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Et si nos enfants risquaient bien plus qu'une carie en ingérant du sucre au quotidien?
"Le sucre, c'est l'alcool de vos enfants", lance une diététicienne interrogée par nos confrères du magazine français L'Obs. Dans une vidéo, Magali Walkowicz tire la sonnette d'alarme sur la manière avec laquelle les enfants se nourrissent matin, midi et soir. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les chiffres sont interpellants.
"Dès le lever un enfant ingère une très grande quantité de sucre, un verre de jus d'orange même pressé maison c'est environ 25 grammes de sucre, un bol de céréales chocolatés qui leur plait tant, c'est 25 grammes de sucre supplémentaires, un morceau de pain, c'est entre 15 et 25 grammes de sucre, et pour la confiture, ajoutez 10 à 15 g de plus. Pour des viennoiseries et des gâteaux, on peut rapidement atteindre les 50 g de glucides, rien que pour le petit-déjeuner", développe-t-elle.
Du sucre caché
À la fin de la journée, votre enfant a peut-être ingéré près de 300 g de sucre. Ce chiffre "peut littéralement s'envoler l'enfant boit du soda à la place de l'eau au cours de la journée", prévient la diététicienne. Le sucre, ce fléau, se manifeste sous toutes ses formes, c'est-à-dire autant les monosaccharides que les disaccharides ajoutés aux aliments par le fabricant. Il faudra porter une attention particulière à ne pas trop consommer de saccharose, fructose, glucose, maltose, galactose, dextrose. Soit, au moment de lire les étiquettes, tentez de repérer ces mots qui se terminent en "ose". Mais ce n'est pas tout, il y a également le miel, la mélasse, le caramel et toutes les formes de fruits transformés en jus, comme le mentionne la diététicienne.
Or, l'Organisation mondiale de la Santé recommandait en 2015 de limiter l'apport de sucres libres à moins de 10% de l'apport énergétique total, autant chez les enfants que chez les adultes. Ramener cet apport à moins de 5% comporterait même des avantages supplémentaires pour la santé.
Quelles conséquences psychologiques chez l'enfant?
Ce que l'on ignore généralement, c'est combien cette consommation de sucre, qui devient rapidement excessive, peut nuire à notre enfant et même provoquer chez lui des troubles de la personnalité: hyperactivité, baisse de la concentration, sensation de fatigue.... L'enfant est donc moins performant à l'école et pour faire ses devoirs.
Un grand risque pour la santé?
Les parents ignorent également la dangerosité du sucre pour la santé de leur progéniture. La première conséquence chez l'enfant, c'est la carie. Ensuite, vient l'hypoglycémie réactive.
Pourquoi? Car lorsqu'on ingère du sucre, celui-ci circule rapidement dans notre sang et un pic de glycémie se produit. En réaction, notre corps secrète de l'insuline pour ramener le sucre sanguin à la normale. Mais au lieu de cela, se produira une hypoglycémie réactive, c'est-à-dire que le corps va se retrouver en "manque" de sucre et donc en réclamer davantage. Autre impact, la prise de poids, qui peut mener à l'obésité.
Mais le plus grand des maux qui guette le consommateur de sucre, c'est la pré-cirrhose. "Lorsque votre enfant consomme une grande quantité de sucre, le foie transforme ces sucres en triglycérides responsables de la pré-cirrhose. Il faut savoir que 3 à 11% des enfants seraient affectés par cette maladie qui touche essentiellement les adultes alcooliques. Ces sucres font le lit de maladies graves, neuro-dégénératives ou cancers." D'où la comparaison, "le sucre, c'est l'alcool de vos enfants". Et ce n'est pas tout, certains enfants sont touchés par le diabète de type 2 car leur corps devient résistant à l'insuline.
Le changement d'alimentation à adopter
"De nombreuses études scientifiques nous ont prouvé que ce qu'il fallait amener des protéines et des graisses au petit-déjeuner", avance Magali Walkowicz dans la vidéo-entretien accordée à l'Obs. "Arrêtez de leur acheter des produits industriels. Concoctez-leur des petits déjeuners à base de protéines et de bonnes graisses", poursuit-elle. Par exemple, des oeufs, des oléagineux, des amandes, des noix, des noisettes à croquer, des cakes maison à base de farines d'amande ou de noisette nettement moins sucrées que les farines blanches. "Arrêter de leur presser des oranges, donner leur simplement l'orange", conclut-elle.
http://www.lalibre.be/lifestyle/foo...qtTvOQTxHoWAQq4UZEnVIVHp2uBd6suCxPoa0HOv7jpgw
Et si nos enfants risquaient bien plus qu'une carie en ingérant du sucre au quotidien?
"Le sucre, c'est l'alcool de vos enfants", lance une diététicienne interrogée par nos confrères du magazine français L'Obs. Dans une vidéo, Magali Walkowicz tire la sonnette d'alarme sur la manière avec laquelle les enfants se nourrissent matin, midi et soir. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les chiffres sont interpellants.
"Dès le lever un enfant ingère une très grande quantité de sucre, un verre de jus d'orange même pressé maison c'est environ 25 grammes de sucre, un bol de céréales chocolatés qui leur plait tant, c'est 25 grammes de sucre supplémentaires, un morceau de pain, c'est entre 15 et 25 grammes de sucre, et pour la confiture, ajoutez 10 à 15 g de plus. Pour des viennoiseries et des gâteaux, on peut rapidement atteindre les 50 g de glucides, rien que pour le petit-déjeuner", développe-t-elle.
Du sucre caché
À la fin de la journée, votre enfant a peut-être ingéré près de 300 g de sucre. Ce chiffre "peut littéralement s'envoler l'enfant boit du soda à la place de l'eau au cours de la journée", prévient la diététicienne. Le sucre, ce fléau, se manifeste sous toutes ses formes, c'est-à-dire autant les monosaccharides que les disaccharides ajoutés aux aliments par le fabricant. Il faudra porter une attention particulière à ne pas trop consommer de saccharose, fructose, glucose, maltose, galactose, dextrose. Soit, au moment de lire les étiquettes, tentez de repérer ces mots qui se terminent en "ose". Mais ce n'est pas tout, il y a également le miel, la mélasse, le caramel et toutes les formes de fruits transformés en jus, comme le mentionne la diététicienne.
Or, l'Organisation mondiale de la Santé recommandait en 2015 de limiter l'apport de sucres libres à moins de 10% de l'apport énergétique total, autant chez les enfants que chez les adultes. Ramener cet apport à moins de 5% comporterait même des avantages supplémentaires pour la santé.
Quelles conséquences psychologiques chez l'enfant?
Ce que l'on ignore généralement, c'est combien cette consommation de sucre, qui devient rapidement excessive, peut nuire à notre enfant et même provoquer chez lui des troubles de la personnalité: hyperactivité, baisse de la concentration, sensation de fatigue.... L'enfant est donc moins performant à l'école et pour faire ses devoirs.
Un grand risque pour la santé?
Les parents ignorent également la dangerosité du sucre pour la santé de leur progéniture. La première conséquence chez l'enfant, c'est la carie. Ensuite, vient l'hypoglycémie réactive.
Pourquoi? Car lorsqu'on ingère du sucre, celui-ci circule rapidement dans notre sang et un pic de glycémie se produit. En réaction, notre corps secrète de l'insuline pour ramener le sucre sanguin à la normale. Mais au lieu de cela, se produira une hypoglycémie réactive, c'est-à-dire que le corps va se retrouver en "manque" de sucre et donc en réclamer davantage. Autre impact, la prise de poids, qui peut mener à l'obésité.
Mais le plus grand des maux qui guette le consommateur de sucre, c'est la pré-cirrhose. "Lorsque votre enfant consomme une grande quantité de sucre, le foie transforme ces sucres en triglycérides responsables de la pré-cirrhose. Il faut savoir que 3 à 11% des enfants seraient affectés par cette maladie qui touche essentiellement les adultes alcooliques. Ces sucres font le lit de maladies graves, neuro-dégénératives ou cancers." D'où la comparaison, "le sucre, c'est l'alcool de vos enfants". Et ce n'est pas tout, certains enfants sont touchés par le diabète de type 2 car leur corps devient résistant à l'insuline.
Le changement d'alimentation à adopter
"De nombreuses études scientifiques nous ont prouvé que ce qu'il fallait amener des protéines et des graisses au petit-déjeuner", avance Magali Walkowicz dans la vidéo-entretien accordée à l'Obs. "Arrêtez de leur acheter des produits industriels. Concoctez-leur des petits déjeuners à base de protéines et de bonnes graisses", poursuit-elle. Par exemple, des oeufs, des oléagineux, des amandes, des noix, des noisettes à croquer, des cakes maison à base de farines d'amande ou de noisette nettement moins sucrées que les farines blanches. "Arrêter de leur presser des oranges, donner leur simplement l'orange", conclut-elle.
http://www.lalibre.be/lifestyle/foo...qtTvOQTxHoWAQq4UZEnVIVHp2uBd6suCxPoa0HOv7jpgw