Le débat avec
@Prizma est inutile car il ne comprend pas et ne fait que de répéter ses "arguments" auxquels j'ai déjà répondu. Je te laisse avec tes acolytes.
Je n'ai pas d'acolyte. Et sincèrement je ne vois pas ce que tu as répondu. Tu as affirmé que le
khilaf serait sur le
tamattu', j'ai montré que les
ahadith parlent des deux mut'a. Tu as affirmé que le Messager aurait interdit cela jusqu'au jour du Jugement, je t'ai expliqué que cela se fonde sur certaines variantes du hadith selon Sabra al-Juhaniy, selon Rabi', d'après Umar ibn abd al-Aziz
mudraj'ul matn,
ferd,
sahih li-hgayrihi,
maqtu'... Je t'ai rappelé que selon les
qawaid al'fiqh un
dzann ne peut pas lever une chose connue (la permission est connue de façon solide, l'interdiction divise, même si les quatre écoles restantes se rejoignent sur l'interdiction du mariage mut'a).
Dans
al-Fath al-Bari, ibn Hajar souligne qu'il maintient cet avis car c'est celui de son école, mais qu'il semble bien invraisemblable qu'une interdiction du mut'a jusqu'au jour du Jugement aie pu être connu que par plusieurs Sahabas et demeurer ignoré jusqu'à l'époque de Umar par tous les autres. Tandis que Nawawi rappelle dans le
Charh du Jami' de Muslim qu'il maintient cet avis sur l'abrogation du fait que les quatre écoles s'y rejoignent et que son école ne permet pas de quitter cet ijma' pour un
khilaf antérieur. Wallahu a'lam.
P.S. : Il est regrettable que pour un frère qui poste des sujet sur notre religion, tu n'aies pas confirmé que qualifier le mariage mut'a comme un zina déguisé ou une forme de prostitution masquée revient à dire que le Messager aurait autorisé une telle abomintation et que cela est très différent de juste soutenir, comme les imam des quatre madahib que ce mariage n'est plus valide. Ce point est infiniment plus important que tout le restant du sujet, car cela sort d'un khilaf fiqhi et entre dans le khilaf aqidawi, et le risque de sortir de la ummah pour insulte au Messager en personne. On n'est pas pémunis pour suivre la sunnah en parole de sortir de la bonne voie par cette accusation d'une très haute gravité. Je me dénie catégoriquement de toute personne ne condamnant pas une telle calomnie, qui est très différent de ce que nos ulémas visaient en interdisant le mariage mut'a.