Houria Bouteldja est une idiote utile

Jelis

VIB
Oui par son comportement elle ne rend pas service à la cause qu'elle prétend défendre.
Il est indispensable que des personnes plus posées assurent la défense de la cause musulmane

Le mouvement dont elle porte les idées n'a pas vocation à défendre les intérêts d'une communauté plutôt qu'une autre contrairement à l'étiquette médiatique qu'on tente de lui coller mais à lutter de manière transversale contre les discriminations qu'il juge structurelles en France, notamment raciales, spatiales, sexuelles et religieuses.

Mais il est vrai qu'il fût un des premiers courants politiques, dans le sillage du Mouvement de l'Immigration et des Banlieues, à imposer dans le débat public (de manière pertinente ou non c'est un autre sujet) la question du traitement inique de la communauté musulmane, en particulier à la suite de la loi sur les signes religieux à l'école.

Il me semble qu'on fait un faux procès à Houria Bouteldja, sa manière d'occuper l'espace est bien peu importante en comparaison de la grille de lecture proposée par le PIR, à savoir excaver les sources de la discrimination, en lien avec l'histoire coloniale française, plutôt que discuter de manière abstraite du racisme.

Ce qui est percutant pour l'opinion, au-delà de son tempérament, c'est la nouveauté qu'elle représente en soi, qui agresse les habitudes culturelles: Une femme, jeune, maghrébine, indépendante, dont la parole, discursive, bat en brèche le discours institutionnel.

C'est à mon avis cette image là qui bouscule le confort intellectuel et cause l'animosité (souvent irrationnelle) des uns et des autres.

nb: ce que j'ai du mal à saisir, c'est pourquoi d'autres personnalités n'émergent pas médiatiquement de ce collectif, désormais parti politique.
 
Le problème avec Houria Bouteljda c'est que sa grille de lecture victimaire (nous sommes encore des indigènes, les "blancs" restent héréditairement des colons), provoque et légitime un certain discours antiblanc ou antifrançais, chacun choisira son lexique, qui aurait pu rester un fantasme de l'extrême droite et qui devient désormais un phénomène tangible.
 
Le problème avec Houria Bouteljda c'est que sa grille de lecture victimaire (nous sommes encore des indigènes, les "blancs" restent héréditairement des colons), provoque et légitime un certain discours antiblanc ou antifrançais, chacun choisira son lexique, qui aurait pu rester un fantasme de l'extrême droite et qui devient désormais un phénomène tangible.
Dénoncer les résidus de la pensée colonialiste existant encore au coeur du système pousserait au racisme? Raccourci que ne prennent que ceux qui y sont enclins...
 
Dénoncer les résidus de la pensée colonialiste existant encore au coeur du système pousserait au racisme? Raccourci que ne prennent que ceux qui y sont enclins...

Une histoire colonialiste pousserait-elle au racisme ? Raccourci que ne prennent que ceux qui y sont enclins...
Pour preuve, il y'a d'autres pays d'Europe où la xénophobie est encore plus présente qu'en France alors que ceux-ci n'ont aucun passé colonial.

Cette femme ne participe qu'à l'augmentation des tensions dans notre pays en utilisant le communautarisme comme arme.
 
Donc l'IMA dont le president est il me semble nommé par le président lui meme
a embauché une nana qui crache a la gueule des francais avec des expresisons sournoises comme "souchiens" et des discours radicaux??

tiens d'un coup je crois a la version de PYIALE
 
Une histoire colonialiste pousserait-elle au racisme ? Raccourci que ne prennent que ceux qui y sont enclins...
Pour preuve, il y'a d'autres pays d'Europe où la xénophobie est encore plus présente qu'en France alors que ceux-ci n'ont aucun passé colonial.

Cette femme ne participe qu'à l'augmentation des tensions dans notre pays en utilisant le communautarisme comme arme.
Je suis d'accord avec la première partie, je ne pense pas que la France soit plus raciste qu'une autre nation...Mais son passé colonialiste est en lien avec le questionnement des générations issues de l'immigration maghrébine et africaine, qui ont besoin de s'approprier l'histoire nationale.

Le projet des Indigènes de la République n'était pas celui-là...un contre-pouvoir communautaire n'aurait pas lieu d'être si l'intégration à la Française avait réussi.
 

Jelis

VIB
Le problème avec Houria Bouteljda c'est que sa grille de lecture victimaire (nous sommes encore des indigènes, les "blancs" restent héréditairement des colons), provoque et légitime un certain discours antiblanc ou antifrançais, chacun choisira son lexique, qui aurait pu rester un fantasme de l'extrême droite et qui devient désormais un phénomène tangible.

Ou peut-être est-ce la réaction victimaire de ceux qui qualifient de discours anti-blanc les propos de la porte-parole d'un mouvement sans chercher à se confronter honnêtement à ses écrits ou ceux des penseurs inspirant ce jeune parti qui pose un problème. Problème qui donne sa raison d'être à ce prisme d'analyse historico-politique en France, qui a mis du temps à être considéré dans sa radicalité par les intellectuels mais qui heureusement tend à être pris au sérieux depuis 2005.

En l'occurence, il est symptomatique du débat public français qu'on réponde racisme anti-blanc à une jeune femme maghrébine, universitaire issue du milieu associatif (aux côtés d'hommes et de femmes blancs faut-il le préciser), nouvellement invitée à s'exprimer dans les médias sur les questions de discrimination, alors même que son propos est la dénonciation d'un statu quo défavorable aux minorités discriminées, statu quo dont les mécanismes pourraient être analysés et critiqués de manière dépassionnée avant d'être défaits par l'action politique si l'officialisation et la considération des chiffres ne provoquaient pas tant de levées de bouclier dans ce pays. Ici se situe le palpable non palpé à mon avis.

C'est une subversion des termes de la problématique qui serait impensable sur la scène politique anglosaxonne par exemple, où le courant des gender studies, assez proche du discours des indigènes quoique plus radical, est connu et reconnu depuis les années soixante-dix et fait partie du paysage culturel et intellectuel local.

Il est atypique d'observer sur les plateaux de télévision les jérémiades d'historiens, sociologues ou politologues de l'establishment, hommes, blancs, hétéro, abonnés du PAF depuis trente ans qui vampirisent littéralement l'espace médiatique, s'insurgeant contre quelques concepts dont Houria Bouteldja n'a même pas la paternité mais qu'elle décide politiquement de reprendre à son compte pour les besoins d'un argumentaire. On oublie alors que dans un cas on a affaire à des spécialistes de la communication, c'est-à-dire qui en maîtrisent le cadre et la postérité, et dans l'autre une novice qui n'a derrière elle qu'une poignée de militants bénévoles.

Le résultat, prévisible, est la personnalisation du débat, la relégation des idées et questions soulevées par ce type de discours et l'enlisement polémique au rythme des interventions des figures médiatiques dans un tir croisé audiovisuel perpétuel. C'est aussi une manière de neutraliser l'analyse critique dans ce même espace.

Avec un peu plus de sérénité et moins de mauvaise foi dans celui-ci on renouerait avec l'intérêt général et solutionnerait collectivement ces questions qui pourrissent la société française. Faut-il encore en avoir l'ambition politique, sociale et philosophique...
 
Ou peut-être est-ce la réaction victimaire de ceux qui qualifient de discours anti-blanc les propos de la porte-parole d'un mouvement sans chercher à se confronter honnêtement à ses écrits ou ceux des penseurs inspirant ce jeune parti qui pose un problème. Problème qui donne sa raison d'être à ce prisme d'analyse historico-politique en France, qui a mis du temps à être considéré dans sa radicalité par les intellectuels mais qui heureusement tend à être pris au sérieux depuis 2005.
..


Les indigènes de la République se posent d'emblée en victimes d'une supposée mentalité colonialiste et raciste française. Plus agaçant encore que cette pleurnicherie victimaire est la malhonnêteté intellectuelle qui consiste à appliquer une grille de lecture datant des luttes de libération anticolonialistes à la société française d'aujourd'hui. On peut et on doit parler de la discrimination et du racisme d'aujourd'hui mais pas avec cet agenda qui vise avant tout à culpabiliser et attaquer les français de souche dans leur ensemble. Je ne crois pas que les termes hargneux et revanchards du débat tels que posés par Kemi Seba ou Houria Boulteljda soient vraiment pris au sérieux dans les milieux universitaires, associatifs ou militants. On peut constater en revanche qu'ils ravissent et décomplexent les adeptes de la confrontation communautaire qu'on lit ici.


Tu peux évidemment faire de la démogagie anti-establishment et nier l'évidence. Le fait est qu'Houria Bouteljda légitime (volontairement ou non) le racisme antiblanc. Il suffit de lire bladi régulièrement pour constater l'avancée de ce discours (et encore c'est le seul site communautaire du genre que je lis). On peut également se reporter aux propos de l'intéressée:

""Un Blanc gentil, on n’y croit plus ! Oui on en est là. Parce qu’on a tout fait … On a tout exploré. On est parties de chez nous. On vous a aimé e s. On a voulu faire comme vous : les filles en mini-jupe, les mecs en costard-cravate, les cheveux décolorés … on a parlé le français mieux que vous, on a mangé du porc,...
(...)
la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres."

http://blogs.mediapart.fr/blog/hommelibre/050810/apologie-du-racisme-anti-francais

"
 

Jelis

VIB
On peut et on doit parler de la discrimination et du racisme d'aujourd'hui mais pas avec cet agenda qui vise avant tout à culpabiliser et attaquer les français de souche dans leur ensemble.

Tu peux évidemment faire de la démogagie anti-establishment et nier l'évidence. Le fait est qu'Houria Bouteljda légitime (volontairement ou non) le racisme antiblanc.

Et c'est moi qui fait de la démagogie ^^

Bladi est censé être représentatif de l'impact culturel et intellectuel du discours anticolonialiste dans la société française?

Comme pour l'intervention en Lybie où le monopole de l'action morale était entre les mains d'une présumée coalition, ici ce sont les non-discriminés qui déterminent l'agenda de la lutte contre la discrimination et les termes du débat.

C'est précisément ceci qui perturbe l'opinion. Une femme française et maghrébine libre de toute alliance politique exprime une pensée originale et autonome.

Je ne partage pas forçément la mise en forme de celui-ci choisi par Houria Bouteldja mais j'ai fait l'effort de m'instruire des assises de son discours, lesquels dépassent évidemment la citation de mediapart, sortie du contexte d'une courte interview, dont les propos, en outre, ne me choquent absolument pas.

Ce qui y est dit sur le fond est tout le contraire du communautarisme, à savoir un appel à la responsabilité collective, un appel à prendre enfin à bras le corps la chape de plomb raciale qui strangule l'histoire française et l'épuise dans un présent culturel anachronique, cette sonnette d'alarme n'est pas celle d'une communauté en direction d'une autre mais celle d'une composante de la société française minoritaire s'adressant à l'ensemble de celle-ci.

Dans le reste de cet échange son propos est maintes fois précisé, il est question de situation d'urgence sociale, de prise de conscience de tous de la gangrène que sont à terme les discriminations pour une société qui refuse de regarder ses contradictions en face, plus encore pour une culture qui vit dans le refoulement de son évolution.

J'y vois bien plus un discours préventif (n'est-ce pas là le rôle tempon des corps intermédiaires et des intellectuels?) qu'un appel à la haine des uns envers les autres. Maintenir cette accusation c'est soit méconnaître le contenu philosophique des doctrines anticolonialistes renouvelés par les indigènes, soit être dans la posture de disqualification personnelle citée dans un post précédent.
 
Bladi est censé être représentatif de l'impact culturel et intellectuel du discours anticolonialiste dans la société française?

Et pourquoi pas? C'est un indicateur comme un autre. D'autant que l'anonymat favorise une certaine sincérité. Je ne me fais pas traiter de souchien en face dans la vraie vie. Ici, oui. Je considère bladi comme une fenêtre sur des discussions intracommunautaires auxquelles nous n'avons généralement pas accès.

Je ne partage pas forçément la mise en forme de celui-ci choisi par Houria Bouteldja mais j'ai fait l'effort de m'instruire des assises de son discours, lesquels dépassent évidemment la citation de mediapart, sortie du contexte d'une courte interview, dont les propos, en outre, ne me choquent absolument pas.

L'entier de l'interview figure sur la page dont j'ai donné le lien. Tu peux y voir un généreux "discours préventif". J'y vois des menaces proférées par une personne qui dit "nous" sans vraiment d'ailleurs que tu t'interroges sur la légitimité de cet embrigadement collectif des français issus de l'immigration. Houria Bouteljda est très claire, il s'agit pour les Blancs de "sauver leur peau": si vous ne cédez pas à nos revendications communautaristes, dit-elle, nous aboutirons à une situation où "il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs".

Maintenir cette accusation c'est soit méconnaître le contenu philosophique des doctrines anticolonialistes renouvelés par les indigènes, soit être dans la posture de disqualification personnelle citée dans un post précédent.

En effet, je disqualifie ce type de discours qui repose sur une grille de lecture fondamentalement malhonnête. Les français musulmans disposent des pleins droits de citoyens. Dire que nous sommes encore et toujours dans une configuration coloniale ne permet pas de dialoguer puisque d'emblée, les termes du débats sont dans la confrontation communautaire.

Mais puisque tu partages son postulat de base, il n'est pas étonnant que ce discours revanchard te séduise. Il faudrait préciser de quel "traitement inique de la communauté musulmane" tu te plains. Si ladite communauté ne formulait pas en permanence sa revendication d'être traité de manière particulière, peut-être que la réponse du législateur ne serait pas particulière non plus. Ce sont les communautaristes musulmans, plus que d'autres communautés, qui exigent de pouvoir porter des signes confessionnels ostentatoires dans des espaces que la République a proclamé neutres, de ne pas être enterré avec les autres français, d'avoir des menus différents dans les écoles, des exceptions en matière de mixité sexuelle, etc etc.

Je ne dis pas que la République ne devrait pas montrer un peu plus de souplesse face à certaines de ces demandes. Mais ce qui est sûr c'est que le spectre des pogromes antiblancs agité par Houria Bouteljda si les revendications communautaristes ne sont pas acceptées telles quelles, ne favorisera jamais quel que dialogue que ce soit.
 
Le mouvement dont elle porte les idées n'a pas vocation à défendre les intérêts d'une communauté plutôt qu'une autre contrairement à l'étiquette médiatique qu'on tente de lui coller mais à lutter de manière transversale contre les discriminations qu'il juge structurelles en France, notamment raciales, spatiales, sexuelles et religieuses.

Mais il est vrai qu'il fût un des premiers courants politiques, dans le sillage du Mouvement de l'Immigration et des Banlieues, à imposer dans le débat public (de manière pertinente ou non c'est un autre sujet) la question du traitement inique de la communauté musulmane, en particulier à la suite de la loi sur les signes religieux à l'école.

Il me semble qu'on fait un faux procès à Houria Bouteldja, sa manière d'occuper l'espace est bien peu importante en comparaison de la grille de lecture proposée par le PIR, à savoir excaver les sources de la discrimination, en lien avec l'histoire coloniale française, plutôt que discuter de manière abstraite du racisme.

Ce qui est percutant pour l'opinion, au-delà de son tempérament, c'est la nouveauté qu'elle représente en soi, qui agresse les habitudes culturelles: Une femme, jeune, maghrébine, indépendante, dont la parole, discursive, bat en brèche le discours institutionnel.

C'est à mon avis cette image là qui bouscule le confort intellectuel et cause l'animosité (souvent irrationnelle) des uns et des autres.

nb: ce que j'ai du mal à saisir, c'est pourquoi d'autres personnalités n'émergent pas médiatiquement de ce collectif, désormais parti politique.


Merci.

20 caractères
 
En 30 ans, deux discours antinomiques se sont cassés la gueule: le discours raciste et xénophobe et son contraire, l'anti-racisme béat...

Il faudrait dire plutôt qu'ils ont évolué: le discours xénophobe a perdu en agressivité et à tenté le chemin de la justification par l'auto-défense: l'accusateur ancien se présente en victime...Aujourd'hui le Blanc est menacé dans sa culture, ses racines, son niveau de vie etc. Le discours caricatural d'antan est devenu plus pernicieux, plus construit...

Et de l'autre côté, les héritiers des gentils Bisounours de "touche pas à mon pote" et Cie ont fait l'inverse en musclant leur discours jusqu'à promettre la confrontation, comme HB le fait dans l'extrait, qui sorti ou non de son contexte reste a minima une grosse connerie...

Et à l'arrivée, ben on a rien gagné à cette inversion si ce n'est que les anciennes victimes passent pour de futurs agresseurs et les anciens méchants pour une espèce en voie de disparition...
Je sais déjà ce que hurle Jelis devant ma prose: "Bourdieu sors de ce corps!!!"
 

Jelis

VIB
ce qui est sûr c'est que le spectres des pogromes antiblancs proférées par Houria Bouteljda ne seront jamais aptes à nouer quelque dialogue que ce soit.

Le spectre des pogromes -_-'

Une traduction bien particulière des propos de Bouteldja qui partent d'un constat démographique simple: du rang de minorité (mathématiquement un problème social est plus simple à gérer ou -idéalement- à solutionner si le groupe en question est moindre) les populations discriminées (tu ne vois pas en quoi pour la simple et logique raison mentionnée plus haut que les documents caractérisant cette discrimination structurelle ne sont pas assumés politiquement par les pouvoirs publics, mais parle à chacun d'entre nous ici, nous aurons tous une anecdote à te conter en matière d'éducation, de culture, d'emploi, de logement, de loisir, de justice, de police ou d'administration etc) deviendront majoritaires dans ce pays. La véritable fracture sociale se situera à ce niveau. Comment une société, dans laquelle les inégalités économiques sont déjà croissantes, peut-elle se permettre de redoubler ces disparités d'un problème racial? C'est une société vouée à l'implosion, voilà ce que dit Bouteldja.

Pour la forme, j'ai déjà dit plus haut que je ne partageais pas forçément les choix des indigènes, donc je passe sur le méprisant "pas étonnant que ce discours revenchard te séduise". Comme si la pensée était la place du marché à heure de pointe ou un irrésistible chant des sirènes. Accessoirement tu peux essayer d'en comprendre les ressorts sans l'épouser, c'est même une tradition en la matière.

La question du pronom serait passée totalement inaperçue dans la bouche d'un homme politique parlant de ce qu'il considère comme "les français" mais évidemment derrière Bouteldja ça embrigade à tours de bras. A aucun moment il ne te vient à l'esprit que les populations que son discours ciblent ne sont pas des décérébrés pour accepter sans discernement ses analyses ou celles du mouvement qu'elle représente, qu'il s'agisse d'ailleurs des personnes issues de l'immigration ou non?

Je ne vais pas refaire le débat sur les signes religieux à l'école mais en termes de loi inique et discriminante c'était du sur mesure. Aller jusqu'à réviser ses propres textes fondateurs (la neutralité de la loi de 1905 ne concerne pas les élèves mais les professeurs, les locaux et les programmes scolaires mais tout le monde continue de faire mine de l'ignorer) pour faire face au péril islamiste dans l'éducation nationale fût un grand moment de justice sociale pour une société confiante dans ses valeurs, son service public et sa cohésion.

Les chiffres de la Cimade te confirmeront également que le cardinal Non bis in idem devient beaucoup plus souple quand il s'agit d'immigration et de double peine, jusqu'à aujourd'hui.

Si cela t'intéresse, la sociologie et l'histoire de la gestion des foyers sonacotra ou de la police nationale française, regorgent de rémanences de ce passé colonial.

Le lien et non pas l'analogie fait par les indigènes avec le statut des locaux dans les colonies n'est pas totalement gratuit, si on accepte de se pencher un minimum sur la question.

Quitte à se faire violence.
 

Jelis

VIB
post scriptum

Il n'y a pas de honte à remettre sa trajectoire au cause, cette capacité est à mon avis le sceau d'une société solide et pérenne.

La marche de celle qui fantasme sa réalité, prisonnière d'une période de son itinéraire, est semblable au chancellement du zombie, déjà un pied dans la tombe...

Moi je veux bien évoluer dans la paix avec les blancs, à condition qu'ils évoluent avec moi.

D'accord centreat?
 
Une traduction bien particulière des propos de Bouteldja qui partent d'un constat démographique simple: du rang de minorité (...) les populations discriminées (...) deviendront majoritaires dans ce pays. .

Je crois que ce n'est pas un constat démographique simple que d'anticiper cela. On verra ce que nous réserve l'avenir.
 

Jelis

VIB
Pourquoi l'extrême gauche? Non sérieux je crois que c'est une projection démographique simpliste qui ne métisse pas ou trop peu les populations...

Ouais mais tu sais ce qu'on dit des sang-mêlé, une goutte et c'est gâté.

:l :eek: :O

^^

ps: nan franchement la seule variable que je vois qui pourrait contrarier la dynamique c'est si tu honorais chaque française-bien-française d'un petit centreat. Et encore, mon auriculaire me dit que t'es pas loin du mulâtre.
 
Moi je veux bien évoluer dans la paix avec les blancs, à condition qu'ils évoluent avec moi.


Tu parles d'une invitation loyale! Genre c'est moi qui décide du sens de la marche et si les Blancs sont pas d'accord, ils ne mettront plus un pied dans mon quartier.

Et encore, si on ne dit pas merci, c'est qu'on est resté un méchant colon dans sa tête.


PS tu ne réponds pas évidemment à mon argument sur les revendications des musulmans communautaristes qui en réalité ne demandent pas l'égalité mais un traitement différencié par rapport au reste de la communauté nationale. A demander un statut taillé sur mesure, on se prend des lois sur mesure dans la gueule (bien que la loi sur les signes religieux s'adresse à tous les citoyens quelle que soit leur confession).
 
Tu parles d'une invitation loyale! Genre c'est moi qui décide du sens de la marche et si les Blancs sont pas d'accord, ils ne mettront plus un pied dans mon quartier.

Et encore, si on ne dit pas merci, c'est qu'on est resté un méchant colon dans sa tête.
Tu préférerais bien sûr que ça se passe dans l'autre sens?
En fait, ça marche déjà comme ça, il y a les "bons arabes" et les mauvais pour certains.
Quant à ce bel amalgame, du "beur"-cité, et du "blanc"-quartier résidentiel, il te dessert.
L'absence de mixité ethnique, quand il y a, dans les quartiers est imputable à la politique pratiquée, pas à leurs habitants.
 

Jelis

VIB
Tu parles d'une invitation loyale! Genre c'est moi qui décide du sens de la marche et si les Blancs sont pas d'accord, ils ne mettront plus un pied dans mon quartier.
Et encore, si on ne dit pas merci, c'est qu'on est resté un méchant colon dans sa tête.

xavier, une vraie vocation d'interprète ^^

Je n'ai absolument pas dit cela, mais si on ne se reconnaît pas le droit mutuel à orienter le destin national, à critiquer un passé et un présent communs, à construire collectivement un futur viable, je ne vois pas comment les différentes composantes du peuple français pourraient-elles faire société...
 
Tu préférerais bien sûr que ça se passe dans l'autre sens?
En fait, ça marche déjà comme ça, il y a les "bons arabes" et les mauvais pour certains.
Quant à ce bel amalgame, du "beur"-cité, et du "blanc"-quartier résidentiel, il te dessert.
L'absence de mixité ethnique, quand il y a, dans les quartiers est imputable à la politique pratiquée, pas à leurs habitants.


Non je suis pour une évolution négociée selon les valeurs fondatrices de la République. Je réponds à Jelis selon qui les Blancs n'évoluent pas. Les "Blancs" ont peut-être des raisons de ne pas vouloir évoluer dans un sens qui mettrait à bas les valeurs laïques acquises après un bras de fer contre l'Eglise qui a failli mener la France à la guerre civile.

Sur l'interdiction faite aux Blancs d'entrer dans certains quartiers, je ne fais que me référer aux prophéties boutlejdiennes (selon qui toutefois c'est déjà passablement le cas).

Sur les "bons et les mauvais Arabes", ça me fait bien rigoler. Je n'ai jamais lu autant de classements entre bons et mauvais Arabes que sur bladi.net. Dès qu'un Arabe accède à une certaine fonction, c'est l'hystérie et le festival antifrançais: traître, renégat, harki, mangeur de cochon, etc
 
xavier, une vraie vocation d'interprète ^^

Je n'ai absolument pas dit cela, mais si on ne se reconnaît pas le droit mutuel à orienter le destin national, à critiquer un passé et un présent communs, à construire collectivement un futur viable, je ne vois pas comment les différentes composantes du peuple français pourraient-elles faire société...
Je ne crois pas qu'il ait envie de comprendre, sa lecture unilatérale convient à son argumentaire...
Bon, va écrire un rap avec tes potos du bâtiment D, au lieu de disserter sur le destin national! Imposteur.:langue:
 

R.Chakib

Artist
Cette femme moderne qui me donne envie de vomir à chaque fois qu'elle parle de la Palestine travaillerait "sans le savoir" pour l'Association France-ISSrael.
Elle est serait salarier de l'Institut pourrie du monde zarabe dont le president est Dominique Baudis president d'honneur de France-iSSrael association ultra sioniste dirigé par l'horrible goldnadel alias gargamel.
Dis moi pour qui tu bosses je te dirai qui tu es.

Moi je travaille avec un pc , le processeur de ce pc est intel Xeon et il est performant.

Je bosse pour les sionistes?
 
Non je suis pour une évolution négociée selon les valeurs fondatrices de la République. Je réponds à Jelis selon qui les Blancs n'évoluent pas. Les "Blancs" ont peut-être des raisons de ne pas vouloir évoluer dans un sens qui mettrait à bas les valeurs laïques acquises après un bras de fer contre l'Eglise qui a failli mener la France à la guerre civile.

Sur l'interdiction faite aux Blancs d'entrer dans certains quartiers, je ne fais que me référer aux prophéties boutlejdiennes (selon qui toutefois c'est déjà passablement le cas).

Sur les "bons et les mauvais Arabes", ça me fait bien rigoler. Je n'ai jamais lu autant de classements entre bons et mauvais Arabes que sur bladi.net. Dès qu'un Arabe accède à une certaine fonction, c'est l'hystérie et le festival antifrançais: traître, renégat, harki, mangeur de cochon, etc
Tu pars donc du principe que les seules revendications "communautaires" sont d'ordre religieux? Ce n'est pas le cas, c'est même anecdotique dans les textes du mouvement des Indigènes.
La laïcité n'est pas réfutée par la majorité des musulmans, ce qui offusque c'est le traitement particulier qui leur ait fait, la législation systématique qui découle de pratiques minoritaires...La loi de 1905 suffisait amplement à garantir la neutralité de l'Etat et la liberté de culte.

Je ne nie pas la mauvaise santé de notre propre communauté, sache-le.
 
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