La réalité du terrorisme islamiste en France

La France a accepter que les saoudes investissent dans les mosquées françaises le Maroc aussi
Les saoudes ont exigés qu'à une condition,c'est que ce soit leur savants et imams qui dirigent
Le Maroc et la France (entre autre ) l'ont acceptés par intérêt financier sauf que les saoudes avaient d'autres idées en tête

Les saoudes sont les ennemies de l'islam le noyau du mal est chez eux et ils manipule t tout le monde avec leur barils de pétrole et tout le monde le sait seul les dirigeants peuvent arrêté ça mais trop d'enjeux et profils personnels
Exact,
le Maroc aurait du garder le contrôle des fidèles marocains, même en Europe, en prenant l'exemple des turcs ( a cout de financement de mosquées, d'enseignement de la religion) Le sunnisme marocain ne produit pas de telle raclure qui font mal a tout le monde, Islam compris.
 
Parce que les muslim deFrance et surtout de bladi n’ont ni la tv ni internet ni la radio pour être au courant ?

Pour quel raison Épingler et vous attendre quoi concrètement
Tout comme le sionisme est épinglé et qui se justifie par son extrémisme en Palestine, tout comme l'extrême droite devrait l'être, ce sujet nous concerne toutes et tous car nous en seront peut être victimes demain.
 

de passage

I'm just passing through
VIB
... Oui tout à fait, et j'adore le couscous aussi, et puis je me suis acheté une paire de babouches l'année dernière.

Pour ta gouverne, j'ai été militant à l'Unef pendant mes années à la Fac (très proche du PS) et j'ai donc participé à des manifs pro-Palestine, mais aussi contre la réforme LMD, ou encore contre le CPE.

J'ai depuis changé de bord politique pour pas mal de raisons.

Enfin, bon, si ça te semble si abracadabrant qu'un non-musulman puisse participer à une manif pro-Palestine, c'est ton problème.
Pas besoin d'être musulman pour défendre la cause palestinienne, et trouver révoltant la colonisation d'Israel...
Et tu le regrettes maintenant ?
 

de passage

I'm just passing through
VIB
Ton pote morgani poste du bullshit et tout intervenant qui n'abonde pas dans son sens se voit taxé de sioniste, islamotralala, ennemi de la communauté et autres colibets. Tu as une notion particulière du verbe assumer. Je dirais même plus, tu assumes grave.
Et tu reprochais aux islamistes d étre intolérants !
 
Ton pote morgani poste du bullshit et tout intervenant qui n'abonde pas dans son sens se voit taxé de sioniste, islamotralala, ennemi de la communauté et autres colibets. Tu as une notion particulière du verbe assumer. Je dirais même plus, tu assumes grave.
Ah ! Parceque pour toi "assumer" veut dire parfait?
Fair faire une mise a jour mon ami/e les mots s'emmêles
 
A

AncienMembre

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@Aigleloyal @VeraBien et @boublil92 et encore bien d'autres sur ce forum qui je remarque n'aimiez pas qu'on parle de complot sioniste ou encore des internautes qui dénonce des actes de tueries sionistes parceque vous êtes surement sioniste ou vous vous identifiez à eux je n'en sais rien bref!!! mais je comprend que ca fait mal quand des assassins prennent vos identités et commettent des injustices au nom de cette identité...

pour ma part je suis souvent intervenue contre les théories du complot en général sur ce forum, car ce sont des fake news pour les gens crédules etcela me désole de voir que les bladinautes se font bourrer le crane par des bonimenteurs. Le prétendu complot "sioniste" n'est qu'une version du prétendu complot mondial(juif ou non). On peut être contre le sionisme, bien sûr, l'idée d'un complot planétaire sioniste servi à toutes les sauces auquel je ne crois pas.

maintenant de manière plus générale, on ne confond pas musulman avec islamiste, pas du tout.
alors ne confondez pas crimes de l'armée israélienne avec des gens qui n'ont rien à voir.
 
pour ma part je suis souvent intervenue contre les théories du complot en général sur ce forum, car ce sont des fake news pour les gens crédules etcela me désole de voir que les bladinautes se font bourrer le crane par des bonimenteurs. Le prétendu complot "sioniste" n'est qu'une version du prétendu complot mondial(juif ou non). On peut être contre le sionisme, bien sûr, l'idée d'un complot planétaire sioniste servi à toutes les sauces auquel je ne crois pas.

maintenant de manière plus générale, on ne confond pas musulman avec islamiste, pas du tout.
alors ne confondez pas crimes de l'armée israélienne avec des gens qui n'ont rien à voir.
Si on confond pas comme tu dis entre muslim et terro

pourquoi casser la tête aux bladinautes muslim et sous entendre qu’ils doivent exprimer verbalement leur non adhésion à la vision extrémiste comme si le silence prévaut l’acceptation ?
 
Salam typo,
T'expliques comment tous les attentats terroristes ds les pays dit musulman?
En attendant la réponse de typo......
Daech a donné la sienne : ils ont justifié de ne pas s'occuper de l'israel, par exemple, en rétorquant vouloir auparavant nettoyer les pays "musulmans" . Je suppose que tu sais que "eux seuls sont de vrais musulmans" donc ils takfirisent tous les autres.
Lla ikrah fi d-din, ils ne connaissent pas.
Il en va de même pour al Qaïda, les talibans et la cohorte de sous-groupes, comme il en était de même avec les groupes qui trucidaient allègrement en Algérie il y a quelques années.
 

typologie

aedem sed aliter
Bladinaute averti
salut
Salam typo,
T'expliques comment tous les attentats terroristes ds les pays dit musulman?

les pays occidentaux bombardent les pays musulmans pour imposer leur ideologie
c pareillle ces groupes veulent liberé leur pays de l'ideologie occidental et de leur allié au gouvernement etc ... mis en place par et au service de l'occident et autre force etrangere ...
et pour eux la liberation et la justice passe par la mise en place d'un gouvernement islamique
 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
maintenant de manière plus générale, on ne confond pas musulman avec islamiste, pas du tout.
Le père du dernier terroriste lui confond : Le père d'Ali Hassan a appelé le gouvernement pakistanais ainsi que d'autres pays Musulmans à rapatrier son fils. «Je demande au gouvernement pakistanais de ramener mon fils à la maison, a-t-il déclaré. il a servi l’Islam et nous sommes un pays musulman». https://www.cnews.fr/monde/2020-09-29/attaque-paris-le-pere-du-terroriste-fier-de-son-fils-1003067
 
A

AncienMembre

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Le père du dernier terroriste lui confond : Le père d'Ali Hassan a appelé le gouvernement pakistanais ainsi que d'autres pays Musulmans à rapatrier son fils. «Je demande au gouvernement pakistanais de ramener mon fils à la maison, a-t-il déclaré. il a servi l’Islam et nous sommes un pays musulman». https://www.cnews.fr/monde/2020-09-29/attaque-paris-le-pere-du-terroriste-fier-de-son-fils-1003067

Les foules pakistanaises sont inquiétantes d'obscurantisme, il n'y a qu'à voir leur réaction à Asia Bibi, ou les voir brûler des drapeaux occidentaux.

Ce pays ferait bien de revoir l'éducation donnée aux enfants car les éduquer dans le fondamentalisme extrémiste est une très mauvaise idée. Après c'est facile de leur bourrer le crane pour devenir des "martyrs". Les terroristes de l'hotel à Mumbai pensaient tous aller au paradis avec les 70 vierges... celui là aussi sans doute...
 
A

AncienMembre

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Les manifestations qui ont eu lieu après l’acquittement de la femme chrétienne ont mis en lumière l’influence de l’islamisme dans le pays. Les mouvements présents sur la scène politique pakistanaise
Dernière mise à jour: 23/01/2019


Le 31 octobre 2018, la Cour suprême pakistanaise ordonne la libération d’Asia Bibi, femme chrétienne et mère de famille, condamnée à mort, en 2010, pour blasphème, suite à une banale dispute villageoise. Néanmoins, la question est loin d’être réglée. (...)

Le paradoxe pakistanais : des islamistes peu nombreux mais puissants

L’affaire Asia Bibi, au-delà de son cadre juridique, illustre la montée en puissance, au Pakistan, des partis islamistes qui, même si boudés par les urnes et politiquement minoritaires, parviennent à imposer leur volonté à l’Etat. Par exemple, en 2017 ils obstruent les grands axes routiers de la capitale par des manifestations violentes pour contester un changement mineur de la Loi Électorale qui aurait permis à la minorité musulmane Ahmadie de participer aux élections législatives de 2018.[1] Même si le gouvernement s’engage à rectifier l’ « erreur », les islamistes poursuivent le dharna (sit-in) jusqu’à l’obtention, non seulement de la démission du Ministre de la Justice, Zahid Hamid, mais aussi de la relaxe de leurs partisans. Le bras de fer dure trois semaines. En général, les concessions minent l’autorité de l’Etat pakistanais qui peine à gérer le facteur islamiste.


Le paysage islamiste au Pakistan


De prime abord, il convient de distinguer les islamistes des djihadistes. Les premiers agissent généralement dans un cadre institutionnel. Ils sont souvent constitués en partis politiques avec des programmes et des membres, ils reconnaissent la légitimité de l’Etat pakistanais et acceptent le principe électoral comme la voie privilégiée d’accession au pouvoir. Les djihadistes, en revanche, sont constitués en groupes armés avec, pour les plus organisés, des ailes dédiées à la prédication. Ils ne reconnaissent pas la légitimité de l’Etat et ne participent en général pas non plus aux élections. Dans cette optique, la violence est la seule voie d’accès au pouvoir.

Les mouvements islamistes et djihadistes sont très nombreux au Pakistan. Il y a parmi eux des sunnites et des chiites. Les sunnites se divisent en trois groupes majeurs : les Barelvis, les Deobandis et les Ahl-e-Hadith auxquels s’ajoute la Jamaat-e-Islami, un parti politique qui ne fait référence à aucun groupe particulier.
 
A

AncienMembre

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Les trois premiers illustrent une fracture historique dans l’islam sunnite du sous-continent indien entre réformistes et non réformistes remontant à la période coloniale. Les Deobandis sont les premiers à fonder un mouvement religieux à Deoband, petit village non loin de Delhi, où en 1867 une petite école islamique inaugure ce qui deviendra l’un des plus vastes réseaux de madrasas en Asie du Sud.

Aujourd’hui, au Pakistan, les Deobandis contrôlent plus de 60% des écoles coraniques, alors qu’ils ne représentent que 20% des musulmans sunnites. L’école deobandie est réformiste dans le sens où elle entend purifier l’islam des emprunts culturels hérités des Hindous, avec lesquels les musulmans ont cohabité des siècles durant, et des superstitions populaires liées habituellement aux dérives du soufisme, afin de le ramener à ses origines arabes. Cette lecture de l’islam conduit les Deobandis à une critique acerbe des autres musulmans, dont la majorité, hier comme aujourd’hui, adhère précisément à cet islam « syncrétique » qu’ils dénoncent avec force.

Le rejet de l’islam populaire est encore plus prononcé chez les Ahl-e-Hadith. Ce mouvement religieux, fondé vers 1860 par une noblesse musulmane déchue par la colonisation, va plus loin encore dans la réforme de l’islam. Ce ne sont pas seulement les dérives liées au soufisme qui sont condamnées mais le soufisme lui-même, considéré comme n’ayant aucune place en Islam. Les Ahl-e-Hadith n’approuvent pas non plus les quatre écoles juridiques de l’islam sunnite, depuis que la primauté du Coran et des hadîths (faits et dires du Prophète) est pour eux absolue. Elitiste, du moins à ses débuts, ce mouvement compte peu d’adeptes au Pakistan. Seuls 10% des musulmans adhéreraient à cette lecture ultra rigoriste de l’islam. Les Ahl-e-Hadith représentent le courant salafiste du Pakistan.

Pour protéger leurs traditions et rites ancestrales des attaques et des critiques des Deobandis et des Ahl-e-Hadith, les partisans de l’islam populaire/soufie fondent, à leur tour, un mouvement religieux à Bareilly, un village dans les alentours de Delhi qui donne son nom au mouvement des Barelvis à la fin du XIXe siècle. Anti-réformistes, ces derniers entendent préserver l’islam tel qu’il est pratiqué dans le sous-continent indien et non tel qu’il était à sa naissance en Arabie au VIIe siècle. Ils sacralisent le Prophète et vouent une dévotion sans borne à ses descendants. Certains d’entre eux, érigés en saints, selon les croyances des Barelvis, seraient dotés de facultés surnaturelles leur permettant, morts comme vivants, d’exaucer les vœux des hommes et d’intercéder en leur faveur auprès de Dieu, ici-bas mais aussi au Jour du Jugement Dernier. Un ensemble de rituels sont menés autour des tombeaux de ces saints, souvent fondateurs ou membres éminents de grandes confréries, dont les anniversaires (urs) sont fêtés avec beaucoup de ferveur religieuse. Les musulmans barelvis, majoritaires au Pakistan, constituent plus de 60% des sunnites du pays. Les Deobandis et les Ahl-e-Hadith dénoncent leurs croyances estimant que le culte est exclusivement réservée à Dieu, Seul pourvoyeur de biens matériels et immatériels et Seul habilité à sauver les âmes, une prérogative qui ne saurait souffrir d’interférences humaines même prophétiques. Ainsi, en reconnaissant des pouvoirs divins au saints, les Barelvis se rendent coupables de shirk (le fait d’associer quelqu’un à Dieu), pêché ultime, surtout pour les Ahl-e-Hadith.
 
A

AncienMembre

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Un chiisme également divisé

Si le sunnisme est fracturé, le chiisme pakistanais n’est pas non plus très homogène
. Il se divise essentiellement entre les duodécimains et les ismaéliens, même si chaque groupe compte de nombreux sous-groupes plus marginaux. Politiquement, ce sont les duodécimains qui sont les plus organisés. Les chiites représentent entre 15 à 20% des musulmans pakistanais.


Les principaux partis islamistes du Pakistan

Les partis islamistes et les mouvements djihadistes, qui sévissent actuellement au Pakistan, se structurent autour des grandes fractures historiques du sunnisme. Les partis deobandis, ahl-e-hadith et barelvis ne sont toutefois pas des groupes monolithes. Si la question de la légitimité à représenter l’islam les opposent dans les champ social, politique et idéologique, les rivalités intra-groupes sont féroces et tournent souvent autour des questions de leadership et de contrôle des mosquées, des madrasas et des sociétés de prédication ainsi que des revenus qu’elles génèrent.

Malgré l’existence d’une pluralité d’institutions dont beaucoup sont issus de scissions depuis les années 1980, sur le plan politique les Deobandis opèrent surtout à travers la Jamiat-Ulema-i-Islam (JUI). Le parti politique le plus significatif pour les Ahl-e-Hadith est le Markazi Jamiat Ahl-e-Hadith (MJAH) tandis que les Barelvis sont actifs au sein de la Jamiat-Ulema-i-Pakistan (JUP). La représentation des chiites quant à elle est assurée par la Tehrik-e-Jafaria Pakistan (TJP). Il est important de garder à l’esprit que tous ces formations sont des partis d’oulémas, c’est-à-dire qu’ils ont été fondés et dirigés par des religieux.

À l’inverse, la Jamaat-e-Islami n’a jamais été entre les mains des oulémas. Son fondateur Sayyid Abul Ala Mawdudi (1903-1979) est l’un des grands théoriciens de l’islam politique. La direction et les membres de ce parti ne tiennent pas les mollahs en grand estime, voire les jugent responsables du déclin du monde musulman. Les Jamaatis privilégient l’apprentissage des sciences modernes au même titre que les sciences religieuses. Ils estiment par ailleurs que la direction du monde musulman ne doit pas être confiée aux oulémas dont l’obscurantisme est précisément ce qui a conduit les musulmans à leur perte. La Jamaat-e-Islami ne revendique aucun particularisme identitaire. Le parti se place au-dessus de la mêlée et arbore une approche non sectaire y compris à l’égard des chiites, même si des critiques à leur égard ne sont pas à exclure. Mais ce qui le distingue davantage des partis d’oulémas c’est la sacralisation du politique. En effet, Mawdudi estime que la foi seule ne suffit plus. Une implication dans l’espace public est essentielle au salut de l’âme. Le croyant doit œuvrer et militer en faveur d’un ordre islamique devant aboutir à l’avènement d’un Etat islamique. Le militantisme politique est élevé au rang de devoir religieux, au même titre que la prière ou le jeûne. Idéologiquement, la Jamaat-e-Islami est proche des Frères Musulmans qui opèrent dans le monde arabe. Toutefois, contrairement à son homologue, son approche élitiste et ses critères de recrutement limitent le nombre de ses membres et partisans.

Si tous ces partis islamistes œuvrent pour l’application de la charia et l’instauration d’un Etat islamique, ils divergent tant sur son interprétation que sur les contours de cet ordre politique islamique qu’ils entendent un jour instaurer au Pakistan. En attendant cette concrétisation, peu probable dans le contexte pakistanais, les partis islamistes se disputent le marché politique qui ne leur réserve toutefois qu’une place limitée. A l’exception d’un score de 11% obtenu en 2002 par le biais d’une alliance politique (Muttahida Majlis-e-Amal), jamais les partis islamistes ne sont parvenus à convaincre les électeurs.
islamisti asia bibi.jpg
Lahore, novembre 2018 : manifestation pour l'exécution de Asia Bibi [A M Syed / Shutterstock.com]
 
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AncienMembre

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Des acteurs politiques avec lesquels il faut compter

Pourtant, même si dénigrés par les urnes, ces partis n’en sont pas moins influents. D’abord parce que malgré tout ils disposent de quelques sièges au Parlement fédéral, leur présence étant toutefois plus prononcée au niveau provincial. Ensuite, ils ont réussi à s’implanter au sein des structures étatiques surtout sous les dictatures militaires de 1977-1988 et de 1999-2008. Ils ont aussi tissé des liens avec l’armée, sous la supervision et avec la collaboration de laquelle ils ont mené le djihad contre les Soviétiques en Afghanistan (1979-1989). C’est à cette époque d’ailleurs que ces partis ont aidé à la formation de mouvements djihadistes qui, depuis, mettent le pays à feu et à sang. Les islamistes disposent par ailleurs d’un vaste arsenal de moyens dissuasifs dont les plus conséquents sont les incitations à la haine, qui ont par le passé conduit des fanatiques à se livrer à des assassinats ciblés, mais aussi et surtout les mobilisations de rue, susceptibles de paralyser la vie socio-économique du pays et de causer ainsi un préjudice important au gouvernement. Les islamistes sont donc craints par le politique.


Le blasphème : nouveau terreau du radicalisme islamiste


Concurrents et antagonistes, ces partis sont solidaires sur des questions islamiques majeures. Le blasphème en est une. Tous les partis islamistes, sunnites comme chiites, condamnent le blasphème et légitiment la peine de mort pour un tel « crime ». Pourtant, ce ne sont pas ces partis qui sont à l’origine des récents troubles qui entourent l’affaire Asia Bibi.

Le mouvement le plus actif sur cette question est un nouveau venu dans la sphère politique, le Tehreek-e-Labaik Ya Rasulallah Pakistan (LTYRP). Fondé par un petit mollah répondant au nom de Khadim Hussain Rizvi, ce mouvement barelvi, encore marginal il y a peu, entend préserver l’honneur du Prophète en pourchassant les hérétiques jusqu’ à la mort. Sous ses prêches, le lynchage des « impies » s’est multiplié de manière exponentielle. Le mouvement a récemment donné naissance à un parti politique, le Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP) qui crée la surprise aux élections législatives de 2018 en obtenant deux sièges à l’Assemblée provincial du Sind, un exploit pour une première participation électoral.

Depuis l’annonce de la libération d’Asia Bibi, c’est ce mouvement qui appelle à son assassinat, à celui des juges qui l’ont innocenté et à une mutinerie dans l’armée. Pour le moment, Khadim Rizvi est sous mandat d’arrêt pour rébellion et terrorisme. Toutefois, il est peu probable que cette arrestation freine les ardeurs meurtrières de ses partisans. Plus que jamais la question islamiste empoisonne la vie sociale et politique du Pakistan.

Notes
[1] Au Pakistan, les Ahmadis sont considérés comme hérétiques parce-que leur fondateur, Mirza Ghulam Ahmad (1835-1908), se revendiquait prophète, suggérant ainsi que le cycle de la prophétie n’était pas clos avec Muhammad

source: https://www.oasiscenter.eu/fr/les-mouvements-islamistes-au-pakistan
 
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AncienMembre

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Jean-François Colosimo : «Le Pakistan est une poudrière où l'islamisme fait la loi»
INTERVIEW - L'historien des idées et des religions Jean-François Colosimo * explique pourquoi le sort d'Asia Bibi déchaîne les passions des islamistes. Le blasphème tient une place centrale dans l'islam politique, en particulier dans un pays où la charia est au centre du système juridique.

Par Eugénie Bastié
Publié le 6 novembre 2018 à 18:14

LE FIGARO. - Comment comprendre l'acharnement des islamistes pakistanais à l'égard d'Asia Bibi?

Jean-François COLOSIMO.
- L'Asie nous est, par définition, plus lointaine que le Proche-Orient. Elle ne constitue pas moins un épicentre des convulsions du monde musulman. Le Pakistan est une poudrière dotée du feu atomique où l'islamisme fait, au sens propre, la loi. Il ne tient pas que la rue, mais gangrène aussi l'éducation, l'armée, le gouvernement. Le premier ministre, Imran Khan, à l'allure si branchée et libérale, s'est fait élire, en août 2018, sur la promesse de renforcer la charia.

En mobilisant les foules contre l'arrêt de la Cour suprême qui a acquitté Asia Bibi, en appelant à l'assassinat des juges, à la mutinerie des soldats et des policiers, Khadim Hussain Rizvi, le chef du parti intégriste Tehreek-e-Labbaik Pakistan, a montré où est le vrai pouvoir. Dire non à la pression de l'opinion mondiale revient, pour les islamistes, à réarmer le djihad intérieur contre les minorités mécréantes


....voilà hélas ce qui se passe au Pakistan, pays d'où vient le terroriste.
 
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AncienMembre

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Attaque à Paris : l’assaillant admet une autre identité, il va être présenté à un juge d’instruction
L’auteur présumé de l’attaque au hachoir vendredi devant les ex-locaux de « Charlie Hebdo » doit être présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour « tentative d’assassinats » et « association de malfaiteurs terroriste ».
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui


Il aurait finalement 25 ans, et non 18. L’auteur présumé de l’attaque au hachoir, vendredi devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, à Paris, a déclaré s’appeler Zaheer Hassan Mahmoud et être né au Pakistan en 1995 et non en 2002, a annoncé mardi 29 septembre le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard.

Le suspect de l’attaque, qui a fait deux blessés graves, un homme et une femme employés de l’agence de presse Premières Lignes, affirmait initialement s’appeler Hassan Ali et être né en 2002. Sous cette identité, il avait bénéficié de l’aide sociale à l’enfance à son arrivée en France, en 2018. Confronté à un document pakistanais retrouvé dans son téléphone, « il a finalement reconnu qu’il s’agissait de sa véritable identité et qu’il était âgé de 25 ans », a déclaré Jean-François Ricard lors d’une conférence de presse.

Celui-ci a confirmé que le suspect « était totalement inconnu de l’ensemble des services de renseignement » sous ses deux identités. Cette reconnaissance de ce qui apparaît comme sa véritable identité, qui n’a pas encore été définitivement authentifiée auprès du Pakistan, est survenue vers la fin de ses quatre-vingt-seize heures de garde à vue, commencée vendredi midi au moment de son interpellation place de la Bastille, peu après les faits, et terminée mardi en milieu de journée.

Placement en détention provisoire requis
Zaheer Hassan Mahmoud doit être présenté mardi après-midi à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour « tentative d’assassinats » et « association de malfaiteurs terroriste ». Le Parquet national antiterroriste (PNAT), qui a ouvert cette information judiciaire au terme de sa garde à vue, a requis son placement en détention provisoire.

M. Ricard a confirmé mardi que l’assaillant s’était dit « en colère » après avoir regardé « ces derniers jours des vidéos en provenance du Pakistan » concernant la publication et la republication récente par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet.

Le procureur a aussi confirmé que l’intéressé avait prémédité son acte : multiples repérages les jours précédant les faits, achat le matin même du hachoir, mais aussi d’un marteau et de bouteilles de white-spirit, car son « projet initial était d’entrer dans les locaux du journal, si nécessaire à l’aide du marteau, et de les incendier grâce aux bouteilles de white-spirit ». « En arrivant devant la rue, et en apercevant les victimes, il a pensé que ces dernières travaillaient pour Charlie Hebdo et a décidé de les attaquer », a déclaré le procureur.
 
J ai envie de créer un poste pour expliquer que c est l action des USA et de l occidentaux dans le monde Qui ont donner lieu à l émergence des terroristes
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
En attendant la réponse de typo......
Daech a donné la sienne : ils ont justifié de ne pas s'occuper de l'israel, par exemple, en rétorquant vouloir auparavant nettoyer les pays "musulmans" . Je suppose que tu sais que "eux seuls sont de vrais musulmans" donc ils takfirisent tous les autres.
Lla ikrah fi d-din, ils ne connaissent pas.
Il en va de même pour al Qaïda, les talibans et la cohorte de sous-groupes, comme il en était de même avec les groupes qui trucidaient allègrement en Algérie il y a quelques années.
Salam 3roubi,
En gros c'est une histoire de pouvoir rien à voir avec des victimes innocentes
 
Et tu le regrettes maintenant ?

Je n'ai rien à regretter. En tout cas, s'il y a bien des manifs auxquelles je ne regrette pas d'avoir participé, c'est bien celles pour la Palestine.
Je suis aujourd'hui encore révolté contre l'injustice dont est victime ce peuple.
La politique d'apartheid d'Israël est cautionnée tacitement par l'ensemble de nos dirigeants, et c'est proprement dégueulasse.

Pour ce qui concerne les manifs politiques, je trouve les causes que je défendais bien futiles.
Par exemple, j'ai manifesté contre la réforme de l'Université (LMD) , alors qu'aujourd'hui, avec du recul, on se rend compte que c'était une bonne réforme.
 
A

AncienMembre

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Libé a fait un "drôle" de comparatif, ça vaut ce que ça vaut

Regarde la pièce jointe 264564


A quand une manifestation de chasseurs pour dénoncer ces chasseurs inconscients qui ne représentent pas toute la communauté des chasseurs ? :D

j'ai signé des pétitions pour l'arrêt de la chasse et de la corrida.

cependant on pourrait dire que le terrorisme fait bien plus de morts dans le monde, puisque la majorité des morts ne sont pas en France.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Libé a fait un "drôle" de comparatif, ça vaut ce que ça vaut

Regarde la pièce jointe 264564


A quand une manifestation de chasseurs pour dénoncer ces chasseurs inconscients qui ne représentent pas toute la communauté des chasseurs ? :D
Hahahahahahahah

parce que la f.d.p#terie n’a pas de limite voyons :D

les lamentations à géométrie variable traditionnelles et classiques ...!
 
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