Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Quand on agit mal, même si c'est un mal qui touche les autres, on se blesse aussi soi-même
De façon même pire que ce qu'on a pu éventuellement faire aux autres
En parlant de la torture je-ne-sais-plus-qui disait que "la torture est plus destructrice pour le tortionnaire que pour le torturé", il en va de même de tout mal en général.
On enfonce son âme dans les ténèbres
Le temps de commettre son mal, on se détourne de Dieu
Mais on a honte de revenir à Lui
On se détourne de soi
On se considère avec dégoût
On ne se souhaite aucun bonheur
On envie les gens autour de nous, qui eux sont des gens bien
Et quand les gens nous font des compliments, on se déteste encore plus
Car on se dit qu'au mal, on rajoute l'hypocrisie et la tromperie
On ne se sent pas maître de soi, on a l'impression que c'est plus fort que nous
Tout en sachant qu'on est les seuls responsables
On voudrait changer, mais on n'a plus confiance en nous
Alors on s'isole, on s'éloigne, afin d'être sûr
De ne plus jamais faire de mal
Le mal que l'on fait crée une brêche dans sa personnalité
On peut toujours reculer mais on sait qu'on a été capable de traverser cette grille
On peut la renfermer mai on sait qu'on l'a ouverte
On peut s'éloigner mais on n'oubliera jamais
Le mal laisse une empreinte et on ne sera jamais pareil à celui qui n'aura jamais franchi cette grille
Alors certes, on peut en sortir plus fort, plus solide, plus déterminé à ne jamais franchir cette grille à nouveau, parce qu'on sait.
Mais le pan d'innocence qu'on a perdu, on aura beau faire, on ne le récupérera jamais, à mon avis.
Et le détournement de Dieu est la pire des choses.
Ce n'est pas Lui qui S'éloigne, bien sûr, c'est nous qui nous En éloignons.
Trop honte, trop indigne, comment on pourrait seulement L'invoquer ?
Plus de relation avec Dieu
Plus envie de prier, on se force mais ...
Trop honte, tellement honte
Dieu nous paraît alors "silencieux"
On devient seul au fond de soi
On est tout seul, avec sa personnalité qui nous dégoûte, et le Compatissant auquel on n'ose plus S'adresser, auquel même on refuse de S'adresser, part pour le Louer quand il le faut, le strict requis, mais on le fait rapidement, avec honte, comme on serait gênés de dire merci à une personne qu'on se dit fâchée sur nous, on se dit qu'on dégoûte Dieu.
On ne peut plus se tourner vers soi, ni vers Dieu, c'est la vraie solitude.
Bien sûr qu'on a tort, bien sûr que les portes de la Miséricorde sont ouvertes.
Mais en pratique, c'est tellement plus difficile, et c'est là qu'on comprend pourquoi par exemple Malcolm X n'osait pas s'agenouiller pour demander pardon à Dieu lors de sa toute première prière.
Eh oui, avant, on ne comprenait pas.
Et maintenant, on comprend ...
C'est l'innocence perdue.
De façon même pire que ce qu'on a pu éventuellement faire aux autres
En parlant de la torture je-ne-sais-plus-qui disait que "la torture est plus destructrice pour le tortionnaire que pour le torturé", il en va de même de tout mal en général.
On enfonce son âme dans les ténèbres
Le temps de commettre son mal, on se détourne de Dieu
Mais on a honte de revenir à Lui
On se détourne de soi
On se considère avec dégoût
On ne se souhaite aucun bonheur
On envie les gens autour de nous, qui eux sont des gens bien
Et quand les gens nous font des compliments, on se déteste encore plus
Car on se dit qu'au mal, on rajoute l'hypocrisie et la tromperie
On ne se sent pas maître de soi, on a l'impression que c'est plus fort que nous
Tout en sachant qu'on est les seuls responsables
On voudrait changer, mais on n'a plus confiance en nous
Alors on s'isole, on s'éloigne, afin d'être sûr
De ne plus jamais faire de mal
Le mal que l'on fait crée une brêche dans sa personnalité
On peut toujours reculer mais on sait qu'on a été capable de traverser cette grille
On peut la renfermer mai on sait qu'on l'a ouverte
On peut s'éloigner mais on n'oubliera jamais
Le mal laisse une empreinte et on ne sera jamais pareil à celui qui n'aura jamais franchi cette grille
Alors certes, on peut en sortir plus fort, plus solide, plus déterminé à ne jamais franchir cette grille à nouveau, parce qu'on sait.
Mais le pan d'innocence qu'on a perdu, on aura beau faire, on ne le récupérera jamais, à mon avis.
Et le détournement de Dieu est la pire des choses.
Ce n'est pas Lui qui S'éloigne, bien sûr, c'est nous qui nous En éloignons.
Trop honte, trop indigne, comment on pourrait seulement L'invoquer ?
Plus de relation avec Dieu
Plus envie de prier, on se force mais ...
Trop honte, tellement honte
Dieu nous paraît alors "silencieux"
On devient seul au fond de soi
On est tout seul, avec sa personnalité qui nous dégoûte, et le Compatissant auquel on n'ose plus S'adresser, auquel même on refuse de S'adresser, part pour le Louer quand il le faut, le strict requis, mais on le fait rapidement, avec honte, comme on serait gênés de dire merci à une personne qu'on se dit fâchée sur nous, on se dit qu'on dégoûte Dieu.
On ne peut plus se tourner vers soi, ni vers Dieu, c'est la vraie solitude.
Bien sûr qu'on a tort, bien sûr que les portes de la Miséricorde sont ouvertes.
Mais en pratique, c'est tellement plus difficile, et c'est là qu'on comprend pourquoi par exemple Malcolm X n'osait pas s'agenouiller pour demander pardon à Dieu lors de sa toute première prière.
Eh oui, avant, on ne comprenait pas.
Et maintenant, on comprend ...
C'est l'innocence perdue.