Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Bonsoir,
Un sujet un peu obscur mais qui me turlupine ces derniers temps. A qui en parler ? A qui en faire part ? Ne voulant pas embêter mon entourage, eh bien je choisis bladi, pardi !
Quel est votre rapport au travail ? Est-ce que vous êtes très travailleur, organisé, rigoureux ? Ou est-ce que vous êtes plutôt fainéants, procrastinateurs (le mal du siècle, j'ai l'impression) ? Est-ce que durant votre enfant, on a essayé de vous inculquer la "valeur travail" ? Est-ce que vous avez dû travailler dur dans votre vie, ou est-ce que vous avez plutôt eu un parcours cool (dans le sens où vous ne vous rappelez pas de périodes où vous avez dû travailler particulièrement dur, serrer les dents prendre sur vous, vous sacrifier, vous organiser) ?
Vous pensez quoi des fainéants ? D'où vient la paresse ? Et est-ce qu'on est plus paresseux aujourd'hui qu'hier ?
J'aime bien un certain aspect de la mentalité américaine qui insiste beaucoup sur le fait de travailler dur, pour "make something of yourself" (faire quelque chose de soi-même), puis l'histoire des migrants qui ont travaillé dur ...
En ce moment, j'ai une fascination pour les gros bosseurs parce que j'ai moi-même été pareil, disons qu'à la base je suis comme ça, mais à un moment de ma vie, j'ai craqué (suite à des circonstances dramatiques) et depuis je suis devenue bien moins travailleuse, voire carrément fainéante.
Mais j'avoue que s'il y'avait bien une qualité que j'avais à l'époque, c'était le travail : je ne comptais pas mes heures. J'étais capable de me lever plus tôt pour travailler une heure ou deux avant de commencer à me préparer pour aller à l'école !
Je faisais tout pour être toujours en avance. J'avais un programme et je m'y tenais, sans faille. Je pouvais travailler des heures d'affilée, et comme j'étudiais en restant debout, ben je restais debout des heures d'affilée. Mon record a été une journée d'étude de 8h à 20h non-stop (oui, non-stop, enfin éventuellement des pauses de 2 minutes toutes les heures, à revâsser) : je voulais absolument terminer avant de me reposer ... J'y vois une grande force mentale et une certaine discipline, ascèse, qui sont fortifiants, drainants et purifiants (je choisis les termes à dessein) pour l'âme mais aussi pour le corps.
Il faut dire que je n'ai pas tout perdu, certains aspects de ma personnalité témoigne de la bête de travail que j'étais. Le plus dur, c'est le démarrage : une fois fait, je peux me remettre à travailler des heures d'affilée, comme avant. Là je pense surtout à du travail intellectuel mais c'est pareil quand je dois faire des tâches plus physiques. Ainsi, parfois, je me surprends à me remettre à m'atteler à une tâche difficile pendant des heures et des heures, efficacement et avec une concentration impeccable. Mais alors qu'avant, c'était la routine, maintenant, c'est assez exceptionnel ... Je sais pas comment je m'arrange actuellement, mais je m'arrange autrement. Et je ne suis pas non plus une larve complète, je remplis mes devoirs élémentaires : mais sans plus. Et je pourrais faire bien plus, et bien mieux. Même si je sens que la capacité est là, en moi, et qu'elle fait partie de moi ... En ce moment, mon burn-out étant derrière moi et étant dans les dispositions mentales me permettant de ne plus en être victime, ainsi que dans une spirale positive depuis quelques temps, je songe à me donner un coup de pied aux fesses et à redevenir l'ancienne moi au niveau travail : une bûcheuse acharnée, pour les petites comme les grosses tâches.
Bref, j'admire la valeur travail. Les histoires d'étudiants en médecine, de personnes qui se sont données sans compter, qui lisent lisent lisent, ou les parents qui ont 2 boulots, les entrepreneurs ...
Ca ne parlera peut-être point aux plus âgés d'entre nous, mais je peux vous assurer que la flemme est une maladie à part entière parmi la jeunesse d'aujourd'hui, à tel point que pour beaucoup, ça touche même à leur propreté et à la propreté de leur environnement ...
Un sujet un peu obscur mais qui me turlupine ces derniers temps. A qui en parler ? A qui en faire part ? Ne voulant pas embêter mon entourage, eh bien je choisis bladi, pardi !
Quel est votre rapport au travail ? Est-ce que vous êtes très travailleur, organisé, rigoureux ? Ou est-ce que vous êtes plutôt fainéants, procrastinateurs (le mal du siècle, j'ai l'impression) ? Est-ce que durant votre enfant, on a essayé de vous inculquer la "valeur travail" ? Est-ce que vous avez dû travailler dur dans votre vie, ou est-ce que vous avez plutôt eu un parcours cool (dans le sens où vous ne vous rappelez pas de périodes où vous avez dû travailler particulièrement dur, serrer les dents prendre sur vous, vous sacrifier, vous organiser) ?
Vous pensez quoi des fainéants ? D'où vient la paresse ? Et est-ce qu'on est plus paresseux aujourd'hui qu'hier ?
J'aime bien un certain aspect de la mentalité américaine qui insiste beaucoup sur le fait de travailler dur, pour "make something of yourself" (faire quelque chose de soi-même), puis l'histoire des migrants qui ont travaillé dur ...
En ce moment, j'ai une fascination pour les gros bosseurs parce que j'ai moi-même été pareil, disons qu'à la base je suis comme ça, mais à un moment de ma vie, j'ai craqué (suite à des circonstances dramatiques) et depuis je suis devenue bien moins travailleuse, voire carrément fainéante.
Mais j'avoue que s'il y'avait bien une qualité que j'avais à l'époque, c'était le travail : je ne comptais pas mes heures. J'étais capable de me lever plus tôt pour travailler une heure ou deux avant de commencer à me préparer pour aller à l'école !
Je faisais tout pour être toujours en avance. J'avais un programme et je m'y tenais, sans faille. Je pouvais travailler des heures d'affilée, et comme j'étudiais en restant debout, ben je restais debout des heures d'affilée. Mon record a été une journée d'étude de 8h à 20h non-stop (oui, non-stop, enfin éventuellement des pauses de 2 minutes toutes les heures, à revâsser) : je voulais absolument terminer avant de me reposer ... J'y vois une grande force mentale et une certaine discipline, ascèse, qui sont fortifiants, drainants et purifiants (je choisis les termes à dessein) pour l'âme mais aussi pour le corps.
Il faut dire que je n'ai pas tout perdu, certains aspects de ma personnalité témoigne de la bête de travail que j'étais. Le plus dur, c'est le démarrage : une fois fait, je peux me remettre à travailler des heures d'affilée, comme avant. Là je pense surtout à du travail intellectuel mais c'est pareil quand je dois faire des tâches plus physiques. Ainsi, parfois, je me surprends à me remettre à m'atteler à une tâche difficile pendant des heures et des heures, efficacement et avec une concentration impeccable. Mais alors qu'avant, c'était la routine, maintenant, c'est assez exceptionnel ... Je sais pas comment je m'arrange actuellement, mais je m'arrange autrement. Et je ne suis pas non plus une larve complète, je remplis mes devoirs élémentaires : mais sans plus. Et je pourrais faire bien plus, et bien mieux. Même si je sens que la capacité est là, en moi, et qu'elle fait partie de moi ... En ce moment, mon burn-out étant derrière moi et étant dans les dispositions mentales me permettant de ne plus en être victime, ainsi que dans une spirale positive depuis quelques temps, je songe à me donner un coup de pied aux fesses et à redevenir l'ancienne moi au niveau travail : une bûcheuse acharnée, pour les petites comme les grosses tâches.
Bref, j'admire la valeur travail. Les histoires d'étudiants en médecine, de personnes qui se sont données sans compter, qui lisent lisent lisent, ou les parents qui ont 2 boulots, les entrepreneurs ...
Ca ne parlera peut-être point aux plus âgés d'entre nous, mais je peux vous assurer que la flemme est une maladie à part entière parmi la jeunesse d'aujourd'hui, à tel point que pour beaucoup, ça touche même à leur propreté et à la propreté de leur environnement ...