Witty
STOUTA EN CHEF !
Le mariage, la virginité, mais aussi le délai de viduité, ont à l'origine été conçus pour rassurer l'homme sur sa paternité. Il avait ainsi la certitude que l'enfant porté par la femme était bien de lui.
Mais aujourd'hui, la virginité ne vise qu'à garder un contrôle sur le corps des femmes, et asseoir une forme de domination sur elles.
Contrôle d'abord, car elle est culturellement et majoritairement imposée aux femmes. La preuve, dans notre communauté, elle ne pèse que sur les filles alors que l'injonction divine à la chasteté concerne les deux sexes. La preuve encore, les femmes divorcées ne sont pas des femmes de premier choix, compte tenu de leur vie sexuelle passée. La preuve encore une dernière fois, la manière dont les femmes victimes de viol sont traitées dans des pays comme le Maroc.
Domination ensuite, car culturellement et majoritairement elle met l'homme en position d'exiger de la femme quelque chose qu'il n'est pas en capacité d'offrir alors même qu'il le pourrait. La domination provient notamment de l'entretien de l'idée selon laquelle la sexualité féminine serait secondaire, accessoire, non-essentielle en comparaison de celle des hommes.. La preuve, les hommes ne considèrent que très peu devoir être vierge au jour de leur mariage. La preuve, les hommes considèrent avoir le droit à une femme vierge quand bien même ils ne le seraient pas eux-mêmes. La preuve, les femmes ont intégré devoir remplir cette condition pour être digne d'un homme quel qu'il soit. La preuve encore, la femme qui n'est pas vierge est dépréciée.
La virginité est synonyme de valeur suprême lorsqu'elle est préservée (des hommes paient pour la virginité des femmes, dans certains pays) et lorsqu'elle ne l'est pas, volontairement ou non, elle survit néanmoins au travers d'une sur-valorisation explicite de l'abstinence de la femme.
Pour caricaturer, au mieux la fille est vierge. Au pire elle ne l'est pas, mais ne devra pas être une nymphomane aux innombrables partenaires.
Je pense pour ma part que l'évaluation de la vie sexuelle d'une femme n'a pas lieu d'être, qu'elle est inhumaine et réductrice.
Il n'appartient qu'à vous, femmes, de vous en défaire.
Mais aujourd'hui, la virginité ne vise qu'à garder un contrôle sur le corps des femmes, et asseoir une forme de domination sur elles.
Contrôle d'abord, car elle est culturellement et majoritairement imposée aux femmes. La preuve, dans notre communauté, elle ne pèse que sur les filles alors que l'injonction divine à la chasteté concerne les deux sexes. La preuve encore, les femmes divorcées ne sont pas des femmes de premier choix, compte tenu de leur vie sexuelle passée. La preuve encore une dernière fois, la manière dont les femmes victimes de viol sont traitées dans des pays comme le Maroc.
Domination ensuite, car culturellement et majoritairement elle met l'homme en position d'exiger de la femme quelque chose qu'il n'est pas en capacité d'offrir alors même qu'il le pourrait. La domination provient notamment de l'entretien de l'idée selon laquelle la sexualité féminine serait secondaire, accessoire, non-essentielle en comparaison de celle des hommes.. La preuve, les hommes ne considèrent que très peu devoir être vierge au jour de leur mariage. La preuve, les hommes considèrent avoir le droit à une femme vierge quand bien même ils ne le seraient pas eux-mêmes. La preuve, les femmes ont intégré devoir remplir cette condition pour être digne d'un homme quel qu'il soit. La preuve encore, la femme qui n'est pas vierge est dépréciée.
La virginité est synonyme de valeur suprême lorsqu'elle est préservée (des hommes paient pour la virginité des femmes, dans certains pays) et lorsqu'elle ne l'est pas, volontairement ou non, elle survit néanmoins au travers d'une sur-valorisation explicite de l'abstinence de la femme.
Pour caricaturer, au mieux la fille est vierge. Au pire elle ne l'est pas, mais ne devra pas être une nymphomane aux innombrables partenaires.
Je pense pour ma part que l'évaluation de la vie sexuelle d'une femme n'a pas lieu d'être, qu'elle est inhumaine et réductrice.
Il n'appartient qu'à vous, femmes, de vous en défaire.