Le mariage temporaire est interdit.

Prizma

musulman
VIB
Inchaallah alors. Entre-temps, je voudrais faire une petite parenthèse importante, dans le cadre de la recherches des maqasid, maslahah et mafsadah des réglementations des relations charnelles dans le Coran et dans la Sunnah.

Comme je l'ai expliqué et insisté dans le fil, plus haut et ailleurs dans le forum et encore ailleurs, la qualification du mariage mut'a de prostitution est une position très grave. Car si la personne a bien compris que le Messager a permis cela de son vivant, abrogé ou non, cela est du kufr.

Par contre, la qualification du mariage mut'a comme zina se retrouve chez certains parmi les ulémas. Cela est également une erreur à ne pas faire.

En effet, il faut savoir que le zina (fornication) a été interdit des la 25e révélation, à la Mecque dans la sourate al-Furqan. Or, la permission de pratiquer le mariage mut'a à la conquête de la Mecque se situe chronologiquement une vingtaine d'années après l'interdiction du zina par Allah. Qualifier le mut'a de zina en sachant que celui-ci a été permis une vingtaine d'années après le tahrim du zina est strictement inadmissible.

Tout au plus, peut-on qualifier le mariage mut'a de mariage non-valide. C'est le qawl rajih de l'Imam abu Hanifah. En effet, celui-ci a dit que si une personne est prise en train de copuler avec une personne et qu'elle dit avoir contracté un mariage, sans produire deux témoins le qadi poura le réprimander par ta'zir mais pas l'exécuter. Si il couche avec une femme et lui donne une dot avant de s'en séparer, ce n'est pas un zina, mais un nikah fasid. Car il y a khilaf sur son interdiction et ce n'est pas un cas de zina.

-- > Je voudrais enfin revenir sur l'interdiction du mut'a par Umar ibn al-Khattab. Le sermon montre la motivation de son ijtihad : "Je vous interdis désormais le mut'a. Si on m'apporte quelqu'un disant avoir fait une mut'a, et que celui-ci ne présente pas deux témoins, je le lapiderai pour zina". Or, il fit se sermon après qu'une femme se plaigne d'une grossesse consécutive à un mariage temporaire avec Amr ibn Hurayth. Ainsi, Umar semble fonder son ra'y sur :

1. Le doute entre un mariage temporaire ou un zina déguisé.
2. Le trouble à l'ordre public, du aux changements des moeurs.

Ainsi, l'ijtihad de Umar est valide et témoigne de sa maitrise profonde des maqasid-i char'iyyah. Néanmoins, ce n'est pas une abrogation absolue. C'est ainsi que certains Sahabas, comme ibn Abbas le permettaient comme dtarurah.

Si les Sahabas connaissaient la diffusion du zina actuel, ils ne condamneraient pas le mut'a. Pour laisser une chance de protéger la communauté du feu. Si il était autorisé, seuls les damnés recourraient au zina. Ibn Mas'ud disait : ne rendez pas haram ce qu'Allah a rendu pur. Wallahu a'lam.
 
Dernière édition:

oue7dania

~¡~.......•|•......^^
VIB
Inchaallah alors. Entre-temps, je voudrais faire une petite parenthèse importante, dans le cadre de la recherches des maqasid, maslahah et mafsadah des réglementations des relations charnelles dans le Coran et dans la Sunnah.

Comme je l'ai expliqué et insisté dans le fil, plus haut et ailleurs dans le forum et encore ailleurs, la qualification du mariage mut'a de prostitution est une position très grave. Car si la personne a bien compris que le Messager a permis cela de son vivant, abrogé ou non, cela est du kufr.

Par contre, la qualification du mariage mut'a comme zina se retrouve chez certains parmi les ulémas. Cela est également une erreur à ne pas faire.

En effet, il faut savoir que le zina (fornication) a été interdit des la 25e révélation, à la Mecque dans la sourate al-Furqan. Or, la permission de pratiquer le mariage mut'a à la conquête de la Mecque se situe chronologiquement une vingtaine d'années après l'interdiction du zina par Allah. Qualifier le mut'a de zina en sachant que celui-ci a été permis une vingtaine d'années après le tahrim du zina est strictement inadmissible.

Tout au plus, peut-on qualifier le mariage mut'a de mariage non-valide. C'est le qawl rajih de l'Imam abu Hanifah. En effet, celui-ci a dit que si une personne est prise en train de copuler avec une personne et qu'elle dit avoir contracté un mariage, sans produire deux témoins le qadi poura le réprimander par ta'zir mais pas l'exécuter. Si il couche avec une femme et lui donne une dot avant de s'en séparer, ce n'est pas un zina, mais un nikah fasid. Car il y a khilaf sur son interdiction et ce n'est pas un cas de zina.

-- > Je voudrais enfin revenir sur l'interdiction du mut'a par Umar ibn al-Khattab. Le sermon montre la motivation de son ijtihad : "Je vous interdis désormais le mut'a. Si on m'apporte quelqu'un disant avoir fait une mut'a, et que celui-ci ne présente pas deux témoins, je le lapiderai pour zina". Or, il fit se sermon après qu'une femme se plaigne d'une grossesse consécutive à un mariage temporaire avec Amr ibn Hurayth. Ainsi, Umar semble fonder son ra'y sur :

1. Le doute entre un mariage temporaire ou un zina déguisé.
2. Le trouble à l'ordre public, du aux changements des moeurs.
[....]

Si les Sahabas connaissaient la diffusion du zina actuel, ils ne coaient pas le mut'a. Pour laisser une chance de protéger la communauté du feu. Si il était autorisé, seuls les damnés recourraient au zina. Ibn Mas'ud disait : ne rendez pas haram ce qu'Allah a rendu pur. Wallahu a'lam.
Seigneur pardonne leurs leur hypocrisie....
tu peux ni*quer mais juste te fait pas choper
pask si tu te fait attraper ou le gars a lu le mme mensonge que toi et tu t'en sort en payant la meuf pardon la dot
ou le gars connais la vérité et tu morfle ta race et ta la hech ou la mort....
bref ....Ina allah yahd'i Man yacha....
 

Prizma

musulman
VIB
@oue7dania. Tu es sunnite ? Je te parles de l'école hanafiste là. Fais tawbah ! Si le sujet te dérange, ne suis plus simplement. Mais fais attention à tes réponses. Je t'ai avertie.

Ce n'est pas moi qui dis cela. Encore une fois, je n'écris pas en improvisant. Avant de débiter de pareilles choses, prend le soin d'étudier un peu le fiqh. Tu crois agir en bien, mais n'oublie pas que nous sommes tous responsables de tous nos actes et dires.

N.B. : Pour d'autres personnes doutant peut-être de ce que je mentionne. Il faut vérifier dans les ouvrages de fiqh, et éventuellement apporter des corrections si je me trompes. Cet avis de l'Imam abu Hanifa découle de sa méthodologie. En effet, les conditions du mariage selon l'école hanafiste sont beaucoup plus souples que celle des trois autres écoles. Par exemple, il ne faut pas de waliy pour la fille, un avis de l'école malékite est que si elle n'est pas pieuse, la fille vierge peut se marier sans l'accord de son waliy. La qualification d'un mariage temporaire de zina est une erreur très évidente, indiscutable. Puisque le zina a été prohibé près de vingt ans avant la prise de Khaybar et la conquête de la Mecque. Un tel mariage peut donc tout au plus être qualifié de fasid, non valide, mais pas être soutenu comme un zina nécessitant la peine du zina. Par conséquent, l'avis du Imam est complètement en conformité avec toutes les sources de hadiths que nous possédons, y compris les hadith discutés tenant ce type de mariage comme abrogé. Les seules règles du nikah qui sont fardt selon les quatre écoles restantes institutionalisées du temps de Harun al-Rachid (763-809), sont le consentement mutuel, la dot et les deux témoins. Même si les quatre écoles considèrent le mariage mut'a comme abrogé, cela est selon le rite hanafiste un mariage invalide, mais pas un zina. En réalité, il y avait encore à son époque (699-767) khilaf entre les écoles existantes, l'école d'Abdallah ibn Abbas était encore existante de son vivant, ce sont seulement les quatre actuelles qui se réunissent sur son abrogation. Il ne faut donc pas s'étonner de cet avis de l'Imam. Salam.
 
Dernière édition:

oue7dania

~¡~.......•|•......^^
VIB
@oue7dania. Tu es sunnite ? Je te parles de l'école hanafiste là. Fais tawbah ! Si le sujet te dérange, ne suis plus simplement. Mais fais attention à tes réponses. Je t'ai avertie.

.

:stop:me menace pas!!
et garde ton sermon je ne me suis jamais adressé personnellement a toi je cite et réponds aux ecrits
donc je lis et interviens si je veux.
a bon entendeur!
 

Prizma

musulman
VIB
@oue7dania. Ma soeur, je ne te menace pas. Tu écris ce que tu veux... Je ne serai pas jugé à ta place, ni toi à la mienne. S'il-te-plait, fais une recherche, si tu vois des erreurs alors corrige. On parle de din, on se doit de montrer un minimum de décence et ne pas parler comme ça. Je n'ai aucun intérêt à mentir, et si je mentais on est à l'êre de l'information et il suffit de quelques clics sur internet pour me démasquer. S'il-te-plait ne le prend pas sur toi. Vérifie avant d'intervenir de cette sorte. Je ne doute pas de ta sincérité, mais on est tous responsables de nos dires et nos actes.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Alors que certains ignorants tentent de faire croire à nos frères et sœurs que le mariage temporaire est permis en Islam et qu'il est un mensonge que d'affirmer le contraire, voici une intervention de Shaykh Islam Ibn Ahmad dans laquelle vous pourrez y voir plus clair sur le sujet, inshâ Allah.

Le mariage temporaire, qui commence à faire fureur chez certains jeunes de France et d'ailleurs, consiste à ce qu'un homme et une femme se "marient" (avec la présence d'une dot) pour quelques heures ou quelques jours afin de coïter "licitement" puis, une fois le temps écoulé, le contrat prend fin et chacun rentre chez soi.

Au-delà du fait que personne n'accepterait cela pour sa fille, sa sœur ou sa mère, ni même pour son fils, son frère ou son père, examinons de plus près leurs arguments qu'ils croient irréfutables et avec lesquels ils bernent les plus faibles et les moins instruits, et transmettons avec force ce que dit l'Islam sur la question...

Craignons Allah !

Bonne écoute...



 

Prizma

musulman
VIB
Oui, et le zina est en train de faire fureur aussi malheureusement. On vit à une époque qui dénie la pudeur, ou les jeunes sont conduits à vivre en Europe parmi des europénens... On ne peut plus gérer un mariage classique et ses études.

Je ne dis pas aux jeunes de s'adonner au mut'a. Mais que cela était un moyen de recours en cas de forte dtarurah chez les salaf-i salihin. Et que cela peut être un moyen de revenir à l'islam du temps des premières générations. Pourquoi les jeunes ne pratiqueraient pas le mut'a en louant des studios et en renouvelant le mut'a par exemple ? Ce n'est pas une fatwa, mais ce serait conforme à certaines des grandes écoles de fiqh du temps des quatre Imams que les rides du temps et la politique ont effacées. L'école d'Abdallah ibn Abbas était l'une des plus influentes et était toujours existante du temps des quatre Imams. Et ce, jusqu'à ce que Harun al-Rachid officialise et institutionalise les quatre encore existantes. Wallahu a'lam.
 
@Prizma.

Question : pourquoi l'interdiction de la fornication dans le Coran ?


* Plusieurs raisons peuvent être invoquées :

- Le fait de ne pas s'engager pour une durée indéterminée alors que la famille est très importante, sur le plan psychique et sur le plan sociétal (pas le temps de faire un exposé).

- Eviter la banalisation du sexe comme un produit de consommation : effectivement, cela amène parfois à des difficultés de pouvoir se caser plus tard en raison des nombreuses expériences sexuelles avec des conjoint(e)s divers(es). Allah n'aime pas ceux qui commettent des excès, cela peut aussi entrer dans le cadre de ce verset.

- Le fait de perdre de vue l'utilité première du sexe, à savoir : faire des enfants et surtout les élever.

- C'est aussi la porte ouverte à l'avortement de masse en raison de la non-fiabilité totale des moyens de contraception : cela place alors la femme dans une situation embarrassante et la pousse vers le péché de tuer ses enfants.

- La transmission plus facile des MST.


* Réponses aux objections possibles :

# Pourquoi donc autoriser le divorce si le but est la construction d'une famille ?

-- > C'est un dernier recours, preuve de clémence de Allah qui permet à quiconque aurait fait un mauvais choix ou à un couple qui a trop de différents (sexuels ou autre) de s'affranchir du mariage. Le but étant toujours la recherche - par la suite - d'une relation stable.

# Avec le divorce, les MST peuvent circuler facilement aussi.

-- > Le but étant une relation à long terme et indéterminée, les jeunes mariés iront plus facilement passer des test de dépistage. Egalement, comme le mariage est un contrat à long terme dans l'objectif, il y aura moins de relations sexuelles avec plusieurs personnes différentes au cours d'une même période. Si on prend l'exemple d'une prostituée ou simplement d'une fille disons "libérée", la plupart des gens n'iront pas vérifier si elles portent des MST et inversement pour la gent masculine.

# Les relations stables de fornication n'entrent pas en ligne de compte dans tous ces arguments.

-- > Le contrat de mariage n'a pas qu'un but social et de prévention des grossesses involontaires et de la prévention des MST. Il a aussi un but juridique comme la reconnaissance des enfants par le père, l'héritage, la mise en commun des biens, etc... Logiquement, le contrat d'un couple marié qui se termine (séparation ou décès) devrait être plus facile à traiter du point de vue juridique plutôt qu'un couple sans contrat de mariage.

# Le divorce peut être tout aussi dur pour les enfants qu'une simple séparation en cas de couple non-marié.

-- > C'est totalement vrai, de ce côté là ça ne change rien.
 

Prizma

musulman
VIB
@Cause01. Salam. J'ai bien l'impression qu'on tourne en rond. Je ne suis pas libre pour le moment pour répondre à ces objections. Je reviendrai si Allah le permet plus tard.

* Je voudrais ajouter encore un point que j'ai négligé jusqu'ici. Comme le précise avec une grande sagesse al-Nawawi dans son charh de muslim dans la rubrique sur le nikah mut'a, il y a bien khilaf chez les salaf, mais ijma' au sein des écoles actuelles. Or, Nawawi souligne que selon son madhab, cet ijma' des ulémas des quatres écoles ne peut pas revenir sur le khilaf qui l'a précédé. En effet, ceci est une règle qui ne se fonde pas sur les uçul fiqhiyyah. Dans le principe, il n'y a pas de règle imposant de maintenir l'ijma' chez les khalaf et ne pas retourner au khilaf chez les salaf. Sachant que le consensus entre les quatre écoles découle des méthodes uçulis intrinsèques à leurs méthodes internes, mais n'embrassent pas et n'empiètent pas sur les méthodes et uçuls des écoles oubliées après Harun al-Rachid.

Par exemple, nous tenons des Sahabas eux-mêmes qu'ils cherchaient des témoins pour accepter un hadith qu'ils n'ont pas eux-même entendus même entre sahabas. Or un khabar ahad, ou une variante unique d'un hadith mudraj'ul matn selon Sabra al-Juhani d'après Umar ibn Abdelaziz, ne peut pas à lui seul abroger un verset explicite du Coran. Dans le rite hanafiste, un khabar ahad ne peut pas abroger un hukm 'amm du Coran.etc. En effet, quoi que le madhab hanafiyyah considère le mariage mut'a comme batil, il ne fonde pas cela sur un hadith, mais sur l'absence des conditions du mariage tenus pour nécessaires pour la santé et la validité du mariage. Or, il y a khilaf sur la nécessité des deux témoins et la détermination d'une durée chez les khalaf.. Wallahu a'lam.
 
Dernière édition:

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Oui, et le zina est en train de faire fureur aussi malheureusement. On vit à une époque qui dénie la pudeur, ou les jeunes sont conduits à vivre en Europe parmi des europénens... On ne peut plus gérer un mariage classique et ses études.

Je ne dis pas aux jeunes de s'adonner au mut'a. Mais que cela était un moyen de recours en cas de forte dtarurah chez les salaf-i salihin. Et que cela peut être un moyen de revenir à l'islam du temps des premières générations. Pourquoi les jeunes ne pratiqueraient pas le mut'a en louant des studios et en renouvelant le mut'a par exemple ? Ce n'est pas une fatwa, mais ce serait conforme à certaines des grandes écoles de fiqh du temps des quatre Imams que les rides du temps et la politique ont effacées. L'école d'Abdallah ibn Abbas était l'une des plus influentes et était toujours existante du temps des quatre Imams. Et ce, jusqu'à ce que Harun al-Rachid officialise et institutionalise les quatre encore existantes. Wallahu a'lam.

La mut'a est un truc chiite qui consiste à se "marier" avec l'intention de divorcer ensuite. C'est haram sans discussion possible. Nous sommes des musulmans, pas des adorateurs d'imams qui se cacheraient on ne sait où depuis des centaines d'années et seraint toujours vivants depuis tout ce temps.

Désolée ma soeur. Une perversion comme le "mariage" temporaire n'a pas être promue. Si quelqu'un n'est pas capable de "tenir" ne serait-ce qu'un mois le temps de tenir de bons entretiens avec la prétendante musulmane et son wali et de faire une bonne salat istikhara pour être sûr de réussir son mariage et de fonder un foyer pieux et agréable, eh bien ! il ne mérite même pas de se marier.
 

Prizma

musulman
VIB
Le Messager a dit : "Les meilleurs des gens sont ma génération, puis ceux qui viendront après eux, puis ceux qui viendront après eux...". (al-Bukhari, Muslim, abu Dawud, Tirmidhi, Nasa'i, ...)

Jaber rapporte : "Du temps du Prophète et d'abu Bakr, nous consommions nos mariages pour une poignée de dattes ou de farine. Cela dura jusqu'au temps de Umar, qui interdit cela après l'incident d'Amr ibn Hurays."

(Cor. 9,100) : "Les tout premiers [croyants] parmi les émigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès !"
 
Le Messager a dit : "Les meilleurs des gens sont ma génération, puis ceux qui viendront après eux, puis ceux qui viendront après eux...". (al-Bukhari, Muslim, abu Dawud, Tirmidhi, Nasa'i, ...)

Jaber rapporte : "Du temps du Prophète et d'abu Bakr, nous consommions nos mariages pour une poignée de dattes ou de farine. Cela dura jusqu'au temps de Umar, qui interdit cela après l'incident d'Amr ibn Hurays."

(Cor. 9,100) : "Les tout premiers [croyants] parmi les émigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès !"

Combo fatal pour le salafisme.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Non tu mélanges avec le zawaj bi niyya bi talaq en fait qui est rendu licite nous dirons par une minorité de savants sunnites...ces nouveaux mariages je sais pas d'ou ça sort en fait...

Le muta'a tu sais tout de suite ce que tu fais : je te donne 50 € pour 2 H on va à l'hôtel et on fait notre affaire et c'est fini! tu gardes les 50 €, tu te casses, tu n'as le droit à rien d'autre, ni prise en charge par le mari, ni pension alimentaire etc...tu n'as pas besoin de waly sauf pour la vierge et encore...tout dépend du mollah et du courant mais celà concerne une partie des shias, les rawafidhs en fait, les ismaélites, les zaydites le font pas et sont en conformité avec la position du Prophète Saws qui l'avait interdit de son vivant donc des sunnites...

wallahou 'alam

ps : sur paltak y'avait pendant un temps des shias qui cachaient leur dogme et qui reniflaient le derrière à des filles sunnites et profitaient de leur naiveté en fait ou alors sur mejliss et autres forums communautaristes...fornication hallalisée ...tu changes de partenaire une dizaine de fois dans l'année...bref à vomir!

d'ailleurs les vendeurs de muta'a te disent rien d'autre que en gros qu'une bonne partie de jambes en l'air dans le halal...pour 1 mois ou 2 mois, on évite de tomber enceinte aussi...

La mut'a est un truc chiite qui consiste à se "marier" avec l'intention de divorcer ensuite. C'est haram sans discussion possible. Nous sommes des musulmans, pas des adorateurs d'imams qui se cacheraient on ne sait où depuis des centaines d'années et seraint toujours vivants depuis tout ce temps.

Désolée ma soeur. Une perversion comme le "mariage" temporaire n'a pas être promue. Si quelqu'un n'est pas capable de "tenir" ne serait-ce qu'un mois le temps de tenir de bons entretiens avec la prétendante musulmane et son wali et de faire une bonne salat istikhara pour être sûr de réussir son mariage et de fonder un foyer pieux et agréable, eh bien ! il ne mérite même pas de se marier.
 

Prizma

musulman
VIB
Combo fatal pour le salafisme.
Salafisme, c'est un mot. L'islam reste l'islam, ce sont les gens qui graduellement s'en éloignent, c'est une sunnah d'Allah...

L'ijma relatif des quatres écoles restantes d'entre celles des premières générations est uçuli. Or, quand nous cherchons un Sahaba qui a transmis un hadith prohibant le mariage mut'a de façon univoque, nous avons un bilan inattendu :

1. ibn Mas'ud l'autorise.

2. On a des ahadiths d'après Salama ibn al-Akwa ou il le permettait avant l'interdiction de Umar : "Le Messager vous a permis le mariage mut'a". Quand il dit qu'ils en ont été empêchés ensuite, il ne précise pas par qui.

3. Idem pour Jabir, qui soutient que les Sahabas le pratiquaient jusqu'à l'interdiction de Umar.

4. L'interdiction de Umar, dans ses verions Sahih n'invoque pas une parole émanant du Messager, mais agis sur l'affaire d'Amr ibn Hurayth, comme précisé par Jabir de façon sahih.

5. ibn Abbas le permettait, mais seulement si il y a dtarurah : c'est ce qui est le plus authentique de ce qui nous est parvenu de lui.

6. ibn Zubayr n'avait que 8 ans au moment de la prise de la Mecque, et Jabir le corrige en rappelant que c'est Umar qui a interdit cela après l'affaire d'Amr ibn Hurayth.

7. abu Hurayrah ne transmet pas d'interdiction du Messager, mais on a de lui un avis mawquf qui s'y oppose : il soutenait que le talaq et des règles auraient abrogé cela par défaut. Comme pour soutenir le ra'y de Umar.

8. ibn Umar qui était également très jeune à la prise de la Mecque parle d'une ineterdiction, mais ne rapporte pas des paroles exactes attribués au Messager.

9. Ali mentionne une abrogation définitive à Khaybar, mais cela est infirmé par les autres Sahabas mentionnant une autre permission à la Mecque deux ans plus tard.

10. On détient de Sabra un hadith présentant de nombreuses variantes, dont une seule qui se révèle mudraj'ul matn attribuant par erreur une interdiction d'Umar ibn abd al-Aziz au Messager.

-- > Le khilaf est donc insoluble de façon fiable. La permission demeure effective car le doute ne lève pas ce qui est connu de façon solide.
 
Dernière édition:

Prizma

musulman
VIB
(...)

Tandis que les paroles attribuées de façon assah par Sabra au Messager est : "Que ceux des votres qui ont contracté des mariages temporaires avec des femmes les libèrent à présent".

Ce hadith est le seul véritable hadith qui mentionne les propos exacts du Messager à propos du mut'a que nous détenons en dernier recours, aucun autre propos n'étant apporté de façon aussi sahih parmi les hadiths invoqués pour prohiber le mut'a comme abrogé par le Messager.

Or ce hadith présente des variantes témoignant clairement d'une mécompréhension, les paroles en gras ci-dessus sont rendus bi'l ma'na comme suit selon Rabi' d'après Sabra :

# ".. qu'ils les libèrent"

# ".. de nous en séparer"

# ".. jusqu'a en être empêchés"

# ".. jusqu'à l'empêchement du nikah mut'a"

# ".. jusqu'à son tahrim"

-- > Les paroles qui sont transmis ainsi sont : "Que ceux des votres qui ont contracté un mariage temporaire avec des femmes les libèrent à présent."

-- > Il est à souligner que la méthode de Muslim dans son Sahih est de poser les variante thiqa et les variantes non thiqa. Or, sans contexte, le hadith selon Sabra le plus sahih est celui soumis ci-dessus. Celui d'après Umar ibn abd al-Aziz est moins sahih. Il s'agit d'un mudraj'ul matn. Muslim présente encore une variante mudraj'ul isnad, et une autre mudraj'ul isnad mu'allaq et maqtu'... Ceux-ci sont tenus dans son Jami' selon sa méthode : ils les tient pour sahih li-ghayrihi. Et la variante selon Umar ibn abd al-Aziz est un mudraj'ul matn, voir infra. Wallahu a'lam.
 
Dernière édition:

Prizma

musulman
VIB
Voici les hadiths selon Muslim ibn Hajjaj montrant comment le mudraj'al matn s'est opéré durant la transmission.

وَحَدَّثَنِي سَلَمَةَ بْنُ شَبِيبٍ، حَدَّثَنَا الْحَسَنُ بْنُ أَعْيَنَ، حَدَّثَنَا مَعْقِلٌ، عَنِ ابْنِ أَبِي عَبْلَةَ، عَنْ عُمَرَ بْنِ عَبْدِ الْعَزِيزِ، قَالَ حَدَّثَنَا الرَّبِيعُ بْنُ سَبْرَةَ الْجُهَنِيُّ، عَنْ أَبِيهِ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نَهَى عَنِ الْمُتْعَةِ وَقَالَ ‏ "‏ أَلاَ إِنَّهَا حَرَامٌ مِنْ يَوْمِكُمْ هَذَا إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ وَمَنْ كَانَ أَعْطَى شَيْئًا فَلاَ يَأْخُذْهُ ‏"‏ ‏.

حَدَّثَنَا عَمْرٌو النَّاقِدُ، وَابْنُ، نُمَيْرٍ قَالاَ حَدَّثَنَا سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنِ الرَّبِيعِ بْنِ سَبْرَةَ، عَنْ أَبِيهِ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم نَهَى عَنْ نِكَاحِ الْمُتْعَةِ ‏.

وَحَدَّثَنَا قُتَيْبَةُ بْنُ سَعِيدٍ، حَدَّثَنَا لَيْثٌ، عَنِ الرَّبِيعِ بْنِ سَبْرَةَ الْجُهَنِيِّ، عَنْ أَبِيهِ، سَبْرَةَ أَنَّهُ قَالَ أَذِنَ لَنَا رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِالْمُتْعَةِ فَانْطَلَقْتُ أَنَا وَرَجُلٌ إِلَى امْرَأَةٍ مِنْ بَنِي عَامِرٍ كَأَنَّهَا بَكْرَةٌ عَيْطَاءُ فَعَرَضْنَا عَلَيْهَا أَنْفُسَنَا فَقَالَتْ مَا تُعْطِي فَقُلْتُ رِدَائِي ‏.‏ وَقَالَ صَاحِبِي رِدَائِي ‏.‏ وَكَانَ رِدَاءُ صَاحِبِي أَجْوَدَ مِنْ رِدَائِي وَ كُنْتُ أَشَبَّ مِنْهُ فَإِذَا نَظَرَتْ إِلَى رِدَاءِ صَاحِبِي أَعْجَبَهَا وَإِذَا نَظَرَتْ إِلَىَّ أَعْجَبْتُهَا ثُمَّ قَالَتْ أَنْتَ وَرِدَاؤُكَ يَكْفِينِي ‏.‏ فَمَكَثْتُ مَعَهَا ثَلاَثًا ثُمَّ إِنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ "‏ مَنْ كَانَ عِنْدَهُ شَىْءٌ مِنْ هَذِهِ النِّسَاءِ الَّتِي يَتَمَتَّعُ فَلْيُخَلِّ سَبِيلَهَا ‏"‏ ‏.
]]
 

Prizma

musulman
VIB
@Prizma. Question : pourquoi l'interdiction de la fornication dans le Coran ?

* Plusieurs raisons peuvent être invoquées :

- Le fait de ne pas s'engager pour une durée indéterminée alors que la famille est très importante, sur le plan psychique et sur le plan sociétal (pas le temps de faire un exposé).
Cet argument n'est pas valable. Car il est permis de divorcer en cas d'insatisfaction sexuelle. Permis aussi d'user des moyens de contraception. Cela montre que dans les finalités du Coran la sexualité prime sur la famille et la longévité des couples. Pour le plan psychique, il est tenu pour acquis que la sexualité est le moteur de la pulsion de vie, l'épanouissement sexuel étant garante de la santé psychique.

- Eviter la banalisation du sexe comme un produit de consommation : effectivement, cela amène parfois à des difficultés de pouvoir se caser plus tard en raison des nombreuses expériences sexuelles avec des conjoint(e)s divers(es). Allah n'aime pas ceux qui commettent des excès, cela peut aussi entrer dans le cadre de ce verset.
Cet argument non plus ne suffit pas à justifier la condamnation du zina, car le Coran ne pose pas de limite aux épouses de concubinat. Ce qui vaut pour l'un vaut pour l'autre.

- Le fait de perdre de vue l'utilité première du sexe, à savoir : faire des enfants et surtout les élever.
Il est possible de faire des enfants et les élever sans demeurer mariés. Et cela ne prime pas sur le désir charnel, puisqu'il est permis de divorcer pour raison d'insatisfaction sexuelle, et d'user des moyens de contraception. Ceci non plus ne peut pas expliquer la condamnation du zina.

- C'est aussi la porte ouverte à l'avortement de masse en raison de la non-fiabilité totale des moyens de contraception : cela place alors la femme dans une situation embarrassante et la pousse vers le péché de tuer ses enfants.
En islam, l'enfant appartient au lit ou il est conçu. Si une personne mariée tombe enceinte suite à un adultère, le père est l'épous légal de la mère. En effet, le mélange des lignées est un facteur partiellement valable. Mais ne suffit pas à justifier la condamnation du zina.

La perte de la virginité aussi est un facteur embarrassant. Et est également partiellement liée à cette condamnation du zina.

-- > Ces deux points sont pertinents, or tous les deux tendent à différencier le zina du mariage mut'a.

-- > Le risque d'avortement existe par ailleurs chez toute femme adultérine, et n'est pas spécifique au mariage mut'a. En islam, chacun est responsable de ses choix. Cela non plus ne permet pas de tenir cela comme raison suffisante à la condamnation du zina.
 

Prizma

musulman
VIB
(...)

- La transmission plus facile des MST.
J'ai souligné le parrallèle évident sur ce plan du taux de risque avec les mariages illimités de concubinat, l'achat et la vente de captives selon ses moyens.

* Réponses aux objections possibles :

# Pourquoi donc autoriser le divorce si le but est la construction d'une famille ?

-- > C'est un dernier recours, preuve de clémence de Allah qui permet à quiconque aurait fait un mauvais choix ou à un couple qui a trop de différents (sexuels ou autre) de s'affranchir du mariage. Le but étant toujours la recherche - par la suite - d'une relation stable.
Ce contre-argument ne montre pas en quoi le divorce pour insatisfaction sexuelle suffit, si la sexualité ne prime pas sur la longévité des couples.

# Avec le divorce, les MST peuvent circuler facilement aussi.

-- > Le but étant une relation à long terme et indéterminée, les jeunes mariés iront plus facilement passer des test de dépistage. Egalement, comme le mariage est un contrat à long terme dans l'objectif, il y aura moins de relations sexuelles avec plusieurs personnes différentes au cours d'une même période. Si on prend l'exemple d'une prostituée ou simplement d'une fille disons "libérée", la plupart des gens n'iront pas vérifier si elles portent des MST et inversement pour la gent masculine.
Ceci ne tient pas compte des mariages de concubinat susmentionnés.

# Les relations stables de fornication n'entrent pas en ligne de compte dans tous ces arguments.

-- > Le contrat de mariage n'a pas qu'un but social et de prévention des grossesses involontaires et de la prévention des MST. Il a aussi un but juridique comme la reconnaissance des enfants par le père, l'héritage, la mise en commun des biens, etc... Logiquement, le contrat d'un couple marié qui se termine (séparation ou décès) devrait être plus facile à traiter du point de vue juridique plutôt qu'un couple sans contrat de mariage.
En islam l'enfant appartient au lit. Le droit d'héritage ne peut pas justifier à lui seul cette condamnation. Car la privation d'héritage des convertis dans quel que sens que ce soit montre que cela n'est pas la priorité du législateur.

# Le divorce peut être tout aussi dur pour les enfants qu'une simple séparation en cas de couple non-marié.

-- > C'est totalement vrai, de ce côté là ça ne change rien.
..

-- > Je pense avoir montré que le mariage mut'a trouve bien une place selon les maqasid-i chariyyah : il n'y a pas de conséquence découlant de ce type de mariage qui ne soit prouvé être toléré dans d'autres situations fondées comme conformes à l'islam.
 
Dernière édition:
@Prizma, tu parles de la sexualité comme si elle n'était pas en rapport avec le bonheur des couples.

Ce n'est pas la sexualité qui est prioritaire mais bien le bonheur des couples.

Et je ne parlais pas d'esclavage non plus donc tous tes arguments qui tiennent sur l'esclavage ne comptent pas.
 

Prizma

musulman
VIB
@Prizma, tu parles de la sexualité comme si elle n'était pas en rapport avec le bonheur des couples.
Au contraire, je soutiens que la sexualité prime sur la longévité des couples... Et je démontre cela par la permission de rompre à tout instant si il n'y a plus de satisfaction sur le plan sexuel. Cela me parait très limpide ? En quoi n'es-tu pas d'accord sur cette démonstration.

Ce n'est pas la sexualité qui est prioritaire mais bien le bonheur des couples.
idem.

Et je ne parlais pas d'esclavage non plus donc tous tes arguments qui tiennent sur l'esclavage ne comptent pas.
Ils comptent, puisqu'ils font partie du système coranique original. Le fait que l'esclavage soit aboli ou non ne change pas que le justificatif devrait être valable au moment de la révélation. Or, cela n'est pas le cas..
 

Ben c'est de ça dont je parle : la vie de famille épanouie : rien à voir avec le zina.


Ils comptent, puisqu'ils font partie du système coranique original. Le fait que l'esclavage soit aboli ou non ne change pas que le justificatif devrait être valable au moment de la révélation. Or, cela n'est pas le cas..

Concernant les esclaves sexuelles je suis dubitatif quand aux références que tu pourrais me sortir du Coran. Elles devraient pouvoir être interprétées différemment d'une femme qu'on achète pour le sexe.


Au contraire, je soutiens que la sexualité prime sur la longévité des couples... Et je démontre cela par la permission de rompre à tout instant si il n'y a plus de satisfaction sur le plan sexuel. Cela me parait très limpide ? En quoi n'es-tu pas d'accord sur cette démonstration.

Je suis d'accord avec toi mais le divorce n'a aucune similarité avec le zina.
 

Prizma

musulman
VIB
Ben c'est de ça dont je parle : la vie de famille épanouie : rien à voir avec le zina.
Tu ne réponds pas. Une vie épanouie sans satisfaction sexuelle justifie la séparation. Donc, la longévité du couple ne prime pas sur l'épanouissement sexuel.

Concernant les esclaves sexuelles je suis dubitatif quand aux références que tu pourrais me sortir du Coran. Elles devraient pouvoir être interprétées différemment d'une femme qu'on achète pour le sexe.
C'est très clair, même si cela peut rebuter. C'est hors sujet.

Je suis d'accord avec toi mais le divorce n'a aucune similarité avec le zina.
Il y est similaire, si on considère le zina comme un tabou réduisant l'union à une recherche d'épanouissement sexuel. L'un le vise proprement, sans règle. Le second le garantit permettant une séparation naturelle.

# Je voudrais faire une parenthèse sur quelques points que j'ai invoqués dans le cadre de ces échanges, sur base de la sunnah. Je voudrais montrer en quoi ils sont dérivés du Coran.

a. L'affranchissement de la captive mettant bas un enfant de son maitre :

(Cor. 31,14) : "Et Nous avons enjoint à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère. Sa mère l’a porté, [subissant pour lui] peine sur peine, et son sevrage a lieu au bout de deux ans. 'Sois reconnaissant envers Moi et envers tes parents. Vers Moi est la destination (finale)'."

-- > L'enfant étant libre, il ne peut être le maitre de sa maman et son enfant tout en entrant dans le cadre de ce verset. Elle devient donc libre ne pouvant pas être à la fois libre et esclave.

b. Le déshéritage de l'enfant converti.

(Cor. 11,45-46) : "Et Noé invoqua son Seigneur et dit : 'Ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges". Il dit : "Ô Noé, il n'est pas de ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce dont tu n'as aucune connaissance. Je t'exhorte afin que tu ne sois pas un nombre des ignorants".

-- > L'enfant apostat est ici tenu comme exclu de la descendance de Noé. Ceci justifie très nettement l'abrogation dans la sunnah de l'héritage des convertis. Wallahu a'lam.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Non tu mélanges avec le zawaj bi niyya bi talaq en fait qui est rendu licite nous dirons par une minorité de savants sunnites...ces nouveaux mariages je sais pas d'ou ça sort en fait...

Le muta'a tu sais tout de suite ce que tu fais : je te donne 50 € pour 2 H on va à l'hôtel et on fait notre affaire et c'est fini! tu gardes les 50 €, tu te casses, tu n'as le droit à rien d'autre, ni prise en charge par le mari, ni pension alimentaire etc...tu n'as pas besoin de waly sauf pour la vierge et encore...tout dépend du mollah et du courant mais celà concerne une partie des shias, les rawafidhs en fait, les ismaélites, les zaydites le font pas et sont en conformité avec la position du Prophète Saws qui l'avait interdit de son vivant donc des sunnites...

wallahou 'alam

ps : sur paltak y'avait pendant un temps des shias qui cachaient leur dogme et qui reniflaient le derrière à des filles sunnites et profitaient de leur naiveté en fait ou alors sur mejliss et autres forums communautaristes...fornication hallalisée ...tu changes de partenaire une dizaine de fois dans l'année...bref à vomir!

d'ailleurs les vendeurs de muta'a te disent rien d'autre que en gros qu'une bonne partie de jambes en l'air dans le halal...pour 1 mois ou 2 mois, on évite de tomber enceinte aussi...

Salam,

Merci des précisions Khalti,c'est juste que je fais partie de ceux qui mettent les deux dans le même sac (même si c'est insultant envers les positions minoritaires de savants que tu as relatées, j'en ai conscience).
 

compassion

il y a, un 3aflite dans chaque bougie
VIB
Oui, oui, oui... Eh bien, encore une foi
Allez, on va faire plus simple comme ça n'entre apparemment pas. Je pose une question précise, tu réponds à la question sans tergiverser. Ensuite si tu pose une question précise je réponds sans tergiverser... Ok ?

Pourquoi la fornication est haram ?
passe que l'Home est possessif, il n'aime pas partager ça femme
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Au contraire, je soutiens que la sexualité prime sur la longévité des couples..

C' est faut !
C'est pas le sexe qui est la cause majeur d' un divorce c'est la mauvaise entend ou l incompatibilité d'humeur
 

Prizma

musulman
VIB
passe que l'Home est possessif, il n'aime pas partager ça femme
Cela vaut unquement pour les personne mariées, et j'ai précisé que cela est la vraie raison de l'interdiction du zina. C'est-à-dire susciter des crimes d'honneur, des troubles à l'ordre public ou des règlements de compte et vendettas. J'ai expliqué en quoi le mut'a qui était dans les moeurs ne conduisant à aucune de ces conséquences, ne pouvait par conséquent pas être assimilé au zina dans la sémantique du Coran. C'est ainsi que la première mention condamnant le zina apparait dans le Coran dans la sourate al-Furqan, la 25e dans l'ordre de la révélation. Alors que le Messager permet le mariage mut'a encore à la conquête de la Mecque en l'an 8 de l'Hégire. Par conséquent, même si ce type de mariage puisse être tenu comme interdit par certains, le qualifier de zina est impossible. Tout au plus, est-il possible de le tenir pour un mariage nul, mais ne se statuant pas comme du zina sur le plan sémantique, et juridique. C'est comme je l'ai mentionné la position de l'école hanafiste à ce sujet. Qui le tient pour prohibé, ne répondant pas aux conditions de mariage exigées par leurs ijtihadat, et qu'ils permettent de punir par ta'zir, sans tenir cela comme un cas de zina.
 
Dernière édition:

Prizma

musulman
VIB
nordia à dit:
C' est fautx !
C'est pas le sexe qui est la cause majeure d' un divorce c'est la mauvaise entendte ou l'incompatibilité d'humeur
Tu comprend encore une fois de travers. Je ne dis pas que la cause majeure des divorce serait d'ordre charnel, mais que cela prime sur la longévité et la pérennité des couples en sorte de pouvoir justifier un divorce. Au contraire, ton argument montre que le divorce est encore plus fragile, puisqu'il se justifie encore par d'autres causes. Tu n'infirmes pas mon explication, tu la renforce donc.
 
Dernière édition:

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Tu comprend encore une fois de travers. Je ne dis pas que la cause majeure des divorce serait d'ordre charnel, mais que cela prime sur la longévité et la pérennité des couples en sorte de pouvoir justifier un divorce. Au contraire, ton argument montre que le divorce est encore plus fragile, puisqu'il se justifie encore par d'autres causes. Tu n'infirmes pas mon explication, tu la renforce donc.

Encore une fois c'est faut seul le sexe ne peut être la cause d'une longévité si tout les diffère . Le sexe ne suffit pas pour consolidé le couple !seul ceux qui ne sont pas en couple le pense ou l'imagine

Pour forcé un conjoint de rester attacher au mariage par se que l autre le tiens excuse moi du terme par les c**** ?c 'est faux
Tu es ignorant sur la question de la relation de couple et du mariage pour ramer sur des explications sans aucun sens
 
Dernière édition:

Prizma

musulman
VIB
Salam,

Merci des précisions Khalti,c'est juste que je fais partie de ceux qui mettent les deux dans le même sac (même si c'est insultant envers les positions minoritaires de savants que tu as relatées, j'en ai conscience).
Et moi, je dis que vous avez dépassé les chiites dans l'insulte des Sahabas en disant ces horreurs, parceque vous accusez par ignorance, orgueil et ta'assub le Messager d'avoir permis à plusieurs occasions de pratiquer une chose que vous qualifiez de prostitution déguisée. Et cela une vingtaine d'années après la prohibition du zina. C'est une insulte à son intelligence, sa sagesse et à sa mission. Et une insulte à tous les Sahabas qui l'ont pratiqué en leur temps.
 

Prizma

musulman
VIB
Il reste que même si nous acceptions le hadith mudraj'ul matn de l'interdiction par Umar ibn Abdalaziz selon Sabra al-Juhani le plus catégorique disant que cela aurait été prohibé non par par Abdelaziz mais par le Messager, n'importe quel musulman qui a étudié le fiqh saura que l'école d'Abdallah ibn Abbas qui était toujours pleinement suivie par de très nombreux musulmans du temps des quatre Imams fondateurs des écoles canoniques actuelle, permet néanmoins le nikah mut'a si il y a dtarurah. Aucun alim parmi les khalaf ou les salaf ne dira qu'Abdallah ibn Abbas était moins faqih, mujtahid ou muhaddith que les quatre Imams. Or, comme souligné par ibn Abbas, le mut'a, même prohibé jusqu'au jour du Jugement au même titre que le porc ou l'alcool ne déroge pas à la règle de la dtarurah.

Et, en passant, quand on parlait de Sawad-i A'dzam et de la majorité à suivre... Quand tu qualifie, @Fitra, l'avis de l'école hanafite sur le payement de la dot avant de se séparer de minorité : sache que le hanafisme est l'école la plus influente, qui compte le plus de musulmans dans le Monde.
 
Dernière édition:

Prizma

musulman
VIB
On rapporte que les poètes et intellectuels s'encourageaient à des soirées arrosées élégantes en se fondant sur la permission du mariage mut'a par ibn Abbas. Un jour on lui rapporta le poème suivant : "Ô compère ! Pourquoi ne prends-tu pas l'avis d'ibn Abbas ? Pourquoi ne prends-tu pas une compagne pour te détendre, chez qui tu fais halte jusqu'au terme d'usage chez les gens ?"

En entendant cela, ibn Abbâs dit ceci : "Nous sommes à Dieu, et c'est à Lui que nous retournons ! Allah m'est témoin que ce n'est pas là l'avis que j'ai donné, ni ce que j'ai mentionné ; je n'ai déclaré licite que ce que Dieu a déclaré tel lorsqu'il a permis la consommation des bêtes mortes, du sang et de la viande de porc à celui qui y est contraint. Car, le mariage temporaire ne sort pas de ce cadre."
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Et moi, je dis que vous avez dépassé les chiites dans l'insulte des Sahabas en disant ces horreurs, parceque vous accusez par ignorance, orgueil et ta'assub le Messager d'avoir permis à plusieurs occasions de pratiquer une chose que vous qualifiez de prostitution déguisée. Et cela une vingtaine d'années après la prohibition du zina. C'est une insulte à son intelligence, sa sagesse et à sa mission. Et une insulte à tous les Sahabas qui l'ont pratiqué en leur temps.

Nous n'insultons pas les Compagnons, nous disons que lorsque ça a été autorisé,c'était à cause d'un contexte particulier, et que c'est définitivement interdit aujourd'hui.
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
On rapporte que les poètes et intellectuels s'encourageaient à des soirées arrosées élégantes en se fondant sur la permission du mariage mut'a par ibn Abbas. Un jour on lui rapporta le poème suivant : "Ô compère ! Pourquoi ne prends-tu pas l'avis d'ibn Abbas ? Pourquoi ne prends-tu pas une compagne pour te détendre, chez qui tu fais halte jusqu'au terme d'usage chez les gens ?"

En entendant cela, ibn Abbâs dit ceci : "Nous sommes à Dieu, et c'est à Lui que nous retournons ! Allah m'est témoin que ce n'est pas là l'avis que j'ai donné, ni ce que j'ai mentionné ; je n'ai déclaré licite que ce que Dieu a déclaré tel lorsqu'il a permis la consommation des bêtes mortes, du sang et de la viande de porc à celui qui y est contraint. Car, le mariage temporaire ne sort pas de ce cadre."
Salam alaykoum,
Après avoir parcouru plus ou moins tout le fil. Si j'ai bien saisi ta position @Prizma

- Ce type de mariage, temporaire, a été permis par le Prophète (sallahu alayhi wa salam), mais interdit par Umar (radhi Allah Anhou) dans un contexte particulier.
De ce fait, en a découlé un consensus quant au statut de cette pratique dans les différentes juridictions.
Ton objection dans ce fil, est que le muta'a n'est pas interdit par les raisons mentionnées mais par ce consensus.
Ton avis quant à lui est qu'il apparaîtrait comme solution en cas de force majeure pour des hommes femmes dans le contexte sociétal actuel.

Quant à ce qui t'as été objecté par plusieurs intervenants:

- Le statut des récits dont tu fondes l'interdiction
- Les notions et leur définition (famille, couple, rapport sexuel, mariage, divorce) que tu emploies afin de placer le muta'a


Si je ne me trompe pas jusqu'ici incha'Allah, je te poserais 3 questions

- Le Prophète (sallahu Alayhi wa salam) a-t-il recommandé et/ou appliqué -à lui même- cette pratique?
- Pourquoi ce consensus n'a jamais changé vis à vis des sunnites, la majorité des juristes s'y se sont toujours accordés non?
- Enfin, chose importante pour moi, qu'a eu l'immense Miséricorde de placer entre un époux et une épouse heureuse Allah Azzawajel ? Entre Lui et Sa créature? Retrouve-t-on ce principe dans le muta'a ?

Bonne nuit
 
Haut