Identité zmagriya?

baabyy

VIB
mdr..:D
une tueuse celle là...trop forte

oui jme suis refait quelques une de ces vidéos à elle aujourd'hui, elle est trop forte, tu as vu qd elle fait stati? ou encore hadouk mwalin rechoua?

oula hadek lifelhebss jte passe les liens

http://www.dailymotion.com/related/613558/video/xd5ac_hanane-show-01_fun


http://www.dailymotion.com/relevance/search/hanane+fadili/video/x54ydl_hanane-fadili-vostfr_fun :D ana kbiiiiih ana!!!


http://www.dailymotion.com/relevanc...x4bi1s_hanane-fadili-rachwa-la-corruption_fun
 
tu connais le principe du "je me souviens" de G.Perec parce que ton intervention là m'y ai fait penser..., la madeleine de Proust aussi, évidemment...yallah c'est parti pr une petite briouat alors (zaama, notre madeleine à nous, es zmagri..)


avant, je voudrais te dire que ton sujet me plaît plus que tout...depuis longtemps je mets ca et là des bribes de souvenirs ds des post sans arriver à formuler cette discussion, avec ton post c'est désormais chose faite...merci chamali...

comme je viens de le dire à quelqu'un par mp qui m'a fait une remarque sur mes coquelicots (ds l'album), ma première madeleine, c'est le coquelicot, ben3amane azougagh...cette fleur rouge sang (et je pèse ces mots là..) me renvoie à ma plus tendre enfance...dans les montagnes du rif envahies de mauvaises herbes et de coquelicots...dés que je vois cette petite fleur fine et fragile, ephèmère et simple, je suis prise d'une furieuse envie partagée de la cueillir et de la voir ployer sous mon souffle court...le coquelicot est à la fois un souvenir heureux de l'enfance et la conscience de cette perte irrémédiable et terrible de cette même enfance...;)

Le Coquelicot, j'ai lu ton message et il me rappelle toute mon enfance passée en camargue, ce coquelicot que j'éfeuillais lentement, dans mes promenades groupées dans les champs de camargue, on était un groupe d'enfants de la cité, on s'en allait dès 9h00 à "l'aventure" parmi les manadiers, ah mon Gard, le Gard sous le regard de l'enfant(je ne voyais pas le racisme, la beauferie...) mais cette région est magnifique.

Sinon j'adorai quand nous étions petits la séance cinéma à la télé du mardi soir où on avait droit à "Superman" ou "la Veuve noire" ou encore "Tarzan", d'ailleurs dès qu'il passait Tarzan, le lendemain dans la cité au ptit matin on entendant "O I O I O I O I OOOOOOOOOOOOOOOO"(genre le cri de tarzan) avec des gamins qui se balançaient de branche en branche. Sinon, je repense à Almeria y a 26 ans où on devait attendre le bateau pendant 3 jours, où les liens se créent entre voitures chargées à la bache bleue, Ahhhhh Alméria et son odeur de cacaaa, loool, souvenirs, souvenirs, honnêtement, les aires d'autoroutes en espagne étaient toujours inondées d'eau fallait y aller en baskets et pas en claquettes, y a aussi les mamas qui prenaient leurs douches arrivées à Alméria avec le robinet du lavabo. Ou sinon la séance beauté pendant la traversée dans les toilettes du bateau, dès qu'on montait dans le bateau on courrait vers les toilettes tant qu'ils étaient propres parce que 1 heure après c'était comment dire horrible et décapant :eek: :D je reviendrai vous en raconter d'autres, comme cette longue file d'attente à la douane de Nador, avec ses flics moustachus, en plein cagnard, on allait s'ensuquer, on attendait pendant 8 heures avant la délivrance, quand on voyait le Padre apparaitre avec les passeports on était heureux sauf que y avait encore l'épreuve du "Vérifiage" des bagages, l'horreur avec tout ce qu'on avait sur le toit, on avait peur qu'ils nous demandent de tout mettre par terre, mais naifs comme nous étions, ils attendaient le billet de 10dh ou de 20dh!!!horrible à l'époque la douane, je ne sais pas si c'est pareil aujourd'hui mais avant c'était une torture, inhumain!
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Ca prend toujours au ventre ce genre de fin...

Idem, j'avais l'ami d'un cousin proche qui est décédé sur une plage sauvage aux alentours de Tiznit, ça m'avait fait tellement de peine...

Surtout que l'année précédente, on y était...
y en a tellement des souvenirs, j'ai le souvenir de m'être faite dragué par un gars, le fils du boulanger chez qui la moitié du village va faire cuire son pain, et l'année d'après on a entendu qu'il avait hreg et que la mer l'avait emporter, Allahirehmou.

Sinon y a aussi mon très cher voisin d'en face, Abdelwahid, une bombe ce gars, grand fort bronzé beau...et sauveteur à la plage de surcroit! et quand mes cousines débarquent chez moi, c'est trop marrant les délirs qu'on se tape, y a une sorte de jeu à distance chaque année entre nous, je suis un peu triste car je vais pas le retrouver cette année, il a réussi à rejoindre l'espagne, il a épousé une espagnole via MSN, trop fort ce gars, sa beauté y est pour bcp c'est sûr, et puis il est pas bête, il a étudié les langues à la fac, de quoi tenir des conversation en frc en anglais ou en espagnole.

une vidéo que je didicasse aux zmagriya de France et particulièrement qux zmagriyates lol
 
Le Coquelicot, j'ai lu ton message et il me rappelle toute mon enfance passée en camargue, ce coquelicot que j'éfeuillais lentement, dans mes promenades groupées dans les champs de camargue, on était un groupe d'enfants de la cité, on s'en allait dès 9h00 à "l'aventure" parmi les manadiers, ah mon Gard, le Gard sous le regard de l'enfant(je ne voyais pas le racisme, la beauferie...) mais cette région est magnifique.

Sinon j'adorai quand nous étions petits la séance cinéma à la télé du mardi soir où on avait droit à "Superman" ou "la Veuve noire" ou encore "Tarzan", d'ailleurs dès qu'il passait Tarzan, le lendemain dans la cité au ptit matin on entendant "O I O I O I O I OOOOOOOOOOOOOOOO"(genre le cri de tarzan) avec des gamins qui se balançaient de branche en branche. Sinon, je repense à Almeria y a 26 ans où on devait attendre le bateau pendant 3 jours, où les liens se créent entre voitures chargées à la bache bleue, Ahhhhh Alméria et son odeur de cacaaa, loool, souvenirs, souvenirs, honnêtement, les aires d'autoroutes en espagne étaient toujours inondées d'eau fallait y aller en baskets et pas en claquettes, y a aussi les mamas qui prenaient leurs douches arrivées à Alméria avec le robinet du lavabo. Ou sinon la séance beauté pendant la traversée dans les toilettes du bateau, dès qu'on montait dans le bateau on courrait vers les toilettes tant qu'ils étaient propres parce que 1 heure après c'était comment dire horrible et décapant je reviendrai vous en raconter d'autres, comme cette longue file d'attente à la douane de Nador, avec ses flics moustachus, en plein cagnard, on allait s'ensuquer, on attendait pendant 8 heures avant la délivrance, quand on voyait le Padre apparaitre avec les passeports on était heureux sauf que y avait encore l'épreuve du "Vérifiage" des bagages, l'horreur avec tout ce qu'on avait sur le toit, on avait peur qu'ils nous demandent de tout mettre par terre, mais naifs comme nous étions, ils attendaient le billet de 10dh ou de 20dh!!!horrible à l'époque la douane, je ne sais pas si c'est pareil aujourd'hui mais avant c'était une torture, inhumain!


:eek: je vois qu'on a les mêmes souvenirs....le coquelicot, le rif et le gard...:D même si ce n'est pas tt à fait ma région, je vis désormais pas loin..;) et je peux te dire (même si cela va être encore plus terrible pr toi...lol) que de mon taf, je n'ai qu'à regarder dehors pour voir jaillir ce torrent rouge sang, ces petites fleurs insignifiantes que tout le monde fait ployer, y compris la pluie, le vent et le pas pressé des pasants, sans jamais la diminuer...

j'ai été ravie de raviver ce rouge vermillon en ton coeur, insufflant à ton souvenir une energie nouvelle...c'était ma minute bio, voilà..lol
 
la poussière de mon quartier, foulée par les pieds des habitants de mon quartier, brûlée par l "9ayla" de la journée, battue par les courses des enfants qui jouent dans la rue en fin d'après-midi, l'heure où rayonne "chamss l 3achiya".
C'est précisemment cette poussière là que je veux, et aucune autre...
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Autre souvenir... le Ramadan.

Je me souviens de quand je l'ai commencé... et bien avant... quand mes parents jeunaient à deux, avec mes frères et soeurs... vers le mois d'avril... je me souviens que je les enviais... j'aurais fait n'importe quoi pour me lever comme" les grands" en pleine nuit pour manger avec eux, et le soir venu, pour manger à leur table...

Il me semblait que ceux qui faisaient le ramadan partageait un truc, comme un secret, et que j'en étais forcément exclue.

Comme quand on est petits et que l'on rêve d'être un "grand".
Je me souviens des tablées, des plats que préparaient ma mère avant le ramadan, les grosses "tawa" pour préparer "slélo" et cie.

La soupe faite chaque jour.. la maison était toujours pleine...

Aujourd'hui, je trouve que le ramadan a un autre goût... et c'est dommage... on court à cause du travail, on mange qql chose sur le pouce, chacun reste chez soi, etc.. etc.. etc.
 
Aujourd'hui, je trouve que le ramadan a un autre goût... et c'est dommage... on court à cause du travail, on mange qql chose sur le pouce, chacun reste chez soi, etc.. etc.. etc.

Oui! clairement.
Moi, j'ai déjà fait plusieurs ramadans seul. C'est triste. Mais bon, ca reste malgré tout mon mois préféré.
;-)
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Cette année, je l'ai commencé au maroc et justement, j'y ai retrouvé un peu de ce que je ressentais tte petite en voyant mes parents le faire... c'est comme si plus le temps passant, on perdait de ce que nos parents nous otntransmis.

On a plsu que nos souvenirs et c'est triste pour nos futurs enfants je trouve... j'aimerais personnellement qu'ils aient ces souvenirs, qu'ils en vivent l'essentiel, qu'ils puissent en capter l'essence.

Oui! clairement.
Moi, j'ai déjà fait plusieurs ramadans seul. C'est triste. Mais bon, ca reste malgré tout mon mois préféré.
;-)
 
Autre souvenir... le Ramadan.

Je me souviens de quand je l'ai commencé... et bien avant... quand mes parents jeunaient à deux, avec mes frères et soeurs... vers le mois d'avril... je me souviens que je les enviais... j'aurais fait n'importe quoi pour me lever comme" les grands" en pleine nuit pour manger avec eux, et le soir venu, pour manger à leur table...

Il me semblait que ceux qui faisaient le ramadan partageait un truc, comme un secret, et que j'en étais forcément exclue.

Comme quand on est petits et que l'on rêve d'être un "grand".
Je me souviens des tablées, des plats que préparaient ma mère avant le ramadan, les grosses "tawa" pour préparer "slélo" et cie.

La soupe faite chaque jour.. la maison était toujours pleine...

Aujourd'hui, je trouve que le ramadan a un autre goût... et c'est dommage... on court à cause du travail, on mange qql chose sur le pouce, chacun reste chez soi, etc.. etc.. etc.

ce sont les petites choses parmi d'autres qui renforcent le noyer familial et c'est le devoir de chacun de le transmettre à ses enfants et tans pis pour le bruit et les odeurs lol:D
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Oui mais on perd un peu de ça en grandissant...

Parfois, on "espère" faire mieux, pensant qu'il s'agit là de notre ambition, et je trouve qu'on en perd l'essentiel.

Mes plus beaux souvenirs au Maroc sont pas ceux où je m'y suis rendu en avion ou ceux où je pouvais me payer ci ou ça... ce sotn ceux où on galérait en car et où on allait à la campagne où il n'y avait ni eau ni électricité courante..:rouge::(
ce sont les petites choses parmi d'autres qui renforcent le noyer familial et c'est le devoir de chacun de le transmettre à ses enfants et tans pis pour le bruit et les odeurs lol:D
 
Oui mais on perd un peu de ça en grandissant...

Parfois, on "espère" faire mieux, pensant qu'il s'agit là de notre ambition, et je trouve qu'on en perd l'essentiel.

Mes plus beaux souvenirs au Maroc sont pas ceux où je m'y suis rendu en avion ou ceux où je pouvais me payer ci ou ça... ce sotn ceux où on galérait en car et où on allait à la campagne où il n'y avait ni eau ni électricité courante..:rouge::(

Ouais! exactement! On galérait, mais on galérait "ENSEMBLE", avec toute la famille, les amis, etc.
 
Ouais! exactement! On galérait, mais on galérait "ENSEMBLE", avec toute la famille, les amis, etc.

ce qui me vient à l'esprit ce sont les galères des attentes interminables de 2 à 3 jours à Al jaseras. à l'aller et au retour. au moment de prendre le bateau, un grand ouf de soulagement. tu montes sur le pont du bateau, d'un côté l'Afrique et de l'autre l'Europe, 2 mondes tellement proches mais si loin...
descente du bateau, les veilles habitudes reprennent le dessus, le rallye pour sortir du bateau, une J9 qu'il faut la tirer avec un tracteur qui bloque la sortie, les gagnants ne sont pas toujours ceux qui arrivent les premiers, ce rallye exceptionnel dont les règles ne sont connus d'avance, il faut passer un contrôle avant d'atteindre la terre promise. vient les heures interminables d'attente dans un souk où seul le désordre est le maître mot. mar7aben bikom fi biladikom. minkom wa illaykom prends le relais.
 
ce qui me vient à l'esprit ce sont les galères des attentes interminables de 2 à 3 jours à Al jaseras. à l'aller et au retour. au moment de prendre le bateau, un grand ouf de soulagement. tu montes sur le pont du bateau, d'un côté l'Afrique et de l'autre l'Europe, 2 mondes tellement proches mais si loin...
descente du bateau, les veilles habitudes reprennent le dessus, le rallye pour sortir du bateau, une J9 qu'il faut la tirer avec un tracteur qui bloque la sortie, les gagnants ne sont pas toujours ceux qui arrivent les premiers, ce rallye exceptionnel dont les règles ne sont connus d'avance, il faut passer un contrôle avant d'atteindre la terre promise. vient les heures interminables d'attente dans un souk où seul le désordre est le maître mot. mar7aben bikom fi biladikom. minkom wa illaykom prends le relais.

Lol. C'est exactement cela!
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Je me souviens qu'on arrivait parfois à Tanger vers 23h.. et ne repartait que vers 11h du mat le lendemain, tt ça pour de shistoires de billets pa spassés et de contrôle, etc...
Ma mère enrageait, mais moi j'adorais... rester à Tanger et voir tout le monde, compter les voitures, etc. - entre temps, on avait copiné, et l'arrivée au Maroc signait la séparation où chacun descendait à une ville pour rejoindre les siens... - Je me souviens aussi de la banderole où il était marqué "bienvenue aux ressortissants marocains", bizarrement, je prenais cette banderole pour moi, pensant que c'etait là un réel hommage. Que le reste du pays entier était tout content de nous voir débarquer... ce n'est qu'après que j'ai révisé mon sentiment...:D
ce qui me vient à l'esprit ce sont les galères des attentes interminables de 2 à 3 jours à Al jaseras. à l'aller et au retour. au moment de prendre le bateau, un grand ouf de soulagement. tu montes sur le pont du bateau, d'un côté l'Afrique et de l'autre l'Europe, 2 mondes tellement proches mais si loin...
descente du bateau, les veilles habitudes reprennent le dessus, le rallye pour sortir du bateau, une J9 qu'il faut la tirer avec un tracteur qui bloque la sortie, les gagnants ne sont pas toujours ceux qui arrivent les premiers, ce rallye exceptionnel dont les règles ne sont connus d'avance, il faut passer un contrôle avant d'atteindre la terre promise. vient les heures interminables d'attente dans un souk où seul le désordre est le maître mot. mar7aben bikom fi biladikom. minkom wa illaykom prends le relais.
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Totalement d'accord avec toi, mais ce qui m'inquiète, c'est de savoir si nos enfants auront cette "identité" commune, ces souvenirs communs?

Plus le temps passe, plus ça s'estompe. On rêve de découvrir le mond eet on en oublie de découvrir notre pays. On rêve de réussite et on en oublie le côté brut des choses qui forgent nos souvenirs, des années après...

Ce qui me fait vraiment plaisir, c'est de voir que nous avons au fond de nous, une mémoire commune. C'est peut-être cela l' "identité zmagriya".
 

Petite_Mina

Inclassable
Je me souviens qu'on arrivait parfois à Tanger vers 23h.. et ne repartait que vers 11h du mat le lendemain, tt ça pour de shistoires de billets pa spassés et de contrôle, etc...
Ma mère enrageait, mais moi j'adorais... rester à Tanger et voir tout le monde, compter les voitures, etc. - entre temps, on avait copiné, et l'arrivée au Maroc signait la séparation où chacun descendait à une ville pour rejoindre les siens... - Je me souviens aussi de la banderole où il était marqué "bienvenue aux ressortissants marocains", bizarrement, je prenais cette banderole pour moi, pensant que c'etait là un réel hommage. Que le reste du pays entier était tout content de nous voir débarquer... ce n'est qu'après que j'ai révisé mon sentiment...:D

marhaba bikoum fi bladkoum...

mes souvenirs, arriver sur la route entre meknes et moulay driss, à gauche, une route escarpée qui monte, les figuiers de barbarie, les anes, la poussière. vite remonter les vitres pour pas étouffer malgré la chaleur. descendre de la voiture car l'accès étati compliqué. marcher, se rapprocher de la maison natale en ayant le coeur qui bat.. croiser nos cousins qui venaient à notre rencontre. cela faisait des jours que de la terrasse, ils regardaient et espéraient notre voiture... cette petite route et à gauche, on traverse un jardin, des figuiers, des tomates, la menthe dont l'odeur était si prenante.. on entendait l'âne braire, on croisait les poules... et puis le coeur s'accèlère, quelques marches à monter. traverser cette cour, et le voir assis sur cette peau de mouton, son air sage et serein, son sourire et sa barbe blanche... courir et me blottir contre lui. Ba Sidi... l'entendre rire...et me parler, me caresser les cheveux...

rien n'est plus pareil depuis sa mort. et quand j'y retourne ma grand-mère me prépare une peau de mouton et je me pose au même endroit.. rien n'est plus pareil...sans lui
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
C'est fou comme nos grands parents sont les gardiens de cette mémoire et de ces souvenirs.

Je me souviens quand on allait à Tiznit, on y passait qql semaines... je devais avoir 5ans et je me souviens que ma gd mère avait une malle en fer d'un bleu vif, uen malle dont la couleur et le reste avait traversé le temps.

Cette malle avait un cadenas et à l'intérieur, il y avait des bonbons et tout un tas d'autres choses. Souvent, des hcoses que lui apportaient ma mère qu'elle y enfermait.

Elle l'ouvrait uen fois et on s'agglutinaient tous autour d'elle, on sautait, on courait, on s'excitait parce qu'on savait qu'on allait recevoir un bonbon... juste un.

Mais y'avait autre chose, c'était comme un rituel... on était tous à sauter et au moment où elle l'ouvrait, sans même qu'elle nous dise quoique ce soit, on se mettait en file avec tous les autres cousins et on se calmait, en attendant qu'elle nous donne notre "récompense".

Je me souviens aussi du four du village... quand le matin, les mères pétrissaient le pain, et qu'on l'emmenait cuire au four principal... chacun sa tawa et son tissu au dessus pour se différencier.

Au retour, on humait l'odeur du pain chaud et on en dégustait un bout... du pain "nu"... si bon.
marhaba bikoum fi bladkoum...

mes souvenirs, arriver sur la route entre meknes et moulay driss, à gauche, une route escarpée qui monte, les figuiers de barbarie, les anes, la poussière. vite remonter les vitres pour pas étouffer malgré la chaleur. descendre de la voiture car l'accès étati compliqué. marcher, se rapprocher de la maison natale en ayant le coeur qui bat.. croiser nos cousins qui venaient à notre rencontre. cela faisait des jours que de la terrasse, ils regardaient et espéraient notre voiture... cette petite route et à gauche, on traverse un jardin, des figuiers, des tomates, la menthe dont l'odeur était si prenante.. on entendait l'âne braire, on croisait les poules... et puis le coeur s'accèlère, quelques marches à monter. traverser cette cour, et le voir assis sur cette peau de mouton, son air sage et serein, son sourire et sa barbe blanche... courir et me blottir contre lui. Ba Sidi... l'entendre rire...et me parler, me caresser les cheveux...

rien n'est plus pareil depuis sa mort. et quand j'y retourne ma grand-mère me prépare une peau de mouton et je me pose au même endroit.. rien n'est plus pareil...sans lui
 
marhaba bikoum fi bladkoum...

mes souvenirs, arriver sur la route entre meknes et moulay driss, à gauche, une route escarpée qui monte, les figuiers de barbarie, les anes, la poussière. vite remonter les vitres pour pas étouffer malgré la chaleur. descendre de la voiture car l'accès étati compliqué. marcher, se rapprocher de la maison natale en ayant le coeur qui bat.. croiser nos cousins qui venaient à notre rencontre. cela faisait des jours que de la terrasse, ils regardaient et espéraient notre voiture... cette petite route et à gauche, on traverse un jardin, des figuiers, des tomates, la menthe dont l'odeur était si prenante.. on entendait l'âne braire, on croisait les poules... et puis le coeur s'accèlère, quelques marches à monter. traverser cette cour, et le voir assis sur cette peau de mouton, son air sage et serein, son sourire et sa barbe blanche... courir et me blottir contre lui. Ba Sidi... l'entendre rire...et me parler, me caresser les cheveux...

rien n'est plus pareil depuis sa mort. et quand j'y retourne ma grand-mère me prépare une peau de mouton et je me pose au même endroit.. rien n'est plus pareil...sans lui

rien n'est plus pareil ... sans nos vieux
ils avaient leur place attitré dans un coin de la maison
ils avaient leurs mots justes et leur silence en disait bcp de choses
ils ne se plaignaient jamais et rester digne même dans leur malheur, sur leur regard tu peux lire: 8ad chi bi 9odrati l'Allah.
 

Petite_Mina

Inclassable
rien n'est plus pareil ... sans nos vieux
ils avaient leur place attitré dans un coin de la maison
ils avaient leurs mots justes et leur silence en disait bcp de choses
ils ne se plaignaient jamais et rester digne même dans leur malheur, sur leur regard tu peux lire: 8ad chi bi 9odrati l'Allah.

Ah la la, rien que d'y penser, j'en ai les larmes aux yeux...
Paix à leurs âmes...
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
qui a déjà pris une douche dans "Jefna" :D


(ça me rappelle la blague du duo te9ar quand il parle du 3robi qui se la raconte en ville, et qui frime à la piscine alors qu il ne sait pas nager
et là tu as le mec de la ville qui lui sort :"mwoulef t3om fel banio 3om fel banio" :D)
 
qui a déjà pris une douche dans "Jefna" :D


(ça me rappelle la blague du duo te9ar quand il parle du 3robi qui se la raconte en ville, et qui frime à la piscine alors qu il ne sait pas nager
et là tu as le mec de la ville qui lui sort :"mwoulef t3om fel banio 3om fel banio" :D)

ach 9arreb zmagriyya l'3roubiyya, ban lek chi wa7ed 8na?

yallah ana j'ai déjà plongé dans d'une jefna. comme dans les westerns et dans une piscine je fais le plogeon dyal lmssan, tu connais? :D
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
ach 9arreb zmagriyya l'3roubiyya, ban lek chi wa7ed 8na?

yallah ana j'ai déjà plongé dans d'une jefna. comme dans les westerns et dans une piscine je fais le plogeon dyal lmssan, tu connais? :D


bah chai pas je disais ça au hasard pr voir si je suis pas la seule 3robiya :D
 
bah chai pas je disais ça au hasard pr voir si je suis pas la seule 3robiya :D

double nationalité zmag3roubiyya:D

yallah 3awdi lina lwa9et li katwessli ldowar.
ghir tban tonobilla, lklab tnbe7, l7mir t8arnet, o jmal tgue3gue3
o t nod 7lima o trawet: 8a far7i o 8a sa3di nwidiyya bent l'3ttAr zartna, 8ada n8ar kbir. o nodo ydeb7o lek bibiyya:D
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
double nationalité zmag3roubiyya: D

yallah 3awdi lina lwa9et li katwessli ldowar.
ghir tban tonobilla, lklab tnbe7, l7mir t8arnet, o jmal tgue3gue3
o t nod 7lima o trawet: 8a far7i o 8a sa3di nwidiyya bent l'3ttAr zartna, 8ada n8ar kbir. o nodo ydeb7o lek bibiyya: D

je te jure les petits du dowar couraient derriere la voiture ils etaient tout content de me voir... enfin de voir mon pere surtout :D

pr la jefna franchement nous les zmagri c t un truk ki nous epataient en tout ca smoi!

c comme la butagaz pr moi ct un truk extraordinaire ki n existait qu'au maroc :D
 
je te jure les petits du dowar couraient derriere la voiture ils etaient tout content de me voir... enfin de voir mon pere surtout :D

pr la jefna franchement nous les zmagri c t un truk ki nous epataient en tout ca smoi!

c comme la butagaz pr moi ct un truk extraordinaire ki n existait qu'au maroc :D


il faut avoir le privilège de voir le mec qui passe d'un dowar à un autre et qui fabrique des jefna, stola, l9wadess... tout un art qui se perd, daba ma kayn l'mikka, baniyo mikka, stal mikka, 3ayn mikka, o bnadem dyal mikka:D
 
marhaba bikoum fi bladkoum...

mes souvenirs, arriver sur la route entre meknes et moulay driss, à gauche, une route escarpée qui monte, les figuiers de barbarie, les anes, la poussière. vite remonter les vitres pour pas étouffer malgré la chaleur. descendre de la voiture car l'accès étati compliqué. marcher, se rapprocher de la maison natale en ayant le coeur qui bat.. croiser nos cousins qui venaient à notre rencontre. cela faisait des jours que de la terrasse, ils regardaient et espéraient notre voiture... cette petite route et à gauche, on traverse un jardin, des figuiers, des tomates, la menthe dont l'odeur était si prenante.. on entendait l'âne braire, on croisait les poules... et puis le coeur s'accèlère, quelques marches à monter. traverser cette cour, et le voir assis sur cette peau de mouton, son air sage et serein, son sourire et sa barbe blanche... courir et me blottir contre lui. Ba Sidi... l'entendre rire...et me parler, me caresser les cheveux...

rien n'est plus pareil depuis sa mort. et quand j'y retourne ma grand-mère me prépare une peau de mouton et je me pose au même endroit.. rien n'est plus pareil...sans lui


Tu m'a vraiment ému...
Ma grand-mère, Llah ikhalleha liya, elle aussi s'assoit à sa place attitrée: sur sa peau de mouton, posée au sol. Elle passe son temps à laver et couper la menthe pour le thé. Avant, elle pétrissait aussi le pain. En fait, elle fait tout... mais ne bouge jamais de sa place.
Grâce à toi, j'ai aussi revu la campagne: les terres brûlées, la chaleur étouffante... les cigales infatigables et les plaines jaunes à perte de vue. Ces débris végétaux sur le sol: ce mélange de pierres, de terre, de poussière, d'écorces et de feuilles séchées. Les scarabées, les fourmis.
Les figuiers, les oliviers. Et se soleil "sonore"... comme je ne l'ai jamais vu ailleurs. Ce soleil qui te palpe de ses rayons, ce soleil qui pèse sur le monde... Bref, le soleil des midis d'été.
 

Angelo52

y=mx+p
Tu m'a vraiment ému...
Ma grand-mère, Llah ikhalleha liya, elle aussi s'assoit à sa place attitrée: sur sa peau de mouton, posée au sol. Elle passe son temps à laver et couper la menthe pour le thé. Avant, elle pétrissait aussi le pain. En fait, elle fait tout... mais ne bouge jamais de sa place.
Grâce à toi, j'ai aussi revu la campagne: les terres brûlées, la chaleur étouffante... les cigales infatigables et les plaines jaunes à perte de vue. Ces débris végétaux sur le sol: ce mélange de pierres, de terre, de poussière, d'écorces et de feuilles séchées. Les scarabées, les fourmis.
Les figuiers, les oliviers. Et se soleil "sonore"... comme je ne l'ai jamais vu ailleurs. Ce soleil qui te palpe de ses rayons, ce soleil qui pèse sur le monde... Bref, le soleil des midis d'été.

Chez nous ce soleil qui t'écrase jusqu'à te faire faire la sieste de force on l'appelle ! le chalumeau.
J'aime beaucoup cette expression "soleil sonore".
 
C'est fou comme nos grands parents sont les gardiens de cette mémoire et de ces souvenirs.

Je me souviens quand on allait à Tiznit, on y passait qql semaines... je devais avoir 5ans et je me souviens que ma gd mère avait une malle en fer d'un bleu vif, uen malle dont la couleur et le reste avait traversé le temps.

Cette malle avait un cadenas et à l'intérieur, il y avait des bonbons et tout un tas d'autres choses. Souvent, des hcoses que lui apportaient ma mère qu'elle y enfermait.

Elle l'ouvrait uen fois et on s'agglutinaient tous autour d'elle, on sautait, on courait, on s'excitait parce qu'on savait qu'on allait recevoir un bonbon... juste un.

Mais y'avait autre chose, c'était comme un rituel... on était tous à sauter et au moment où elle l'ouvrait, sans même qu'elle nous dise quoique ce soit, on se mettait en file avec tous les autres cousins et on se calmait, en attendant qu'elle nous donne notre "récompense".

Je me souviens aussi du four du village... quand le matin, les mères pétrissaient le pain, et qu'on l'emmenait cuire au four principal... chacun sa tawa et son tissu au dessus pour se différencier.

Au retour, on humait l'odeur du pain chaud et on en dégustait un bout... du pain "nu"... si bon.

Là encore, j'ai exactement le même souvenir! C'est ma tante qui allait dans sa chambre (la seule pièce où nous n'avions pas le droit de pénétrer), ouvrait l'armoire avec une clef et en sortait 4 ou 5 gâteaux (7lawa) pour mes cousins et moi! Ce qui m'a marqué dans cette chambre, c'était le portrait de ma tante: une photo des années 50 où elle était coiffée comme une actrice égyptienne pour l'occasion. Pour moi, ce portrait (que je trouverais sûrement banal si je le revoyais)... c'était le summum de la classe!
 
petit bijou m'a rappelé un souvenir: la sieste après avoir beaucoup mangé... et le fait de se réveiller en sueur... lol. Ca fait trop longtemps que je n'ai pas revécu cette sensation.
 

Sahlia

Pass Pass Le Oinj
Je me souviens d'une photo de ma mère... une petite photo, d'un polaroid d'ailleurs, je n'étais pas née... ma mère devait avoir 22ans, et il y avait ma soeur aînée et mon gd frère à ses côtés.

Elle portait une longue robe fleurie avec un pull à col roulé au dessous. On ne voyait que ses mains et son visage, et elle avait les cheveux ramené vers l'avant, de part et d'autre de chacune de ses épaules. De longs cheveux bruns et fins. Elle avait une peau de bébé, si blanche, et des yeux khôlés, ses lèvres étaient d'un rouge...

Je trouvais cette photo magnifique, comme le style et al pudeur de l'époque où les femmes avaient un charisme fou sans avoir à montrer le moindre grain de peau. Sans avoir à accesoiriser la moindre tenue ou coiffue... L'époque, les femmes étaient si féminines... tt en sobriété.
Ca m'a fait bizarre et encore à ce jour, de voir ma mère "femme".

Tant elle a fait de sacrifices pour nous.

Là encore, j'ai exactement le même souvenir! C'est ma tante qui allait dans sa chambre (la seule pièce où nous n'avions pas le droit de pénétrer), ouvrait l'armoire avec une clef et en sortait 4 ou 5 gâteaux (7lawa) pour mes cousins et moi! Ce qui m'a marqué dans cette chambre, c'était le portrait de ma tante: une photo des années 50 où elle était coiffée comme une actrice égyptienne pour l'occasion. Pour moi, ce portrait (que je trouverais sûrement banal si je le revoyais)... c'était le summum de la classe!
 

Petite_Mina

Inclassable
Tu m'a vraiment ému...
Ma grand-mère, Llah ikhalleha liya, elle aussi s'assoit à sa place attitrée: sur sa peau de mouton, posée au sol. Elle passe son temps à laver et couper la menthe pour le thé. Avant, elle pétrissait aussi le pain. En fait, elle fait tout... mais ne bouge jamais de sa place.
Grâce à toi, j'ai aussi revu la campagne: les terres brûlées, la chaleur étouffante... les cigales infatigables et les plaines jaunes à perte de vue. Ces débris végétaux sur le sol: ce mélange de pierres, de terre, de poussière, d'écorces et de feuilles séchées. Les scarabées, les fourmis.
Les figuiers, les oliviers. Et se soleil "sonore"... comme je ne l'ai jamais vu ailleurs. Ce soleil qui te palpe de ses rayons, ce soleil qui pèse sur le monde... Bref, le soleil des midis d'été.

merci...
mes souvenirs sont nombreux, certains enfouis dans ma mémoire, mon trésor secret...
ma grand mère s'installe et on lui emmène, les épices, les légumes, la viande, l'eau.. immobile et toujours en action...

j'arrête car cette part de moi, je la garde jalousement et précieusement...

merci pour ton post...
 
MON MaroC.

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Je suis né dans une famille où on me disait pour m'inciter à être sage: si tu fais des bêtises, tu n'iras pas au Maroc cet été.
J'ai passé mon enfance en France où mon quotidien était aussi médiocre (dans les yeux d'un enfant; maintenant, je vois les choses autrement) que celui de mes camarades: réveils forcés de bonne-heure, école, devoirs et dodo. Peu de contacts sociaux, et quand ils existaient, ils étaient empreints de la brutalité propre aux Francais (j'ai vécu dans des pays où les rapports entre individus sont plus "doux").

Le Maroc était pour moi synonyme de vacances: la plage, l'exaltation de la route, du voyage ("on the road"), les autres enfants, mes cousins, les gâteries de mes oncles et tantes, etc. En plus de cela une amitié profonde avec un ami d'enfance.

Bref, le Maroc, ce n'était pas tant un lieu "géographique" qu'un "MOMENT DE L'ANNÉE"... Le seul moment où je me SENTAIS VIVRE. La France me permettais de vivre... et le Maroc de me sentir vivre...
Je le vivais aussi comme un lieu profondemment "carnavalesque", c'est-à-dire où les normes que je devais respecter en France étaient inversées, subverties.

Au début de mon adolescence, j'ai aussi vu dans la frontière hispano-marocaine une "parenthèse", un bouclier contre le mépris de la société qui m'hébergeait (à travers les sarcasmes de mes camarades de collèges lorsque je leur disais que j'avais longtemps dormi par terre et que ma grand-mère se reposait sur une peau de mouton, etc.).

Oui, le Maroc était pour moi un lieu de défoulement; mais parce que l'on m'a inculqué des valeurs morales et parce qu'il me restait un peu de fierté (ce qui n'est plus le cas de bien des enfants de l'exil, qui ont totalement intégré le mépris qui est projeté sur eux) je ne me serais jamais permis, emporté par ce sentiment d'exaltation propre au pays de mes parents, de faire le moindre geste qui risquerait de "violer" ce pays, cette société... de violer mon "rêve", l' "utopie" que mon imagination, poussée par les circonstances avait construite.

Pour moi, l'année atteignait son "climax", non pas entre décembre et janvier comme pour mes camarades de classe qui recevaient alors des cadeaux et de l'argent, mais au mois d'Août.
Le mois où la réalité semblait plus réelle, les hommes plus humains, le soleil plus brûlant.
Juin-Juillet étaient remplis d'exitation tandis que septembre n'était que mélancolie.
Ah Septembre! je détestais ce mois! le mois où les souvenirs s'effacent petit-à-petit... Je dirais même que c'était le mois des ruines... le mois des vestiges, au sens pré-islamique: Al Atlal...

C'était le mois où je me rattachais à n'importe quoi pour faire ressurgir le pays où je me sentais vivre... c'était le mois du développement des photos, des séances "essayages" (gandoura), du rangement des cadeaux, etc.
Un mois brutal: le froid du ciel et des coeurs. L'impossibilité de "crâner" devant les copains (j'avais passé des vacances à la maison! pas à escalader des parois ou à descendre des ravins dans les Alpes, etc.).

Ce n'est que plus tard que j'ai mieux saisi le rapport qui unit s7ab l kharij et les Marocains. Ce n'est que plus tard que j'ai compris le "stress" de mon père, soucieux de paraître, devant les miens. Ce n'est que plus tard que j'ai compris ce que l'on voulait récolter de tous les câlins et les gâteries dont on m'avait couverts...
Beaucoup plus tard.
Mais trop tard pour détruire en moi l'amour, l' "idolâtrie" que je voue à tout ce que j'ai aimé et qui m'a aimé.
 
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