[jrad belge 2020]

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@Bladi


je vous soudoie pour ouvrir le nouveau jrad belge 2017 :sournois:



Gâteau fait maison :p
 

Pièces jointes

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Parfois, le silence est la meilleure réponse





Je n'ai pas de temps à perdre à répondre aux personnes qui me sortent de longues phrases, tirades, creuses dont eux seuls comprennent le sens,le diable y perdrait son latin.
Ils veulent avoir absolument raison sur des événements, des personnes, qu'ils ne connaissent qu'à travers les médias, des anonymes sur des forum ou.....parce qu'ils ont un pote, un épicier arabe (de facto musulman, bah hé des arabes juifs,chrétiens ça existe hein) des blanc, noirs, chinois de toutes confessions, près de chez eux, non, non ils ne sont ni racistes, ni xénophobes et ne tiennent aucuns propos discriminatoires

Ce sont les meilleurs.....


dans la catégorie des c.ons,et si je ne réponds plus c'est parce qu'au jeu de c.ons je perds toujours :)



Liberté d'expression pour tout le monde :claque: Oui,mais non....


donner un avis pas me justifier^^ ce n'est pas identique



si je peux me permettre les si n'aiment pas les rais ^^
 
Shéhérazade raconte …
Préparé par Dr Nesrine Choucri
https://www.facebook.com/leprogres.egyptien/?fref=ts



Goha et le lapin




Shéhérazade raconte tous les soirs des histoires au roi. Des histoires qu'elle a regroupées du fond de l'Egypte, mais qui sont riches en morale. Aujourd'hui, elle raconte l'histoire de Goha et du lapin.




Goha est un homme au cœur d'or et réputé pour sa sagesse et sa patience. Goha habite dans un petit village. Sa maison n'est pas opulente, mais il n'est pas pauvre non plus.



Aimé de ses voisins, il mène une vie simple. Il a toujours des aventures et des mésaventures à cause de sa bonté de cœur.


Un jour, un paysan prend un lapin et va frapper à la porte de Goha.



Ce dernier n'attendant pas d'invités va ouvrir la porte et se demande bien : Qui pourrait être l'heureux élu?






Ayant ouvert la porte, Goha trouve un homme portant un lapin entre ses mains. L'homme ne donne pas l'occasion à Goha de parler.



Avant que Goha ne lui pose la question qui était sur le bout de ses lèvres, l'homme a pris la parole : "Je sais que vous ne me connaissez pas. Je suis un simple paysan du voisinage.



Et j'admire beaucoup votre intelligence et votre sagesse. C'est pourquoi, je vous offre ce lapin comme cadeau.



Disons que c'est un signe d'amitié de ma part".




Emu, Goha a invité l'homme à déjeuner. Après le déjeuner, l'homme s'en va. Alors, Goha lui dit : "Ma porte demeure ouverte à n'importe quel moment. N'hésitez pas de venir si vous êtes de passage".




Une semaine s'écoule. Goha oublie évidemment l'homme. Ce dernier se présente devant la porte de Goha et lui dit : "Tu m'as oublié. Je suis le propriétaire du lapin".



Alors, Goha alarmé, le reçoit avec la plus grande courtoisie. Hospitalier, il lui prépare un vrai banquet. Une semaine s'écoule encore, quatre paysans débarquent chez Goha sans invitation. Interrogés, ils lui disent qu'ils sont les voisins du propriétaire du lapin.



Comme c'est l'heure du déjeuner, Goha se montre à nouveau généreux et leur propose à manger. Les quatre paysans ne s'en vont qu'après avoir tout dévoré.



Ils ne laissent même pas une miette au pauvre Goha, ni à sa famille.





Puis, une troisième semaine s'écoule. Huit personnes débarquent à l'improviste chez Goha. Il ne les connaît non plus pas.



Interrogés, les huit paysans lui disent : "Nous sommes les voisins des voisins du propriétaire du lapin".



Furieux, Goha contient sa colère et leur dit : "Aucun problème. Installez-vous le temps que je vous prépare un plat".



Goha a alors apporté une grande marmite avec de l'eau bouillante et a commencé à servir ses invités.



Dès que les invités goûtent le bouillon, ils crient tous en chœur : "Ce n'est pas un bouillon, ce n'est que de l'eau chaude".


Sur un ton ironique, Goha dit: "C'est le bouillon du bouillon du lapin servi aux voisins des voisins du propriétaire du lapin".








Eh oui, un homme averti en vaut deux!
 
Le parfum du poulet





Shéhérazade raconte tous les soirs des histoires au roi.




Des histoires qu'elle a regroupées du fond de l'Egypte, mais qui sont riches en morale.




Aujourd'hui, elle raconte l'histoire de l'homme volé et du poulet farci. Il était une fois un jeune homme qui habitait à Bagdad.



Dans cette belle ville, il menait une vie aisée et sans problème. Un jour, il avait un petit magasin dans lequel il vendait de belles étoffes et des tissus venus de tous les pays du monde.


Il s'appropriait les étoffes et les tissus de marchands venant de partout et qui étaient de passage à Bagdad.



Puis, un jour, les marchands ne sont plus nombreux à passer par sa ville.


Alors, il n'arrive plus à obtenir les mêmes étoffes. Ses clients le boudent.



Alors, le jeune décide de prendre son cheval, et sa bourse bien remplie de pièces en or et d'aller à la quête de ses marchandises tant convoitées.



Il salue sa famille et sa bien-aimée et prend sa monture pour une nouvelle aventure. Sur la route, tout l'émerveille. La beauté des chemins, les gens qu'il rencontre. Tout est nouveau. Ses yeux ne semblent guère s'ennuyer.




Fatigué, il s'arrête sous un arbre. Il pense y passer la nuit. L'air est frais, et dormir à la belle étoile lui paraît romantique. Plusieurs minutes s'écoulent alors qu'il contemple les étoiles dans le ciel. Mais, vite, ses yeux se referment et il s'endort la conscience tranquille et l'esprit plein de rêves.




Son sommeil ressemble à un énorme évanouissement. Il ne se réveille que le lendemain lorsque les rayons du soleil chatouillent ses yeux.



Une douce chaleur l'oblige alors à sortir de ce coma lent. Se mettant debout et baillant, il cherche son cheval. Ne le trouvant pas, il a pensé à un moment que son cheval était dans les environs.



Il a pris environ 30 minutes pour découvrir qu'il a été "VOLE". Son cheval et sa bourse ont été volés. Maintenant, il est seul, loin de son village, sans abri et sans argent. Conscient de cela, il est terrifié.




Il erre dans le grand désert jusqu'à ce qu'il arrive aux abords d'un petit village.



Il y pénètre. C'est le moment du déjeuner. Les rues sont vides. Mais, on respire un parfum délicieux de nourriture.



Affamé, il n'a rien pour manger à part une galette de pain. Il prend sa galette de pain, s'installe devant une maison et décide de la manger au parfum d'un poulet farci. Alors qu'il mange calmement sa galette de pain et pense comment retourner au village, une vieille femme surgit de la fenêtre de la maison.



Elle crie à haute voix : "O voleur, o voleur". L'homme sort de son silence et regarde autour de lui pour savoir de qui il s'agit. Les gens du village se rassemblent pour chercher le voleur.



Et, la femme sort de sa maison: "c'est le voleur". Elle désigne du doigt le pauvre voyageur. Celui-ci, surpris, ne comprend rien. "Moi, mais je n'ai rien volé", crie-t-il.



La femme que nul ne peut calmer crie: "Tu as volé le parfum de mon poulet farci pour le manger avec ta galette de pain".



Le voyageur volé dit : "Moi, mais je n'ai rien fait. Comment peut-on voler le parfum d'un poulet? C'est pas possible". Alors, la foule emmène le voyageur et la vieille femme devant le juge du village. Le juge écoute l'histoire. La foule souhaite se boucher les oreilles devant la femme qui pleure le vol du parfum du poulet.




"Quelle horreur", crie-t-elle.



Le voyageur, déprimé, dit : "Je n'ai pas d'argent".




Après un moment de silence, le juge sort des pièces d'or de sa bourse. Il dit à la femme combien coûte votre poulet.



Elle dit : "Dix dinars". Le juge compte "dix dinars" en silence. Les yeux de la femme brillent de joie. Il prend les dinars les lance en l'air et les laisse tomber sur le sol. Il demande à la dame : "As-tu bien entendu ce son?"




La femme répond : "Oh, oui".




Le juge lui dit : "Donc, tu as été payée. Le son des pièces d'or contre le parfum du poulet.



Telle est la justice". Ebahie, la femme se tait, la foule est joyeuse face à la sagesse du juge.



Et, le voyageur se sent heureux d'avoir découvert un nouveau monde. Le juge l'appelle et lui donne quelques pièces pour qu'il rentre chez lui et le conseille d'être plus vigilant dans l'avenir.







Le voyageur n'a pas acheté d'étoffes, mais il a découvert le monde différemment.
 
Le vieux et ses quatre fils






Shéhérazade raconte tous les soirs des histoires au roi. Des histoires qu'elle a regroupées du fond de l'Egypte, mais qui sont riches en morale. Aujourd'hui, elle raconte l'histoire du vieil homme et ses quatre fils.




Il était une fois un vieil homme, chef de tribu, qui avait quatre fils. Ayant ressenti la vieillesse et la maladie, il a rassemblé ses quatre fils.



Il leur a dit : "Je vous ai laissé votre héritage dans quatre coffres. Chacun trouvera un coffre qui porte son nom.




Si vous n'acceptez mon partage, il y a un juge dont j'ai laissé le nom dans mon testament, consultez-le".


Les jours passent, le vieil homme meurt. Les quatre fils ouvrent chacun son coffre.



L'aîné trouve l'épée, la bague du pouvoir et le drapeau de la tribu. Le cadet trouve dans son coffre du sable et des cailloux. Quant au benjamin, il trouve dans son coffre des os. Le plus jeune fils trouve de l'argent et de l'or.




Face à ce partage, les trois grands frères sont furieux. Ils rêvent d'obtenir l'argent de leur plus jeune frère. Les quatre décident alors de respecter le testament de leur père et d'aller à la rencontre du juge qu'il avait recommandé.



Mais, le juge habitait dans une ville lointaine. Sur la route du village, les quatre frères ont été attaqués par un énorme serpent.



Effrayés, ils n'arrivent pas à agir. Mais, petit à petit, ils parviennent à se contrôler.


L'un des frères prend son bâton et abat le serpent. Puis, un peu plus loin, les quatre frères se trouvent face à un ravin épineux.


Ils ne savent pas comment le dépasser. Alors, l'un des frères tend sa corde magique et leur permet de marcher au-dessus du ravin.




Enfin arrivés au village, les quatre frères rencontrent un vieil homme. C'est le frère du juge. Ils se disent entre eux : "Cet homme est le jeune frère du juge et il est très vieux.


Il a l'air d'être usé par la vie. Comment peut-on faire confiance à un juge encore plus âgé? Comment notre père a choisi un homme très vieux et comment a-t-il confiance en son jugement?"




Accueillis par l'épouse du juge, les quatre frères se trouvent face à une femme relativement jeune.



Ils se demandent comment un homme vieux et peut-être mourant?



Puis, le juge arrive. Les frères sont choqués de voir un homme jeune et en bonne santé. Alors, ils lui racontent leur voyage et lui parlent de leur surprise à sa vue.




Le juge, un homme digne de sagesse, a commencé à expliquer aux frères ce qu'ils ont vu : le serpent : c'est la trahison ou la tromperie.



Face à laquelle, ils doivent faire preuve de vigilance. Quant aux épines, ce sont les moments durs que nous rencontrons dans la vie et qu'il faut savoir les dépasser même si c'est difficile.



La corde c'est la flexibilité dont on a besoin afin de ne pas se briser devant les rudes épreuves de la vie.



Pour ce qui est du juge et de son jeune frère.



Le juge a expliqué : "Mon jeune frère est marié à une femme difficile qui ne cesse de l'assiéger par ses demandes. Quant à moi, mon épouse est une âme douce et aimable.



Le choix d'une bonne épouse est important pour savoir continuer sa vie et ne pas vieillir avant l'âge".


Sûrs du bon choix de leur père, les frères conviennent de lui donner le testament et lui disent que le partage des biens d'après la décision de leur père ne leur paraît pas équitable.


Le juge alors sourit et dit : "Celui qui a reçu la bague du pouvoir et le drapeau de la tribu est désigné chef de la tribu en succession de votre père".


Cela veut dire qu'il a vu en lui une personnalité apte à prendre les rênes du commandement.


Celui qui a eu du sable et des cailloux va hériter les terres. Il en sera responsable et devrait les agrandir.



Le troisième frère qui a trouvé dans son coffre des os va hériter les animaux, tout le bétail lui revient. Le quatrième qui a eu l'or et l'argent est le plus jeune.



Il est incapable de protéger les biens de la famille. C'est pourquoi, votre père lui a donné de l'argent et de l'or. Mais, quand l'or et l'argent seront épuisés, vous êtes appelés à vous charger de lui.







Face à la sagesse du juge, les quatre frères décident de respecter la décision du père.
 
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