Le président birman à paris et la persécution des rohingyas

Yamantaka

Upāsaka
Bon reprenons depuis le début ...

Les Rohyngas sont une communauté minoritaire qui à la base ne bénéficie pas de la citoyenneté birmane. Ce sont das apatrides, des sous hommes relégués au ban de l'humanité. Un petit rappel historique s'impose en préambule:

wikipedia à dit:
Les Rohingya furent victimes d'attaques venues soit de la Birmanie voisine, soit des Portugais, avec notamment l'attaque de 30 000 soldats birmans en 1785, qui emmenèrent alors 20 000 personnes comme esclaves. Par la suite, la monarchie birmane encouragea ces raids pour briser tout esprit de résistance chez cette population étrangère, capturant et brûlant vifs des centaines de personnes rassemblées dans des enclos de bambous.

Puis vinrent les temps des exodes ...

Le premier grand exode a eu lieu en 1978 ; on estime que 200 000 Rohingya ont alors fui le pays pour échapper aux persécutions birmanes lancées à l'occasion d'un pré-recensement visant à déterminer la nationalité des habitants.

Le second exode de 1991-1992 a touché, lui, 260 000 personnes, et a été déclenché par l'enrôlement dans des travaux forcés, lié à la très forte présence militaire dans la région. Dans les deux cas, la question centrale est liée au fait que le gouvernement birman considère que les Rohingya sont en grande partie des immigrants clandestins et leur refuse toute citoyenneté, alors qu'eux-mêmes s'appuient sur le fait que leur présence dans la région remonte à avant même qu'elle n'ait été rattachée à la Birmanie

Dès ce moment on peut se demander comment défendre la junte militaire ? continuons par l'origine du conflit car là, cela deviens intéressant si tant est qu'on sort un peu de ses propres préjugés et conditionnements de pensées. Je cite @kenMaster qui semble il était sur place lors du drame dit:

KenMaster à dit:
Si j'ai bonne mémoire cette violence est survenu après des attaques de groupe de musulman sur des bouddhiste comme dans plein d'autre pays comme la Thailande l'Inde les Philipine...

1. Je n'étais pas là, tu n'étais pas là, aucun occidental bien pensant n'était là, personne hormis le protagonistes n'étaient présents. Quelle est la source de cette accusation ? la majorité birmane xénophobe. Nécessairement la majorité l'emporte toujours et partant de là, le conflit à pour origine une agression de musulmans. Moi je ne crois que ce que je vois ou ce que me rapporte une source que je juge fiable. D'autre part et quand bien même il y'aurait effectivement une agression par un groupe de personnes de confession musulmane, cela ne donne aucun droit à un être humain de se faire justice lui même et encore moins pour un "birman qui se prétends cheminer dans le spas du Bienheureux", qu'il porte (et salisse) la robe ou non. Cette agression quelque soit son origine n'est que le prétexte pour une épuration ethnique dans la continuité de l'apartheid qui est en cours depuis des années.

2. Parenthèse obligatoire, en Inde la minorité (bien que presque égale) musulmane est la source de progroms de la part de fanatiques hindous nombreux et puissants. Régulièrement la population musulmane est attaqué violement par les hindous qui sont soient ignorés soient encouragés par la police et le pouvoir en place. Les récentes éléctions ou le peuple a porté un nationaliste dangereux démontrent le potentiel de terreur qui risque de s’abattre. Doit on occulter les attentats terroristes perpétrés par des groupes apparentés islamiques ? non. Quant à la Thailande que je pense bien connaitre, il ne suffit pas de googliser un fait divers pour monter une communauté contre une autre. Le peu de musulmans en Thaïlande vivent leur vie sans emmerder qui que ce soit vu leur nombre bien mal leur en prendrait. Pour ce qui est de la Phillipine, un accord récent entre séparatistes et nationalistes semble avoir été trouvé.

Tout ça pour dire que l'on parle non pas de musulmans, de bouddhistes mais de femmes, d'enfants, d'hommes qui sont apatrides, pauvres, au bord de la famine, amenés comme du bétail à abattoir quand ils ne sont pas parqués dans des camps en Thaïlande. Ce conflit n'est pas religieux mais bien social, géopolitique et nationaliste. L'Asie du sud est est une poudrière tout comme l'est le moyen orient ou l'occident a commis les mêmes erreurs: la scission de l'Inde et la naissance du Pakistan et du Bengladesh, le Cashemire, hier les Karens qu'on a oublié, aujourd'hui les rohyngas. Tout ceci n'est qu'un prétexte à un repli communautaire grandissant porté par la peur de perdre son identité. Car c'est bien cela qu'il est en jeu, l'identité d'un peuple, d'une religion qui voit dans la croissance démographique des populations musulmanes un danger et qui ne fait que refléter au grand jour la ferveur d'une religion grandissante (Islam) face à une autre en perdition (Bouddhisme).

Je suis bouddhiste, ces birmans ne le sont pas, ces moines ne le sont pas, ce pays ne l'est pas. Je n'ai pas pour autant la nécessité ni le devoir de me justifier comme un juif n'a pas a se justifier des meurtres d’Israël et un musulman des morts du 9/11. La junte est coupable, ASSK est coupable, l'ASEAN est coupable, l'ONU est coupable, les grandes nations islamiques dont l'Indonésie, la Malaisie et Brunei membres de l'ASEAN sont coupables, la France est coupable ...

Mais si toi @kenMaster , tu veux te rendre complice de la junte birmane en approuvant son action, grand bien t'en fasses. Mais prépares toi à faire face à l'enfer ...
 
je ne soutiens pas la junte birmane qui est une des plus horrible dictature de la planete je rappelle juste que ces problème ont les retrouve en Inde Thailande Philipne et dans plein d'autre pays.Je rappelle aussi qui a des chretiens ou d'autre religion qui eux ne semble pas avoir de problème et je rappelle aussi que 'etre bouddhiste dans un pays musulman c'est pas possible deja chrétiens ou juive c'est a limite et encore il accepte très rarement la construction d'église ou de sinagogue.Alors les temple bouddhiste ils peuvent oublier.

Maintenant c'est domage que les autre communauté persecuté on s'en fous un peu parce que eux ont pas la bonne religion, comme les 200 000 chrétiens tué au timor.
 
Heureusement que t'es là @Drianke sinon ca va finir comme la Syrie ... dans 6 mois tout le monde aura oublié.

Quand à Aung San Suu Kyi je pense l'avoir déjà dit, c'est une icône déchue qui n'a pas le courage de faire entendre sa voix au risque de perdre les futures élections (sous le signe du nationalisme)

Tout ça pour ça ...

Une pensée pour ces hommes et ces femmes (rohyngas)
oui mais driank ce souviens juste des personnes qui paratge sa religion, c'est ca que je n'aime pas on voit pas la personne comme un etre humain on la défend avant tout parce que elle a la même religion.Si ca avait été des indou, chrétiens, polytheiste est ce qu'on en parlerait.
 
chacun devrait pouvoir vivre sa religion librement, etre persecuter pour sa religion ou sa non religion ne devrait plus etre permis et ca c'est pour tout le monde.il devrait plus avoir de religion d'etat.
 

Yamantaka

Upāsaka
je ne soutiens pas la junte birmane qui est une des plus horrible dictature de la planete je rappelle juste que ces problème ont les retrouve en Inde Thailande Philipne et ...

Et moi je pourrais te citer des pays ou il fait pas bon d'être musulman, d'autre ou il ne fait pas bon d'être bouddhiste, juif, hindou ... ce problème est globalisé et mondial. Cependant je persiste et signe, en Thailande il n'y'a aucun problèmes avec l'Islam qui est reconnu avec une institution représentative, des mosquées (+/- 4000 selon Wiki) etc ... en Inde la faute incombe tout autant si ce n'est plus aux hindous qu'aux musulmans et aux Philippines c'est un conflit géopolitique plus que religieux.

oui mais driank ce souviens juste des personnes qui paratge sa religion

En même temps t'es sur un forum certes a-religieux (marocain) mais représenté par une très large majorité musulmane. De facto @Drianke comme d'autres parlent d'Islam et font référence à des situations majoritairement dans le monde arabe. Moi le premier quand je fréquentais encore les forums bouddhistes, j'étais le premier à envoyer ***** ceux qui venaient n’emmerder sur mes croyances ... tu m'a déjà vu posté dans la section Islam ? non parce que quand bien même je ne suis pas d'accord avec un nombre important de principe je respecte la liberté de religion et de pratique de chacun. Il en est pareil sur ce sujet ... j'ai pas vocation à venir en inquisiteur de la bien pensance en dénonçant les "méchants musulmans".

il devrait plus avoir de religion d'etat.

Bah va dire ça à la grande majorité des pays sud-est asiatiques ou le Bouddhisme est (hélas) la religion d'Etat ...
 

Drianke

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tu devrais me lire plus souvent...alors ici on est sur un forum marocain, je parlerais bien des chouans mais voilà ou du séparatisme breton ( hé ouais breizh power) mais bon...je me souviens pas que des musulmans mais quand on fait dans la mauvaise foi forcément...j'ai parlé des Ouïghours aussi....des amérindiens...des falashas qui sont juifs...

oui mais driank ce souviens juste des personnes qui paratge sa religion, c'est ca que je n'aime pas on voit pas la personne comme un etre humain on la défend avant tout parce que elle a la même religion.Si ca avait été des indou, chrétiens, polytheiste est ce qu'on en parlerait.
 
oui mais driank ce souviens juste des personnes qui paratge sa religion, c'est ca que je n'aime pas on voit pas la personne comme un etre humain on la défend avant tout parce que elle a la même religion.Si ca avait été des indou, chrétiens, polytheiste est ce qu'on en parlerait.
Ça c'est un fait, sont jugement est complètement biaisé par ses convictions religieuses. Je ne l'ai jamais vu dénoncer d'autres peuples opprimés que les rohingyas ou les tchétchènes....À si, peut-être une ou 2 fois les autochtones d'Australie ou d'Amérique. Je suis bien curieuse de savoir ce qu'elle pense, par exemple, des chrétiens persécutés au Pakistan o_O
 
Peu de temps non, mais il y a 20 ans oui.

http://fr.wikipedia.org/wiki/République_centrafricaine#P.C3.A9riode_de_guerres_civiles

L'accession à la présidence de Bozizé est violemment contestée et une première guerre civile ravage le pays entre 2004 et 2007, jusqu'à la signature d'un accord de paix. Cependant, les rebelles dénoncent la non-tenue des accords par le président Bozizé, et reprennent les armes fin 2012, lançant une série d'attaques démarrant la deuxième guerre civile de Centrafrique. Le 24 mars 2013, les rebelles de la coalition Seleka s'emparent de Bangui et Bozizé s'enfuit. Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République centrafricaine. Mais les nombreuses exactions commises par les miliciens de la Seleka, majoritairement musulmans, amènent l'insécurité dans le pays, et des milices chrétiennes d'auto-défense, les anti-balaka se forment. Le conflit débouche sur une situation « pré-génocidaire » selon la France et les États-Unis. Le 5 décembre 2013, une résolution de l'ONU permet à la France d'envoyer des troupes armées en République centrafricaine (opération Sangaris) aux fins annoncées de désamorcer le conflit et de protéger les civils.

Le 10 janvier 2014, le président de la transition centrafricaine Michel Djotodia et son premier ministre Nicolas Tiangaye annoncent leur démission lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)8,9. Le 20 janvier 2014, le Conseil national de transition de la République centrafricaine élit Catherine Samba-Panza comme chef de l'État de transition de la République centrafricaine10
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/République_centrafricaine#P.C3.A9riode_de_guerres_civiles

L'accession à la présidence de Bozizé est violemment contestée et une première guerre civile ravage le pays entre 2004 et 2007, jusqu'à la signature d'un accord de paix. Cependant, les rebelles dénoncent la non-tenue des accords par le président Bozizé, et reprennent les armes fin 2012, lançant une série d'attaques démarrant la deuxième guerre civile de Centrafrique. Le 24 mars 2013, les rebelles de la coalition Seleka s'emparent de Bangui et Bozizé s'enfuit. Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République centrafricaine. Mais les nombreuses exactions commises par les miliciens de la Seleka, majoritairement musulmans, amènent l'insécurité dans le pays, et des milices chrétiennes d'auto-défense, les anti-balaka se forment. Le conflit débouche sur une situation « pré-génocidaire » selon la France et les États-Unis. Le 5 décembre 2013, une résolution de l'ONU permet à la France d'envoyer des troupes armées en République centrafricaine (opération Sangaris) aux fins annoncées de désamorcer le conflit et de protéger les civils.

Le 10 janvier 2014, le président de la transition centrafricaine Michel Djotodia et son premier ministre Nicolas Tiangaye annoncent leur démission lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)8,9. Le 20 janvier 2014, le Conseil national de transition de la République centrafricaine élit Catherine Samba-Panza comme chef de l'État de transition de la République centrafricaine10

C'est bien ce que te disais, il y a 20 ans c'était bien mieux, même en Iraq
 
Pour mettre tout le monde d'accord il faut inviter simultanément:

le président birman et le président soudanais

(le soir dans leu hôtel ils pourraient se donner des recettes religio-répressives)
 

Drianke

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BEAUVAIS: Un tournoi, un potager, deux idées aux vertus pacifiques

Jouer au football, mais pas seulement. Soutenir une cause, celle de la minorité birmane des Rohingyas, et à travers elle " créer du lien social inter-quartiers".

Pour Jamal Ouharrou, l’un des organisateurs du « Tournoi pour la paix », l’ambition est claire : «
Dimanche, le gymnase Léo-Lagrange du plateau Saint-Jean à Beauvais accueillait un tournoi de football en salle. Pas moins de 16 équipes d’au moins 7 joueurs sur place, venues de Méru, Creil, Clermont, Sarcelles (Val-d’Oise), Lille (Nord), Le Havre (Seine-maritime), mais aussi de Compiègne et des quartiers Beauvaisiens de Saint-Jean, Argentine et de la Soie-Vauban..................................

http://www.courrier-picard.fr/regio...n-potager-deuxidees-aux-vertus-ia186b0n394505
 

Drianke

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Ministre des Affaires étrangères de l'Australie Julie Bishop dit qu'elle va soulever des questions relatives aux droits de l'homme lors de sa visite à sa première visite officielle au Myanmar.

Catastrophe humanitaire qui se déroule dans l'État de Rakhine

La violence sectaire dans l'État de Rakhine a poussé plus de 100.000 personnes de leurs foyers au cours des six derniers mois.

Myint Thein, un Rohingya de l'Etat Rakhine, dit sa communauté de 400 000 vit maintenant dans un camp où chaque famille se voit attribuer un espace de deux mètres carrés pour vivre po

Il dit que les gens vivant dans les camps ne sont pas en mesure de traiter en temps quand ils tombent malades et environ 50 réfugiés ont trouvé la mort dans les deux dernières années, beaucoup de femmes enceintes.

Un autre Rohingya raconte une histoire similaire de la vie dans un camp à proximité.

Boudé par la communauté bouddhiste de la majorité, les musulmans Rohingyas sont en grande partie sans soins de santé.

Plus tôt cette année, de nombreuses organisations non gouvernementales ont été forcés de quitter l'ouest du Myanmar, y compris Médecins sans frontières et Malteser International.

Le coordonnateur national de Malteser Johannes Kaltenbach affirme l'ONG a été attaqué en Mars pour enlever un drapeau bouddhiste de son siège.

Il dit 200 patients Rohingyas du groupe sont désormais livrés à eux-mêmes.



Article original en anglais
Australia's Foreign Minister Julie Bishop to discuss human rights during Myanmar visit

http://www.radioaustralia.net.au/in...uss-human-rights-during-myanmar-visit/1336328
 

Drianke

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#Flash_Info : 24 juillet 2014 - Mandalay | Birmanie

Le nouveau rapporteur spéciale des droits de l'homme de l'#ONU, Mme Yanghee Lee, s'est rendu hier à #Mandalay qui se trouve au centre du #Myanmar. Elle est tout d'abord venue dans la ville de #Magana où elle a pu visité une prison afin d'y rencontrer les prisonniers. Ensuite, elle s'est rendue dans la ville de Mandalay où elle a tenu une conférence en présence des médiateurs ainsi que es membres du gouvernement général du Myanmar.

Elle s'est également rendue à un cimetière musulman que les autorités de l'état #Rakhine (Arakan) ont attaqué il y'a quelques mois. Mme Yanghee Lee se dit très inquiète pour la minorité musulmane.

Actuellement, un couvre-feu est en place. Personne n'a la possibilité d'être dans les rues le soir, après 22h.

Mme Yanghee Lee sera dans le centre de #Rangoun (capitale économique de la Birmanie) demain où elle tiendra une autre conférence avec certains membres du gouvernement birman pour discuter des conditions des minorités musulmanes actuellement persécutées en Birmanie.

Source : rapporteur du Collectif HAMEB sur place
Collectif HAMEB
 

Drianke

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Contributeur
DEUX GRANDES #MANIFESTATIONS LES MERCREDI 23 JUILLET ET SAMEDI 26 JUILLET -

Face aux #crimes sionistes et à la complicité de l’État français : résistance !

Le Collectif HAMEB se joint naturellement à l'appel en soutien aux populations opprimées en #Palestine.

Collectif HAMEB

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Drianke

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Contributeur
La Birmanie a invité jeudi Médecins sans frontières (MSF) à reprendre ses activités en État Rakhine, cinq mois après son expulsion de cette région de l'ouest du pays qui traverse une grave crise sanitaire.

Les autorités lui ont demandé de retourner en État Rakhine, secoué depuis deux ans par des violences communautaires meurtrières et où des centaines de milliers de personnes sont quasiment privées de soins depuis que l'ONG a été chassée fin février.

«En tant qu'êtres humains, nous commettons tous des erreurs, mais les erreurs sont souvent des deux côtés», a déclaré Soe Thein, ministre rattaché au président Thein Sein, lors d'une conférence de presse.

«Nous invitons tout le monde à se joindre à nous (...), en particulier MSF», a-t-il ajouté, énumérant les 24 ONG internationales opérant en État Rakhine..............
 

Yamantaka

Upāsaka
J'avais zappé cette actualité et non des moindres ... notre ami @kenMaster reverras t'il peut être son jugement ?

http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20...lmans-viol-violence-interreligieuse-mandalay/

C’est une rumeur qui a déclenché de graves violences interreligieuses début juillet à Mandalay. Les communautés bouddhiste et musulmane se sont affrontées dans la deuxième ville de Birmanie après la diffusion sur Internet d'une nouvelle faisant état du viol d’une femme bouddhiste par deux musulmans. La victime présumée a avoué avoir été payée pour accuser les deux musulmans, selon la presse birmane.
 

Drianke

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Collectif Halte Au Massacre En Birmanie l HAMEB a partagé un lien.

il y a 3 heures ·
Médecins Sans Frontières exhorte le gouvernement birman à respecter son engagement d'autoriser à cette dernière la reprise de ses activités médicales dans l'Arakan, l'une des régions les plus pauvres du pays, avertissant que la situation sanitaire s'y était considérablement détériorée, depuis leur expulsion.

Collectif HAMEB
 

Drianke

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Birmanie : les USA avancent leurs pions

La Birmanie, un pays à suivre de très très près, mine de rien. Et c’est d’ailleurs ce que font les Etats-Unis, les politiques tels que Barack Obama et John Kerry, n’étant pas avare de déplacements dans le pays … Il est vrai que le jeu en vaut la chandelle … encore une fois, sous une forte odeur de pétrole …

C’est ainsi que le secrétaire d’Etat américain John Kerry a souligné dimanche que la Birmanie avait encore d’importants défis à relever sur la voie de la démocratie, promettant le soutien de Washington pour poursuivre les réformes.

On ne sait on ne peut trop bien ce que veut dire le plus souvent …

S’exprimant dans la capitale birmane, John Kerry a toutefois relevé que « malgré les progrès, il y a évidemment beaucoup de travail à faire », soulignant « qu’il ne fallait pas fermer les yeux sur les importants défis restant à relever ». Lors d’une conférence de presse, le secrétaire d’Etat américain a également promis de « travailler main dans la main avec la Birmanie pour l’aider dans ses réformes ».

M. Kerry a par ailleurs souligné qu’il avait eu samedi des discussions « très franches » avec le président Thein Sein, en marge d’une réunion de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean) élargie à ses partenaires clé.

A cette occasion, le secrétaire d’Etat américain a notamment évoqué l’arrestation de journalistes, les élections de 2015 – lesquelles s’avèrent cruciales pour le pays – et la question des minorités ethniques, l’Etat de Rakhine étant secoué par des violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans.

Simple hasard ? alors que les Etats-Unis semblent particulièrement « chouchouter » la Birmanie depuis quelques mois, en avril 2013, le ministère de l’énergie birman lançait un appel d’offre pour 30 blocs d’hydrocarbures offshore …

Les groupes intéressés, dont l’objet de la demande ne pouvait excéder trois blocs devront s’associer avec une entreprise birmane d’Etat en ce qui concerne les 11 blocs en eaux peu profondes, et pourront intervenir seuls pour les 19 blocs en eaux profondes.....................

http://www.leblogfinance.com/2014/08/birmanie-les-usa-avancent-leurs-pions.html
 
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فتاة روهنجية مريضة بالقلب تُـغتصب 3 أيام بوحشية والشرطة البنغلاديشية تتلقى الرشاوى للسكوت

وكالة أنباء أراكان ANA:

تعرضت فتاة روهنجية إلى اغتصاب جماعي لثلاثة أيام على يد قطاع طرق في مدينة "ثاينكالي" الحدودية بين بنغلاديش وبورما بعدما تم اختطافها وهي في طريقها إلى بنغلاديش لرحلة علاجية قبل أن يتم تحريرها بمساعدة من السلطات البنغلاديشية .

وفي التفاصيل فإن الضحية وتدعى زبيدة البيجوم من سكان قرية "دايبونا " بميانمار (بورما) تعاني من أمراض قلبية وقصدت بنغلاديش في 10 أغسطس آب 2014م مع أبيها من أجل العلاج قبل أن يختطفها قطاع طرق في بنجلاديش ويسلبوا 4500 تاكا كان بحوزتهما ويطالبوا بـ 20,000 تاكا إضافي من أجل الإفراج.

ووفقا للمصادر فإن العصابة فصلت الضحية عن الأب وأخذتها إلى مكان مجهول وقالت إنها ستفرج عنها بعد دفع 20000 تاكا بنغلاديشي وهو ما دفع بالأب إلى اللجوء إلى قرية محلية لطلب المساعدة ليقترحوا بدورهم تقديم الشكوى إلى مركز حرس الحدود (BBG) القريب من مخيم بالوكالي.

كما ذكرت المصادر أيضا أن مركز الحدود حرر الضحية من منزل أحد أعضاء العصابة ويدعى "ابن سويودو روهمان" في 14 أغسطس آب 2014 بعد 3 أيام من تاريخ الاختطاف وتبين تعرضها للاغتصاب على أيدي المختطفين لكن قوات حرس الحدود لم تقبض على أي جاني حسب تأكيدات الحاضرين.

وقال أهالي القرية إن الشرطة التي سجلت القضية تلقت رشاوى من زعيم العصابة ولم تتخذ أي إجراء ضد المغتصبين واعتقلت بالمقابل الضحية ووالدها بتهمة الدعارة .

http://arakanna.com/ar/index.php?act=post&id=4875&title

une jeune fille Rohinga malade du coeur a subit un viol collectif de trois jours par des bandits à la ville frontière de « thainkali » entre Bangladesh et la Birmanie après avoir été enlevée sur son chemin au Bangladesh pour un traitement avant d'être relachée à l'aide des autorités du Bangladesh.

l'article dit que les criminels demandaient des rançons au père....
et qu'au final ils ne font lieu d'aucune poursuite grace à des pots de vins versés aux autorités, qui au lieu d'arreter les criminels ,ont arrété la fille et son père pour prostitution!!!!
 
Personne ne bouge vraiment pour eu que Dieu leur viennent en aide

Que pourrions nous faire de concret?

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vu que c'est une région où il n ya ni pétrole ,ni or, ni rien qui pourrait attirer les rapaces...ben ils ne font pas mine de vouloir secourir ces pauvres gens et personne ne s'en préoccupe....
c'est une région où etre musulman n'est pas facile du tout, comme en chine, comme en inde qui sont à coté...

la solution....que des musulmans désintéressés ne cherchant que le rida de leur créateur se mobilisent pour leur defense....
 
هذا الشاب من بورما تم القبض عليه من قبل خفر السواحل الماليزية على الحدود من ضمن المجموعات المخالفة لدخول الدولة بصورة غير نظاميه....
أسمع تلاوته وهو ليس بلسان عربي...

Ce jeune garçon de birmanie a fuit les massacres mais a été arrété à la cote Malaisienne.......il lit le coran d'une façon très émouvante et belle malgré qu'il ne soit pas arabophone.....

 

Drianke

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Les enfants Rohingyas meurent lentement de faim dans les camps en Birmanie

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Dosmeda Bibi, enfant Rohingya souffrant de malnutrition sévère

Née il y a un peu plus d'un an, Dosmeda Bibi a passé sa courte vie confinée dans un camp pour l'une des minorités religieuses les plus persécutées au monde. Et comme un nombre croissant d'autres enfants musulmans Rohingyas souffrant de la faim, elle montre les premiers signes de malnutrition sévère.

Son ventre est ballonné et sa peau est étroitement collée aux os de ses petits bras et de ses petites jambes. Tandis que d'autres enfants de son âge sont assis ou debout, la petite fille ne peut pas se retourner du dos sur le ventre sans un gentil petit coup de pouce de sa maman.

« J'ai peur qu'il ne lui reste plus beaucoup longtemps à vivre, » murmure Hameda Begum fixant du regard les yeux sombres et creux de sa fille. "Nous avons à peine de quoi nous nourrir. Il est des jours où j'arrive seulement à grappiller quelques bouchées de riz pour elle à manger."

Le taux de malnutrition infantile en Birmanie comptait déjà parmi les plus élevés de la région, mais il est de plus en plus répondu dans l’État d'Arakan à l'extrême ouest du pays, qui abrite la quasi-totalité des 1,3 millions musulmans Rohingyas du pays.

Plus de 140 000 personnes sont pris au piège dans des camps sales et surpeuplés, depuis que des foules de bouddhiste extrémistes ont commencé à les chasser de leurs maisons deux ans auparavant, tuant jusqu'à 280 personnes. Les autres sont coincés dans des villages isolés par une discrimination systématique, des restrictions sur leur mouvement et un accès limité à la nourriture, à l'eau potable, à l'éducation et aux soins de santé.

Avant même l'éruption des violences, l'Office humanitaire de la Communauté européenne avait signalé des taux de malnutrition aiguë atteignant 23 % - bien au-delà du seuil d'urgence de 15 % fixé par l'Organisation Mondiale de la Santé - , dans des régions du deuxième État le plus pauvre du pays.

Avec les pluies saisonnières qui s'abattent désormais sur les tentes en plastique et les cabanes de bambou à l'intérieur des camps de Rohingyas, la situation est devenue encore plus misérable et dangereuse pour les enfants comme Dosmeda.

Des filles et des garçons nus courent pieds nus sur les chemins boueux et étroits, ou jouent dans les flaques d'eaux usées brutes, les exposant au risque potentiel d'attraper des maladies d'origine hydrique qui tuent. Certains ont des cheveux noirs teintés de taches rouges ou blondes, un signe révélateur des carences nutritives couramment observées dans les endroits touchés par la famine.

À l'issue d'une visite de 10 jours dans la région le mois dernier, Yanghee Lee, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'Homme en Birmanie, résume ce qu'elle a constaté: « La situation est déplorable », dit-elle.

La Birmanie, une nation à majorité bouddhiste, n'est sortie que récemment d'un demi-siècle de domination militaire répressive et d'isolement auto-imposé. Bien qu'ils aient occasionnellement fait part de leur préoccupation, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays membres de la communauté internationale n'ont en grande partie rien fait face à la détérioration de la situation des Rohingyas.

Certains ambassadeurs et pays donateurs confient en privé que punir sévèrement le nouveau gouvernement civil de nom saperait les efforts visant à mettre en place des réformes radicales et font remarquer qu'il y a déjà eu un recul dramatique. D'autres ne veulent pas mettre en péril les projets de développement de plusieurs milliards de dollars tant indispensables, dans le pays.

Mais leur hésitation à agir a enhardi les extrémistes bouddhistes, qui désormais imposent les conditions de distribution de l'aide dans l'Arakan.

Le mois dernier, même Bertrand Bainvel, le représentant de l'UNICEF dans le pays, qui indique que le nombre de cas de malnutrition sévère a plus que doublé entre mars et juin pour atteindre près de 1 000 cas, s'est excusé d'avoir employé le mot « Rohingyas ». Il a été prononcé au cours d'une présentation sur les projets en faveur des enfants dans l'Arakan, plutôt que le terme « Bengali » , sur lequel insiste le gouvernement.

Ceux qui étaient présents à la réunion ont rapporté qu'il a promis que l'UNICEF n'utiliserait plus ce mot, cependant il a esquivé les requêtes répétées de l'Associated Press [l'invitant à s'exprimer] sur l'incident.

Le gouvernement prétend que les Rohingyas sont des migrants illégaux venus du Bangladesh voisin et les prive de leur citoyenneté, même si beaucoup de leurs familles sont là depuis des générations.

Ayant une peau foncée aux traits sud-asiatiques, ils sont méprisés par la grande majorité des 60 millions [citoyens] du pays. Même la lauréate du prix Nobel Aung San Suu Kyi, que ce soit pour des raisons personnelles ou politiques, est restée largement silencieuse lorsque des membres de la minorité religieuse ont été pourchassés par des foules brandissant des couteaux.

La situation dans les camps et ailleurs dans l'Arakan, n'a fait que se dégrader en février après que le gouvernement a expulsé le récipiendaire d'un prix Nobel Médecins Sans Frontières, leur principale ''bouée de sauvetage'' en matière des soins de santé. Un mois plus tard, d'autres organismes humanitaires ont été évacués temporairement après que des extrémistes bouddhistes ont pris d'assaut leurs bureaux et résidences, les accusant d'accorder un traitement préférentiel aux musulmans. Beaucoup y sont depuis retournés, mais leurs activités ont été sévèrement réduites.

Médecins Sans Frontières y est toujours interdite. Dans un geste apparemment planifié pour coïncider avec l'arrivée du Secrétaire d’État américain John Kerry en Birmanie vendredi, le gouvernement a annoncé que l'organisme humanitaire pourrait reprendre ses activités, mais on ne sait toujours pas quand cela sera possible et sous quelles conditions.

Reshma Adatia, directrice des opérations de Médecins Sans Frontières basée aux Pays-Bas, a déclaré que Kerry et d'autres ministres des affaires étrangères, participant à une réunion régionale en Birmanie ce week-end, devraient mettre la pression sur le gouvernement pour permettre le retour immédiatde toutes les organisations humanitaires sans aucune restriction.

« Il est important que les gouvernements étrangers et les acteurs internationaux insistent vraiment sur le fait qu'un accès à une aide humanitaire essentielle est requis, et qu'il l'est aujourd'hui », affirme-t-elle. « Nous parlons de centaines de milliers qui sont en danger à l'heure actuelle. »

Le papa de Dosmeda, le bébé souffrant de malnutrition, est mort en mer alors qu'il travaillait comme pêcheur juste avant sa naissance. Après que des foules de bouddhistes ont attaqué la maison familiale, sa mère enceinte, Hameda Begum, s'installe dans le camp de Ohn Taw Gyi à l'extérieur de Sittwe.

Incapable de travailler, et sans mari pour l'aider, elle a eu beaucoup de mal à trouver de quoi se nourrir durant les mois qui ont précédé son accouchement. Quand le bébé est né, la mère de 18 ans a été dans l'incapacité de produire du lait.

« Je pouvais seulement lui donner ce que les adultes mangeaient, du riz ou du poisson broyé, » raconte Hameda à propos de son premier enfant. "Mais les quantités de rations alimentaires que nous avons obtenues étaient petites. Parfois, il est arrivé que nous n'ayons rien reçu. »

Elle savait que son bébé était malade, mais elle ne comprenait pas que la malnutrition y était pour quelque chose.

« Elle n'a pas cessé de maigrir jour après jour, » dit-elle.

Les deux premières années de la vie d'un enfant, lorsque le cerveau et le corps se développent, sont déterminantes pour le développement physique et mental. Sans une nutrition adéquate, les petites filles comme Dosmeda, sont sujettes à un retard de croissance, une situation qui se fera sentir jusqu'à la fin de leur vie. À l'âge adulte, elles sont plus faibles, sujettes aux maladies et ont une capacité cognitive limitée. Les études démontrent qu'elles sont également susceptibles d'être moins performantes au travail, et de toucher de bas salaires les condamnant à la pauvreté.

Dosmeda reçoit désormais de l'aide de l'association françaises, Action Contre la Faim, l'une des seules organisations d'aide étrangères, à avoir été autorisée à poursuivre ses actions dans les camps. Mais elle continue à dépérir, allant de mal en pis chaque jour. Le bébé est la seule famille qu'a la jeune mère dans le camp, et elle cherche désespérément à la sauver.

"Toute la journée, je ne pense qu'à ma fille. Que puis-je faire pour l'aider ? Pour qu'elle soit en bonne santé, et lui assurer une plus longue vie? " a confié Hameda . "Si quelque chose lui arrive, je ne sais pas ce que je vais faire. Je ne pense pas que je pourrais vivre sans elle. ''


http://collectif-hameb.com/histoire...-lentement-de-faim-dans-les-camps-en-birmanie
 
POURRIONS NOUS écrire au Dalaï-lama lui qui est reconnu pour sa compassion pour qu'il tente de ramener le camps opposé à la raison? je ne m'y connais pas beaucoup avec ces convictions mais pensez vous qu'ils pourraient pacifiquement influencer ce groupe qui à une forte admiration pour le nazisme?
 
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