Les femmes ont une rapport assez tordu à la question aussi, comme le montre l’existence de la prostitution, certains fantasmes dont je ne parlerai pas ici, et la passivité (pour l’essentiel).On oublie qu'il y a plusieurs types de violeurs. Ceux qui violent par frustration.
Sans la prostitution certains frustrés vont se tourner vers ce qu'ils ont sous la main.
Et je suis contre la prostitution.
Mais faut reconnaître certaines choses.
C'est tout une éducation à refaire sur plusieurs siècles, autrement dit un changement impossible.
Plus je pense à tout ça plus je me dis que le sexe c'est vraiment un gros problème chez la plupart des hommes. Mais bon on dit que c'est normal un homme a des désirs il doit les assouvir...
Ce n’est pas une question d’éducation, je crois que c’est malheureusement une question de nature, et qu’il y a eu co‑évolution sur la question (ce n’est pas unilatéral). On peut déjà remarquer la désolante complémentarité qu’il y a entre la passivité d’un côté et l’excès d’initiative de l’autre (et on peut remarquer que dénoncer la passivité féminine est très mal vu).
Ce n’est pas le produit d’une éducation, on a même au contraire une non‑éducation sur la question (ou alors une décharge de toutes les responsabilités sur les hommes, faisant des femmes des victimes universelles). Pourtant, il pourrait y avoir une éducation, et je l’imagine dans les grandes lignes au moins comme ça : pas de déni de réalité ni de mystification, responsabilisation des conséquences de leurs manière d’être pour les hommes, mais aussi pour les femmes.