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Occident : femme objet
Islam : femme accessoire puisque belle, jeune, rapports sexuels donc services, utilités...
ps : vont kiffer je pense![]()
Oui, et un sens en particulier aussi, celui que les pays occidentaux ne sont pas crédibles quand ils veulent donner des leçons, parce qu’un islamiste (intégriste ou pas) n’a qu’à observer, rien que sur le net, pour être plié de rire (j’imagine facilement qu’il y ait put y avoir des morts de rire, au sens propre).Ça me fait toujours doucement rire quand j'entends des musulmans qui ont la vision de la femme que tu décris, critiquer la femme-objet occidentale... Y'en a pas un pour rattraper l'autre en vrai, et nous on a le choix entre la peste et le choléra![]()
Mais je crois ni l’expression « objet » ni l’expression « accessoire » ne conviennent assez. J’utilise plutôt l’expression « statut de marchandise ».
Cette expression me semble donner une image plus exacte, pour plusieurs raisons :
** Âmes sensibles, s’abstenir **
Le mot « statut », ne suppose pas à priori que c’est naturel (même si je m’interroge depuis longtemps, sur d’éventuelles prédispositions innées).
Le mot « marchandise » et tout ce qu’il éveille, correspond bien à la forme des relations et les rôles s’observant en pratique. Une marchandise, c’est une chose que la société tend à protéger contre les pauvres et les immigrés, les pauvres et les immigrés sont perçus comme une menace envers celle‑ci. C’est une chose qui se fait désirer dans les milieux pauvres ou socialement dépréciés (Houellebecq l’a bien raconté, mais assez crument, dans un de ces romans), que l’on trouve en abondance là ou il y a de l’argent, et dont la possession, surtout en nombre, signe l’appartenance à la hiérarchie sociale, cependant que cela parait toujours suspect chez les pauvres et les immigrés (et chez eux, condamnable, si elle est en nombre), et dont à l’inverse, la non‑possession, est la marque des plus bas échelons de la hiérarchie sociale (d’après les réactions que j’observe depuis des années). Une marchandise est inerte, et attend qu’on vienne la prendre (elle ne bouge pas, elle est statique); elle est emballée de manière à paraitre jolie et avenante, tandis que le client n’a pas à être joli ou avenant (enfin, il doit parfois l’être un minimum, pour ne pas paraitre pauvre et inquiéter la direction de la boutique), son argent important seul (une marchandise séduit un client supposé l’acheter, un client ne séduit pas une marchandise, ou alors en vain et même pas en rêve). Par définition, une marchandise n’a pas de responsabilité sociale, seul son possesseur en a une (y compris pour l’usage qu’il peut en faire, mais pas seulement). Elle n’a pas de responsabilité sociale, mais elle n’est pas ignorée non‑plus par la loi, elle est seulement limitée à une chose devant être protégées (typiquement contre les convoitises). La marchandise, c’est ce qui est le plus présenté partout où l’activité principale est le commerce, et c’est pour elle que viennent les clients (acheteurs potentiels). Elle est parfois l’objet d’échange au marché noir, ou de location, le plus souvent « au bénéfice » des pauvres qui n’ont pas les moyens d’autre chose.
(j’avais bien dit « âme sensibles, s’abstenir »)
L’image pourrait être nuancée sur quelques points, mais j’essaie de faire court, et c’est déjà long.
Ce que l’on peut dire d’une marchandise, peut être dit du statut de la femme en occident ou partout ailleurs, chez d’autres hypocrites aussi, comme le rappel @Drianke … en fait, je crois que ce statut est malheureusement universel (j’ai désespéré du contraire, un vieux rêve…); et que cette image colle trop bien pour que je ne préfère pas utiliser celle‑ci plutôt que « objet » ou « accessoire ».
Je crois juste que là où « on » se trompe, et c’est aussi là que l’image a sa limite, c’est dans la volonté : si les marchandises au sens pure du mot (je ne parle pas de l’image que j’ai faite) pouvaient agir ou parler (ce que les vraies marchandises ne peuvent pas), décideraient‑elles de se maintenir dans ce statut ou pas ? Je ne sais pas… mais pour les féministes (et la plupart des femmes, pour ce que j’en ai connu), je crois malheureusement savoir que la réponse est Oui, et qu’elles s’accrochent à ce statut à un point qui en est plus que suspect : pour voir le beurre et l’argent du beurre ? Ce ne serait pas une surprise, l’Opportunisme est le premier parti politique dans tous les pays partout dans le monde. Mais ça, c’est tabou.
Sûrement que trop de femmes pensent y trouver leur compte, et probablement même que beaucoup y trouvent effectivement leur compte (que ce soit moral ou pas), cependant que d’autres en sont victimes, mais que celles qui y trouvent leur compte ne moquent complétement de celles qui en sont victime, excepté quand ces dernières peuvent leur servir d’alibi, à la manière d’un riche Mélenchon ayant besoin des pauvres comme alibi et faisant semblant de s’en soucier, pour maintenir son propre statut ou en tirer encore plus de profit personnel.
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