C'est une façon de voir. Je ne dirais pas cela comme ça.
Je l'ai écrit, je suis capable de tuer dans certaines circonstances. Mais là, de façon lucide, je dis que je suis contre la peine de mort, contre le fait que l'Etat s'arroge le droit de retrancher la vie, en plus en chargeant des gugusses lambda de le faire...
Ensuite, "crime passionnel", c'est un exemple d'acte réalisé sous le coup de l'émotion, pour peu que cela ne soit pas prémédité, d'ailleurs. Mais je suis pour ma part très réservé sur l'utilisation à tort et à travers de cette excuse.
En fait, la personne qui commet un adultère trahit non pas l'Etat, mais une autre personne à laquelle elle a fait la promesse d'être fidèle. Mentir à quelqu'un peut déboucher sur une réaction de dépit de la personne trompée, c'est le plus grand risque que court une personne adultère. Que l'Etat arbitre cela et y mette même son grain de sel, pourquoi pas. Lapidation? Franchement... Non.
Cela dit, une fois de plus, peut-être que j'ai mal lu l'histoire en question, mais ne l'a-t-on pas accusée d'avoir été adultère "après" la mort de son mari? Qui a-t-elle trompée à cette occasion? Son mari, ou bien la mémoire de son mari?