Tu inventes une nouvelle religion...alors que l'islam existe depuis plus de 14 siècles...
L'islam ce n'est pas sortir de sa tête une nouvelle doctrine, l'islam ce sont uniquement les preuves...Tes références ne doivent être basées que sur des preuves...
En islam les preuves ce sont uniquement celles issues du coran et de la sounnah...en dehors de ça il n'existe pas d'islam,autrement il existe toutes des doctrines, des sectes, des marabouts...tu dois accepter ce que les savants de l'islam apportent car eux ne parlent qu'avec des preuves, et jamais avec leur passion comme tu es en train de le faire...
salam alaykum
Je te souhaite une excellente soirée sous la protection d'Allah.
Je recherche la protection auprès d'Allah contre le diable maudit.
La relation entre musulman
et non-musulman
Conférence du Séminaire « Lumière d’Islam en Occident » – 6 et 7 mars 2010
[1] Pour en savoir plus sur Cheikh al-Habib ‘Ali al-Jifri :
http://www.islamophile.org/spip/Al-Habib-Ali-Al-Jifri.html
Louange à Dieu pour le plus grand bienfait qu’Il nous a fait de nous avoir comptés parmi la communauté de ceux qui reconnaissent un seul Seigneur, un seul Dieu. Et prière et salut sur le Prophète Mohammad qui nous a enseigné le vrai sens du témoignage de foi, la « shahada » ainsi que les prières de Dieu et Son salut sur ses prédécesseurs parmi les Prophètes depuis Adam en passant par Noé, Abraham, Moïse, Jésus et tous les autres Messagers ou Prophètes.
Notre sujet aujourd’hui est : « Comment le musulman doit-il regarder le non-musulman ? Quelle est la position du musulman vis-à-vis du non-musulman ? Et quels comportements il doit adopter envers lui ? ». C’est un sujet d’une extrême importance. Non seulement, parce qu’il a des conséquences concernant la présence musulmane dans les sociétés où il n’y a pas que des musulmans, mais également et surtout, parce que ce sujet relève de la relation que le musulman a envers Dieu, sa relation envers autrui faisant partie de l’adoration qu’il porte à Dieu.
En effet, les comportements de l’homme vis-à-vis de ce qui l’entoure ne sont que le résultat de la vision qu’il a de ce qui l’entoure. Cette vision, soit elle émane de sa propre âme qui est changeante selon les humeurs, selon ses moments de satisfaction, ses moments de colère, ses moments de crainte ou ses moments d’aspiration, soit elle peut émaner d’un objectif pour lequel cet homme vit et voici donc la différence avec le croyant qui a réalisé la vérité ou qui s’est profondément ancré dans la vérité de la foi, et dont le cœur reflète cette réalité. C’est pour cela que le Prophète (sur lui le salut et la paix) nous dit : « La foi c’est ce qui reste profondément ancré dans le cœur et qui est authentifié ou est vérifié par les actes ».
Plus la foi est présente dans un cœur, plus elle est forte dans un cœur, plus l’homme s’élève et se sublime pour se rapprocher de la satisfaction de Dieu, et plus ses sentiments et ses humeurs changeantes se rapprochent de ce qui le rapproche de Dieu. Ainsi, sa joie sera liée aux actes qui le rapprochent de la satisfaction de Dieu. Sa tristesse sera liée aux désobéissances et aux péchés qui l’éloignent de Dieu. Son aspiration sera de rencontrer Dieu avec un cœur pur et avec tout ce qui Lui plaît. Sa crainte sera liée à tout ce qui peut lui faire encourir la colère de Dieu, Dieu qui l’a créé du néant et qui lui a assujetti l’univers entier pour le servir.
Le Prophète (sur lui le salut et la paix) a dit : trois choses distinguent le croyant de l’incroyant. Celui qui les réalise, goûtera à la saveur de la foi :
La première c’est que Dieu et son Prophète (sur lui le salut et la paix) soient les plus aimés par lui que tout autre chose.
La deuxième, c’est qu’il n’aime les autres personnes que pour Dieu.
La troisième c’est qu’il déteste revenir à la mécréance comme il détesterait être jeté au feu.
Quand nous observons ce hadith, nous voyons que les trois choses qui mènent à goûter à la saveur de la foi se résument en deux sentiments d’amour et un sentiment de détestation : l’amour pour Dieu et Son Prophète (sur lui le salut et la paix) qui doit triompher de tout autre amour dans notre cœur, et l’amour de l’humanité, car nous devons aimer tous les hommes que Dieu a créé.
Le troisième point, celui qui nous incite à détester, ne nous incite pas à détester une personne ou des personnes. Il nous incite à détester un acte qui pourrait émaner de nous-mêmes et qui pourrait nous éloigner de Dieu et nous jeter au feu.
Ce qui signifie que le musulman doit avoir un sentiment d’amour pour toutes les créatures, pour Dieu et pour l’Envoyé de Dieu, d’un amour qui n’est comparable à aucune autre forme d’amour ; mais que, s’il y a lieu à détester quelque chose, ce ne sont pas les personnes, mais plutôt les actes répréhensibles commis par ces personnes.
Lorsque nous observons en méditant le Coran, nous voyons que Dieu, dans plusieurs versets, utilise cette forme : « Certes Dieu aime … » (« Inna Allah youhibb »)
Quand Il parle de ceux qu’Il n’aime pas, Il ne dit pas « Dieu déteste », Il dit : « Dieu n’aime pas ceux qui font cela ».
C’est toujours au sens de l’amour.
Le seul verset où Dieu dit qu’Il abhorre ou qu’Il déteste (des gens) est un verset où Il parle des hypocrites et Il dit : « Leur départ répugna à Dieu » (Coran, 9/46). C’est encore un acte qu’Il déteste, ce n’est pas leur personne.
Donc, ce que nous voyons au travers de ces exemples, c’est que l’Islam nous éduque à avoir un cœur rempli d’amour et non de haine. Et, s’il y a lieu d’avoir de la haine, ce sera pour les choses ou les actes et non pas pour les personnes. Nous ne détestons pas les mécréants pour leur personne mais pour les actes dont ils sont les auteurs. Et, nous aimons pour eux, nous souhaitons pour eux leur bien, même si nous ne partageons pas leur croyance.