L’affaire hajar raissouni, nouvelle machination politico-médiatique

Drianke

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Hajar Raissouni : La jeunesse PJD condamne les appels à la dépénalisation de l’avortement
La jeunesse du PJD n’apprécie guère certaines expressions de solidarité avec la journaliste Hajar Raissouni. Ils condamnent ainsi les appels à la légalisation de l’avortement.

La jeunesse du PJD est vent debout contre les voix plaidant pour une dépénalisation de l’avortement. L’arrestation de Hajar Raissouni, son fiancé pour «débauche et avortement illégal», ainsi que trois membres de léquipe médicale d’une clinique à Rabat pour «avorteent illégal», a en effet ravivé le combat de l’abrogation de l’article 453 du code pénal. En témoigne les slogans entonnés lors du sit-in de solidarité devant le tribunal de première instance à Rabat, le lundi 9 septembre.

Une mobilisation que le bureau national de la jeunesse de la Lampe dénonce fermement au point d’accuser les partisans du droit à l’avortement de pratiquer un «opportunisme odieux» et de «vouloir imposer le fait accompli loin de l’esprit du consensus ayant longtemps marqué les débats entre les composantes de la société» sur certaines questions.

Les «frères» et «sœurs» de Mohamed Amekraz estiment, dans un communiqué publié hier, que les auteurs de ces initiatives «s’éloignent également des conclusions des recommandations de la commission dont Sa Majesté le Roi a chargé d’examiner certains dossiers».

Yabi
 

Drianke

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Sujet en cours ici Le robot ouvre un sujet par jour sur cette affaire....n'importe quoi...
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L’affaire Hajar Raissouni : un instrument pour museler la presse au Maroc ?

Le procès de la journaliste Hajar Raissouni, 28 ans, prévu le 9 septembre a été reporté au 16. Emprisonnée depuis le 31 août pour “avortement illégal” et “débauche”, son arrestation a relancé le débat sur les libertés, individuelles mais aussi politiques, au Maroc, relate RFI dans sa Revue de presse Afrique.

Hajar Raissouni, 28 ans, a été arrêtée il y a dix jours pour “avortement illégal” et “relations sexuelles hors mariage” [délits passibles d’emprisonnement dans le Code pénal marocain]. Son fiancé [de nationalité soudanaise] a également été interpellé [ainsi que l’équipe médicale qui l’a soignée, soit un gynécologue obstétricien, son assistante et un aide-soignant]. Une affaire qui fait du bruit [Raissouni affirme s’être rendue aux urgences dans une clinique de Rabat suite à une hémorragie interne.]

“La société civile se mobilise pour sa libération”, nous dit TelQuel, qui fait le point sur les différentes prises de position. À commencer par celle du Conseil national des droits de l’homme au Maroc, qui, sortant de son silence, “a réclamé hier une ‘prompte’ remise en liberté de Hajar Raissouni et de son fiancé”. Dans le même document, le Conseil insiste sur “la protection des libertés individuelles et de la vie privée, et ce, en respect, entre autres, des dispositions constitutionnelles”..........

 

Drianke

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Yes.....mais ça reste une affaire mediatico politique

Pour effectuer un "curetage" sur un embryon mort , tu fais d'abord des échographies et analyses pour déterminer qu'il est mort ..... Donc il faut ramener cette preuve (echographie)

Pour la Loi Marocaine, en cas de curetage d'un embryon "mort" , le médecin doit garder cette trace dans son ordinateur .....et l'indiquer dans le dossier médical de la patiente

patiente qui s'est inscrite à cette clinique sous un faux nom d'ailleurs : Hajar ZIANI et non RAISSOUNI :D

Fait troublant consigné par l’enquête, Hajar Raissouni qui avait déjà consulté cette clinique en 2018 s’était enregistrée sous un faux nom : Hajar Ziani. Selon le carnet de visites tenu par l’assistante et le dossier médical ouvert à ce nom, la journaliste s’était déclarée divorcée, puis remariée et mère d’un enfant de six ans.
 
( ça devient compliqué de jongler entre les deux fils! :D)
Pour effectuer un "curetage" sur un embryon mort , tu fais d'abord des échographies et analyses pour déterminer qu'il est mort ..... Donc il faut ramener cette preuve (echographie)
Y a pas autre chose qu'une échographie pour déterminer un arrêt de grossesse ...ensuite, je vois pas bien comment sur un cliché on peut déterminer l'arrêt de la grossesse, à moins que le cliché de la FC soit obligatoire? La loi marocaine se mêle de la façon dont le médecin fait ses échos? C'est bien ce que tu es en train de dire?
 
( ça devient compliqué de jongler entre les deux fils! :D)

Y a pas autre chose qu'une échographie pour déterminer un arrêt de grossesse ...ensuite, je vois pas bien comment sur un cliché on peut déterminer l'arrêt de la grossesse, à moins que le cliché de la FC soit obligatoire?

Avorter est : soit un acte médical (mort embryon, complications médicales...) , soit un acte personnel (je veux avorter de mon futur bébé)

dans le 1er cas, le gyneco conseille et effectue l'IVG : OK avec la Loi Marocaine (acte médical)
dans le 2nd cas , le gynéco enfreint la Loi Marocaine et risque d'être poursuivi lui et la femme enceinte

aux USA, par exemple l’Alabama a une LOI plus repressif, elle interdit l’avortement après six semaines de grossesse et ne prévoit pas d’exception en cas de viol ou d’inceste.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Amina Amelinine :D
2 visages : l'un à Paris et l'autre à Berrechid ...:D


et bien ces photos en disent long sur le poids de la bienséance et du politiquement correct local,
qui imposent un voile aux femmes qui n'en mettraient pas si elles étaient libres

De même je trouve indu de faire un procès à une femme complètement adulte pour relations sexuelles avec son amoureux ou fiancé.

cela ne regarde personne que les intéressés.

Ce qui est intéressant ici c'est que les protagonistes sortent des rangs du PJD, donc ce parti voit que meme ses membres n'arrivent pas à se conformer :D
 
Avorter est : soit un acte médical (mort embryon, complications médicales...) , soit un acte personnel (je veux avorter de mon futur bébé)

dans le 1er cas, le gyneco conseille et effectue l'IVG : OK avec la Loi Marocaine (acte médical)
dans le 2nd cas , le gynéco enfreint la Loi Marocaine et risque d'être poursuivi lui et la femme enceinte

aux USA, par exemple l’Alabama a une LOI plus repressif, elle interdit l’avortement après six semaines de grossesse et ne prévoit pas d’exception en cas de viol ou d’inceste.
NOn mais je sais bien...ce que je veux te dire est qu'il n'est, à moins d'être répressif et dirigiste sur la façon dont le médecin doit faire son écho ( ce qui n'est pas admissible ) pas possible de prouver que la grossesse était évolutive au moment de l'interruption.
 

Drianke

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y'a personne pour nettoyer ce forum! le robot ouvre 10 sujets sur un même sujet moi je peux rien faire...c'est pas 2 sujets c'est au moins 6/8 sujets ...tant qu'on règlera pas ce robot le forum sera un gros bordel...

@Drianke merci

on devrait fusionner les deux posts.
 

Drianke

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Affaire Hajar Raïssouni: qu'en pensent les féministes marocaines?

L’affaire de l'arrestation de la journaliste Hajar Raissouni fait couler beaucoup d'encre. Si le rapport du médecin légiste indique une absence d'avortement, les derniers éléments de l’enquête contredisent cette version et accablent la mise en cause. Avortement ou pas, la colère des féministes marocaines gronde contre la justice et condamne cette interpellation.


L’arrestation de Hajar Raissouni suscite une énorme polémique. La journaliste du quotidien arabophone « Akhbar Al Yaoum » a été interpellée et accusée "d’avortement illégal", de "relations sexuelles hors mariage", "d’usurpation d’identité" et de "déclarations mensongères".


Son fiancé, un professeur universitaire d’origine soudanaise, le médecin en question et l’anesthésiste ont également été arrêtés. Le rapport du médecin légiste avait indiqué qu’il n’y a aucune trace d’avortement. La défense de la mise en cause avait également fait savoir que sa cliente a subi une simple intervention pour stopper une hémorragie interne.


L’enquête a démontré, sur la base de preuves matérielles et des témoignages des accusés, que Raissouni a bel et bien avorté dans une clinique de Rabat. Elle aurait utilisé une autre identité et subir l'opération contre une somme de 3500 DH. C'est en tout cas ce qu'a affirmé la secrétaire administrative de la clinique en question aux enquêteurs, selon les informations de nos confrères du Desk.



Indignation unanime


Face à cette situation, les féministes marocaines s'activent pour faire entendre leurs voix. Avortement ou pas, elles estiment qu'il s'agit, avant tout, d'une liberté individuelle et condamnent fermement cette arrestation.

Interrogée par H24info, Ibtissame Lachgar, militante des droits humains et fondatrice du mouvement Mali, n'a pas mâché ses mots. "Notre position est très claire, puisque Mali lutte depuis de nombreuses années en faveur des droits sexuels et reproductifs des hommes et des femmes. Nous avons été très indignés et choqués par les méthodes fascistes avec laquelle cette arrestation a eu lieu et ce qu'il s’est passé par la suite, à savoir les examens gynécologiques subis par Hajar. C’est un viol", a-t-elle déclaré..............................

https://www.h24info.ma/maroc/hajar-raissouni-quen-pensent-les-feministes-marocaines/
 

Drianke

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Le PPS appelle à la libération des prévenus
Affaire Hajar Raissouni
LE 11 SEPTEMBRE 2019

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) appelle à la libération des personnes poursuivies dans le cadre de l’affaire de la journaliste Hajar Raissouni. Les camarades de Nabil Benabdellah appellent également à une révision radicale des dispositions du Code pénal relatives à l'avortement.

Au lendemain de l’ouverture du procès de la journaliste Hajar Raissouni, les réactions fusent. Après la sortie médiatique d’Abdelilah Benkirane et la tribune de l’élue PJD Amina Mae El Ainine, c’est au tour du Parti du progrès et du socialisme (PPS) de réagir. Réuni le 10 septembre, le bureau politique de la formation au livre a appelé à la “libération des prévenus” (la journaliste et son fiancé, le médecin, sa secrétaire et l’infirmier), invoquant la présomption d’innocence.

La formation dirigée par Nabil Benabdellah appelle en outre à une révision radicale des dispositions relatives à l’avortement figurant dans le Code pénal à la rentrée. Le parti au livre espère que cette révision prendra “en considération les progrès importants réalisés par notre pays dans le système juridique, imprégné par les droits humains dans leur globalité”..........

 

Drianke

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Affaire Raissouni: sit-in devant le tribunal de Rabat en soutien à la journaliste

 

Drianke

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On en parle ici le robot pas la peine d'ouvrir 50 sujets sur une même affaire!!!

Affaire Hajar Raissouni: Amina Maelainine en apôtre des libertés individuelles

Dans un post sur Facebook, la députée du parti islamiste Justice et développement appelle sa formation à revoir l’arsenal juridique concernant les libertés individuelles et la liberté de disposer de son corps et de sa vie privée. Edifiant.


Il y a quelques années encore, au Parlement, elle remuait ciel et terre au sein même de l’hémicycle, vociférant contre des évènements comme Mawazine, où des stars un peu trop lascives -selon son goût d’avant- se produisaient. Ce temps-là est, semble-t-il, bel et bien révolu: c’est parce que des photos d’elle à Paris, sans son voile, sont passées par là. Tant mieux, diront les défenseurs des libertés au Maroc. Auparavant véritable incarnation de l’aile dure du parti auquel elle appartient, Amina Maelainine semble désormais décidée à changer son fusil d’épaule et s’érige en véritable apôtre des libertés individuelles. C’est ainsi qu’elle a pris fait et cause pour Hajar Raissouni, une jeune journaliste actuellement devat la Justice pour avortement illégal et de relations sexuelles, en dehors du cadre du mariage. Vidéo. Affaire Hajar Raïssouni: entamé ce lundi, le procès reporté Sur Facebook, Amina Maelainine n’a donc pas hésité à interpeller directement son parti politique, et l’appelle sur ce réseau social à revoir l’arsenal juridique concernant les libertés individuelles. La députée affirme, dans ce post, que le PJD est aujourd’hui appelé à ouvrir «un dialogue interne serein et cadré» sur ce registre. «L’affaire de Hajar est une occasion d’élargir le débat public sur nombre de dispositions du Code pénal marocain et qui peuvent servir à porter atteinte à la vie privée et réduire les espaces de liberté», écrit la députée du PJD. «Le fait est qu’il existe aujourd'hui une division traditionnelle entre un courant qui appelle à l’abrogation de ces lois, puisqu’elles portent atteinte aux droits et aux libertés, un courant qui refuse jusqu’à aborder cette question, partant du principe que ces lois obéissent à des références islamistes et un autre courant, qui hésite. Ce dernier demeure persuadé que le caractère sélectif de l’application de ces dispositions n’est pas sain. Il n’ose cependant pas appeler à leur annulation», poursuit la responsable. Affaire Hajar Raissouni: voici la position du CNDH Que faire alors? Dépasser ces clivages entre blocs conservateur et moderniste, trouver des consensus pour enfin libérer de la place au grand combat: «celui de la démocratie, de la dignité et du développement», propose-t-elle....

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Drianke

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Affaire Hajar Raïssouni : Des médecins déclarent leur soutien au médecin arrêté.

Ce samedi, quatre organisations marocaines professionnelles ont exprimé leur soutien au docteur Mohammed Jamal Belkeziz, médecin spécialiste en gynécologie obstétrique arrêté dans le cadre de l’affaire de la journaliste marocaine Hajar Raissouni.

Dans un communiqué signé par le Syndicat national des endocrinologues diabétologues libéraux du Maroc (SNEDLM), l’Association des médecins cardiologues du privé de la région Rabat Kénitra, la Fédération marocaine de pédiatrie et l'association des gastro entérologues du privé à Rabat, les médecins déclarent avoir pris connaissance de l'actuelle mise en accusation de leur confrère, «notamment la pratique d'avortement habituelle et illégale en vertu des articles 449 et 450 du Code Pénal Maroc».

Ils citent plusieurs constats dont le fait que le «médecin est tenu de tout entreprendre pour soulager les souffrances afin de ne jamais prolonger les souffrances pouvant entraîner la mort» et le fait que «la première préoccupation du Médecin est de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux».

#Solidarité
4 organisations médicales signent un communiqué de soutien au dr Mohammed Jamal Bekziz, mis en accusation dans le cadre de l'affaire #Hajar .
Elle expriment leur préoccupations quant à l'incarcération du gynécologue, à la réputation honorable.#FreeKoulchi pic.twitter.com/GKLAiI2dau
— Samira sitaïl (@Samirasitail1) 14 septembre 2019
Les quatre organisations se déclarent ainsi «profondément préoccupées par les conditions d'interpellation, d'arrestation et de détention de leur confrère» et «accorder leur totale confiance aux déclarations de leur confrère affirmant ayant agi dans une situation d'urgence à laquelle tout médecin se doit d'intervenir en favorisant avant toute considération, la préservation de la vie de son patient».

Elles apportent aussi leur «totale solidarité au Docteur Mohammed Jamal Belkeziz», rappelant que le médecin «jouit d'une réputation honorable, d'une moralité exemplaire et d'un respect du code de déontologie dans l'exercice de sa profession».

Tout en affirmant leur «confiance dans les actes de l'autorité judiciaire», les médecins appellent enfin à une «révision par le législateur de la réglementation portant sur la relation entre le médecin et ses patients dans le cadre du secret médical notamment en situation d'urgence». L’objectif étant de «préserver et de protéger le médecin agissant dans le cadre de sa profession tout en lui permettant de protéger la vie privée et l'intimité des malades».

Yabi
 

Drianke

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Affaire Raissouni: Ce qu’en pense Bachir Znagui

A chaque jour que Dieu fait, l’histoire de la journaliste Hajar Raissouni (28 ans) du quotidien arabophone, Akhbar Al Yaoum arrêtée fin août à Rabat et qui risque quelque deux années de sa jeune vie pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », n’en finit pas de susciter bien des réactions çà et là.

Ce lundi, elle comparaît en détention, pour une seconde fois devant le Tribunal de première instance de Rabat. Elle ne sera pas seule au banc des accusés puisque son fiancé Refaat Amin, son médecin, la secrétaire de celui-ci, ainsi qu’une infirmière anesthésiste, seront présents pour répondre des différents griefs dont ils sont accusés.

L’histoire n’a de cesse de faire couler de l’encre et bien des institutions de défense des droits de l’homme et ceux de la femme, des personnalités au Maroc et hors de nos frontières, se sont exprimées, à chacun sa version sur ce qui est désormais connu comme l’affaire Raïssouni.

Il est nulle utilité ici, d’en dire plus sur les différentes opinions, des défenseurs des droits de l’Homme comme la CNDH, l’AMDH ou de la femme comme l’ADMF ou féministe MALI, du Conseil National de la Presse qui s’est exprimé jeudi, ou des différentes personnalités comme par exemple Tahar Benjelloun qui s’est exprimé dans une fenêtre du magazine français Le Point et tant d’autres éminences.
Le consultant de profession et chercheur, Mohamed Bachir Znagui qui a occupé plusieurs postes durant sa carrière dans le domaine du journalisme (rédacteur en chef puis directeur de rédaction au quotidien marocain de langue française, Libération, conseiller auprès du ministère de la culture (2007-2012), qui s’occupe également de la coordination éditoriale de la plateforme Economia.ma.), nous a fait part de sa version sur le fait.
« Toute cette histoire s’inscrit dans la logique de l’inquisition. D’un côté, a-t-on le droit d’aller chercher une affaire d’avortement que personne, parmi les concerné(e)s n’a dénoncée ? Et d’un autre, l’affaire s’inscrit dans le système de la vengeance punitive. Elle est destinée à prendre revanche sur un adversaire. Mais sur un autre terrain que celui où il vous affronte« , estime-t-il.

Par ailleurs celui qui est également auteur de travaux publiés dans le cadre de CFMENA sur le droit d’accès à l’info, sur les médias, la diversité, et sur le terrorisme en remet une couche : « Les textes qui autorisent une telle poursuite sont à bannir de notre législation, car ils violent les droits humains fondamentaux et les libertés individuelles des personnes en général et des femmes en particulier ».
Toutefois, relève notre interlocuteur, « le recours à ces textes ne se fait pas dans le cours de l’application des lois, et cette zone-là est plus dangereuse encore. Il faut libérer sans tarder la journaliste prisonnière car ceux qui s’autorisent à priver les autres, de leur droit à la liberté, ne menacent pas une femme mais vont au-delà. Ils menacent à la longue, le pays dans sa stabilité et sa cohésion ».
Comme pour mieux enfoncer le clou, Bachir Znagui martèle: Ce qui se passe est vraiment pénible pour tous les journalistes et tous les citoyens et citoyennes de ce pays ! ».

hespress
 

Drianke

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Reprise du procès de Hajar Raissouni: la défense demande l'annulation des procès-verbaux

La reprise, ce lundi 16 septembre, du procès de Hajar Raissouni, poursuivie par le parquet pour «avortement clandestin», a été marquée par un long débat de ses avocats sur la légalité des rapports d'audition et de perquisition, des documents qu'ils contestent.
AA
Les avocats du comité de défense de la journaliste, notamment Abderrahmane Benamar et Abderrahim Jamaï ont présenté ce qu'ils ont appelé «une série de vices de forme» tout particulièrement en ce qui concerne le certificat médical officiel, rédigé en français, avançant que la loi ne reconnaît que les documents écrits en langue arabe.

Interrogé par Le360, l'avocat Ali Amar, représentant la Fédération de la Ligue démocratique des droits des femmes, qui assiste la prévenue, a appelé à la réforme de la loi sur l'avortement, en appuyant sur sa "décriminalisation".


Affaire Hajar Raissouni: voici la position du CNDH

La reprise de ce procès -dans lequel quatre complices présumés sont également poursuivis- s'est déroulée en présence de nombreux représentants d'ONG ainsi que de journalistes étrangers.
Ahmed Benchemisi, directeur de la communication et du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, auprès de Human Rights Watch (HRW) se trouvait parmi l'assistance.

 

Drianke

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Hajar Raissouni restera en détention


Le Tribunal de première instance de Rabat, réuni ce jeudi 19 septembre pour examiner la demande de liberté provisoire de Hajar Raissouni poursuive en état de détention, notamment pour « avortement illégal », a rendu son verdict.

En fin de compte, la journaliste d’Akhbar Al Yaoum restera en détention, le tribunal ayant décidé de rejeter la demande de liberté formulée par sa défense.

Le tribunal a ainsi jugé que, de un, les faits reprochés à Hajar Raisoouni sont « très graves », et de deux, les garanties présentées pour sa libération, sont « insuffisantes ».

Pour rappel, lors de l’audience de lundi dernier, la cour avait décidé de reporter le procès au 23 septembre courant. Sont également poursuivis dans le cadre de cette affaire, le fiancé de la journaliste, un médecin gynécologue, son assistante et un technicien en anesthésie.

Hespres
 

Drianke

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Affaire Hajar Raïssouni: le verdict attendu pour le lundi 30 septembre

Par Le360 (avec MAP)


Le tribunal de première instance de Rabat a décidé tard dans la nuit de lundi de mettre en délibéré à lundi prochain l'affaire de la journaliste Hajar Raïssouni, poursuivie en compagnie d'autres personnes pour des faits en relation avec l'avortement.
AA
Au cours de cette audience, la défense a répliqué dans ses plaidoiries aux requêtes de formes du Parquet général, en plaidant l’acquittement de leurs client.

Par la suite, le juge en charge de l'affaire a donné la parole aux accusés pour intervenir en dernier et rejeté les requêtes présentées par la défense la semaine dernière.......


 

GPA2SOU

Personne n'a le droit de mourir le ventre vide

Drianke

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Maroc : A sa dernière audience, Hajar Raissouni a confirmé avoir subi un examen forcé

A l’issue d'une séance marathonienne qui a duré près de neuf heures jusque tard dans la soirée d'hier, le procès de Hajar Raïssouni s’est clôturé sur les mots de cette dernière. La journaliste a déclaré se sentir violée dans sa dignité, que la justice décide de l’acquitter ou non, puisqu’elle devra in fine affronter le regard de toute une société.

«J’ai subi un examen intrusif sans mon consentement, malgré la résistance, sans anesthésie, sans même que l’équipe médicale ne se présente et m’explique les raisons de ce passage forcé.» Ainsi ont été les mots empreints d’amertume prononcés par Hajar Raïssouni, hier soir, lors de sa dernière comparution au tribunal de première instance à Rabat.

Soupçonnée de «débauche et avortement illégal», la journaliste du quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum a également exprimé son sentiment d’indignité en s’adressant directement aux représentants du ministère public, au sujet du déroulement de ce procès marathonien et de la diffusion publique d’éléments personnels de l’enquête la concernant.

«Là où j’en suis, que vous décidiez de m’acquitter ou de me garder en prison, vous m’avez déjà condamnée à devoir affronter tout le regard de la société», a-t-elle encore déclaré après les longues plaidoiries de ses avocats. Elle a ajouté que «le Parquet était censé [la] prémunir des vagues de diffamation de certains médias, au nom de la présomption d’innocence», alors que celui-ci a précédemment affirmé publiquement détenir des preuves tangibles à l’encontre de la journaliste.

Hajar Raïssouni : Un collectif de journalistes lance une pétition pour le respect de la vie privée

Lors de cette séance marquée par de vives tensions entre la défense et le Parquet, les représentants de Hajar Raïssouni ont dénoncé l’absence de réactivité du ministère public à leurs requêtes, toutes rejetées, à leurs plaidoiries et aux derniers mots de la journaliste, après lesquels la séance a été levée, dans l’attente que le verdict soit rendu le 30 septembre prochain.

Silence du ministère public face aux mots de la défense

Parmi la défense de Hajar Raïssouni, Me Mohamed Sadkou nous explique que «la demande principale a été celle d’obtenir sa liberté provisoire au cours du procès», précisant que «ce n’est pas la seule requête qui a été formulée». En effet, l’avocat a également préconisé «l’irrecevabilité des procès-verbaux non-signés par Hajar, tant que le Parquet ne donne pas les raisons de son refus et n’établit pas une situation de flagrant délit dans les éléments de preuve, parallèlement à la violation de l’article 57 du Code de procédure pénale».

«Aussi, nous avons requis un recours contre les certificats délivrés par les médecins chargés d’effectuer l’expertise médicale qui a voulu confirmer les faits lui étant reprochés par un processus d’obtention d’aveux entaché de faits assimilés à la torture», nous explique encore l’avocat. Dans ce sens, Me Sadkou affirme à Yabiladi qu’une association, la Ligue marocaine de défense des droits de l’Homme (LMDDH), «a porté plainte pour falsification de certificats médicaux, mauvais traitements et torture».


yabi
 
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