Grève générale contre la réforme des retraites

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Merci pour ces infos sur ce sujet qui suit l'actu des grèves @boublil92 tu peux continuer d'alimenter ce sujet qui ouvert depuis fin novembre

Le Monde :

« Ça hurle et ça klaxonne. Les gens deviennent des bêtes ! » : plongée dans le chaos urbain d’un Paris éprouvé par la grève
La mobilisation contre la réforme des retraites, lancée le 5 décembre, met à l’épreuve les nerfs des automobilistes et des usagers des transports en Ile-de-France.
Par Annick Cojean Publié hier à 11h15

Sur un quai du RER B, à Paris, le 9 décembre.

Sur un quai du RER B, à Paris, le 9 décembre.


La dinguerie. Ou la misère. Les deux peut-être. Les deux sans doute. Et puis la peur, le stress, l’énervement, la fatigue et la rage, avec des pulsions de violence et de haine. Des pulsions refoulées en temps ordinaire mais qui surgissent, là, sur un quai noir de monde, alors qu’après avoir attendu quarante minutes, on essaie de pénétrer dans un métro bondé, qu’un coude hargneux vous refoule, et que la rame pleine à craquer s’ébranle, vous laissant écœuré, impuissant.

En retard. Forcément en retard. Même après vous être levé à 4 heures au lieu de 6 h 30 habituellement. Même après avoir couru, couru, couru sous la lueur des réverbères, baskets aux pieds et sac au dos, sous une pluie battante. En retard. Comme des dizaines de milliers de congénères. Dans la ville maudite. La ville en grève. La ville qui broie, abrutit, lamine, et vous transforme en pions, en guerriers, en zombies. Tout ça, oui. En vrac.

C’est ce qu’on a entendu et noté depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, en interrogeant des Parisiens décidés à se rendre à leur travail malgré la grève des transports. Un classique en Ile-de-France, bien sûr. Le Francilien est fataliste. Mais comment dire ? De l’avis des usagers, disons les plus anciens, ceux qui ont le souvenir de 1995, la tension et la violence sont montées d’un cran.

« Mes patients m’attendent ! »

En sous-sol, dans les couloirs ou sur les quais de RER ou des rares métros, les scènes sont tour à tour effrayantes et fascinantes, fréquemment relayées sur Twitter qui envoie à la surface les messages excédés du monde d’en bas.

Il y a ces files de voyageurs, bloqués dans des couloirs par des agents en veste verte pour maîtriser les quais, étrangement résignés, silencieux, comme saisis de torpeur, ou absents à eux-mêmes. Mais des bagarres éclatent pour entrer dans les rames ou bien pour en sortir, pour accéder à un siège, pour un pied écrasé, un regard mauvais, des cheveux accrochés. « Faites attention ! » « Ta gueule ! » « Ne poussez pas, vous m’oppressez ! » « T’es pas contente, tu laisses ta place, pouffiasse ! »

« C’est trop dur, marre de cette vie, j’ai pas dormi, je vais être viré », lâche un employé de la restauration

Oui, on ne prend pas de gant. Certains s’isolent et ferment les yeux, écouteurs aux oreilles. Mais il est des malaises et des crises d’angoisse. Des gens qui tentent de fuir, découvrent leur claustrophobie, d’autres qui « pètent un câble », comme cette pompière, qui, dans le métro, s’est mise à hurler qu’elle n’en pouvait plus « de ces grévistes de * », qu’elle leur viderait dessus son camion à eau.

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EN DIRECT - Grève du 17 décembre : suivez la journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi

Mardi 17 décembre 2019 à 6:59 - Mis à jour le mardi 17 décembre 2019 à 8:08 - Par Viviane Le Guen, Germain Arrigoni, France Bleu

La plupart des syndicats appellent à une nouvelle journée de manifestations ce 17 décembre partout en France pour protester contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Transports perturbés, bouchons, manifestations...Suivez la situation en direct.

Au lendemain de la démission de Jean-Paul Delevoye et au 13e jour d'une grève illimitée à la SNCF comme à la RATP, les salariés du public et du privé sont appelés à faire grève et à manifester ce mardi 17 décembre, troisième journée de interprofessionnelle de protestation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites.

Pour la première fois depuis le début du mouvement, la CFDT et la CFTC appellent également à se mobiliser. Trains, métros, bus, écoles, électricité... suivez la situation en direct avec France Bleu.

Au lendemain de la démission de Jean-Paul Delevoye et au 13e jour d'une grève illimitée à la SNCF comme à la RATP, les salariés du public et du privé sont appelés à faire grève et à manifester ce mardi 17 décembre, troisième journée de interprofessionnelle de protestation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites.

Pour la première fois depuis le début du mouvement, la CFDT et la CFTC appellent également à se mobiliser. Trains, métros, bus, écoles, électricité... suivez la situation en direct avec France Bleu.

L'essentiel
Direct
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Oui tu peux lire ici aussi le sujet est alimenté régulièrement j'espère que t'es prête pour la manifestation?

lu sur Twitter

11% des agents sont en grève.
Et parmi ces 11% de grévistes, 61% sont des conducteurs.
Donc si on résume, 61% de 11% bloquent 12 millions de parisiens et de franciliens !
Intolérable !!!
 

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Nîmes : le dépôt de bus bloqué, seuls les trambus circulent
Publié le mardi 17 décembre 2019 07:08 - Caroline SOLANO

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©DR
Environ 80 manifestants ( cheminots, Enedis, Haribo, enseignants) bloquent les accès au dépôt de bus Tango avenue Bompard à Nîmes. Seuls les trambus circulent. Selon Tango, La ligne T1 circule avec une fréquence de toutes les 15 minutes et la T 2 toutes les 10 minutes. Toutes les autres lignes sont supprimés. Hormis, selon Tango, les quelques lignes en sous-traitance.
 

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Actions prévues dans le 76

Les actions demain matin (zone de Rouen) :

Canteleu : 6h Action Interpro CGT GJ - Rond point du loup

ACTIONS LYCEES 7h45 RDV interpro devant les lycées pour diffusion tract de l’inter OS educ + des cortèges partant des lycées pour converger cours Clémenceau :
  • Lycée SEMBAT à Sotteville
  • Lycée LES BRUYERES à Sotteville
  • Blaise PASCAL à Rouen
  • FLAUBERT à Rouen
  • CORNEILLE à Rouen
  • St SAENS à Rouen
  • Jeanne d’Arc à Rouen

LES MANIFESTATIONS DEMAIN

LE TRAIT – RDV à 5h devant REVIMA avec perspective du blocage du pont de Brotonne à l’appel de l’USTM CGT (Métallurgie). Manifestation à 10h suivie d’une conférence de presse

LE HAVRE 10H FRANKIN

HARFLEUR – 10H PLACES D’ARMES

DIEPPE – 10H30 GARE

EU : 14H30 LYCEE ANGUIER

LILLEBONNE : 15H PLACE DU THEATRE ROMAIN

ROUEN
  • 10H30 - COURS CLEMENCEAU – PARCOURS : Cours Clemenceau – Quai Jean Moulin – Pont Jeanne Arc – Rue Gal Leclerc TEOR- place St Marc – passage devant le CHU – place St Hilaire – Boulingrin – Yser - Marne - Belges – quai jusqu’à la préfecture.
  • 15H - ASSEMBLEE INTERPRO DES GREVISTES – CONSEIL DEPARTEMENT – SALLE ARNAUD BELTRAME – ENTREE COURS CLEMENCEAU

MERCREDI 18 DECEMBRE :

6h – Action interpro sur secteur Saint Etienne du Rouvray
MATIN – AG du personnel partout pour tenter la reconduction
13h – RDV pour action- diffusion de tracts PEAGE interpro – Départ collectif gare de SOTTEVILLE LES ROUEN

+ RASSEMBLEMENT à NANTERRE appelé par Solidaires pour le procès d’un militant de SUD PTT – contacter solidaires pour place disponible (départ 6h15)

Jeudi 19 DECEMBRE : 4h Action interpro SURPRISE – RDV Covoiturage à 4h Hotel de Ville de SOTEVILLE LES ROUEN

MANIFESTATION 10H30 COURS CLEMENCEAU.

Vendredi 20 et les jours d’après, on continue jusqu’au retrait ! On ne lâche Rien !
 

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Grève : Le fret ferroviaire au bord de l’asphyxie


Si la grève des transports est douloureuse pour les voyageurs, c’est une vraie catastrophe pour les entreprises de marchandises. Les concurrents de la SNCF tirent la sonnette d'alarme.
Le transport de marchandises par rail plombé par la grève


Déjà mal en point, le fret ferroviaire est désormais au bord de l'asphyxie. "Avec seulement 7 % des trains de fret qui circulent, la situation est particulièrement alarmante" prévient Frank Tuffereau, délégué général de l'Association française du rail (AFRA), l'organisation qui regroupe les concurrents de la SNCF tels Colas Rail, Euro Cargo Rail ou Europorte (groupe Getlink) depuis la libéralisation du secteur en 2006. Cette dernière a écrit le 12 décembre au secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, afin de l'alerter sur la nécessité "de garantir un niveau de circulation optimal". Mais toujours pas de réponse du gouvernement pour l'instant.

Trafic à l'arrêt
Pourtant, il y a urgence. Depuis le début du conflit le 5 décembre contre la réforme des retraites, suivi par les cheminots, le trafic est quasiment à l’arrêt. En moyenne, de 5 à 20 trains de fret roulent chaque jour au lieu de 250 en temps normal, selon l’AFRA. Outre les trains de fret exploités par la SNCF dont les conducteurs sont en grève, se pose le problème des trains exploités par les entreprises privées qui n’obtiennent pas les autorisations pour rouler. "On ne comprend pas pourquoi le gérant des infrastructures, SNCF Réseau, ne donne que très peu de sillons alors que le taux de grévistes dans les postes d’aiguillage (17% de grévistes lundi 16 décembre) n'est pas très élevé, sans compter qu'il y a moins de trains de voyageurs sur les rails » soulève un responsable d’une compagnie de transports ferroviaires privée.

Côté SNCF Réseau, on reconnait que "la situation n’est pas optimale" mais moins catastrophique que celle présentée par l’AFRA. "Samedi, nous avons pu faire circuler 150 trains, soit 30% du trafic, explique un porte-parole qui prévient cependant que le trafic demain 17 décembre sera "quasiment nul" du fait des appels à redoubler la mobilisation contre la réforme des retraites. Démentant les accusations de favoriser les trains de voyageurs, SNCF Réseau explique qu'il est particulièrement difficile de gérer "les longues lignes transversales où, par exemple, des trains partant de Bretagne passent par Paris pour aller dans le Sud-est de la France et sont donc susceptibles de tomber sur un poste d’aiguillage en grève. Dans ces cas-là, poursuit la direction de SNCF Réseau, il faut arrêter le train et son chargement, pouvoir le garer sans savoir quand il va pouvoir repartir". Visiblement une logistique compliquée...

Pertes estimées entre 1 à 2 millions par jour
Reste que plus les jours passent et plus la situation devient tendue pour le secteur. Difficile à chiffrer pour le moment, les pertes sont estimées entre 1 et 2 millions par jour. "Les entreprises clientes basculent vers le transport par camion et c’est autant de part de marché difficile à récupérer" rappelle Franck Tuffereau de l’AFRA. La situation est limite également pour fret SNCF dont les conducteurs, eux, sont en grève. Plombée par une dette de 5,2 milliards d’euros fin 2018, la branche du groupe public deviendra, le 1er janvier 2020, une société par actions simplifiée, une SAS. L’exécutif a promis de doter la nouvelle société de près de 170 millions d'euros de fonds propres. Or cette somme pourrait très vite être réduite à néant si l'équilibre opérationnel n'est pas atteint. L'année dernière, la grève perlée contre la réforme du statut des cheminots s’est soldée par un exercice 2018 en perte de plus de 170 millions d'euros…

En prenant ses fonctions en novembre dernier, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a promis qu’il ne serait pas le fossoyeur du fret et que son mandat s’inscrirait dans la défense du développement durable. Mais là aussi, sa tâche ne sera pas aisée.

https://www.challenges.fr/entrepris...kuO6jEN-Xp0f0pwM_AclN3T1qiT8mHJDPBHuDgrRD53jI
 

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BLOCAGES : "ON LÂCHERA PAS JUSQU'AU RETRAIT TOTAL"

"On se bat pour tout le monde, et on lâchera pas jusqu'au retrait total de cette réforme. Malheureusement le gouvernement ne prend aucune décision pour désamorcer la chose, alors on sera là pour les fêtes de Noël. On fera une grande table pour que tout le monde puisse venir manger ici."

 

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DIRECT. Grève du 17 décembre : 300 km de bouchons en Île-de-France, des blocages dans l’Ouest

Au treizième jour de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites et au lendemain de la démission de Jean-Paul Delevoye, l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-CFE-CGC mais aussi la CFDT appellent à manifester dans toute la France, ce mardi 17 décembre 2019. Alors que les trains risquent de se faire rares pour Noël, gouvernement et syndicats vont scruter la taille des cortèges avant de se retrouver à Matignon pour de nouvelles négociations, à partir de mercredi.

Grève contre la réforme des retraites, jour 13. La parole est à la rue, ce mardi 17 décembre, avec des manifestations organisées dans toute la France par les opposants au projet gouvernemental. À Paris, le défilé partira de République à 13 h 30 pour rejoindre la place de la Nation.

Cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, personnels hospitaliers, étudiants et lycéens promettent des rassemblements d’ampleur avant la réouverture des négociations souhaitée par le Premier ministre Édouard Philippe, mercredi et jeudi.

Le fonctionnement des transports reste très perturbé. La SNCF, qui doit présenter son plan de circulation en vue du premier week-end des vacances de Noël, annonce un TGV sur quatre, trois TER sur dix et demande aux usagers d’Ile-de-France d’éviter d’emprunter les trains de banlieue. À Paris, la RATP a prévenu que 8 lignes de métro sont à l’arrêt. Dans les airs, la Direction générale de l’aviation civile a demandé aux compagnies de réduire leurs vols de 20 %.

Suivez le direct de l'événement

MARDI 17 DÉCEMBRE
08h36

Dans les écoles, le mouvement se poursuit également. Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonce sur Europe 1 un taux de grévistes de "25% dans le premier degré, avec 58% à Paris" pour aujourd'hui.

08h40

À Alençon (Orne), des surveillants bloquent la prison de Condé-sur-Sarthe. Ils empêchent l’accès au centre pénitentiaire.

08h36

Dans les écoles, le mouvement se poursuit également. Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonce sur Europe 1 un taux de grévistes de "25% dans le premier degré, avec 58% à Paris"pour aujourd'hui.

08h27

À Saint-Brieuc, comme à Rennes, le dépôt des bus est bloqué ce matin, rapporte notre journaliste sur place. La circulation des bus de ville est donc très perturbée.

Pour se déplacer, de plus en plus de salariés ont recours au covoiturage à défaut de trains ou de bus. C'est le cas, par exemple, dans l'agglomération rennaise.

"Je fais tous les jours le trajet entre Laval et Rennes raconte Mathilde qui travaille dans le commerce. Avec la grève, je transporte avec moi jusqu’à quatre personnes. Des étudiants mais aussi de plus en plus de salariés privés de trains. D’habitude c’était une ou deux personnes."

08h12

La SNCF doit annoncer aujourd'hui quels trains circuleront jusqu'à dimanche, week-end de départs en vacances de Noël.

Le secrétaire d'Etat chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari vient de déclarer sur BFM Paris que "l'ensemble des Français qui ont un billet auront un train garanti."

08h06

La démission de Jean-Paul Delevoye fragilise un peu plus la conduite d’une réforme semée d’embûches. Pendant deux ans, ce gaulliste social, qui n'a pas fait état de responsabilités exercées alors qu'il était ministre, avait su maintenir le dialogue avec l’ensemble des partenaires sociaux. Retrouvez notre article qui analyse la situation.

https://www.ouest-france.fr/economi...n-france-trafic-sncf-et-ratp-perturbe-6657335
 

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BLOCAGE DU DEPOT SNCF DE SAINT-DENIS
DIRECT >>> https://la-bas.org/…/suivez-en-direct-les-manifestations-du…

Depuis ce matin 5h, des centaines de manifestants (et la Fanfare Invisible) bloquent le dépôt de bus Pleyel à Saint-Denis.

Voici une scène assez hallucinante : pendant plus de 5 minutes, les policiers tentent de déloger le blocage avec gaz et matraques. La fanfare continue de jouer, les manifestants résistent et la police... finit par abandonner !

 

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Retraites : malgré la démission de Delevoye, la réforme "demeure" et ne sera pas retirée, prévient Sibeth Ndiaye

 

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La Tour Eiffel encore fermée à cause de la grève

La Dame de fer aussi chôme cette journée. Sur son compte Twitter, la Tour Eiffel a indiqué que l’édifice restait fermé mais que le parvis restait ouvert.

277km de bouchons en région parisienne avant 7h30

Les conducteurs ne sont pas au bout de leur peine. Le site Sytadin indique que peu avant 7h30 il y avait déjà 277km de bouchons cumulés en Île-de-France.


Flixbus lance du covoiturage

Le groupe allemand FlixMobility, opérateur des autocars FlixBus, a annoncé le lancement d’un service de covoiturage moyenne et longue distance concurrent de BlaBlaCar ―et sans commission―, baptisé FlixCar, en commençant dès ce mardi par la France.

“Il n’y a pas d’effet d’opportunité par rapport à la grève” des transports ―qui pourrait se prolonger jusqu’aux fêtes―, car le projet était “calé” depuis un certain temps, a assuré Lefranc-Morin, directeur général pour la France de la société.

“Mais il se trouve que ça tombe pas trop mal, car les gens ont besoin de se déplacer”, a-t-il aussitôt reconnu, évoquant “un assez bon alignement des planètes”.

Contrairement à son concurrent BlaBlaCar, FlixCar ne prélèvera ni commission, ni frais. Le passager ne paiera que le prix versé au conducteur, a relevé M. Lefranc-Morin. BlaBlaCar prélève pour chaque covoiturage des frais de service compris entre 0 et 25% (avec un minium de 1 euro). Ceux-ci “permettent à BlaBlaCar de fonctionner, tout simplement”, explique la plateforme française sur son site.

FlixMobility “a les reins assez solides” pour s’en passer, a noté Yvan Lefranc-Morin, rappelant que le groupe avait fait une grosse levée de fonds ―de plus de 500 millions de dollars selon la presse spécialisée― en juillet.

1 TGV sur quatre à la SNCF

La SNCF a annoncé un trafic “très perturbé” avec un TGV sur quatre et un train de banlieue sur cinq “en moyenne” ce mardi. Il y aura trois liaisons TER sur dix, “essentiellement” assurées par autocars. Seulement 5% des trains Intercités circuleront.
 

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#17Décembre

#TousEnsembleDansLaRueEnGrève

#DelevoyeADégagé

#DégageonsMacron

Bonne manifestation, bonne journée de lutte....
 

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Manifestation à Rouen 35 000 aujourd'hui contre 30 000 le 5 décembre...

Demain diffusion de tracts filtrants

Rdv CGT à 7h rond-point de la motte à Rouen

Demain 13h rendez-vous gare de Sotteville pour opération interprofessionnel
 

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Ils ne peuvent pas faire autrement que de le soutenir 14 mandats... le sujet est suivi ici infos plus haut et une histoire de patrimoine non déclaré qu'il met sur le dos de sa femme!

Ah mais il est encore soutenu par pas mal de mininistres ! il a déclaré que deux ou trois travail,, oublié qu'il avait quelques dizaines de mandats derrière lui,,,, ce matin j'entendais un ministre annoncait que cet homme était tout à fait loyal compétent dans son travail mais qu'en tant que ministre,,, commettre quelques "petites bêtises" je cite,,,, peut t'expulser du siège de son ministère,,, ca ne pardonne pas les "petites bêtises",,,,
Personne ne s'interroge pourquoi,,,, on ressort toutes ses "petites bêtises" au moment même ou cet homme était en charge des réformes des retraites ? POURQUOI pas avant ou après,,, ? bon,, enfin bref,,,,
 

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Orne. Mobilisation contre la réforme des retraites

Mardi 17 décembre sonne l'acte 3 de la mobilisation nationale interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Dans l'Orne, quatre rassemblements ont été programmés à Alençon, Argentan, Flers et L'Aigle.

Nouvelle journée interprofessionnelle de manifestation contre la réforme des retraites, mardi 17 décembre, partout en France.

Tôt dans l'Orne, les personnels pénitentiaires ont été les premiers à se mobiliser. Dans la matinée, une mobilisation place de l'Hôtel de ville à Argentan a rassemblé 380 manifestants recensés par la police. Une demi-heure plus tard à Alençon, ils étaient 1 100 à défiler entre la préfecture et l'Hôtel de ville. D'autres mobilisations sont programmées en soirée à Flers et à L'Aigle.


https://www.tendanceouest.com/actua...lisation-contre-la-reforme-des-retraites.html
 

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Réforme des retraites : les infirmières libérales menacées d'une perte conséquente de revenus
Delphine Opigez est infirmière libérale et, avec environ 60 patients visités quotidiennement, elle ne compte pas ses heures. Pourtant, la hausse des cotisations prévue par le projet de réforme des retraites menace directement sa profession et, au-delà, la couverture en soins du territoire.


Sa journée a commencé à 6 heures du matin, et devrait se terminer aux alentours de 20 heures, après 60 patients visités. Delphine Opigez, infirmière libérale depuis 7 ans dans le secteur Beauvais-Tillé, accepte ce rythme éprouvant par passion de son métier. "Le libéral, c'est passionnant ! On est chez les gens, on fait un peu partie de la famille." Mais depuis quelques temps, c'est avec le cœur lourd qu'elle vient travailler. La réforme annoncée des retraites l'inquiète. Elle craint non pas une pension trop basse... mais une perte de revenus conséquente.

Hausse des cotisations
Actuellement, les infirmiers libéraux cotisent à une caisse de retraite autonome, Caprimko. Chaque mois, ils versent 14% de leur chiffre d'affaire pour leur retraite. En tout, avec les charges versées à l'URSAFF, l'ensemble des cotisations s'élève à 48% du chiffre d'affaire. La réforme prévoit d'aligner leur taux de cotisation à celui des salariés du régime général, qui est de 28%. Cela reviendrait donc à doubler leurs cotisations retraites... pour une pension plus élevée certes, mais pas doublée.

Qui dit hausse des cotisations, dit baisse de revenus. Une baisse que le syndicat Convergence infirmière estime à plus de 10%. Que faire alors ? Augmenter le prix des prestations ? Impossible : les tarifs des soins sont fixés par la sécurité sociale. "On est coincés, déplore l'infirmière. On va charger encore plus nos tournées pour essayer de sortir un revenu à peu près correct."


Couverture indispensable pour l'accès au soin
Alors Delphine hésite à continuer. À 48 ans, il lui reste encore de nombreuses années de travail. Au moins 14... mais peut-être plus. "Pour partir avec un revenu correct il faudrait que je parte à 67 ans, mais je me vois pas encore faire 20 ans avec cet investissement. Les fêtes, les week-end, les jours fériés, on est toujours là. Cette volonté qu'on a d'aider les gens, elle s'étiole au fil des jours. Je n'encourage pas les jeunes infirmières à faire ce qu'on fait."

Elle pourrait alors arrêter d'exercer en libéral, mais le cœur n'y est pas. "Repartir à l'hôpital, ce serait compliqué, souffle-t-elle, la larme à l'oeil. On s'attache à nos patients." Sans compter que si les jeunes professionnels tournent le dos au libéral, on pourrait voir apparaître dans les années à venir des problèmes d'accès aux soins. "En France, il y a des déserts médicaux, mais pas de déserts infirmiers, explique Judicaël Feigueux, infirmier libéral lui aussi. On couvre l'ensemble du territoire. Si la réforme passe, il n'y aura plus le même accès aux soins."

Caisse de retraite excédentaire
Côté syndicats, c'est l'incompréhension. Ils estiment que leur système de retraite fonctionnait très bien jusque là. Leur caisse de retraite est d'ailleurs excédentaire : elle est en capacité de financer dix ans de pension d'avance. Édouard Philippe a promis que l'État ne toucherait pas à ces réserves, mais demande à ce qu'elle soit utilisé pour la transition vers le nouveau système.

"Cet argent aurait pu servir à revaloriser les pensions, par exemple", regrette Judicaël, qui est aussi trésorier adjoint du syndicat Convergence infirmière. Il déplore également que les calculs avancés par le gouvernement n'aient pas été précisés. "C'est totalement opaque. On nous dit qu'on sera exonérés partiellement de la CSG pour compenser la hausse des charges, mais on ne nous donne pas de chiffres précis." Pour l'instant, il s'agit encore d'une phase préparatoire avant la présentation du projet de loi, qui devrait être votée d'ici l'été 2020....................

https://france3-regions.francetvinf...Bm1G_rFJ-VQCqBY-ICrm8--yYXaUzojV2eAe4UB7od9sk
 

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Grève du 18 décembre : la SNCF prévoit 4 trains sur 10 en Normandie
Mardi 17 décembre 2019 à 17:41

Normandie, France

La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas à la SNCF. Elle est même en forte hausse ce mardi avec un tiers des cheminots en grève. Le mouvement est suivi part trois conducteurs de train sur quatre et 59% des contrôleurs.

Malgré cela, la SNCF assure qu'elle pourra transporter ce week-end tous les passagers qui ont déjà réservé un billet dans les TGV pour les vacances de Noël mais avec des changements d'horaires, voire d'itinéraire dans la moitié des cas.

Pour ceux qui prennent le train tous les jours pour se rendre à leur travail, il n'y a pas de grosse amélioration en vue. Le trafic sera encore perturbé ce ce mercredi 18 décembre 2019 en Normandie.

La SNCF prévoit quatre trains sur dix dans notre région :
  • Paris-Rouen-Le Havre : 5 allers-retours
  • Paris-Rouen : 8 allers-retours
  • Rouen-Elbeuf : 3 allers-retours
  • Rouen-Dieppe : 8 allers-retours
  • Paris-Caen-Cherbourg : 3 allers-retours
  • Paris-Caen : 3 allers-retours
  • Caen-Cherbourg : 3 trains
  • Cherbourg-Caen : 1 train
  • Paris-Trouville-Deauville : 3 allers-retours
  • Paris-Granville : 1 aller-retour
  • Paris-Argentan : 1 aller-retour
Aucun train ne circulera entre Le Havre et Rolleville. Le TGV Le Havre-Marseille ne circule pas.
La SNCF met en place un service de desserte par la route. Elle prévoit 55 cars de substitution, ainsi que 63 cars réguliers sur les axes normands dont :
  • Rouen-Dieppe : 3 allers-retours
  • Caen-Rennes : 2 allers-retours
  • Caen-Rouen : 6 allers retours
  • Rouen-Amiens : 3 allers-retours
  • Argentan-Flers : 4 allers-retours
  • Le Mans-Caen : 1 aller-retour
Depuis ce lundi 16 décembre 2019, les horaires ont évolué avec la mise en place du nouveau plan de transport 2020.

Annuler ou reporter son voyage

Mieux vaut annuler ou reporter son voyage si c'est possible. La SNCF rappelle que vous pouvez échanger votre billet TGV, Ouigo, Intercités avant le départ, ou vous faire rembourser sans frais ni surcoût. C'est valable aussi pour un billet non échangeable ou non remboursable.
Vous trouverez des précisions sur les horaires pour les TER sur le site de la SNCF en Normandie et pour toutes les lignes via l'application mobile "Assistant SNCF", sur le site internet sncf.com et par téléphone au 36 35 (appel sans surcoût).

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LE MONDE

SNCF : les erreurs d’un tract comparant cheminots français et allemands
En pleine grève contre la réforme des retraites, un message très partagé dénonce les avantages des agents de la SNCF, alors qu’il comporte de nombreuses erreurs et contre-vérités.


Ce que dit le tract

« Un TGV Paris jusqu’à Francfort. Le conducteur français 4 500-6 000 euros par mois (prime de charbon (!!!) incluse) – semaine de 25 heures – retraite à 50 ans + avantages transport à vie.

Le même TGV qui fait Francfort-Paris. Conduit par un Allemand, salaire conducteur de TGV de 1 500 à 2 500 euros, durée de travail 41 heures par semaine, retraite à 67 ans. »


POURQUOI C’EST FAUX

Ce tract utilise des arguments souvent repris en période de grève des cheminots. Voici pourquoi ils ne sont toujours pas valables :

1. Le salaire prétendument mirobolant des cheminots

Selon ce tract, un conducteur de TGV gagnerait entre 4 500 et 6 000 euros par mois. C’est loin de la réalité : en 2018, le salaire moyen des conducteurs était de 3 450 euros brut. « Il est difficile de donner un salaire moyen avec primes, car celles-ci diffèrent beaucoup d’un agent à un autre en fonction des découchés (repos hors domicile), des années d’ancienneté… », explique au Monde la SNCF.

Rappelons que les conducteurs de TGV ne sont pas représentatifs de tous les cheminots : ils ne sont que 1 800, à comparer à l’ensemble des 14 500 conducteurs de train dans un groupe qui emploie en tout 147 000 personnes.

« On accède plutôt au TGV en fin de carrière, après quinze ou dix-huit ans de conduite et une formation de six mois. On commence sa carrière à 2 000 euros, on accède au TGV à 3 000 euros et on finit à 4 000 », estime Xavier Bergail, conducteur de RER et responsable syndical SUD-Rail interrogé par CheckNews. Des montants assez proches de ceux de leurs homologues allemands, dont la rémunération oscille entre 3 500 et 4 250 euros brut mensuels, primes incluses.

2. Un temps de travail supérieur à 25 heures par semaine

Lors des négociations sur les 35 heures, en 1999, à la SNCF, la durée annuelle maximum du travail a été fixée à 1 568 heures pour les « roulants » (environ 30 000 personnes avec les contrôleurs) contre 1 607 heures pour l’ensemble des salariés français, hors dérogation, soit 7 heures 48 par jour.

Ce temps de travail maximum est limité par la nécessité de faire circuler des trains vingt-quatre heures sur vingt-quatre et 365 jours par an, et par l’organisation du travail (et du repos) des agents, intégrant des nuits, samedis, dimanches et jours fériés.

Selon un récent rapport de la Cour des comptes, le temps de la journée de travail réel pour les conducteurs était de 6 heures et 40 minutes entre 2013 et 2017, et un volume annuel de seulement 1 409 heures. Les conducteurs travaillent donc plus de 25 heures par semaine. En revanche, il existe un véritable écart avec l’Allemagne, où le temps de travail annuel est de 2 036 heures pour les conducteurs de la Deutsche Bahn.
 

Drianke

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Contributeur
Merci encore de nous informer de cette réforme!!!!

3. Une retraite à 53 ans et demi en moyenne

Depuis le 1er janvier 2017, l’âge minimum d’ouverture des droits, auparavant fixé à 50 ans, augmente de quatre mois par an, pour atteindre 52 ans pour les conducteurs nés après 1972. En moyenne, les conducteurs font valoir leurs droits à la retraite autour de 53 ans et 7 mois, selon la caisse de prévoyance et retraite de la SNCF, contre 58 ans et 2 mois pour les autres agents.

Avec la réforme des retraites présentée par le gouvernement, les conducteurs nés après 1985, soit 40 % des personnels sous statut, devraient dire adieu à leurs droits spécifiques. La prise en compte du travail de nuit et de la pénibilité ainsi que l’application de l’âge pivot de 64 ans seront des éléments discutables, a voulu rassurer la direction de la SNCF.

Outre-Rhin, en revanche, le passage de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans à partir de 2029 est déjà acté. Si le tract partagé sur les réseaux sociaux exagère en affirmant que les cheminots français cessent de travailler à 50 ans, il souligne un véritable écart avec l’Allemagne, pays qui a amorcé une réforme des retraites dès 2012, sous le sceau de la rigueur budgétaire.


4. L’avantage transports à vie existe bel et bien

Les agents et leurs proches profitent effectivement de « facilités de circulation » qui leur permettent de voyager à des prix très réduits, voire presque gratuitement pour les agents. Reste que l’octroi de ces avantages aux proches des cheminots va en diminuant : par exemple, désormais, les ex-conjoints ne sont plus couverts lors du décès de l’ayant droit.

5. La liste très exagérée des multiples primes et avantages des cheminots

Elles ne sont pas toutes détaillées dans ce tract, qui ne mentionne que la prime charbon, mais on les retrouve dans d’autres publications hostiles au statut des cheminots, comme celle-ci, qui est un copié-collé d’un post de 2018 :
(....)

Qu’en est-il en réalité ? C’est le jargon de la société ferroviaire qui induit ici en erreur ; de même que le « dépôt de sac » désigne le droit de retrait des agents lorsque l’un de leurs collègues est agressé, les termes de « primes » et de « gratifications » peuvent être trompeurs. Ainsi, la « prime de travail » représente en réalité le salaire.

Parmi les compléments de salaire réservés au personnel roulant, la « prime de parcours » correspond à une rémunération supplémentaire calculée en fonction de la distance parcourue, la « prime de TGV » est accordée aux salariés spécialement qualifiés pour conduire ce type de trains (près d’un an de formation).

La prime de fin d’année (le 13e mois n’existe pas à la SNCF), la gratification annuelle d’exploitation (8 % d’un mois de salaire) et les heures supplémentaires existent réellement, comme dans d’autres entreprises. La « gratification de vacances » correspond à environ 15 euros par mois et par salarié.

Quant à la fameuse prime « charbon », elle n’existe plus depuis les années 1970 et la fin des locomotives à charbon. La dernière a roulé en 1974, laissant la place à des modèles roulant au gazole puis à l’électricité. La « prime d’absence de prime » qui récompenserait les agents sédentaires ne touchant pas de compensation pour déplacement n’existe pas non plus.

Des cheminots ont été jusqu’à rendre publiques leurs fiches de paie (comme dans ce document publié par la CFDT) pour prouver qu’elle n’est pas versée ; ce que confirme la direction de la communication de la SNCF.

Quant à la prise en charge médicale totalement gratuite, les salariés de la SNCF peuvent en effet bénéficier d’une mutuelle couvrant, selon les prestations, une part non remboursée par la Sécurité sociale. Ils bénéficient grâce à ce même système de conventions avec des établissements de soins… tant qu’ils cotisent. Mais ce n’est pas spécifique aux cheminots : c’est le cas dans de nombreuses entreprises dans le privé (la mutuelle du groupe BNP Paribas, par exemple), dans le public (la Mutuelle générale de l’éducation nationale) ou chez les indépendants (la Mutuelle des clercs et employés de notaire).
 

Drianke

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Contributeur
A l’heure où le gouvernement entend supprimer les régimes spéciaux de retraite et faire travailler plus longtemps les Français, les élus du Palais du Luxembourg conservent un système de pension très avantageux.

Les Sénateurs profitent d’un système de pension encore plus avantageux. Un régime « plus que spécial » même, puisqu’il s’élève à 4 400 euros brut par mois en moyenne.

https://www.nouvelobs.com/politique/20191030.OBS20494/la-retraite-doree-et-hors-norme-des-senateurs.html 78728490_557296128201576_8988868497530421248_n.jpg
 

Drianke

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Contributeur
ROUEN

Compte rendu de l’intersyndicale CGT FO FSU Solidaires FSE SA/SP-PATS et Gilets Jaunes de Seine Maritime du mardi 17/12/2019
Excusé : FSE – Autonome Pompiers

JOURNEE du 17 Décembre 2019


Ø Rouen 35 000
Ø Le Havre 30 000
Ø Dieppe 3 500
Ø Lillebonne 600
Ø Le Trait 150
Ø Fecamp 500
Ø Eu 600

Soit + que le 5 décembre

15h

Assemblee interpRo des grevistes – la salle de la cité administrative était trop petite et l’assemblée de 250 personnes se sont déplacés cours du Sernam.

Outre les échanges, 2 votes ont eu lieu :

  • Proposition d’une manifestation Samedi après-midi pour montrer que la grève et la mobilisation ne s’arrête pas le 1er jour des vacances
  • Reprise de la motion de l’AG intersyndicale de l’éduction par l’AG interpro :

« Appel de l’Assemblée générale interprofessionnelle Rouen

Aujourd'hui encore mardi 17 décembre, gilets jaunes, militants syndicalistes CGT, FO, FSU, Solidaires et FSE nous sommes mobilisés (en grève reconduite et en manifestation) pour exiger de Macron/Philippe le retrait de leur projet de réforme. Delevoye vient de démissionner. Ce gouvernement est déstabilisé. C'est maintenant qu'on peut gagner. Si ce soir, le gouvernement n'a pas cédé, on met le pays à l'arrêt jusqu'au retrait de la réforme des retraites. AG partout dès demain dans tous les établissements, tous les secteurs pour décider de la grève jusqu' au retrait, pour les bloquer. »

Initiatives a venir suite à l'iintersyndicale interpro + Gilets Jaunes de Rouen de ce soir

MERCREDI 18 DECEMBRE : MATIN – AG du personnel partout


+ RASSEMBLEMENT à NANTERRE appelé par Solidaires pour le procès d’un militant de SUD PTT – contacter solidaires pour place disponible (départ 6h15)

7h – diffusion de tracts filtrantes ROND POINT DE LA MOTTE à Rouen

13h Départ groupé gare de SOTTEVILLE - Diffusion massive de tracts barrière de péage A13

Jeudi 19 DECEMBRE : 4h Action interpro - Gare de Sotteville

MANIFESTATION 10H30 COURS CLEMENCEAU

Parcours : Pont Corneille – Rue de la république – Hotel de Ville – Rue Louis Ricard – Rue Sainte Marie – Bd Yser – Bd Verdun – Place St Hilaire – voies du TEOR CHU – Bd Gambetta – Quai de Paris – Pont Corneille – Cours Clémenceau
Ordre : Solidaires – CGT – FSU – F0

15h AG Interpro – Place des Emmurées si pas de salle dispo

Vendredi 20 dÉcembre
: 7h Action Interpro – Rond point des Harkis (M° Saint Sever)
Samedi 21 décembre : Manifestation 14h30 – Hôtel de Ville de Rouen
Lundi 23 décembre – 4h30 – parking de la Forêt – rue Isaac Newton – St Etienne du Rouvray
 

Drianke

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Contributeur
Mains en l’air, les pompiers se mettent face aux policiers et se prennent une charge : de nombreux blessés

A Paris, en fin de manifestation à Nation, des pompiers ont été chargés par la police. Les pompiers, mains en l'air, se sont mis face aux policiers qui ont chargé sans hésitation. Utilisation de lacrymogène, grenades et coups de matraque. Plusieurs pompiers ont été blessés.

 

Drianke

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Contributeur
Les smicards, les femmes en premier vu leur parcours avec les maternités, les carrières interrompues avec les périodes de chômage, maladie etc.....si on rejette cette réforme en bloc c'est qu'on a compris ce qui va se passer dans 10 ans ou 20 ans....Le Chili est dans la rue aujourd'hui ils ont testé, la Suède commence à avoir des soucis aussi....c'est pas faute d'avoir des exemples de pays qui ont ce système et depuis longtemps le Chili c'est sous la dictature de Pinochet!!!!

Hélas je sais pourquoi je rejette cette énorme arnaque de proposition de réforme. ceux qui sont dans une situation précaire aujourd'hui sont pour beaucoup en train de perdre avec cette arnaque de réforme. Macron est sur le plan économique et social un GROS NUL. Il pense qu'en favorisant fiscalement les riches, le MEDEF, et en mettant les salariés à nu au niveau de leurs droits sociaux (chômage, retraite,etc...) il fera de la France une grande puissance économique comme en Allemagne.(théorie du ruissellement). Laissez faire cette retraite telle qu'elle est présentée et vous allez voir autour de vous le nombre de retraités se paupériser à la vitesse grand V (diminution très forte des pensions , augmentation des dépenses de santé non remboursées, maisons de retraite hors de portée de beaucoup de pensions). Alors OUI on voit ça dans d'autres pays et a priori on y survit.
 

Drianke

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Contributeur
Pour les internes, la réforme des retraites est la goutte d'eau qui fait déborder l'hôpital

Les syndicats d'internes en médecine ont appelé à une grève illimitée et à manifester le 17 décembre. Ils sont mobilisés à la fois pour leurs conditions de travail et pour leurs retraites. Car la réforme n'est qu'une revendication qui s'ajoute à toutes les autres.

 

Drianke

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Contributeur
Grève du 18 décembre: SNCF, RATP... le point sur les prévisions de mercredi

Mercredi, la nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites va être synonyme d’une circulation toujours très difficile sur tout le territoire.

C’est une nouvelle démonstration de force contre la réforme des retraites qu’ont voulu prouver mardi les syndicats et les grandes organisations de jeunesse. Selon le ministère de l’Intérieur, 615.000 personnes, dont 76.000 dans la capitale, sont descendues dans les rues, des chiffres qui restent néanmoins inférieurs à ceux enregistrés le 5 décembre dernier.

À lire aussi : Grève: le service minimum des transports est une réalité partout, sauf en France

Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grand pas, les usagers des réseaux SNCF et RATP, en Île-de-France, doivent s’attendre mercredi 18 décembre à une nouvelle journée de perturbation.


Un TGV sur trois et 40% des TER assurés

Si le trafic ferroviaire connaît une légère amélioration par rapport à la journée de mardi, les usagers ne vont pas encore pouvoir souffler. En effet, la SNCF prévoit un mercredi 18 décembre «très perturbé», avec un TGV sur trois en moyenne et 20% des Ouigo.

Les lignes internationales restent encore impactées, à l’image des liaisons Eurostar (trois trains sur quatre), Thalys (deux trains sur trois) et Lyria (un train sur trois). Il faut aussi compter en journée sur un Intercités sur six et toujours aucun Intercités la nuit.

Concernant les trains express régionaux (TER), la SNCF annonce la circulation de 40% de ses trains en moyenne et des lignes «en partie assurées par bus.» Les régions les plus touchées par ces perturbations sont le Grand Est et les Hauts-de-France, avec seulement trois trains sur dix en fonctionnement.

À lire aussi : Un train «garanti» à Noël pour ceux qui avaient réservé... sauf pour un tiers des voyageurs

Ceux qui souhaitent se déplacer sur le réseau Transilien (trains de banlieue franciliens et RER SNCF) vont aussi devoir prendre leur mal en patience. Il faut compter demain sur un quart des trains en Île-de-France. Toutefois, en raison d’un risque de grande affluence et «afin de préserver la sécurité de tous», la SNCF invite les voyageurs à «ne pas venir en gare» et à préférer d’autres moyens de transport.

Huit stations de métro fermées et un trafic très réduit

Journée compliquée aussi demain pour ceux qui souhaitent se déplacer sur le réseau de la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Les lignes 1 et 14, automatiques, fonctionneront normalement «avec risque de saturation aux heures de pointe, en particulier à la station Châtelet», de même que les navettes aéroport Orlyval.

La moitié des lignes de métro (les 2, 3bis, 5, 6, 7bis, 10, 12 et 13) restent interrompues toute la journée. Les lignes 4, 7, 8 (uniquement entre les stations Créteil Pointe du Lac et Reuilly-Diderot sur cette ligne) vont voir un tiers de leurs trains assurés pendant les heures de pointe (6h30-9h30 et 16h30-19h30), toujours avec un fort risque d’affluence.................................

https://www.lefigaro.fr/social/grev...oint-sur-les-precisions-sncf-et-ratp-20191217
 
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