Clotilde Reiss, une amoureuse de l'Iran emprisonnée à Téhéran

pocoloco

Bladinaute averti
Le régime iranien a surtout fait des procès bidons et du chantage une tradition nationale
Clothilde est loin d’être la première et sûrement pas la dernière a participer a cette coutume stupide


Je lis en diagonale les nouvelles à ce sujet, mais il semblerait qu'elle aurait pris part à des manifs de l'opposition et autres trucs du même acabit.
Compte tenu qu'elle connait bien ce pays, elle devait savoir que le système judiciaire est fortement politisé. On se demande qu'est-ce qui a bien pu la pousser à se jeter dans la gueule du loup comme ça? Ah! elle est française, qu'elle doit aimer se mêler de tout; elle est femme aussi: une femme, on le sait, ne pouvant voir deux personnes, ou deux clans-mal ensemble sans se retenir de prendre position pour l'une d'entre elle aussitôt....

On dit, en Iran: Piâz râ bebin, ke khodhesh râ dâkhel e mivehâ mi koné: Hé! regarde l'oignon qui se prend pour un fruit :D
 

corbier

noɯnoɯ ɐʎ ıuıu
Rémy Reiss, le père de Clotilde Reiss, ressortissante française arrêtée, en Iran, a déclaré avoir remis, il y a deux ans, aux autorités françaises les informations nucléaires de l’Iran reçues de sa fille Clotilde. Selon l’IRNA, Rémy Reiss est le Directeur d’une unité de l’Organisation de l’Energie atomique française. Sa fille a été arrêtée sous l’accusation d’espionnage. Clotilde Reiss a déclaré, lors de son procès, qu’elle avait remis, il y a deux ans, aux autorités françaises, des informations sur le nucléaire iranien. Depuis 1990 et conformément à des circulaires à l’adresse des centres sensibles, comme l’Organisation de l’Energie atomique, les services de renseignements et les centres scientifiques, en France, tous les membres des familles des employés de ces centres doivent être surveillés de près, et lors de leurs déplacements dans des pays, comme l’Iran, la Libye et l’Irak, les services de renseignements du ministère de l’Intérieur français, la DST, doivent en être informés.

http://www.geostrategie.com/1876/le...econnait-lechange-dinformations-avec-sa-fille
 

corbier

noɯnoɯ ɐʎ ıuıu
Mais oui mais oui
La petite française de 20 ans espionnait le programme nucléaire iranien depuis 2 ans et personne la bas n’a rien vu jusqu’ au jour ou des manifestations contre le regime éclatent
D’ailleurs elles est multicarte cette jeune fille , elle espionne le programme nucléaire et en même temps prend la tete de la contestation dans les rues et donne des cours de français
Et pour appuyer les accusations d’espionnage , les iraniens viennent de la remettre en liberté sous caution

Elle s' est fait avoir la ptite frenchies amoureuse de l' Iran mouahahahah james bond c' est pas fait pour les c ons:D
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Rémy Reiss, le père de Clotilde Reiss, ressortissante française arrêtée, en Iran, a déclaré avoir remis, il y a deux ans, aux autorités françaises les informations nucléaires de l’Iran reçues de sa fille Clotilde. Selon l’IRNA, Rémy Reiss est le Directeur d’une unité de l’Organisation de l’Energie atomique française. Sa fille a été arrêtée sous l’accusation d’espionnage. Clotilde Reiss a déclaré, lors de son procès, qu’elle avait remis, il y a deux ans, aux autorités françaises, des informations sur le nucléaire iranien. Depuis 1990 et conformément à des circulaires à l’adresse des centres sensibles, comme l’Organisation de l’Energie atomique, les services de renseignements et les centres scientifiques, en France, tous les membres des familles des employés de ces centres doivent être surveillés de près, et lors de leurs déplacements dans des pays, comme l’Iran, la Libye et l’Irak, les services de renseignements du ministère de l’Intérieur français, la DST, doivent en être informés.

http://www.geostrategie.com/1876/le...econnait-lechange-dinformations-avec-sa-fille


bh pkoi ils mentaient depuis le début? :rolleyes:

ah là là la france.... au dessus des lois!
 
Clotilde Reiss est sortie de prison
AFP
16/08/2009 |

La Française Clotilde Reiss, détenue en Iran depuis le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations post-électorales, est sortie de prison et "est en bonne santé", a annoncé l'Elysée ce soir.
 

corbier

noɯnoɯ ɐʎ ıuıu
Clotilde Reiss est sortie de prison
AFP
16/08/2009 |

La Française Clotilde Reiss, détenue en Iran depuis le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations post-électorales, est sortie de prison et "est en bonne santé", a annoncé l'Elysée ce soir.

Beau geste de l' Iran, la honte aux franchouillards
 
Beau geste de l' Iran, la honte aux franchouillards

si comme le pretendent certains c'est une espionne atomique c'est meme pas un beau geste, c'est plutot une grosse connerie...

cette liberation jette un leger doute sur la biographie de clothilde evoquer precedement.
tu connait beaucoup de pays qui libere des espions sans couverture diplomatique ?
moi aucun, ou alors il y a une contrepartie, et a ce moment la inutile de parler de beau geste.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Clotilde Reiss est sortie de prison

IRAN - La Française bénéficie seulement d'une libération conditionnelle...

La jeune Française Clotilde Reiss, arrêtée en Iran pour s'être mêlée à des manifestations post-électorales, a été remise en liberté conditionnelle dimanche soir, après plus de six semaines de prison à Téhéran.

La France a accepté de payer une caution, dont on ignore le montant. Celui-ci s'élèverait à «quelques centaines de milliers d'euros», avait indiqué en fin de semaine le père de la jeune femme. RTL affirme ce lundi que l'Iran a demandé 300.000 dollars (210.000 euros). La jeune universitaire de 24 ans est «hébergée» à l'ambassade de France à Téhéran, le temps que la justice iranienne se prononce sur les accusations qui pèsent contre elle. Clotilde Reiss «demeure sous contrôle judiciaire», a dit le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy a de nouveau réclamé dimanche «qu'il soit mis fin au plus vite aux procédures judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss», car Paris estime que la jeune femme est innocente et qu'aucune charge ne peut être retenue contre elle.

L'aide de la Syrie

Paris reconnaît avoir demandé l'aide de pays pouvant avoir une «influence» sur l'Iran pour parvenir à cette remise en liberté, et mentionne en particulier le soutien de la Syrie, principal allié de Téhéran dans le monde arabe. La Syrie avait déjà été tout particulièrement remerciée lorsque la France avait obtenu, mardi dernier, la remise en liberté de Nazak Afshar, une employée franco-iranienne de son ambassade, également emprisonnée pour sa participation à des manifestations.

Selon les autorités françaises et ses proches, Clotilde Reiss «est en bonne santé et garde un bon moral». «Je l'ai trouvée en bonne forme, elle était très heureuse», a déclaré à l'AFP son père, Rémi Reiss, qui a pu s'entretenir avec sa fille au téléphone, quelques instants après sa remise en liberté.

Passionnée par la culture persane

La jeune universitaire, lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre), est accusée d'avoir pris part à des manifestations qui ont suivi le scrutin présidentiel contesté du 12 juin. Elle est aussi accusée d'avoir rassemblé des informations et «encouragé les émeutiers», selon la justice iranienne.

Elle avait comparu le samedi 8 août devant un tribunal de Téhéran. Lors de cette audience, cette jeune femme passionnée par la culture persane avait reconnu, outre la participation à des défilés, avoir rédigé un rapport pour un institut de recherche dépendant du service culturel de l'ambassade de France, selon l'agence officielle iranienne Irna. Des aveux «sollicités», selon ses proches et le gouvernement français.
Avec Agence
 
Je lis en diagonale les nouvelles à ce sujet, mais il semblerait qu'elle aurait pris part à des manifs de l'opposition et autres trucs du même acabit.
Compte tenu qu'elle connait bien ce pays, elle devait savoir que le système judiciaire est fortement politisé. On se demande qu'est-ce qui a bien pu la pousser à se jeter dans la gueule du loup comme ça? Ah! elle est française, qu'elle doit aimer se mêler de tout; elle est femme aussi: une femme, on le sait, ne pouvant voir deux personnes, ou deux clans-mal ensemble sans se retenir de prendre position pour l'une d'entre elle aussitôt....

On dit, en Iran: Piâz râ bebin, ke khodhesh râ dâkhel e mivehâ mi koné: Hé! regarde l'oignon qui se prend pour un fruit :D

Elle est jeune et occidental , y a forcement plus de chance qu’elle ai des amis dans la jeunesse iranienne proche des anti-regime que chez les mollahs et autres gardiens de la révolutions
 
rien que ça.....et dire que les caisses sont vides ....et que les étudiants en france galèrent pour moins de 300 euros de bourse ....:rolleyes:

Quel rapport ?
Et c'est rien 300 000 € dans le budget de la france .
A peine les frais de bouche en 1 mois du président Chirac du temps de sa splendeur, ou une semaine de vacances du couple présidentiel actuel ... :D
 
Quel rapport ?
Et c'est rien 300 000 € dans le budget de la france .
A peine les frais de bouche en 1 mois du président Chirac du temps de sa splendeur, ou une semaine de vacances du couple présidentiel actuel ... :D


le rapport est qu'un étudiant français à l'étranger doit assumer ces actes....et ce n'est pas aux contribuables de payer pour ses conneries !

On demande aux étrangers de respecter le pays d'acceuil.....il devrait en être de même pour les Français à l'étranger !
 
le rapport est qu'un étudiant français à l'étranger doit assumer ces actes....et ce n'est pas aux contribuables de payer pour ses conneries !

On demande aux étrangers de respecter le pays d'acceuil.....il devrait en être de même pour les Français à l'étranger !

...... donc les manifestants Iraniens ne respectent pas leur pays ?

Je crois que c'est toi qui ne respecte pas les Iraniens, en fait .
 
...... donc les manifestants Iraniens ne respectent pas leur pays ?

Je crois que c'est toi qui ne respecte pas les Iraniens, en fait .

tu n'as rien compris....pb d'insolation ? :eek:

je parle de cette jeune étudiante française et qui sait ce qu'elle encours entre manifestations et la rédaction d'un rapport pour un institut de recherche dépendant du service culturel de l'ambassade de France !

les iraniens font ce qu'ils veulent chez eux....le droit d'ingérence que s'octroie la France me sidère parfois !
 

elfarido

قُلۡ هُو
RECIT - Comment une simple étudiante française se retrouve dans une geôle iranienne pour quelques photos et un email...

Une jeune étudiante française emprisonnée à l'étranger pour espionnage. Ce qui ressemble à un mauvais film est l'histoire de Clotilde Reiss, 23 ans, arrêtée le 1er juillet à Téhéran. Les autorités iraniennes lui reprochent d'avoir participé à des manifestations à Ispahan, ville en proie à des heurts violents après l’élection controversée de Mahmoud Ahmadinejad. Elles estiment que les photos que la jeune femme y a prises, et l'email qu'elle a envoyé à un de ses amis de Téhéran à ce sujet, font d'elle une espionne.

Aucune hostilité au régime iranien

Au moment de son arrestation, Clotilde Reiss allait embarquer pour Beyrouth, où elle devait rejoindre des amis. Inquiète de ne pas la voir arriver, la famille libanaise qui devait l'accueillir a alerté les autorités françaises. Depuis, l'étudiante est détenue à la prison d'Evine, située au nord de la capitale iranienne et réputée pour recevoir les prisonniers politiques. Elle y serait interrogée sur ses activités.

Pourtant, Clotilde Reiss n'a rien d'une dangereuse révolutionnaire. «Ce n'est pas du tout un tempérament politique revendicatif», assure son père, qui ne lui connaît pas «un tempérament politique revendicatif». Pour Rémi Reiss, le seule motivation de sa fille, «c'est l'art, c'est la culture, c'est la connaissance de l'Iran».

Le directeur d'études de l'Institut d'études politiques (IEP) de Lille, où elle a décroché en 2008 un master de politique comparée, décrit de son côté «une étudiante déterminée et passionnée» et une «excellente élève», qui a eu «toutes ses années avec mention». Ses amis, eux, parlent d'une amoureuse de l’Iran, qui n’a jamais manifesté aucune hostilité au régime.

Le soutien s'organise sur Facebook

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Clotilde Reiss fait le voyage jusqu'en Iran. Elle s'est déjà rendue sur place en 2008 dans le cadre de son mémoire sur le système éducatif iranien, avant d'y retourner en février dernier. Cette fois, comptant «rester là-bas», selon le directeur de l'IEP de Lille Pierre Mathiot, elle avait accepté un poste de lectrice de français à l'université d'Ispahan.

Sur Facebook, le soutien à Clotilde s’organise. Mais ceux qui y prennent part craignent la médiatisation de l’affaire, qu’ils jugent contre-productive. Ses amis refusent d'ailleurs de s'exprimer, et préfèrent laisser la diplomatie jouer son rôle. Une source proche du dossier annonce que les autorités françaises ont entamé une concertation avec la présidence suédoise de l’UE pour obtenir sa libération. La voie diplomatique utilisée pour les employés de l’ambassade britannique à Téhéran est évoquée. La même source s’attend à ce que la solidarité dont l’union européenne a fait preuve à cette occasion se manifeste à nouveau pour la jeune Française.
Julien Ménielle, avec Laure de Charette

shalom,

ohhhhhhhhh meskina.....

ps: il va comment Salah Hamouri ?
 
tu n'as rien compris....pb d'insolation ? :eek:

je parle de cette jeune étudiante française et qui sait ce qu'elle encours entre manifestations et la rédaction d'un rapport pour un institut de recherche dépendant du service culturel de l'ambassade de France !

les iraniens font ce qu'ils veulent chez eux....le droit d'ingérence que s'octroie la France me sidère parfois !


N'importe quoi !

Tu te serais trouvée à Berlin Est lors de la chute du mur, tu ne serais pas sortie dehors ? Ou à Pékin lors de la revolte étudiante ?

Arguments grotesques de ceux que les évenements Iraniens gênent aux entournures .
 
N'importe quoi !

Tu te serais trouvée à Berlin Est lors de la chute du mur, tu ne serais pas sortie dehors ? Ou à Pékin lors de la revolte étudiante ?

Arguments grotesques de ceux que les évenements Iraniens gênent aux entournures .

c'est la chaleur qui t'énerve ?......vu le contexte...j'aurais évité ! je n'attend pas que ça brûle pour aller manifester mon cher HerrProf !

et si demain ma fille qui part étudier en Egypte me dit..."y'a les étudiants qui manifestent contre Moubarak"....je lui dirait "reste chez toi, ce n'est pas la France là bas !

vous comprennez très cher ?
 
« J'ai écrit un rapport d'une page et je l'ai remis au patron de l'Institut français de recherche en Iran qui appartient au service culturel de l'ambassade de France. »

Cet Institut est celui qui fournit une bourse à cette jeune fille pour son séjour en Iran, je ne vois donc pas ce qui 'il y a de choquant .

Ce qui devrait choquer c'est un procès Stalinien en 2009 .
 
et si demain ma fille qui part étudier en Egypte me dit..."y'a les étudiants qui manifestent contre Moubarak"....je lui dirait "reste chez toi, ce n'est pas la France là bas !

vous comprennez très cher ?

Oui mais l'Iran est une démocratie, non ?
Alors qu'on sait tous qu'aucun pays Arabe n'en est une, l'Egypte ne faisant pas exception .
 

Sinear

Un sarazin, Messire.
VIB
c'est la chaleur qui t'énerve ?......vu le contexte...j'aurais évité ! je n'attend pas que ça brûle pour aller manifester mon cher HerrProf !

et si demain ma fille qui part étudier en Egypte me dit..."y'a les étudiants qui manifestent contre Moubarak"....je lui dirait "reste chez toi, ce n'est pas la France là bas !

vous comprennez très cher ?

Salam

La jeune fille a sans doute agi avec imprudence, mais les accusations d'espionnage sont des affirmations gratuites et non-démontrées. Cela démontre une nouvelle fois le niveau de libertés démocratiques en Iran... non contents de tirer sur leurs propres ressortissants qui osent manifester dans la rue, et d'emprisonner des journalistes qui questionnent l'issue du scrutin, voila un nouveau pas de franchi dans le déni de liberté et de démocratie. Tout le monde sait comment se fabriquent les fausses preuves en Iran pour étayer les accusations. La plupart des observateurs neutres reconnaissent la fragilité des soupçons sur cette jeune fille.
 
Salam

La jeune fille a sans doute agi avec imprudence, mais les accusations d'espionnage sont des affirmations gratuites et non-démontrées. Cela démontre une nouvelle fois le niveau de libertés démocratiques en Iran... non contents de tirer sur leurs propres ressortissants qui osent manifester dans la rue, et d'emprisonner des journalistes qui questionnent l'issue du scrutin, voila un nouveau pas de franchi dans le déni de liberté et de démocratie. Tout le monde sait comment se fabriquent les fausses preuves en Iran pour étayer les accusations. La plupart des observateurs neutres reconnaissent la fragilité des soupçons sur cette jeune fille.

A3lik el salam Sinéar !

Nous n'avons pas les pièces du dossier...nous ne sommes que spectateurs, mais comme tout le monde, nous lisont ce qui nous ait donner comme info....et à lire le père de la jeune fille....je me demande pourquoi aurait il inventé des mensonges sur son enfant ?
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Libération de Clotilde Reiss: Les dessous d'une négociation

IRAN - Au lendemain de la remise en liberté de la jeune universitaire, sous caution versée «autour de 200.000 euros» selon Kouchner, tour d'horizon des questions qui se posent...

La France a-t-elle versé une caution ou une rançon?

La France aurait versé 210.000 euros pour la liberté conditionnelle de Clotilde Reiss, la lectrice de français détenue en Iran depuis le 1er juillet. Un chiffre que Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères a tenu à préciser sur LCI, estimant que le montant de la caution était «autour de 200.000 euros». Le procureur de Téhéran Saïd Mortazavi, cité par l'agence Mehr, a quant à lui indiqué que «Clotilde Reiss a été libérée après le dépôt d'une caution de 300 millions de tomans», soit environ 213.000 euros (300.000 dollars). Il s’agit bien d’une caution, et non d’une rançon qui, par définition, n’est pas récupérable puisqu’elle sert de monnaie d’échange à la libération d’un otage. En Iran, l’argent d’une caution est récupérable si la personne retourne en prison. En revanche, elle peut être encaissée par les autorités iraniennes en cas de faute grave durant la liberté conditionnelle. A titre de comparaison, un otage suisse a été libéré au Mali le 12 juillet moyennant, lui, une rançon d’environ 5 millions d’euros.

Le prix de la caution est-il élevé?

En Iran, toute liberté conditionnelle requiert le versement d’une caution. Cela peut être de l’argent liquide ou bien un titre de propriété d’un bien immobilier voire automobile. Toutefois, le montant de cette caution de Clotilde Reiss paraît élevé par rapport à ce qu’ont versé des manifestants de Téhéran, également emprisonnés. «Tout dépend de l’accusation et de l’importance que représente le prisonnier», a déclaré Abolhassan Bani Sadr, le premier président de la République islamique joint par 20minutes.fr. Selon lui, les manifestants ont, eux, dû verser entre 14.000 et 36.000 euros en fonction du crime commis.

>> Retrouvez notre dossier sur la crise iranienne

Quel rôle a joué Nicolas Sarkozy dans la négociation?

Pendant ses vacances au Cap Nègre, le Président français n’a pas cessé d’œuvrer pour cette remise en liberté. Le 9 août déjà, il avait déclaré que la libération de Clotilde Reiss était son «objectif prioritaire» et qu’il multipliait les «interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence» en vue de celle-ci. L’Elysée, qui a annoncé la libération de la jeune Française, a précisé que le chef de l’Etat s’était entretenu avec elle à sa sortie de prison. Ce lundi, Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, assure que Nicolas Sarkozy «continue de se mobiliser» pour obtenir une libération définitive «dans les plus brefs délais».

Que va-t-il se passer pour Clotilde Reiss désormais?

La jeune universitaire a quitté la prison d’Evin, mais elle n’a pas quitté l’Iran. Selon les conditions de sa libération sous caution, elle doit rester à l’ambassade de France à Téhéran en attendant son jugement par le tribunal révolutionnaire. Elle reste donc sous le contrôle judiciaire des autorités iraniennes. Quand sera-t-elle jugée? «Théoriquement (...) sous les huit jours», a annoncé Bernard Kouchner sur France Info, avant de préciser: «On ne peut pas garantir que ce soit seulement huit jours, je n'en sais rien.» En attendant, l’ambassade de France à Téhéran lui apportera «tout le soutien nécessaire, pour lui permettre de préparer sa défense et faire reconnaître son innocence», a ajouté le chef de la diplomatie française.

Quel a été le rôle de la Syrie?

Comme dans le cas de la libération de Nazak Afshar, Paris a demandé l’aide de pays pouvant avoir une «influence» sur la scène politique iranienne et plus particulièrement, la Syrie. Luc Chatel a reconnu ce lundi que le rôle de Damas avait été très important, sans détailler davantage. A la demande expresse de Nicolas Sarkozy, Bashar al-Assad a profité de son statut d’allié de Téhéran pour œuvrer à la libération sous condition de la jeune universitaire. Pour rappel, Nicolas Sarkozy avait invité, l’an dernier au défilé du 14 juillet, al-Assad, une invitation qui avait permis à la Syrie de revenir sur le devant de la scène internationale. Au final, la libération sous caution de Clotilde Reiss permet à Damas de consacrer son image de médiateur potentiel entre l’Occident et l’Iran, notamment sur l’épineuse question du nucléaire.
Paul Najafi et Elodie Lestrade
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les autorités iraniennes surveillaient Clotilde Reiss

TEHERAN - L'ambassadeur de la République islamique d’Iran en France l'a révélé ce mardi...

Clotilde Reiss, la Française tenue de résider à l'ambassade de France à Téhéran après son procès pour «espionnage» était surveillée par les autorités iraniennes. L'ambassadeur de la République islamique d’Iran en France a révélé ce mardi au Parisien la méfiance de son pays à l'égard de la jeune chercheuse. «Oui, nous la surveillions dès lors qu’elle était sur le territoire iranien. Sinon, comment aurions-nous pu l’arrêter?», a-t-il confié au quotidien.

La théorie du complot à l'iranienne

«Pourquoi envoie-t-on une étudiante en géopolitique enseigner le français à la place d’un professeur de langue?», se demande Ali Ahani. Le diplomate note par ailleurs que la Française se trouvait à Ispahan, région dans laquelle sont installés les centres d’enrichissement d’uranium iraniens.

Pour les proches de la jeune femme, pourtant, Clotilde Reiss n'a rien d'une espionne. Rémi Reiss déclarait dès le début de l'affaire que la seule motivation de sa fille, «c'est l'art, c'est la culture, c'est la connaissance de l'Iran». Et selon le directeur de l'IEP de Lille Pierre Mathiot, c'est parce qu'elle comptait «rester là-bas qu'elle avait accepté un poste de lectrice de français à l'université d'Ispahan.

«La prison, la liberté ou l’amende»

Cependant, Clotilde Reiss aurait tout avoué à son procès. Et l'ambassadeur iranien assure que ces aveux n'ont pas été obtenus sous la pression: «nos croyances religieuses nous interdisent de mentir et de faire avouer sous la contrainte».

Désormais, il y a trois options pour la jeune femme: «la prison, la liberté ou l’amende», détaille Ali Ahani. Quant à savoir quand le jugement définitif sera rendu... «Ce qui est certain, c’est que ce sera moins long qu’en France», répond le diplomate.
J.M.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Clotilde Reiss pourrait être échangée contre un prisonnier iranien

JUSTICE - La libération d'Ali Vakili Rad condamné pour l'assassinat d'un ancien Premier ministre iranien serait mise dans la balance...

Et si la libération de Clotilde Reiss faisait l'objet de tractations secrètes? Le sort de l'étudiante française détenue à Téhéran depuis le 1er juillet dernier serait lié à celui d'un Iranien purgeant une peine de prison en France. Il s'agirait, selon Le Figaro, d'Ali Vakili Rad, condamné en 1994 à la perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans, pour l'assassinat en 1991 l'ancien Premier ministre Chapour Bakhtiar.

Sorin Margulis, l'avocat d'Ali Vakili Rad a confirmé ce mardi avoir demandé mi-août la libération conditionnelle et l'expulsion de son client. Une demande étrangère à d'éventuelles négociations sur la libération de Clotilde Reiss selon lui. Mais selon Le Figaro, la France étudie la possibilité de renvoyer Ali Vakili Rad à Téhéran.

«Clotilde Reiss est innocente» :rolleyes:

Le quotidien croit même savoir que Brice Hortefeux, a reçu il y a quelques jours une demande d'expulsion en urgence absolue d'Ali Vakili Rad. Mais du côté du ministère de l'Intérieur, contacté par 20minutes.fr, on se refuse à tout commentaire.

Le ministère des Affaires étrangères s'en tient, lui, à la déclaration officielle: «Comme les autorités françaises l'ont rappelé a plusieurs reprises, Clotilde Reiss est innocente et nous attendons qu'elle soit autorisée à rentrer en France le plus rapidement possible.»

Pas avant fin 2009/début 2010

Mais selon nos informations, au quai d'Orsay on ne comprend pas qu'on puisse mettre sur le même plan un assassin condamné par la justice et une jeune femme innocente, et on renvoie la balle dans le camp de la garde des Sceaux. Qui ne s'exprime pas sur le dossier pour le moment.

Une chose semble sure, c'est qu'Ali Vakili Rad a obtenu le 2 juillet la fin anticipée de sa période de sûreté en raison de son «attitude exemplaire», selon son avocat. Mais il a souligné que son éventuelle libération est soumise à l'avis d'une commission pluridisciplinaire, qui n'est pas attendu avant fin 2009/début 2010, puis à un jugement du tribunal d'application des peines.

J. M. et C. F. avec agence
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Procès de Clotilde Reiss: une reprise dans un climat tendu

IRAN - Un courrier envoyé par l'ambassade de France à la diplomatie iranienne a refroidi les relations entre Paris et Téhéran...

Le procès de la Française Clotilde Reiss, accusée d'avoir «encouragée les émeutiers» lors des manifestations post-électorales en Iran, reprend ce mardi, a annoncé dimanche l'agence iranienne Isna. «Une audience dans le procès de Clotilde Reiss se tiendra mardi devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran», a souligné l'agence. «L'avocat des accusés et le représentant du procureur» assisteront à l'audience, a-t-elle ajouté sans préciser si Clotilde Reiss y sera présente.

L'universitaire âgée de 24 ans, lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre de l'Iran), a été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à la contestation de la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution mi-août à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran, dans l'attente de son jugement.

«Clotilde Reiss ne sera pas graciée sous la pression»

Devant le tribunal où elle avait comparu début août, elle avait «reconnu» avoir participé «pour des motifs personnels» aux manifestations et avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant du service culturel de l'ambassade de France, selon des médias officiels iraniens. Elle avait demandé «pardon» en espérant être «graciée», ont-ils ajouté.

>> Notre dossier spécial sur Clotilde Reiss, c'est ici

Le 11 novembre, le ministère iranien des Affaires étrangères avait averti la France qu'il n'accepterait aucune condition à la comparution devant la justice iranienne de Clotilde Reiss.
«Cela n'est en aucune manière acceptable. Clotilde Reis ne sera pas graciée sous la pression politique et personne n'a le droit de décider pour le juge», a déclaré le porte-parole du ministère.

Un courrier malvenu

Début novembre, le quotidien français Le Figaro a rapporté que l'ambassade de France, dans un courrier à la diplomatie iranienne, avait indiqué que Clotilde Reiss se rendrait aux convocations du tribunal chaque fois que nécessaire, mais qu'il fallait d'abord une assurance écrite que sa libération sous caution ne serait pas mise en cause. Autrement dit qu'elle ne se voie pas notifier un emprisonnement quand elle sortira de l'ambassade à l'occasion de l'une de ces convocations.

Cette affaire a contribué à tendre les relations déjà mauvaises entre Paris et Téhéran, en raison de positions françaises intransigeantes sur le dossier nucléaire iranien. Les autorités françaises ont toujours affirmé que Clotilde Reiss était innocente et qu'aucune charge ne pouvait être retenue contre elle.

M. D. avec agence
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Clotilde Reiss bientôt de retour en France

La jeune universitaire française, Clotilde Reiss, assignée à résidence sous l'accusation d'espionnage, devrait être acquittée dimanche.C'est ce que m'a confié, ce matin, son avocat iranien.


Contacté à Téhéran par téléphone, Mohammad Ali Mahdavi Sabet précise à « Chroniques orientales » / Le Figaro que « le dossier est clos ».


« Je me suis rendu ce matin à la quinzième chambre du Tribunal révolutionnaire où le verdict de 8 pages m'a été remis », dit-il, en précisant qu'il doit maintenant en lire les détails.


« Sa peine s'élève à une amende d'environ 300 000 dollars qui correspond à la somme qui avait été déposée pour sa remise en liberté sous caution », poursuit-il. :rolleyes:

http://blog.lefigaro.fr/iran/2010/05/clotilde-reiss-bientot-de-reto.html
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Affaire Clotilde Reiss : les dessous d'une libération

D'après Nicolas Sarkozy lui-même, le Sénégal a joué un rôle "déterminant" dans la libération de Clotilde Reiss. Les Wade père et fils, qui ont l'oreille de Mahmoud Ahmadinejad, se sont impliqués personnellement dans le dossier. Même si la France leur a, un temps, demandé de suspendre leur médiation...

La libération, le 16 mai, par les autorités iraniennes de la jeune Française Clotilde Reiss suscite bien des conjectures. Quel a été par exemple le rôle du Sénégal dans l’opération ? « Déterminant », si l’on en croit une lettre en date du 16 mai adressée par Nicolas Sarkozy à Abdoulaye Wade pour le remercier de « son implication personnelle ».

Dès octobre 2009, le chef de l’État sénégalais s’empare du dossier à la suite d’une visite d’État en Iran. Une médiation qui, dès le 18 du même mois, obtient le feu vert de l’Élysée. Les Iraniens, qui ont confiance en Wade et se méfient de Sarkozy et de Bernard Kouchner, son ministre des Affaires étrangères, acceptent de discuter avec lui des modalités d’une éventuelle libération.

Mais à la mi-novembre, André Parant, le « Monsieur Afrique » de l’Élysée, demande aux Sénégalais de suspendre leur médiation afin de laisser les autorités françaises explorer leurs propres pistes. On parle de la Syrie, de contacts directs avec les Iraniens… Manifestement, Parant et Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Sarkozy, ne croient pas à l’option sénégalaise.

http://www.jeuneafrique.com/Article...tilde-reiss-les-dessous-d-une-liberation.html
 
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