.[318] »

A cette époque, des Juifs des douze tribus vinrent et se rassemblèrent dans la ville des Edesséniens.[319] Lorsqu’ils virent que l’armée perse s’était retirée et avait laissé la ville en paix, ils fermèrent les portes, s’y fortifièrent et n’y laissèrent pas entrer les troupes du royaume romain. L’empereur grec Héraclius donna alors l’ordre de l’assiéger. [Les Juifs] reconnaissant qu’ils ne pouvaient pas résister dans la lutte, firent des propositions de paix à [l’empereur], ouvrirent les portes de la ville et vinrent se présenter devant lui. Il leur ordonna de se retirer et de rester chacun chez soi; et ils se mirent en route. Ils prirent le chemin du désert et arrivèrent en Arabie, chez les enfants d’Ismaël; ils les appelèrent à leur secours et leur firent savoir qu’ils étaient parents, d’après la Bible. Bien que ceux-ci crussent volontiers à cette parenté rapprochée, [les Juifs] ne purent cependant pas convaincre toute la masse du peuple, parce que leurs cultes étaient différents.
A cette époque, il y avait un des enfants d’Ismaël, du nom de Mahomet, un marchand;[320] il se présenta à eux comme sur l’ordre de Dieu, en prédicateur, comme étant le chemin de la vérité, et leur apprit à connaître le Dieu d’Abraham; car il était très instruit et très versé dans l’histoire de Moïse.[321] Comme l’ordre venait d’en haut, ils se rallièrent tous, sur l’autorité d’un seul, à l’unité de loi et, abandonnant les cultes de vanité, retournèrent au dieu vivant qui s’était révélé à leur père Abraham. Mahomet leur prescrivit de ne manger la chair d’aucun animal mort [naturellement], de ne pas boire de vin, de ne pas mentir et de ne pas forniquer. Il ajoutait : « Dieu a promis par serment ce pays à Abraham et à sa postérité après lui en toute éternité; il a agi selon sa promesse, lorsqu’il aimait Israël. Or vous, vous êtes les fils d’Abraham et Dieu réalise en vous la promesse faite à Abraham et à sa postérité. Aimez seulement le dieu d’Abraham, allez vous emparer de votre territoire, que Dieu a donné à votre père Abraham, et personne ne pourra vous résister dans le combat, car Dieu est avec vous.
 
suite............
Alors ils se rassemblèrent tous, depuis Ewiwlay jusqu’à Sur et en face de l’Egypte;[322] ils sortirent du désert de Phapan répartis en douze tribus, d’après la race de leurs patriarches. Ils répartirent parmi leurs tribus les douze mille enfants d’Israël,[323] mille par tribu, pour les guider dans le territoire d’Israël.[324] Ils partirent, campement par campement, d’après l’ordre de leurs patriarches:[325] Nabêuth, Kedar, Abdiwl, Mosamb,[326] (Mast,) Masmay, Idovmay, Masé, Kholdat, Theman, Yetur, Naphês et Kedmay. Ce sont là les tribus d’Ismaël. Ils se rendirent à Eraboth Moab[327] dans le territoire de Ruben. Car l’armée des Grecs campait en Arabie. Ils les attaquèrent à l’improviste, les passèrent au fil de l’épée, mirent en fuite Thêodo[ros],[328] le frère de l’empereur Héraclius et revinrent camper en Arabie.
Arrivés au Jourdain,[330] [les Grecs) le franchirent et pénétrèrent eu Arabie; laissant leur campement au bord du fleuve, ils allèrent à pied contre l’armée [ennemie]. [Les Ismaélites] postèrent une partie de leur armée en embuscade, de ci, de là, et disposèrent la masse de leurs tentes tout autour du campement. Puis ils placèrent les troupeaux de chameaux autour du camp et des tentes, et ils leur lièrent les pieds avec des cordes. Tel était le retranchement de leur campement. Quant aux Grecs, fatigués par la marche, ils ne purent qu’avec peine entamer le retranchement du camp; ils commençaient à tomber sur [les Ismaélites], lorsque ceux qui étaient embusqués sortirent subitement de leur retraite et fondirent sur eux. Une frayeur inspirée par le Seigneur s’empara de l’armée des Grecs; ils tournèrent le dos pour fuir devant eux.[331] Mais ils ne pouvaient fuir à cause de l’épaisseur du sable, dans lequel ils enfonçaient jusqu’au genou,[332] tandis que l’ennemi les poursuivait l’épée dans les reins et qu’ils étaient fort incommodés par l’ardeur du soleil. Tous les officiers tombèrent et succombèrent. Le nombre des morts dépassa 2.000 [hommes].[333] Quelques-uns seulement réussirent à se sauver par la fuite et à trouver quelque refuge.

Les [Ismaélites], après avoir franchi le Jourdain, campèrent à Jéricho. La terreur qu’ils inspiraient gagna les habitants du pays, qui firent tous leur soumission. Cette nuit-là les habitants de Jérusalem mirent à l’abri la croix du Seigneur et tous les ustensiles des églises de Dieu; ils les embarquèrent et les emmenèrent sur des vaisseaux au palais de Constantinople;[334] puis ils demandèrent [aux Ismaélites] la garantie d’un serment et leur firent leur soumission.L’empereur des Grecs ne put plus dès lors opposer de troupes [aux Ismaélites] en rase campagne. Ceux-ci divisèrent leur armée en trois corps. Une partie se dirigea vers l’Egypte et s’en empara jusqu’à Alexandrie; la deuxième se porta vers le Nord contre l’empire grec et s’empara en un clin d’oeil du pays [s’étendant] des rives de la mer jusqu’aux bords du fleuve Euphrate, et en deçà du fleuve [ils prirent] Edesse et toutes les villes de la Mésopotamie. La troisième partie marcha vers l’est contre l’empire perse.


la bataille de Muta ( 629) Muta se trouve au bord du Jourdain
*******
CHAPITRE XXXI.
Des "Juifs" et de leurs mauvais desseins.
 
suite..
Je dirai encore les desseins des "Juifs "insurgés qui, ayant rencontré un certain temps l’assistance des Hagarachs,[350] conçurent le dessein de réédifier le temple de Salomon; ayant découvert l’endroit qui s’appelle Saint des Saints, ils y construisirent avec les fondations et le bâtiment un lieu de prières pour eux-mêmes. Les Ismaélites, jaloux d’eux, les repoussèrent de cet endroit et appelèrent ce lieu leur [maison] de prières. [Les Juifs] construisirent dans un autre endroit, près du temple, un autre lieu de prières pour eux-mêmes; et se proposant un mauvais dessein, ils voulurent remplir Jérusalem d’un bout à l’autre de sang et y détruire tous les chrétiens. Or, l’un d’entre les grands d’Ismaël allait se prosterner au lieu de prières qui leur était réservé. Trois d’entre les principaux Juifs vinrent au devant de lui; ils avaient tué deux porcs et les avaient portés et posés dans le lieu de prières, et avaient versé le sang sur les murs

Ici on ne parle jamais de la mecque selon les chroniques de Sébéos .
 
--------------------------------------------------------------------------------

Gaius Aelius Gallus est un préfet d'Égypte de fin -27 à fin -25 sous le règne d'Auguste, une magistrature très prestigieuse dans l'Empire, étant donné l'importance de cette province. C'est un personnage qui eut une assez grande importance à son époque mais qui, paradoxalement, nous est peu connu.

On ignore pratiquement tout de la vie d'Aelius Gallus avant son expédition.

Sur l'ordre d'Auguste, il dirige une expédition vers l'Arabie heureuse (Arabia felix, le Yémen actuel) qui est un fiasco. Ce pays était à la fois riche en épices et avait une position stratégique sur la mer Rouge. Les Romains comptaient sur l'aide des Nabatéens, leurs alliés, pour les guider et espéraient une victoire facile. Les nabatéens habitaient l'est de la Palestine et le nord-ouest de l'Arabie actuelle et connaissaient très bien le pays puisque leurs caravanes sillonnaient l'Arabie pour justement aller chercher les précieuses denrées du Royaume de Saba.Malgré une armée de plus de 10 000 hommes, avec sans doute deux légions romaines (la legio XXII Deiotariana et la legio III Cyrenaica) la campagne fut un échec cuisant. Le géographe Strabon, un ami de Gallus, nous donne un compte rendu de cette expédition[1]. Il raconte que l'armée de Gallus, conseillée et guidée par Syllaeus, le ministre du roi nabatéen Obodas III, fut volontairement mal conseillée, livrée à elle-même dans une nature hostile. Brûlée par le soleil, anéantie par les maladies, une grande part de l'effectif succomba. Après six mois d'errance Gallus retourna à Alexandrie.

La campagne d'Aelius Gallus est reconnue comme ayant été une grande défaite pour l'Empire. Parti avec plus de 10 000 soldats, le préfet rentra à Alexandrie avec un effectif grandement réduit.

De grands évènements comme cela laissent des traces surtout avec 10000 soldats .Maintenant je me pose cette question est ce que l'on enseigne ces faits dans les écoles saoudiennes ? ne connaissant pas les
programmes scolaires dans les collèges les lycées les universités . Qu'en pensent les historiens saoudiens de ces évènements
qui se sont déroulés dans leur territoire ? en ont-ils conscience ?
 
Il arriva à Taïf à environ 50 km de la mecque d'aujourd'hui mais en fait elle
n'existait pas à son époque sinon tu penses bien que Strabon le Géographe l'aurait mentionnée comme il a indiqué d'autres villes et villages et ils étaient en compagnie de Bédouins qu'ils avaient rencontré lors de leur trajet vers le Yémen .Tu penses que les Bédouins n'auraient pas indiqué à Gallus cette ville si elle existât à son époque ?
Surtout que l'eau était très importante avec une armée de 10000 soldats .
Le chemin était encore long jusqu'au Yémen d'ailleurs Gallus a perdu beacoup
de soldats sur la route . Alors je me demande comment cette ville que l'on dit caravanière ait pu exister sans que Gallus n'ait pu le savoir alors qu'il se trouvait
à Taïf à 50 km . Conclusion elle n'existait pas à son époque .
 
Non expédition . Je cite son livre .
La bataille d'Actium en - 30 avant J.C fait d'Octave le maître de l'orient. Il contrôle désormais toute la Basse-Egypte. Auguste veut consolider l'empire. L'Egypte est organisée en province en - 30, elle est le grenier à blé de Rome. C'est une province importante. Aelius Gallus est le second préfet de cette province de fin -27 à fin -25. C'est lui qui dirigea l'expédition en Arabie Heureuse en -25. Cette contrée était riche et surtout avait une position stratégique sur la mer Rouge.

Le texte est tiré du livre XVI de Géographie de Strabon portant sur l'Orient. Strabon est contemporain des événements qu'il raconte. Il naît en -58 avant J.C et mort aux alentours de 25. Il est apparemment un proche de Gallus. On pense qu'il a participé à l'expédition qu'il raconte. Son but est avant tout de décrire. Il insiste sur les détails du climat ou les particularités des personnages rencontrées. Il dresse en quelque sorte un « inventaire du monde ».Le texte nous présente donc l'expédition menée par le préfet d'Egypte Gallus en - 25. Il présente les causes de l'expédition en insistant sur les richesses du pays, et raconte ensuite les préparatifs de l'expédition comme la construction d'une flotte. La suite du texte présente l'expédition comme un échec insistant sur les difficultés de navigation et les maladies. Ces maux dont Strabon rend responsable le guide nabatéen Syllaios. Cependant, le texte nous présente aussi la prise de nombreuses villes.

Je pense qu'il fut de l'expédition pour donner autant de détails .
Strabon mentionne Medine or Ptolémée viendra plus tard avec sa carte.
http://www.wdl.org/fr/item/2923/zoom/
Mais pas de mecque
 
Ni l'un et l'autre ne la mentionne:
Comments: The Greek geographer, Claudius Ptolemy of Alexandria, Egypt, was born in the year 1990 AD and died 168 AD Around the year 150 AD he began to pay attention to the problem of geography. In his book, Geography, book VI, chapter 7, Ptolemy documenting several key locations in the Arab and longitude coordinates complete with lintangnya. Macoraba reported by Ptolemy is not possible is to Mecca with three reasons as follows.:
1. From the structure of his consonants, Macoraba (MCRB) differs from Mecca (MCC) which indicates the city is not Mecca. Yaqut al Hamawi an Arab geographer (1179 AD - 1229 AD) never mentions the existence of a city called Maqarib (source: Mujam al-Buldan, iv, 587) From the structure of the consonants Maqarib (MQRB) approximates MCRB (Macoraba). Patricia Crone, in his book Meccan Trade, Princeton University Press, 1987, page 136 suggests the location of this Maqarib Macoraba or close to Yathrib (Medina).
2. From the position of longitude Strabo wrote that Latriba (Yathrib or Medina) was in 71 degrees. While Macoraba are located at 73 degrees 20 minutes. This means Macoraba located on the east side Latriba (Medina), 2 degrees 20 minutes .. While Mecca was in almost the same longitude with Medina.
3. From Ptolemy mentions Macoraba latitude is the sixth city after Lathrippa (Medina). The first city named after Lathrippa is CARNA. CARNA own city according to Strabo Minaea signed in power in the region of Yemen. So Macoraba unlikely Mecca because it is not located in Yemen.

Tu as les preuves et ils étaient la bas et ils ont vu de leur propres yeux parce
que à l'époque c'était les ROMAINS QUI FAISAIENT LA LOI et ils avaient carte
blanche .
pas de mecque
 
Regarde les vraies infos .
*********************
C'est aussi lors de cette période que les Romains tentèrent de découvrir l'origine des épices et des parfums que les nabatéens commerçaient[2] afin de ne plus passer par leur intermédiaire. Ils découvrirent qu'une bonne partie provenait du Royaume de Saba, qui selon Strabon:« produit à la fois la myrrhe, l'encens, le cinnamome (la cannelle), sans compter le balsamier (le Baumier) qui croît de préférence sur la côte et une autre herbe fort odoriférante, dont le parfum malheureusement s'évapore très vite. Le palmier odorant et le calamus (le rotin) s'y rencontrent également[3]. »

De plus, les romains découvrent que les marchands sabéens tiraient aussi beaucoup d'aromates de l'Éthiopie. Ils utilisaient à cet effet des barques de cuir qui « passent et repassent le détroit (le Bab-el-Mandeb) ». Il y a tellement d'aromates au royaume de Saba, « qu'on y brûle le cinnamome, la casse et les autres aromates comme on brûle ailleurs les broussailles et le bois pour se chauffer. »

Connaissant ces richesses, Auguste confie vers -25 - -24 au préfet d'Égypte, Aelius Gallus le soin de mener une expédition vers l'Arabie heureuse (Arabia felix, le Yémen actuel) qui est un fiasco. Auguste vise à la fois la richesse en épices et la position stratégique sur la mer Rouge. Les Romains comptaient sur l'aide des Nabatéens, leurs alliés, pour les guider et espéraient une victoire facile. Les nabatéens habitaient l'est de la Palestine et le nord-ouest de l'Arabie actuelle et connaissaient très bien le pays puisque leurs caravanes sillonnaient l'Arabie pour justement aller chercher les précieuses denrées du royaume de Saba.

Malgré une armée de plus de 10 000 hommes, avec sans doute deux légions romaines (la legio XXII Deiotariana et la legio III Cyrenaica) la campagne fut un échec cuisant. Le géographe Strabon, un ami de Gallus, nous donne un compte rendu de cette expédition[4],[5],[6],[7]. Il raconte que l'armée de Gallus, guidée par Syllaios le ministre d'Obodas, fut volontairement mal conseillée par ce dernier, livrée à elle-même dans une nature hostile. Brûlée par le soleil, anéantie par les maladies, une grande part de l'effectif succomba[3]. Après six mois d'errance Gallus retourna à Alexandrie.

La campagne d'Aelius Gallus est reconnue comme ayant été une grande défaite pour l'Empire. Parti avec plus de 10 000 soldats, le préfet rentra à Alexandrie avec un effectif grandement réduit.
pas de mecque
 
Strabon estime que Sillaos fit exprès de faire échouer cette expédition car il espérait utiliser ce succès pour détrôner Obodas. Syllaos sera d'ailleurs accusé par la suite par Arétas IV et Hérode Ier le Grand d'avoir fait assassiner Obodas, pour s'emparer du trône. Quoi qu'il en soit l'échec de l'expédition ne pouvait que satisfaire Obodas, car sa réussite aurait tari la principale ressource des nabatéens qui continuèrent ainsi à avoir le monopole du commerce des richesses de l'Arabie heureuse, notamment vers les empires romain et Parthe[8]
Gallus n'a jamais trouvé de mecque ni de zam zam il était pourtant à Taïf à 50 km de la
mecque d'aujourdhui .Et si c'était une grande ville comerciale IL L'AURAIT SU
****************************** **********
QUI ETAIT SILLAOS ?
********************
Syllaios (Syllaeus, selon Strabon) est le ministre tout puissant du roi nabatéen Obodas III qui régna de -30 à -9. Obodas III est décrit par Strabon comme se désintéressant du gouvernement et abandonnant celui-ci à son ministre Syllaios[1].

À cette époque, le royaume nabatéen connaît un important « boom » culturel. C'est aussi à ce moment que la plupart des tombeaux et temples sont construits.

Syllaios est connu pour avoir fait échouer par la ruse une expédition romaine ordonnée par Auguste vers -25 qui avait pour but de prendre directement le contrôle des productions d'aromates de l'Arabie heureuse, dont les nabatéens avaient de fait le monopole du commerce[2],[3],[4].

Il est suffisamment puissant et riche pour que Salomé la sœur d'Hérode Ier le Grand désire se marier avec lui. Elle essaye à deux reprises d'obtenir l'autorisation de son frère qui les deux fois s'y oppose avec la plus grande fermeté.

Dans les écrits de Flavius Josèphe, qui dans cette partie reprend ceux de Nicolas de Damas, il est accusé devant l'empereur Auguste par les ambassadeurs d'Arétas IV et d'Hérode le Grand, d'avoir provoqué la mort d'Obodas (mort vers -9) afin de lui succéder. Cette révélation l'empêche de recevoir l'aval des romains pour devenir roi de la Nabatène.

Après cet échec, il semble être demeuré à Rome. Flavius Josèphe et Strabon indiquent qu'il sera exécuté quelque temps plus tard, accusé d'avoir participé à un complot

Voila les preuves pour tout le monde
 
Les preuves sont réelles et connues de tout le monde sauf pour les trompés .

Comments: The Greek geographer, Claudius Ptolemy of Alexandria, Egypt, was born in the year 90 AD and died 168 AD Around the year 150 AD he began to pay attention to the problem of geography. In his book, Geography, book VI, chapter 7, Ptolemy documenting several key locations in the Arab and longitude coordinates complete with lintangnya. Macoraba reported by Ptolemy is not possible is to Mecca with three reasons as follows.:
1. From the structure of his consonants, Macoraba (MCRB) differs from Mecca (MCC) which indicates the city is not Mecca. Yaqut al Hamawi an Arab geographer (1179 AD - 1229 AD) never mentions the existence of a city called Maqarib (source: Mujam al-Buldan, iv, 587) From the structure of the consonants Maqarib (MQRB) approximates MCRB (Macoraba). Patricia Crone, in his book Meccan Trade, Princeton University Press, 1987, page 136 suggests the location of this Maqarib Macoraba or close to Yathrib (Medina).
2. From the position of longitude Strabo wrote that Latriba (Yathrib or Medina) was in 71 degrees. While Macoraba are located at 73 degrees 20 minutes. This means Macoraba located on the east side Latriba (Medina), 2 degrees 20 minutes .. While Mecca was in almost the same longitude with Medina.
3. From Ptolemy mentions Macoraba latitude is the sixth city after Lathrippa (Medina). The first city named after Lathrippa is CARNA. CARNA own city according to Strabo Minaea signed in power in the region of Yemen. So Macoraba unlikely Mecca because it is not located in Yemen.

Tu les prends pour des abrutis ?
http://www.wdl.org/fr/item/2923/zoom/
pas de mecque
 
Yaqut al Hamawi an Arab geographer (1179 AD - 1229 AD) never mentions the existence of a city called Maqarib (source: Mujam al-Buldan, iv, 587) From the structure of the consonants Maqarib (MQRB) approximates MCRB (Macoraba). Patricia Crone, in his book Meccan Trade, Princeton University Press, 1987, page 136 suggests the location of this Maqarib Macoraba or close to Yathrib (Medina).

Qui est Yaqut al Hamawi ?
Yaqout ibn Abdullah al-Rumi al-Hamawi ou Yāqūt ibn ʿAbd Allâh al-Rūmī[1] (en arabe : يقوت بن عبد اللّه الرومي), dit Yaqout al-Rumi (et plus rarement Yaqout al-Hamaoui), né en 1179 et décédé en 1229, est un biographe, encyclopédiste et un géographe syrien. Le nom « al-Rumi » (Du pays des Roums) est une référence à sa parenté grecque tandis qu'« al-Hamawi » (parfois écrit « al-Hamaoui ») signifie qu'il est originaire de Hama (Syrie) et que « ibn Abdullah » signifie que son père s'appelait Abdullah.

Il reçoit de son maître, un marchand de Bagdad, une éducation complète. Yaqout consacre une grande partie de sa vie à ses voyages en Arabie, en Syrie, en Égypte et au Khorassan, en particulier à Merv, où il séjourne peu de temps avant l'invasion mongole. Il acquièrt une grande renommée pour ses écrits encyclopédiques dédiés au monde musulman. Ses œuvres principales sont le Mu`jam al-`Udabâ (Dictionnaire des gens instruits), écrit en 1226, ainsi que le Kitab mu`jam al-buldan (Livre des Pays) achevé en 1228. Dans ce dernier ouvrage, ordonné par toponymes, il fait une analyse très documentée pour l'époque sur les plans historique et sociologique.

Il rédige également le al-Mushtarak wadh`a wa al-Muftaraq Sa`qa (المشترک وضعا و المفترق صعقا) dont une version est imprimée en 1845 par Ferdinand Wüstenfeld.

L'œuvre de Yaqout influencera ses successeurs et en particulier Al-Qazwini qui s'inspirera du Livre des pays pour rédiger sa propre géographie
 
Encore des preuves
(41) Selon Clément d'Alexandrie, in protrepticis, les Arabes adoraient une pierre. Arnobe, dans son sixième livre, appelle cette pierre, « une pierre informe», informem lapidem. Le savant Bochard, dans son Phaleg. liv. II, chap. 19, a prétendu que le nom de ce Dieu, que les Arabes adoraient sous la forme d'une pierre carrée, était Dusaris, ou Dousaris.

Clément d'Alexandrie, l'un des Pères de l'Église, est né à Athènes vers 150 et mort en Asie Mineure vers 220.

Qui est Dusares
**************
Dusares n. : Bacchus chez les arabes Nabathéens
 
Cassius Maximus Tyrius (Maxime de Tyr) (Μάξιμος Τύριος), fut un philosophe et rhéteur grec au IIe siècle, à l'époque des derniers empereurs Antonins.

Il est né à Tyr, en Phénicie, vers 125. Il mena d'abord une existence d'orateur itinérant. A Athènes, il rencontra sans doute Arrien, peut-être en 147 ou 148. Il vint à Rome sous le règne de Commode (180-192). Il est mort vers 185.



Les Arabes adorent aussi, niais je ne sais quoi. Quant à l'objet sensible de leurs adorations, je l'ai vu, c'est une pierre quadrangulaire
Karmiela aime ce post.
 
Aux forumeurs qui souhaitent ajouter des preuves d'historiens d'époque
ou de géographes

les forumeurs voudraient des preuves non pas des suspicions,des supposition fondés sur de

l'eau tous les plus grand geographe,linguiste et de la toponomie situe l'histoire biblique en

arabie c'est triste pour vous :D


faisons un pacte et discutons avec les athées qui profitent de notre division,votre combat contre nous est inutil et perdu d'avance.
 
Encore des preuves
(41) Selon Clément d'Alexandrie, in protrepticis, les Arabes adoraient une pierre. Arnobe, dans son sixième livre, appelle cette pierre, « une pierre informe», informem lapidem. Le savant Bochard, dans son Phaleg. liv. II, chap. 19, a prétendu que le nom de ce Dieu, que les Arabes adoraient sous la forme d'une pierre carrée, était Dusaris, ou Dousaris.

Clément d'Alexandrie, l'un des Pères de l'Église, est né à Athènes vers 150 et mort en Asie Mineure vers 220.

Qui est Dusares
**************
Dusares n. : Bacchus chez les arabes Nabathéens


ca peut t'interresser :
http://www.bladi.info/175527-vraie-histoire-muhamed/index6.html
 
Al Aqsa ( sourate 17 verset 1) ,... en plus des hadiths, bla bla bla, mais ca tombe bien

al-aqsa c'est bien mentionner dans le coran non ? ou j'ai rever, ceci dis moi je dis que tout simplement une INSERTION .. donc pour la falsification tu te trompe de personne, moi je falsifie rien, vu que Al -aqsa est construite en 695, cad a posteriori de la sourate...

ca tombe bien parce qu'on est dans la meme SOURATE 17

Restons maintenant sur la traduction, finalement dans ma traduction francaise , il est dis " mosquée", dans la tienne il est dis " Temple"
donc nous avons temple et mosquée , et "al aqsa " ( verset 1)ok ?? Tu fais l'effort de comprendre que quand ca t'arrange , comme je le supposés, mais c'est pas grave

Maintenant si on regarde pour departager de quel mot arabe provient ces tradution Temple, et comment Mosquée

Donc on a UN LIVRE, qui parle a des fils d'Israel, ces meme fils d'israel serait rentré dans une mosqué ( une deuxieme fois) ou un temple ....

Maintenant le mot qui nous concerne , je prendrai le meme site que toi ( yabiladi) :

verset 1 : al aqsa
verset 4 : les enfants d'Israels
verset 7 : waliyadkhuloo almasjida , donc Temple en arabe ( coran) se dit Al masjida ok ?

Je suis toujours ton raisonnement !!! donc TEMPLE= al Masjida !!!


maintenant on sait a 100 pour 100 que MASJIDA veut dire TEMPLE, ok ? ( comme tu me le demontre).

Maintenant dis moi ou tu trouve des TEMPLES ( al masjida, ou masajida) a la Mecque d'arabie???

Tu vois je joue ton propre jeu; maintenant que tu veux pas que ca soit mosquée, mais temple.

Apporte moi des versets qui montre que " al masajida " ( Temple) se trouve a La Mecque arabie:
a toi .
un temple n'est certainement pas un cube en bois en général ce sont des
colonnes
Il n"y a jamais eu de temple avec des colonnes en Arabie même la mosquée
de Médine a des origines byzantines
 
salam

juste une question/interrogation, a l'époque ou le verset a été révélé, sur la premiere maison de Dieu qui est Bekka, la qibla, si je ne m'abuse était encore Jerusalem. ça voudrait dire que si Bekka = La mecque, les musulmans priaient vers Jerusalem et savaient que le ma9am d'Ibrahim rda etait à La mecque ?

ce ne serait pas contradictoire?

wa salam
Je l'avais fait remarquer: ca serait super contradictoire et meme impossible

Les musulmans de l'epoque ( a Medine) lirait ces versets , tout en priant vers Jerusalem ( Nord), ... sachant que c'est a la mecque ( Au sud) qu'ils devrait priaient ?

S'ils priaient pas vers le sud c'est a dire la Mecque, c'est que tout simplement elle n'existait pas .

Les musulmans priaient vers Jerusalem, parce qu'ils etaient conforme avec les versets et eux meme!!
ils devaient pas etre aussi tete en l'air non ?
MËME AVEC TOUTES LES PREUVES ILS CONTINUENT A TOURNER EN ROND
J'ai pourtant mis des preuves publiques ou les intéressés ne sont ni "chrétiens"
ni talmudistes ni "musulmans" mais des païens à l'époque .
On avance .
Ils le savent très bien
 
@ Addajal et co,

Je ne souhaite pas entrer dans votre débat mais il Il y'a une question qui me tracasse.

Quand on vous demande comment avez vous appris a faire la prière votre réponse est souvent : selon la transmission gestuelle de génération en génération.

Si la transmission est une preuve suffisante pour que vous faites la prière d'une certaine manière et non pas d'une autre pourquoi cette méthode n'est plus valable selon vous quand il s'agit de Al Hajj [ le 5em pilier de l'islam] , avez vous lu ou vu un musulman avant vous faire AL hajj ailleurs qu'a Mecca? Pourquoi aucune génération avant vous n’a fait le Hajj a Jérusalem et n’a renier celui de Mecca ?
salam

ta thèse tient la route

cependant, j'ai tjrs du mal à imaginer des génies aux premiers siecles de l'hegire imaginer une aussi vaste supercherie qui a resisté aux siecles

wa allahou a3lam
Comment sait tu que les premiers musulmans ne faisaient pas le pelerinage a Jérusalem ?
S'il priaient vers Jérusalem , c'est que ca a un sens non ?

et si " certains " de ces musulmans se sont " divisés" et avoir leur propre lieu de Pelerinage ?
D'ou " changement de Qibla ( orientation)

Tout ces changements sont faite a l'interieur meme de la communauté dites musulmanes..
c'etait pour faire jolie?

Dés qu'il y a changement, il y a forcement un point d'interrogation...

et c'est ce point d'interrogation qu'il s'agit de resoudre, et non pas se dire si le pelerinage est de nos jours en arabie...donc forcement ca toujours etait en arabie.

Las Vegas, n'existait pas du temps des indiens d'amerique en tant que tel, et pourtant c'est "la mecque du jeu", ca voudrais dire que les indiens jouaient au poker ?

la question est pourquoi ce " changement"?...quel date ? pourquoi ? la raison? religieuse ? economique ? nationaliste ( arabe) ?
Dieu aurait changer d'endroit , pour embeter les gens ?
regarde :
17/1:Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant.
La mosquée n'existait pas à cette époque elle fut bâti plus tard.
****************************** ***********************
Arculfe un pelerin chrétien nous livre une description du lieu, entre 679 et 688 : « Sur le lieu du Temple, proche du mur est, les Sarrasins fréquentent une maison de prière carrée, construite rudimentairement, en poutres et en planches. Cette maison peut accueillir trois mille hommes en même temps[10]. » C'est sans doute sur l'impulsion du calife Abd al-Malik (685 - 705), constructeur du dôme du Rocher, ou de son fils al-Walid Ier (705 - 715) qu'est édifiée la première mosquée en dur[11]. Si l'on en croît l'historien al-Muqaddasi, le calife aurait souhaité cette reconstruction pour éviter le contraste entre la mosquée et le dôme.
**Masjid en arabe ne désigne pas un bâtiment, mais un lieu sacré, littéralement « le lieu [Ma-] où (l'on) se prosterne
Tu vois encore cet anachronisme ? Et ici il n'est jamais parlé de mecque
avec les califes .


Le Messie Jésus ,David et Salomon n'ont en jamais parlé étrange pour un
soi disant immense carrefour commercial ?
 
L'année de l'éléphant est un mythe bien entretenu
***************************************
Cette fameuse année[1] de 570 a servi de point de repère immuable pour la tradition musulmane: il y aurait eu synchronisme entre l’attaque éthiopienne[2] et la naissance de Muhammad. Les historiens contestent bien sûr ce rapprochement : le règne du roi Abraha a eu lieu environ trente ans avant l'événement.

Encore des preuves publiques que la mecque n'existait pas à cette époque
 
Comment était appelé les Ethiopiens du temps de Abraha .
****************************************************
Il est pourtant permis de douter , hélas , de la présence pittoresque d’un éléphant[7] durant l’événement: plus simplement , les Ethiopiens étaient appelés traditionnellement “Gens de l’Eléphant” ou plutôt "les gens de l'ivoire", suivant une confusion assez classique... Car l’ivoire et l’éléphant, fort logiquement, se partagent le même mot: FIL. L'interprétation habituelle du fragment coranique , sans doute pré-islamique , est erronée: il désignait les Ethiopiens par une périphrase banale, en dehors de tout contexte particulier. Le mot ivoire se rend aussi par ADJ
Encore des preuves
 
Le général, le gouverneur, le roi Abraha

La connaissance de plus en plus précise des événements politiques en Arabie du Sud (grâce aux découvertes d'inscriptions) a bouleversé la chronologie et a réfuté toute l'interprétation musulmane : le Yémen est soumis aux Ethiopiens au début du VIème siècle:
Preuve publique
Abraha , qui est leur créature, règne selon les inscriptions au milieu du siècle, et il est remplacé par son fils Yaksum. Il se nomme Abraha, ibn al Ashram , appelé aussi Abu Yaksum. Amené comme chef de l’armée d’occupation, il fait sécession, se retourne contre ses maîtres, et se comporte en roi indigène. Une inscription le montre même assez puissant pour réunir une conférence internationale sur le sort de l’Arabie.
 
Citation selon la tradition
************************************
L’un des gouverneurs vice-rois du Yémen, aux ordres du roi d’Abyssinie, chrétien monophysite, sous la dépendance religieuse de l’empereur byzantin, fut Abraha, illustre dans la tradition musulmane. En 570, il conduisit une armée contre La Mecque, afin d’y détruire la Kaba ; Allah envoya des oiseaux ababil, qui lachèrent sur les soldats une mitraille de cailloux aux blessures mortelles. L’éléphant monté par Abraha donna son nom à l’année. Des inscriptions confirment l’existence d’Abraha : l’une d’elles est relative à la digue de Marib en 542 ; une autre, trouvée au puits de Murayghan dans le Alem au sud d’at Ta'if, relate une expédition de 547 contre des tribus. Ces deux inscriptions chrétiennes sont sous l’invocation, l’une de Dieu sous le nom d’ar-Rahman et son Messie, l’autre sous l’invocation d’ar Rahman et de son fils Christos.

Les cités principales du Yémen étaient Saba, Sana, Zafar, ancienne capitale himyarite, dont on connait les ruines, Sahul où l’on tissait les linceuls, Janad et, plus au sud, Taizz. C’est en l’année 570 que le fils et dernier successeur d’Abraha fut chassé par Wahraz, général du roi sassanide Khosroès Anushirvan ; il organisa au Yémen la domination perse avec la dynastie locale de Dhu Yazan, et il y imposa le christianisme nestorien.

(M. Gaudefroy-Demonbynes, Mahomet, p.18).
 
Les sources publiques
************************

Proclamation du roi Abraha.

(Inscription de Marib).[13]
Par le pouvoir du Miséricordieux et son envoyé[14] , le roi Abraha... a écrit cette inscription quand il a ravagé Ma’add dans sa razzia de printemps au mois d’avril (DTBTB) , alors que la tribu des Banu Amir s’était révoltée. Maintenant , le roi a envoyé Abu Jabr avec les tribus de Kinda[15] et de Ali et il a envoyé Bishr ibn Hisin avec les tribus de Sad et Murad. Kinda et Ali étaient dans l’avant-garde de l’armée contre les Banu Amir dans la vallée de Dhu Markh , et Murad et Sad dans une vallée dans la direction de Turaba. [16] Puis ils massacrèrent et capturèrent les ennemis et s’emparèrent d’un butin satisfaisant. Le roi , d’un autre côté , combattit à Haliban[17] et les troupes de Ma’add furent battues et contraintes à livrer des otages. Après cela , cet Amr fils de Mundhir négocia avec Abraha et accepta de donner des otages à Abraha , parce que Mundhir avait donné à cet Amir la charge de gouverneur de Maadd. Alors Abraha quitta Haliban par le pouvoir du miséricordieux , l’année 662. [18]
 
Commentaire sur la tradition
Dans l’immense majorité des cas, leurs chroniques et récits parlent mais ne savent rien, et quand ils savent, ils déforment et brodent à partir de quasi-rien. Il reste remarquable que l’attaque ne soit pas le fait de méchants polythéistes idolâtres, mais celui de chrétiens, et que leur but ait été considéré comme strictement religieux: un sacrilège. Serait-ce un indice de la faiblesse du paganisme à cette époque en Arabie?
 
Selon la tradition
*************************
Le sacrilège dans l’église.[25]
SOURCE
(Ibn Kalbi , Livre des Idoles 40 c , 41a-b).
Abraha al-Asram fit construire un édifice à Sanaa , une église qu'il nomma al-Qalis.[26] Elle était construite de marbre et du meilleur bois doré. Puis il écrivit au roi d’Abyssinie:

-Je t’ai construit , disait-il , une église telle que personne n'en a jamais construit de semblable. Et je n’aurai point de cesse que les Arabes ne soient détournés du pèlerinage qu'ils font à leur propre Temple.

La nouvelle parvint à l'une des autorités du calendrier religieux[27] qui envoya deux de ses hommes avec ordre de ne point revenir avant d’avoir déféqué à l'intérieur même de l'église . Ce que firent les deux hommes.

En apprenant ce sacrilège , Abraha al Asram demanda , tout irrité:

-Oui a osé faire pareille chose?

On lui répondit:

-Des gens de la Ka’ba.
A la tête de ses éléphants[28] et de ses troupes d’Abyssins , il s'élança avec fureur. L'on connait la suite de son équipée.
*****
Il faut inventer des prétextes
 
SOURCE selon la tradition
(Tabari , Histoire des prophètes et des rois V 934).[29]
C’était un des hommes des Banu Fuqaym , une partie du groupe des Banu Malik. Il s’arrangea pour pénétrer dans la cathédrale et ensuite déféqua dedans , repartit et réussit à rejoindre son pays. Abraha fut informé de cet incident et s’exclama:

-Qui a commis cet acte?

On lui répondit:

-Un homme de la maison de la Mecque , où les Arabes font un pélerinage , l’a commis , parce qu’il avait entendu tes paroles “Je vais détourner les pélerins arabes de là”. Cela l’a rendu furieux et il est entré et a déféqué dedans , pour montrer que cela n’était pas un endroit digne de cette fonction”.

On continue
 
Retour
Haut