La flemme, la paresse, et la "valeur travail"

Bah non, tu prends un bébé né en Papouasie, tu le places dans une famille marocaine darijaophone, tu reviens 2 ans plus tard, il comprend et parle darija ... non ?

Oui mais ça c'est le langage, c'est particulier.
Moi je parle par ex, si t'es nulle en sport t'es nulle en sport c tout mdrrr même si tu te drogue à ça
 
parce que quand t'es positive que tu te donne à fond en ayant de l'espoir et qu'au final tu te rend compte que t'es juste en train de perdre ton temps et te bercer d'illusions ben tu décide de faire preuve de pragmatisme et qui dit pragmatisme dit négativité lol
Mdr ... j'adore le raisonnement :D
Khayr in cha Allah je sais qu'au fond tu sais bien que l'on peut être pragmatiquement positive : )
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
parce que quand t'es positive que tu te donne à fond en ayant de l'espoir et qu'au final tu te rend compte que t'es juste en train de perdre ton temps et te bercer d'illusions ben tu décide de faire preuve de pragmatisme et qui dit pragmatisme dit négativité lol

On ne peut pas tous être des génies dans tous les domaines, mais on peut tous avoir une base minimum partout et surtout, on peut tous devenir excellents dans les domaines qui sont vraiment faits pour nous ! :cool:
Mais pour ça, pas de secret : faut bosser :D
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
A une époque je bossais à fond, sauf que je restais nulle même si je bossais à fond dans certaines matières
ça me mettait super mal
et à côté je voyais qu'il y avait d'autres domaines ou j'avais pas besoin de me fouler trop et ça allait
alors j'ai choisi la facilité
mais sans regrets parce que je sais que si j'avais bossé ***** une dingue, j'aurais pas pu m'améliorer c t comm ça g t nulle g t nulle lol
maintenant les études c derrière moi depuis un petit moment lol

Ah eh bien j'ai eu pareil, je pense que j'ai petit à petit faibli parce que je ne voyais pas mes efforts récompensés à leur juste valeur.
Et surtout, comme l'a dit @Horla , il y'a eu une époque où je travaillais pour m'oublier moi-même : à la fin, au bout de 2 ans, j'ai cwaqué ... ^^

Après je pense qu'il ne faut pas être trop négatif : c'est une chose de bosser comme une dingue, et c'est excellent d'avoir cette capacité, mais on peut très bien s'épuiser envain si on ne part pas des bonnes bases. Parfois, il est bon de reculer pour mieux se projeter et finalement arriver à son but bien plus rapidement.

Il y'a quelque chose qui me fend le coeur, ce sont les petits enfants qui bossent très dur sur leurs devoirs mais qui ont des difficultés, et les profs qui les rabaissent, c'est quelque chose que je ne suporte pas :pleurs::pleurs:
 
@Fitra : tu as fait un burn-out ?

C'est mon cas également il y a plus de 2 ans. S'en est suivi une longue remise en question, qui allait bien au delà du travail... période qui s'est conclue bien évidemment par une dépression (qui était de toute façon larvée). J'ai souffert aussi de phobie sociale, ca a été très dur à vivre, pour qqn qui a toujours aller vers les autres.

Je pense que le burnout touche les personnes perfectionnistes, impliquées dans tout ce qu'elles font.

Tout petit, j'étais moi aussi, pour mon âge une bête de travail. Je voulais tout comprendre, tout apprendre. Mon livre de chevet était le Quid (!!!)

Puis cette soif de savoir, de culture s'est un peu estompée. Je me suis reposé sur mes acquis, perdu en curiosité intellectuelle. Je lisais beaucoup moins, ne cherchait plus à aller au bout des choses.
J'avais peur de ne pas aller au bout de ce que j'entamais. Du coup, je préférais ne rien faire, ceder à la facilité...

Le fait d'avoir des enfants, une famille, des responsabilités dans mon boulot ont également contribué à me faire perdre ce goût du savoir et du travail.

Je le retrouve peu à peu, mais c'est fastidieux...
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
@Fitra : tu as fait un burn-out ?

C'est mon cas également il y a plus de 2 ans. S'en est suivi une longue remise en question, qui allait bien au delà du travail... période qui s'est conclue bien évidemment par une dépression (qui était de toute façon larvée). J'ai souffert aussi de phobie sociale, ca a été très dur à vivre, pour qqn qui a toujours aller vers les autres.

Je pense que le burnout touche les personnes perfectionnistes, impliquées dans tout ce qu'elles font.

Tout petit, j'étais moi aussi, pour mon âge une bête de travail. Je voulais tout comprendre, tout apprendre. Mon livre de chevet était le Quid (!!!)

Puis cette soif de savoir, de culture s'est un peu estompée. Je me suis reposé sur mes acquis, perdu en curiosité intellectuelle. Je lisais beaucoup moins, ne cherchait plus à aller au bout des choses.
J'avais peur de ne pas aller au bout de ce que j'entamais. Du coup, je préférais ne rien faire, ceder à la facilité...

Le fait d'avoir des enfants, une famille, des responsabilités dans mon boulot ont également contribué à me faire perdre ce goût du savoir et du travail.

Je le retrouve peu à peu, mais c'est fastidieux...

Oui j'en ai parlé ici si tu veux : https://www.bladi.info/threads/symptomes-burn-out.414146/
Moi c'est arrivé 2 ans après que j'ai commencé à "faiblir" mais j'étais encore très travailleuse à l'époque, en fait je n'avais jamais autant travaillé de ma vie (et jamais autant réussi non plus) mais je m'en rendais pas compte, c'est en parlant à des gens genre quelques mois après et en comparant avec moi que je m'en suis rendue compte, mais trop de déprime et de mésestime depuis des années et voila. J'étais un peu trop jeune, ça me fait de la peine pour la petite jeune fille bebête (dans le sens trop naïve, un peu immatur, trop "simple" avec des valeurs de base - comme le travail , les études - mais jamais méchante quand même) mais vraument gentille que j'étais alors.

Après heureusement il m'est arrivé quelque chose qui a complètement changé ma mentalité et donc mentalement (rationnellement je v eux dire)j'ai vite guéri, espoir etc., mais le problème c'est qu'après j'avais encore des choses à apprendre et aussi le fait qu'il ne suffit pas de savoir mais qu'il faut aussi appliquer sinon c'est trop facile, et ça après des années de déprime + un b-o ça s'apprend.

Ce long cheminement (j'avais 19 ans et demi, maintenant je suis au début de mes 24 ans) m'a porté jusqu'à maintenant où ça va vraiment Hamdulillah mais : je dois guérir les séquelles qui restent. (D'où aussi mon topic sir mon changement c'est maintenant, et là je suis en phase d'expérimentation à ce sujet j'en parlerai dans quelques jours Inch'Allah sur ledit topic, lol on dirait un feuilleton désolée je parle de ma vie). Et parmi ces séquelles il y'a cette tendance à la paresse.
Prfois je me dis (mais comme une pensée coupable, je n'y crois) que j'airais préféré craquer à la fin de mes études, ça aurait été plus facile pour moi mais après je me reprends, les choses ont lieu à un moment pour une raison et le moindre détail compte sinon tu n'aurais pas été la même personne au bout du compte, puis ça m'aurait pas tout fait remettre en question (j'aurais eu aucune raison de le faire) et ça ce fut salutaire das mon cas, même si ça mène fatalement à plus d'incertitude ...

Le problème avec les responsabilités et les enfants c'est qu'il faut avoir guéri ses tendances paresseuses avant d'en avoir afin de se faire un plan d'action pour penser aux autres mais aussi à soi (ex : se cultiver et tout), sinon si tu es quelqu'un de bien (comme toi :p) bah ok tu vas être un gros gros bosseur (pour tes enfants, ton travail) mais tu vas de mettre trop de côté . Et maintenant ça va ? Ca en a plutôt l'air Hamdullah.
 
Oui j'en ai parlé ici si tu veux : https://www.bladi.info/threads/symptomes-burn-out.414146/
Moi c'est arrivé 2 ans après que j'ai commencé à "faiblir" mais j'étais encore très travailleuse à l'époque, en fait je n'avais jamais autant travaillé de ma vie (et jamais autant réussi non plus) mais je m'en rendais pas compte, c'est en parlant à des gens genre quelques mois après et en comparant avec moi que je m'en suis rendue compte, mais trop de déprime et de mésestime depuis des années et voila. J'étais un peu trop jeune, ça me fait de la peine pour la petite jeune fille bebête (dans le sens trop naïve, un peu immatur, trop "simple" avec des valeurs de base - comme le travail , les études - mais jamais méchante quand même) mais vraument gentille que j'étais alors.

Après heureusement il m'est arrivé quelque chose qui a complètement changé ma mentalité et donc mentalement (rationnellement je v eux dire)j'ai vite guéri, espoir etc., mais le problème c'est qu'après j'avais encore des choses à apprendre et aussi le fait qu'il ne suffit pas de savoir mais qu'il faut aussi appliquer sinon c'est trop facile, et ça après des années de déprime + un b-o ça s'apprend.

Ce long cheminement (j'avais 19 ans et demi, maintenant je suis au début de mes 24 ans) m'a porté jusqu'à maintenant où ça va vraiment Hamdulillah mais : je dois guérir les séquelles qui restent. (D'où aussi mon topic sir mon changement c'est maintenant, et là je suis en phase d'expérimentation à ce sujet j'en parlerai dans quelques jours Inch'Allah sur ledit topic, lol on dirait un feuilleton désolée je parle de ma vie). Et parmi ces séquelles il y'a cette tendance à la paresse.
Prfois je me dis (mais comme une pensée coupable, je n'y crois) que j'airais préféré craquer à la fin de mes études, ça aurait été plus facile pour moi mais après je me reprends, les choses ont lieu à un moment pour une raison et le moindre détail compte sinon tu n'aurais pas été la même personne au bout du compte, puis ça m'aurait pas tout fait remettre en question (j'aurais eu aucune raison de le faire) et ça ce fut salutaire das mon cas, même si ça mène fatalement à plus d'incertitude ...

Le problème avec les responsabilités et les enfants c'est qu'il faut avoir guéri ses tendances paresseuses avant d'en avoir afin de se faire un plan d'action pour penser aux autres mais aussi à soi (ex : se cultiver et tout), sinon si tu es quelqu'un de bien (comme toi :p) bah ok tu vas être un gros gros bosseur (pour tes enfants, ton travail) mais tu vas de mettre trop de côté . Et maintenant ça va ? Ca en a plutôt l'air Hamdullah.

Merci pour ton témoignage Fitra.

J'ai eu mon 1er enfant très tôt dans ma vie (à 24 ans), alors que ça n'était pas du tout prévu au programme.

J'étais au chômage non indemnisé, en début de reconversion professionnelle, quand ma femme est tombée enceinte.
J'ai dû repartir de zéro dans mon ancien domaine d'activité, alors que je voulais totalement faire autre chose.
Mais bon, j'avais une famille à nourrir...

À force d'être trop altruiste, on finit par oublier qui on est et ce que l'on veut.
Alors je suis resté dans une sorte de léthargie qui a duré des années. Jusqu'à mon burn-out et d'autres événements de la vie qui m'ont fait prendre conscience de bcp de choses... D'où la dépression.

Heureusement que ma famille était présente. Sans cela, j'aurais probablement sombré dans une addiction destructrice...

Je remonte la pente tout doucement. J'ai une femme qui m'aime, des enfants qui sont ce que j'ai de plus cher, et je vais débuter une reconversion professionnelle (là je bosse à mon compte de manière transitoire)

Je pense désormais un peu plus à moi, j'ai appris à ne plus être bienveillant avec des personnes qui n'en valent pas la peine.

Je croque pas encore la vie à pleine dents, mais ça va revenir... inch'allah
;)
 
Merci pour ton témoignage Fitra.

J'ai eu mon 1er enfant très tôt dans ma vie (à 24 ans), alors que ça n'était pas du tout prévu au programme.

J'étais au chômage non indemnisé, en début de reconversion professionnelle, quand ma femme est tombée enceinte.
J'ai dû repartir de zéro dans mon ancien domaine d'activité, alors que je voulais totalement faire autre chose.
Mais bon, j'avais une famille à nourrir...

À force d'être trop altruiste, on finit par oublier qui on est et ce que l'on veut.
Alors je suis resté dans une sorte de léthargie qui a duré des années. Jusqu'à mon burn-out et d'autres événements de la vie qui m'ont fait prendre conscience de bcp de choses... D'où la dépression.

Heureusement que ma famille était présente. Sans cela, j'aurais probablement sombré dans une addiction destructrice...

Je remonte la pente tout doucement. J'ai une femme qui m'aime, des enfants qui sont ce que j'ai de plus cher, et je vais débuter une reconversion professionnelle (là je bosse à mon compte de manière transitoire)

Je pense désormais un peu plus à moi, j'ai appris à ne plus être bienveillant avec des personnes qui n'en valent pas la peine.

Je croque pas encore la vie à pleine dents, mais ça va revenir... inch'allah
;)

Contente de voir que tu remonte la pente :)
Moi, plus les années passent, plus je sombre.
Comment tu fais pour remonter la pente ?
 
Contente de voir que tu remonte la pente :)
Moi, plus les années passent, plus je sombre.
Comment tu fais pour remonter la pente ?

Disons que ce n'est pas linéaire...
Il y a des jours où je me sens triste, mélancolique, en proie à ces maudites ruminations. Mais globalement ça va mieux... Certains troubles (phobie sociale, phobie d'impulsion) qui se sont manifestés très vite, s'estompent maintenant peu à peu.

Ma thérapie:
- s'entourer des gens qui comptent, et éloigner les nuisibles (ou ceux qui n'en valent pas la peine)
- spiritualité (la religion, même si ce n'est pas la même que toi) m'a bcp aidé
- méditation quand on se sent replonger
- des séances chez une psychologue, mais il faut trouver le bon...
- prendre soin de soi, de son corps et de son esprit : faire du sport, se cultiver...

Très facile à dire, mais difficile à mettre en pratique. Pas de recette miracle.

On peut continuer en MP si tu veux
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Merci pour ton témoignage Fitra.

J'ai eu mon 1er enfant très tôt dans ma vie (à 24 ans), alors que ça n'était pas du tout prévu au programme.

J'étais au chômage non indemnisé, en début de reconversion professionnelle, quand ma femme est tombée enceinte.
J'ai dû repartir de zéro dans mon ancien domaine d'activité, alors que je voulais totalement faire autre chose.
Mais bon, j'avais une famille à nourrir...

À force d'être trop altruiste, on finit par oublier qui on est et ce que l'on veut.
Alors je suis resté dans une sorte de léthargie qui a duré des années. Jusqu'à mon burn-out et d'autres événements de la vie qui m'ont fait prendre conscience de bcp de choses... D'où la dépression.

Heureusement que ma famille était présente. Sans cela, j'aurais probablement sombré dans une addiction destructrice...

Je remonte la pente tout doucement. J'ai une femme qui m'aime, des enfants qui sont ce que j'ai de plus cher, et je vais débuter une reconversion professionnelle (là je bosse à mon compte de manière transitoire)

Je pense désormais un peu plus à moi, j'ai appris à ne plus être bienveillant avec des personnes qui n'en valent pas la peine.

Je croque pas encore la vie à pleine dents, mais ça va revenir... inch'allah
;)

Grâce à Dieu ça reviendra, tu as déjà beaucoup de bonnes choses Hamdullah, pour ta reconversion Allah fait bien les choses, c'est que c'est mieux si tu la fais maintenant et pas si tu l'avais faite à l'époque grâce à Dieu. Qu'Allah te facilite et t'accorde le bonheur dans la vie d'ici-bas et dans l'Au-Dela amîn !
 
Je pense désormais un peu plus à moi, j'ai appris à ne plus être bienveillant avec des personnes qui n'en valent pas la peine.
;)
Salam Aleykoum,


Je tiens juste à rebondir sur cette phrase. Non pas que je veuille émettre un quelconque blâme à l'égard de votre manière d'envisager les choses.
Je remarque, assez régulièrement, que nous nous questionnons tous sur la légitimité des efforts que l'on met en l'oeuvre à l'égard de certaines personnes que l'on jugerait indignes de bénéficier de ces actions pieuses.

Ainsi, nous sommes-nous certainement tous retrouvés en quelques occasions en train de nous convaincre de l'absolue nécessité qu'il y aurait à délaisser cette gentillesse qui nous définirait dans les rapports que l'on entretient avec ces personnes là ("qui n'en valent pas la peine"). Cette nécessité qu'il y aurait à cesser ces sourires, à cesser d'affiner nos comportements en leur présence, à cesser de leur accorder de l'importance, à cesser ces dons de notre personne qui ne nous rapporteraient rien d'autre que de l'ingratitude.

Cependant, en ce qui me concerne, je pense qu'une bonne action, qu'une attitude saine, qu'un don, se doivent de ne jamais prendre en compte l'éventuelle gratitude qui viendraient les récompenser.
Ainsi celui qui fait du bien se devrait de rechercher exclusivement l'agrément Divin (s'il est croyant), en ayant la certitude absolue qu'une purification de son âme s'opérera et qu'une élévation spirituelle de son être sera l'aboutissement nécessaire de son bon comportement.

Qu'importe donc la reconnaissance des gens et/ou les mauvaises perceptions qui seront consécutives à notre bonté ("quel faible"; "profitons de sa gentillesse" etc....). Il me semble qu' on ne peut espérer aspirer à un bien-être réel en renonçant au bien sous quelques prétextes que ce soient.
Celui-ci (le bien) sera, en toutes circonstances, bénéfique pour notre être pour peu que nos buts soient réellement sains (ne pas faire dans le but unique d'en retirer quelques avantages en retour).

De plus, cela semble participer à la conquête d'une réelle liberté qui là ne constituera pas une illusion. Ainsi les gens méchants n'auront plus d'emprise sur nous. Ceux-ci seront incapables d'attenter à notre formidable pouvoir qui se résume dans la possibilité de faire du bien autour de soi et ainsi la bête n'empêchera pas notre côté ange de s'exprimer, même en sa présence.
 
Salam Aleykoum,


Je tiens juste à rebondir sur cette phrase. Non pas que je veuille émettre un quelconque blâme à l'égard de votre manière d'envisager les choses.
Je remarque, assez régulièrement, que nous nous questionnons tous sur la légitimité des efforts que l'on met en l'oeuvre à l'égard de certaines personnes que l'on jugerait indignes de bénéficier de ces actions pieuses.

Ainsi, nous sommes-nous certainement tous retrouvés en quelques occasions en train de nous convaincre de l'absolue nécessité qu'il y aurait à délaisser cette gentillesse qui nous définirait dans les rapports que l'on entretient avec ces personnes là ("qui n'en valent pas la peine"). Cette nécessité qu'il y aurait à cesser ces sourires, à cesser d'affiner nos comportements en leur présence, à cesser de leur accorder de l'importance, à cesser ces dons de notre personne qui ne nous rapporteraient rien d'autre que de l'ingratitude.

Cependant, en ce qui me concerne, je pense qu'une bonne action, qu'une attitude saine, qu'un don, se doivent de ne jamais prendre en compte l'éventuelle gratitude qui viendraient les récompenser.
Ainsi celui qui fait du bien se devrait de rechercher exclusivement l'agrément Divin (s'il est croyant), en ayant la certitude absolue qu'une purification de son âme s'opérera et qu'une élévation spirituelle de son être sera l'aboutissement nécessaire de son bon comportement.

Qu'importe donc la reconnaissance des gens et/ou les mauvaises perceptions qui seront consécutives à notre bonté ("quel faible"; "profitons de sa gentillesse" etc....). Il me semble qu' on ne peut espérer aspirer à un bien-être réel en renonçant au bien sous quelques prétextes que ce soient.
Celui-ci (le bien) sera, en toutes circonstances, bénéfique pour notre être pour peu que nos buts soient réellement sains (ne pas faire dans le but unique d'en retirer quelques avantages en retour).

De plus, cela semble participer à la conquête d'une réelle liberté qui là ne constituera pas une illusion. Ainsi les gens méchants n'auront plus d'emprise sur nous. Ceux-ci seront incapables d'attenter à notre formidable pouvoir qui se résume dans la possibilité de faire du bien autour de soi et ainsi la bête n'empêchera pas notre côté ange de s'exprimer, même en sa présence.

Salam,

Je partage totalement votre point de vue.

A vrai dire, la dépression m'a fait prendre conscience que moi aussi je pouvais souffrir, pas seulement les autres...

À force de vouloir faire du bien autour de moi, je m'étais totalement oublié.

Je me suis recentré sur moi, et sur les personnes qui en valent la peine, c'est le sens de cette phrase.
 
Salam Aleykoum,


Je tiens juste à rebondir sur cette phrase. Non pas que je veuille émettre un quelconque blâme à l'égard de votre manière d'envisager les choses.
Je remarque, assez régulièrement, que nous nous questionnons tous sur la légitimité des efforts que l'on met en l'oeuvre à l'égard de certaines personnes que l'on jugerait indignes de bénéficier de ces actions pieuses.

Ainsi, nous sommes-nous certainement tous retrouvés en quelques occasions en train de nous convaincre de l'absolue nécessité qu'il y aurait à délaisser cette gentillesse qui nous définirait dans les rapports que l'on entretient avec ces personnes là ("qui n'en valent pas la peine"). Cette nécessité qu'il y aurait à cesser ces sourires, à cesser d'affiner nos comportements en leur présence, à cesser de leur accorder de l'importance, à cesser ces dons de notre personne qui ne nous rapporteraient rien d'autre que de l'ingratitude.

Cependant, en ce qui me concerne, je pense qu'une bonne action, qu'une attitude saine, qu'un don, se doivent de ne jamais prendre en compte l'éventuelle gratitude qui viendraient les récompenser.
Ainsi celui qui fait du bien se devrait de rechercher exclusivement l'agrément Divin (s'il est croyant), en ayant la certitude absolue qu'une purification de son âme s'opérera et qu'une élévation spirituelle de son être sera l'aboutissement nécessaire de son bon comportement.

Qu'importe donc la reconnaissance des gens et/ou les mauvaises perceptions qui seront consécutives à notre bonté ("quel faible"; "profitons de sa gentillesse" etc....). Il me semble qu' on ne peut espérer aspirer à un bien-être réel en renonçant au bien sous quelques prétextes que ce soient.
Celui-ci (le bien) sera, en toutes circonstances, bénéfique pour notre être pour peu que nos buts soient réellement sains (ne pas faire dans le but unique d'en retirer quelques avantages en retour).

De plus, cela semble participer à la conquête d'une réelle liberté qui là ne constituera pas une illusion. Ainsi les gens méchants n'auront plus d'emprise sur nous. Ceux-ci seront incapables d'attenter à notre formidable pouvoir qui se résume dans la possibilité de faire du bien autour de soi et ainsi la bête n'empêchera pas notre côté ange de s'exprimer, même en sa présence.

J'adhère complètement à ce que tu as dit :cool:

Et comme a dit aigleloyal c'est plutôt quand le moral ne va pas bien qu'on se met à penser ainsi...parce qu'en temps normal, on se comporte naturellement comme on voudrait que les autres se comportent avec nous...

Est-ce qu'on devrait apprendre à prendre sur nous même quand ça ne va pas ?

Personnellement je préfère m'isoler pour éviter de faire subir ma mauvaise humeur aux autres :intello:
 
Salut @Fitra et les autres!
Alors, j'ai comme toi un gros problème avec l'organisation, la rigueur, la discipline, et comme toi je pense que la flemme est une des caractéristiques les mieux répandues dans la société.
Mais contrairement à toi, j'ai ce problème depuis toujours. Je n'ai jamais été une bosseuse acharnée, une folle du travail... J'ai toujours été quelqu'un de très "cool" qui négligeait les impératifs qui lui étaient assignés, à ceci près que j'ai toujours stressé, à l'école, quand l'échéance se rapprochait dangereusement. Je stresse, certes, mais je ne m'exécute pas, va savoir pourquoi...
La valeur travail, je ne l'admire pas vraiment, ou disons modérément. Pour prendre le pays-emblème de la valorisation de cette valeur, les États-Unis, un de leurs écueils est justement le fait de ne pas pouvoir créer un système de protection sociale suffisamment pourvoyeur pour assurer aux plus pauvres un niveau de vie décent, et pour protéger tous les citoyens contre les risques sociaux (dont la maladie et la vieillesse). Cela parce que dans la mentalité étasunienne, tout le monde n'a que ce qu'il mérite, et si les pauvres sont pauvres, c'est parce qu'ils n'ont pas assez trimé pour avoir un job. Ils excluent la notion de reproduction sociale, de privilèges accordés à la naissance aux plus riches, etc... Au final, la valorisation du travail légitime auprès des pauvres eux-mêmes leur situation, alors qu'elle n'est pas forcément acceptable dans une démocratie.
Un autre exemple, le Japon, où le sens du devoir est exacerbé auprès des citoyens. Les employés peuvent faire du 50h/semaine, subir un taux de stress de la part de la hiérarchie extrêmement élevé, et l'absence de rendements croissants pousse certains au suicide. Et pour décompresser et se défaire de cette pression inhumaine, ils se soulent à coup de saké dans les bars le week-end... Pas top comme modèle de société.
Je peux aussi citer le domaine des études, avec le taux de suicide des jeunes qui est le plus élevé en Corée du Sud, où les étudiants ne peuvent faire endurer à leurs enfants la honte que représente l'échec scolaire, ou "tout simplement" des résultats inférieurs à ceux du voisin...
Et je passe des exemples.

Donc, même si le travail n'est certainement pas une des valeurs auxquels je suis la plus attachée, je suis quand-même admirative de ceux, auprès de moi, qui savent endurer plusieurs heures de travail et être à la hauteur des injonctions. C'est une capacité qui me manque tellement que je ne peux être qu'admirative de ces gens-là, et peu importe leurs résultats à l'arrivée.

Pour ma part, l'incapacité de m'organiser touche autant le travail que les tâches domestiques, comme toi. J'ai en fait un rapport trèèèèèès distancié au monde concret. Je suis 3000x plus dans ma tête que dans mon corps, ce qui fait que je le néglige, et je néglige tout ce qui me demande de la concentration sur le monde réel. Ça me coûte énormément d'énergie. A tel point que même les activités qui m'intéressent, intellectuelles ou artistiques, je ne les fais pas, car elles me demandent trop d'énergie. Alors je pense beaucoup, je produis beaucoup d'idées dans ma tête, mais je suis comme une désengagée de la vie réelle, et je n'ai pas de projet. Heureusement que mes études donnent une direction à ma vie, lol
Mais je travaille à tout cela, et petit à petit (mais vraiment très progressivement), je réinvestis le réel.
 
Sinon @Fitra, je ne connais pas ton histoire, mais est-ce possible que ton burn-out n'ait pas été un signal d'alarme de la part de ton corps pour te dire que tu te donnais trop à la tâche, justement?
J'espère que tout ira mieux pour toi :)
 
Oui j'en ai parlé ici si tu veux : https://www.bladi.info/threads/symptomes-burn-out.414146/
Moi c'est arrivé 2 ans après que j'ai commencé à "faiblir" mais j'étais encore très travailleuse à l'époque, en fait je n'avais jamais autant travaillé de ma vie (et jamais autant réussi non plus) mais je m'en rendais pas compte, c'est en parlant à des gens genre quelques mois après et en comparant avec moi que je m'en suis rendue compte, mais trop de déprime et de mésestime depuis des années et voila. J'étais un peu trop jeune, ça me fait de la peine pour la petite jeune fille bebête (dans le sens trop naïve, un peu immatur, trop "simple" avec des valeurs de base - comme le travail , les études - mais jamais méchante quand même) mais vraument gentille que j'étais alors.

Après heureusement il m'est arrivé quelque chose qui a complètement changé ma mentalité et donc mentalement (rationnellement je v eux dire)j'ai vite guéri, espoir etc., mais le problème c'est qu'après j'avais encore des choses à apprendre et aussi le fait qu'il ne suffit pas de savoir mais qu'il faut aussi appliquer sinon c'est trop facile, et ça après des années de déprime + un b-o ça s'apprend.

Ce long cheminement (j'avais 19 ans et demi, maintenant je suis au début de mes 24 ans) m'a porté jusqu'à maintenant où ça va vraiment Hamdulillah mais : je dois guérir les séquelles qui restent. (D'où aussi mon topic sir mon changement c'est maintenant, et là je suis en phase d'expérimentation à ce sujet j'en parlerai dans quelques jours Inch'Allah sur ledit topic, lol on dirait un feuilleton désolée je parle de ma vie). Et parmi ces séquelles il y'a cette tendance à la paresse.
Prfois je me dis (mais comme une pensée coupable, je n'y crois) que j'airais préféré craquer à la fin de mes études, ça aurait été plus facile pour moi mais après je me reprends, les choses ont lieu à un moment pour une raison et le moindre détail compte sinon tu n'aurais pas été la même personne au bout du compte, puis ça m'aurait pas tout fait remettre en question (j'aurais eu aucune raison de le faire) et ça ce fut salutaire das mon cas, même si ça mène fatalement à plus d'incertitude ...

Le problème avec les responsabilités et les enfants c'est qu'il faut avoir guéri ses tendances paresseuses avant d'en avoir afin de se faire un plan d'action pour penser aux autres mais aussi à soi (ex : se cultiver et tout), sinon si tu es quelqu'un de bien (comme toi :p) bah ok tu vas être un gros gros bosseur (pour tes enfants, ton travail) mais tu vas de mettre trop de côté . Et maintenant ça va ? Ca en a plutôt l'air Hamdullah.
Merci beaucoup pour le témoignage. On comprend l'important de l'auto-indulgence, et la nécessité du temps et des épreuves pour avancer.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Salut @Fitra et les autres!
Alors, j'ai comme toi un gros problème avec l'organisation, la rigueur, la discipline, et comme toi je pense que la flemme est une des caractéristiques les mieux répandues dans la société.
Mais contrairement à toi, j'ai ce problème depuis toujours. Je n'ai jamais été une bosseuse acharnée, une folle du travail... J'ai toujours été quelqu'un de très "cool" qui négligeait les impératifs qui lui étaient assignés, à ceci près que j'ai toujours stressé, à l'école, quand l'échéance se rapprochait dangereusement. Je stresse, certes, mais je ne m'exécute pas, va savoir pourquoi...
La valeur travail, je ne l'admire pas vraiment, ou disons modérément. Pour prendre le pays-emblème de la valorisation de cette valeur, les États-Unis, un de leurs écueils est justement le fait de ne pas pouvoir créer un système de protection sociale suffisamment pourvoyeur pour assurer aux plus pauvres un niveau de vie décent, et pour protéger tous les citoyens contre les risques sociaux (dont la maladie et la vieillesse). Cela parce que dans la mentalité étasunienne, tout le monde n'a que ce qu'il mérite, et si les pauvres sont pauvres, c'est parce qu'ils n'ont pas assez trimé pour avoir un job. Ils excluent la notion de reproduction sociale, de privilèges accordés à la naissance aux plus riches, etc... Au final, la valorisation du travail légitime auprès des pauvres eux-mêmes leur situation, alors qu'elle n'est pas forcément acceptable dans une démocratie.
Un autre exemple, le Japon, où le sens du devoir est exacerbé auprès des citoyens. Les employés peuvent faire du 50h/semaine, subir un taux de stress de la part de la hiérarchie extrêmement élevé, et l'absence de rendements croissants pousse certains au suicide. Et pour décompresser et se défaire de cette pression inhumaine, ils se soulent à coup de saké dans les bars le week-end... Pas top comme modèle de société.
Je peux aussi citer le domaine des études, avec le taux de suicide des jeunes qui est le plus élevé en Corée du Sud, où les étudiants ne peuvent faire endurer à leurs enfants la honte que représente l'échec scolaire, ou "tout simplement" des résultats inférieurs à ceux du voisin...
Et je passe des exemples.

Donc, même si le travail n'est certainement pas une des valeurs auxquels je suis la plus attachée, je suis quand-même admirative de ceux, auprès de moi, qui savent endurer plusieurs heures de travail et être à la hauteur des injonctions. C'est une capacité qui me manque tellement que je ne peux être qu'admirative de ces gens-là, et peu importe leurs résultats à l'arrivée.

Pour ma part, l'incapacité de m'organiser touche autant le travail que les tâches domestiques, comme toi. J'ai en fait un rapport trèèèèèès distancié au monde concret. Je suis 3000x plus dans ma tête que dans mon corps, ce qui fait que je le néglige, et je néglige tout ce qui me demande de la concentration sur le monde réel. Ça me coûte énormément d'énergie. A tel point que même les activités qui m'intéressent, intellectuelles ou artistiques, je ne les fais pas, car elles me demandent trop d'énergie. Alors je pense beaucoup, je produis beaucoup d'idées dans ma tête, mais je suis comme une désengagée de la vie réelle, et je n'ai pas de projet. Heureusement que mes études donnent une direction à ma vie, lol
Mais je travaille à tout cela, et petit à petit (mais vraiment très progressivement), je réinvestis le réel.

Coucou ^^

Je suis d'accord pour ce que tu dis sur les sociétés que tu cites, chez eux ça va trop loin et les aspects négatifs sont plus nombreux que les aspects positifs ...
Comment ça se passe pour tes études ? :timide: Comment travailles-tu pour réinvestir le monde réel ?
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Sinon @Fitra, je ne connais pas ton histoire, mais est-ce possible que ton burn-out n'ait pas été un signal d'alarme de la part de ton corps pour te dire que tu te donnais trop à la tâche, justement?
J'espère que tout ira mieux pour toi :)

Je ne sais pas, c'est possible ... En fait tout a commencé 2 ans avant, du jour au lendemain, je devais réviser pour un examen le lendemain, je le connaissais très bien et je devais juste faire mon petit perfectionnement pour le connaître parfaitement, et pour la première fois de ma vie je me suis mise à procrastiner ! Ca c'était le premier signe ensuite les deux années qui suivaient je suis devenue de plus en plus fainéante et pourtant je travaillais énormément, juste je n'étais plus "maître" comme avant, en fait je travaillais tous les jours mais sans être organisée, avec le sentiment d'être toujours en retard alors que j'ai littéralement commencé à travailler le soir même de la rentrée scolaire, bref de la folie je voyais les choses à l'envers. Et j'allais très très très mal psychologiquement.
Sinon Quand j'ai eu le burn-out j'avais beaucoup maigri (c'est simple j'étais déjà mince - à l'époque haha- et j'avais encore maigrir, je pouvais pas être plus mince que ça sinon c'était e sous-poids je pense) et je perdais mes cheveux je m'en souviens. Oui j'étais au plus mal et après j'ai fui le travail car ça me rappelant ça, ne supportant plus le moindre début d'exigence j'ai arrêté le moindre effort, je pense que c'est venu de là. Psychologiquement j'étais finie et ça se reflétait sur le physique ^^ Le burn-out s'est produit quand j'ai eu un gros choc émotionnel lié à tout ce travail et je pleurais toutes les larmes de mon corps lol (mais vraiment, après il m'est arrivé pire - les conséquences des échecs auxquels m'ont mené le b-o puisque j'avais arrêté de travailler - mais pourtant je n'ai jamais été aussi malheureuse qu'à ce moment-là, j'avais "peur" mais sans plus, maintenant je me dis "mais comment c'est possible d'être triste à ce point pour ça" lol). Je pense que ça a été un signal d'alarme psychologique, c'était pas possible de tenir avec une telle pression .
.
 
Coucou ^^

Je suis d'accord pour ce que tu dis sur les sociétés que tu cites, chez eux ça va trop loin et les aspects négatifs sont plus nombreux que les aspects positifs ...
Comment ça se passe pour tes études ? :timide: Comment travailles-tu pour réinvestir le monde réel ?

Pour les études, ça s'est
Coucou ^^

Je suis d'accord pour ce que tu dis sur les sociétés que tu cites, chez eux ça va trop loin et les aspects négatifs sont plus nombreux que les aspects positifs ...
Comment ça se passe pour tes études ? :timide: Comment travailles-tu pour réinvestir le monde réel ?

Pour les études, c'est compliqué, dans la mesure où je ne comprends pas toujours comment je fonctionne. Disons que j'ai eu des facilités et de hautes capacités d'adaptation aux attentes scolaires qui sont la cause de ma réussite. J'ai réussi avec ma capacité de percevoir «intuitivement» ce qu'on attendait de moi. En contrepartie, je n'avais pas à beaucoup travailler par ailleurs à la maison, d'autant plus que j'ai une mémoire auditive bien développée. J'aimais investir pleinement les cours, ce qui me faisait les assimiler dès leur réception. On peut dire que dans cette faculté réside une rigueur peu valorisée, reconnue. Le problème, c'est que ce fonctionnement, sans besoin de fourn d'efforts à la maison, a marché pendant très, très longtemps, et ne m'a jamais incitée à être disciplinée, mais à me reposer sur mes intuitions.
 
Si bien que je ne supporte pas que je puisse ne pas comprendre un problème d'emblée, sans avoir fait d'effort de compréhension. Cette disposition d'esprit, ainsi que ma grande difficulté à me concentrer, me freine dans l'acquisition du savoir, parce que je ne supporte pas d'avoir à stagner pour mieux avancer, du coup pour ne pas subir la sensation de stagnation, je n'eleve pas mes ambitions... ce qui est pas très courageux!

Pour le rapport au corps, honnêtement c'est toujours très compliqué --'
J'essaie la méditation, mais qu'est-ce que le temps est long quand je m'y mets! En fait, je marche surtout par micro déclics : je prends conscience que je n'aime pas ceci ou celà dans ma façon de vivre, je prends conscience que je dois me lever, et je fais les choses. Mais le plus souvent, je prends conscience de la volonté de changement sans prise de conscience de la nécessité de mouvement. Et comme je vis beaucoup dans ma tête, je me mets à rêver d'un monde où tout ce que je souhaite changer le soit, ou plus exactement, je me vois en train de changer les choses, de me mettre à la tâche, lol. Je me projette dans le futur, évacuant la peine qui va avec l'effort.
 
Je ne sais pas, c'est possible ... En fait tout a commencé 2 ans avant, du jour au lendemain, je devais réviser pour un examen le lendemain, je le connaissais très bien et je devais juste faire mon petit perfectionnement pour le connaître parfaitement, et pour la première fois de ma vie je me suis mise à procrastiner ! Ca c'était le premier signe ensuite les deux années qui suivaient je suis devenue de plus en plus fainéante et pourtant je travaillais énormément, juste je n'étais plus "maître" comme avant, en fait je travaillais tous les jours mais sans être organisée, avec le sentiment d'être toujours en retard alors que j'ai littéralement commencé à travailler le soir même de la rentrée scolaire, bref de la folie je voyais les choses à l'envers. Et j'allais très très très mal psychologiquement.
Sinon Quand j'ai eu le burn-out j'avais beaucoup maigri (c'est simple j'étais déjà mince - à l'époque haha- et j'avais encore maigrir, je pouvais pas être plus mince que ça sinon c'était e sous-poids je pense) et je perdais mes cheveux je m'en souviens. Oui j'étais au plus mal et après j'ai fui le travail car ça me rappelant ça, ne supportant plus le moindre début d'exigence j'ai arrêté le moindre effort, je pense que c'est venu de là. Psychologiquement j'étais finie et ça se reflétait sur le physique ^^ Le burn-out s'est produit quand j'ai eu un gros choc émotionnel lié à tout ce travail et je pleurais toutes les larmes de mon corps lol (mais vraiment, après il m'est arrivé pire - les conséquences des échecs auxquels m'ont mené le b-o puisque j'avais arrêté de travailler - mais pourtant je n'ai jamais été aussi malheureuse qu'à ce moment-là, j'avais "peur" mais sans plus, maintenant je me dis "mais comment c'est possible d'être triste à ce point pour ça" lol). Je pense que ça a été un signal d'alarme psychologique, c'était pas possible de tenir avec une telle pression .
.

Oui, un signal d'alarme, ça me semble aussi. Ton corps qui dit non, qui dit que de ton perfectionnisme, on se passera pour une fois, lol. Je pense à cette première fois où tu as procrastiné. J'allais te dire que ton corps avait compris que tu avais déjà bien assez assimilé le cours, mais ça a l'air un peu plus compliqué que cela.
C'est sûr, tu es une perfectionniste! Et tenir cette quête, plus un choc émotionnel, c'est insoutenable. Preuve en est peut-être que la souffrance n'est pas à éviter, mais est une vraie révélatrice de ce que nous sommes et de ce dont on a besoin.
 
Je travaille à la pression.

Après, c'est plus facile pour moi d'être concentrée des heures et d'être rigoureuse quand le sujet m'intéresse, c'est pourquoi quand il s'agit de s'instruire sur des choses qui me plaisent ou autres, je ne vois pas le temps passer et je me concentre facilement.

Sinon, pour que je sois vraiment concentrer, il me faut de la pression, comme un enjeu important, ou des deadlines courtes.

Mais j'ai les capacités pour mobiliser une grosse force de travail en quelque sorte, quand j'étais étudiante je pouvais bosser de 9h à 2 heures du matin en étant efficace si j'étais motivée ou sous pression. Même là au travail, parfois, je peux fonctionner au ralenti ou faire preuve de procrastination, mais quand il le faut je m'y mets à fonds. Et puis, je suis dans un domaine, où si on n'a pas de forte capacité de travail et qu'on ne peut pas tenir des horaires lourds, ce n'est pas la peine surtout que l'activité y est en dent de scie.

Pour le travail, c'est rare que je prévois vu que cela est difficile à mettre en oeuvre dans mon activité, donc je travaille au fil de l'eau, en fonction des urgences, super urgences, et super super urgences.

En dehors du travail, j'essaie d'être plus prévoyante dans ce que je fais et plus organisée en faisant ce qui doit être fait dans l'immédiat.

Après, je pense que c'est un peu le cas de tout le monde, mais quand j'ai eu l'impression de rien faire de ma journée, ça me fait culpabiliser, alors que quand j'ai fait plein de chose, j'en suis contente, donc ça me motive pour réaliser des choses.

Sinon, mes parents étant à leur compte (enfin moi aussi d'ailleurs), j'ai aussi été élevée avec la valeur du travail.
 
Dernière édition:

Akhi96

Bien Vu Mec
Moi au tout debut je voulais trop faire bien, du coup je travaillais déjà trop vite mais le pb je m éparpillais facilement (ct avc des arabes mdr faut jamais travailler avc des arabes)

Alors que maintenant je m'en tiens à cette ordre : sécurité, qualité et enfin productivité ..

Et qlq qui veux me mettre la pression on s'embrouille directe c plus comme avant où je disais ok parce que wAllah les chefs je les supporte pas
 
Dernière édition:

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Moins je vois le travail mieux je me porte, a chaque fois je me suis fait exploiter, travailler, travailler dur, oui mais il faut que ça rapporte, pas que ça creuse mon déficit niveau physique et niveau finances, sinon ça ne vaut pas la peine, j'ai déjà donné dans l'esclavage moderne, non merci, si c'est pour ne pas gagner d'argent et même en perdre, et finir encore plus invalide, plus jamais.
 

Akhi96

Bien Vu Mec
Moins je vois le travail mieux je me porte, a chaque fois je me suis fait exploiter, travailler, travailler dur, oui mais il faut que ça rapporte, pas que ça creuse mon déficit niveau physique et niveau finances, sinon ça ne vaut pas la peine, j'ai déjà donné dans l'esclavage moderne, non merci, si c'est pour ne pas gagner d'argent et même en perdre, et finir encore plus invalide, plus jamais.
C'est bien de prouver tas vue

Mais voilà faut esquiver les problèmes aussi

Parce que qd t'as tout fait on vas dire t'as juste fais ton travail

Par contre si y a une erreur qlq part ca tombe sur toi...

Donc voilà.. qd on est payé a l'heure (pas a la quantité) on ce calme.. ca sert a rien de faire trop

Ce qu'on fait faut le faire bien c'est tout
 
Dernière édition:
Salut :timide:

Je remonte le topic parce qu'il est tout à fait approprié à (ma nouvelle?) mon actuelle situation.
Il y a quelques jours j'ai échoué. À cause de ce manque de travail, de ce manque de rigueur. Autant vous dire que je suis mal. Déçue, choquée, attristée... d'autant plus que je ne m'y attendais pas. Pas de cette façon. Pas un échec aussi retentissant. De mon point de vue, il est retentissant.
Bref, je crois qu'il faut qu'on me donne des claques. Des bonnes grosses claques pour que je me bouge un peu.

Comme j'ai écrit plus haut je crois, jusque là j'ai réussi grâce à mon goût pour la réflexion, ma curiosité, le fait que j'aime penser et développer mes idées... mais là ça ne suffit plus. Même si les profs voient ces qualités qui me démarquent, ils voient aussi le manque de rigueur. Et c'est à cause de ça que j'ai échoué.

Travailler, ça m'horrifie un peu, lol. Je m'imagine là, en train de faire des plannings, des codes couleur, dresser un agenda avec des exercices à faire et du vocabulaire à apprendre. Je me vois relire mes cours, reproduire des graphiques d'économie, faire mes devoirs de maths, prévoir de commencer à l'avance, organiser mon emploi du temps. Beurk. Ça me rebute à l'avance.

Durant ces années d'études sup, ce n'est pourtant pas la conscience du travail à faire qui m'a manquée. Je pensais au travail à faire bien avant la deadline. Je stressais et tout... mais je crois que plus je me mettais cette pression, moins j'avais envie de le faire.

Enfin bref... j'avais besoin de le dire, voilà :D
 
Moi au tout debut je voulais trop faire bien, du coup je travaillais déjà trop vite mais le pb je m éparpillais facilement (ct avc des arabes mdr faut jamais travailler avc des arabes)

Alors que maintenant je m'en tiens à cette ordre : sécurité, qualité et enfin productivité ..

Et qlq qui veux me mettre la pression on s'embrouille directe c plus comme avant où je disais ok parce que wAllah les chefs je les supporte pas

J'étais comme toi avant je voulais tout faire vite comme sa l'aprem je suis pépère mais en faite sa fait plus de problème qu'autre chose. Maintenant je prend mon temps je m'en fou et je fais bien le taff.

Juste vendredi il y a un mec qui met des coup de pression à tout le monde il est venu me parler en me disant "j'espère sa sera fini dans 10min" je lui ai dit ouais juste pour pas m'embrouiller avec lui mais j'ai continuer à taffer trkl.

Un jour il a mal parler à un collègue miskin il tremblait il voulait partir vite et il fesait n'importe quoi je lui ai dit calme toi il m'écoutait même pas tellement il était en transe. À la fin il a laisser tomber j'ai fait le dépannage à sa place sa a pris du temps mais j'ai fini par le faire...

En plus si tu voyais le mec qui met des coup de pression il est tout petit il est pas impressionnant juste il a une grande gueule faut pas calculer c'est tout.
 
Haut