Inchaallah alors. Entre-temps, je voudrais faire une petite parenthèse importante, dans le cadre de la recherches des maqasid, maslahah et mafsadah des réglementations des relations charnelles dans le Coran et dans la Sunnah.
Comme je l'ai expliqué et insisté dans le fil, plus haut et ailleurs dans le forum et encore ailleurs, la qualification du mariage mut'a de prostitution est une position très grave. Car si la personne a bien compris que le Messager a permis cela de son vivant, abrogé ou non, cela est du kufr.
Par contre, la qualification du mariage mut'a comme zina se retrouve chez certains parmi les ulémas. Cela est également une erreur à ne pas faire.
En effet, il faut savoir que le zina (fornication) a été interdit des la 25e révélation, à la Mecque dans la sourate al-Furqan. Or, la permission de pratiquer le mariage mut'a à la conquête de la Mecque se situe chronologiquement une vingtaine d'années après l'interdiction du zina par Allah. Qualifier le mut'a de zina en sachant que celui-ci a été permis une vingtaine d'années après le tahrim du zina est strictement inadmissible.
Tout au plus, peut-on qualifier le mariage mut'a de mariage non-valide. C'est le qawl rajih de l'Imam abu Hanifah. En effet, celui-ci a dit que si une personne est prise en train de copuler avec une personne et qu'elle dit avoir contracté un mariage, sans produire deux témoins le qadi poura le réprimander par ta'zir mais pas l'exécuter. Si il couche avec une femme et lui donne une dot avant de s'en séparer, ce n'est pas un zina, mais un nikah fasid. Car il y a khilaf sur son interdiction et ce n'est pas un cas de zina.
-- > Je voudrais enfin revenir sur l'interdiction du mut'a par Umar ibn al-Khattab. Le sermon montre la motivation de son ijtihad : "Je vous interdis désormais le mut'a. Si on m'apporte quelqu'un disant avoir fait une mut'a, et que celui-ci ne présente pas deux témoins, je le lapiderai pour zina". Or, il fit se sermon après qu'une femme se plaigne d'une grossesse consécutive à un mariage temporaire avec Amr ibn Hurayth. Ainsi, Umar semble fonder son ra'y sur :
1. Le doute entre un mariage temporaire ou un zina déguisé.
2. Le trouble à l'ordre public, du aux changements des moeurs.
Ainsi, l'ijtihad de Umar est valide et témoigne de sa maitrise profonde des maqasid-i char'iyyah. Néanmoins, ce n'est pas une abrogation absolue. C'est ainsi que certains Sahabas, comme ibn Abbas le permettaient comme dtarurah.
Si les Sahabas connaissaient la diffusion du zina actuel, ils ne condamneraient pas le mut'a. Pour laisser une chance de protéger la communauté du feu. Si il était autorisé, seuls les damnés recourraient au zina. Ibn Mas'ud disait : ne rendez pas haram ce qu'Allah a rendu pur. Wallahu a'lam.
Comme je l'ai expliqué et insisté dans le fil, plus haut et ailleurs dans le forum et encore ailleurs, la qualification du mariage mut'a de prostitution est une position très grave. Car si la personne a bien compris que le Messager a permis cela de son vivant, abrogé ou non, cela est du kufr.
Par contre, la qualification du mariage mut'a comme zina se retrouve chez certains parmi les ulémas. Cela est également une erreur à ne pas faire.
En effet, il faut savoir que le zina (fornication) a été interdit des la 25e révélation, à la Mecque dans la sourate al-Furqan. Or, la permission de pratiquer le mariage mut'a à la conquête de la Mecque se situe chronologiquement une vingtaine d'années après l'interdiction du zina par Allah. Qualifier le mut'a de zina en sachant que celui-ci a été permis une vingtaine d'années après le tahrim du zina est strictement inadmissible.
Tout au plus, peut-on qualifier le mariage mut'a de mariage non-valide. C'est le qawl rajih de l'Imam abu Hanifah. En effet, celui-ci a dit que si une personne est prise en train de copuler avec une personne et qu'elle dit avoir contracté un mariage, sans produire deux témoins le qadi poura le réprimander par ta'zir mais pas l'exécuter. Si il couche avec une femme et lui donne une dot avant de s'en séparer, ce n'est pas un zina, mais un nikah fasid. Car il y a khilaf sur son interdiction et ce n'est pas un cas de zina.
-- > Je voudrais enfin revenir sur l'interdiction du mut'a par Umar ibn al-Khattab. Le sermon montre la motivation de son ijtihad : "Je vous interdis désormais le mut'a. Si on m'apporte quelqu'un disant avoir fait une mut'a, et que celui-ci ne présente pas deux témoins, je le lapiderai pour zina". Or, il fit se sermon après qu'une femme se plaigne d'une grossesse consécutive à un mariage temporaire avec Amr ibn Hurayth. Ainsi, Umar semble fonder son ra'y sur :
1. Le doute entre un mariage temporaire ou un zina déguisé.
2. Le trouble à l'ordre public, du aux changements des moeurs.
Ainsi, l'ijtihad de Umar est valide et témoigne de sa maitrise profonde des maqasid-i char'iyyah. Néanmoins, ce n'est pas une abrogation absolue. C'est ainsi que certains Sahabas, comme ibn Abbas le permettaient comme dtarurah.
Si les Sahabas connaissaient la diffusion du zina actuel, ils ne condamneraient pas le mut'a. Pour laisser une chance de protéger la communauté du feu. Si il était autorisé, seuls les damnés recourraient au zina. Ibn Mas'ud disait : ne rendez pas haram ce qu'Allah a rendu pur. Wallahu a'lam.
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