Cesse de parler au nom des autres ! J’étais, je suis, et je serai toujours pour un référendum portant sur la légitimité de la monarchie : les marocains sont-ils pour ou contre ?
Le Maroc a évolué. Il n’est plus le Maroc conservateur des années 50 voire 60 qui était uni derrière l’émir des croyants. Le Maroc a fait un grand changement depuis les années 70. Ces années ont connu la montée des antimonarchistes qui ont terrorisé le roi et animé ses années de plomb. Et quatre décennies après, ces antimonarchistes existent toujours et leur nombre a augmenté au moment dans lequel le nombre des fous de roi a connu la baisse.
Merci Hassan II puis Mohammed VI qu’avec leurs violations des libertés et des droits de l’Homme, ils font de nombreux fans de la monarchie, des antimonarchistes.
Au Maroc des rois, moi, je ne vote pas… C’est un principe à lequel je ne déroge pas.
Peut-être que je vais changer de position, le jour dans lequel on aura un Maroc avec un chef de gouvernement et un parlement doutés de pouvoirs réels.
Dans les démocraties, le citoyen ne propose pas des noms. Le système ouvre les portes des candidatures, et en fonction des candidats qui se sont présentés, le citoyen vote.
Le jour dans lequel les portes des candidatures vont être ouvertes au Maroc, ce jour, je te dirais à qui moi, je vais voter.
Dans tout monde libre, le peuple a le droit de s’exprimer sur le système qui règne son monde… Les français se sont exprimés sur la monarchie et ont décidé qu’elle soit abolie… Les britanniques se sont exprimés sur la monarchie et ont décidé qu’elle soit gardée… Les marocains ont le droit de s’exprimer sur la monarchie et dire s’ils veulent qu’elle soit maintenue ou abolie.
Je ne suis pas porte-parole du mouvement 20 février. Je ne suis même pas membre de leur mouvement. Une question m’a été posée sur mes propositions et j’ai répondu… Ajoute à ça, des antimonarchistes font partie du mouvement 20 février et scandent des slogans antimonarchistes dans chaque manifestation, et ça, tout le monde le sait très bien.
Mohammed VI ne fait pas l’unanimité des membres du 20 février.
Le maintien de cette monarchie doit être soumis au référendum