Si tout le monde décide de disposer de son corps en totale liberté, dans ce cas, ton dentiste pourra trouver ton hygiène buccale trop crade pour y pratiquer des soins, ou le chirurgien pourra refuser de t'opérer. Ainsi de suite.
Chez moi, c'est la règle d'enlever ses chaussures. Si un visiteur refuse parce que ses pieds lui appartiennent, je suis OK. Seulement il ne met pas un pied sur mes tapis, qui eux, m'appartiennent. Il fait demi-tour et part de chez moi (mais jusqu'ici, aucun visiteur n'a refusé cette règle, très poliment et délicatement énoncée lorsqu'on franchit le seuil de ma porte).
Dans la vie, on fait pas toujours ce qu'on veut, il y a parfois des petites frustrations. C'est ça qui fait des femmes et des hommes, et non des petits princes et des petites princesses. Quand on vit dans une société il y a des grandes règles (plutôt peu contraignantes dans les pays d'Europe, il faut bien l'avouer). Puis dans cette société, quand on va dans un établissement, il y a parfois certaines règles un peu plus contraignantes qu'on accepte quand on s'y rend. Si c'est une règle que les élèves saluent leur prof en lui serrant la main dans cette ville, dans cet établissement, il faut l'accepter, par respect. Ou faire l'école à la maison, ou aller dans une école privée. Tu ne vas pas à l'armée pour refuser le garde à vous. Tu ne vas pas faire ta prière en refusant de te prosterner. Si un endroit ne convient pas à mes principes, je ne vais pas souffrir pour rien. Je cherche un endroit (pays, ville, ou établissement) qui convient mieux à mes principes où alors je me dis que c'est pas si terrible que ça, et je respecte les gens et les règles des endroits où je vais.