Les discriminations envers les jeunes descendants d'immigrés sont reconnues

France Stratégie reconnaît les discriminations envers les jeunes descendants d'immigrés

Quelques jours avant le comité interministériel du 6 mars à la citoyenneté et à l'égalité (Cice), France Stratégie, le commissariat général à la stratégie et à la prospective placé auprès du Premier ministre, s'interroge sur les obstacles à l'insertion économique des jeunes issus de l'immigration.
Sa première "note d'analyse" sur le sujet liste les différents obstacles en matière d'éducation, d'emploi, de conditions de vie et de logement, concluant que "les discriminations sont probablement un facteur dominant pour l'accès au logement et probablement aussi pour l'emploi". En revanche, "elles ne le sont certainement pas pour l'école", estime-t-elle (oubliant peut-être un peu vite les phénomènes de ségrégation scolaire).
 
Une discrimination plus marquée pour les jeunes descendants d'immigrés d'Afrique
Naturellement, France Stratégie admet que "le facteur social joue un rôle non négligeable" dans l'insertion économique des jeunes issus de l'immigration. Elle constate aussi que "une fois neutralisés les effets de structure (origine sociale des parents, niveau de diplôme, localisation), le risque de chômage plus élevé persiste pour les descendants d'immigrés". Et de noter que "cet écart non expliqué, qui est très fort pour les descendants d'immigrés africains, renvoie à des facteurs non pris en compte dans les enquêtes utilisées pour établir ce constat".
Parmi ces facteurs non expliqués, France Stratégie est convaincue de la réalité des phénomènes de discriminations à l'emploi "liées principalement à l'origine supposée de ces jeunes ou à leur lieu de résidence". Elle souligne que cette discrimination, "mesurée notamment via des testings", apparaît particulièrement marquée pour les jeunes descendants d'immigrés d'Afrique, et pour les jeunes hommes.

Compléter les politiques de droit commun par des mesures particulières ?
Naturellement, les discriminations n'expliquent pas toutes les difficultés d'insertion économique des jeunes. France Stratégie cite d'autres facteurs comme l'accès à l'information et aux réseaux ou l'investissement familial dans l'acquisition de savoirs. Et d'inviter à "s'interroger sur les ciblages de nos politiques publiques pour les rendre plus justes et plus efficaces". Ce que ne manquera pas de faire le Ciec du 6 mars. La veille, France Stratégie diffusera la liste de ses recommandations. On sait déjà qu'elle rejette l'idée d'une "différenciation" du traitement en fonction de l'origine. Mais estime "légitime de réfléchir aux moyens de compléter les politiques de droit commun par des mesures particulières, en direction des quartiers de la politique de la ville d'une part, des descendants d'immigrés de l'autre".
 
24% sortent du système éducatif sans diplôme
La note d'analyse liste une série d'indicateurs à avoir en tête à la veille du comité interministériel. En matière de scolarité, France Stratégie rappelle par exemple que 24% des jeunes descendants d'immigrés sortent du système éducatif sans diplôme et que cet indicateur monte à 30% chez les descendants d'immigrés venus d'Afrique, contre 16% pour les autres jeunes.
Côté emploi, en 2012, 14,2% des jeunes descendants d'immigrés étaient au chômage (contre 8,6% des jeunes sans ascendance migratoire directe). France Stratégie pointe également le fait que la probabilité pour les jeunes descendants d'immigrés africains d'avoir un emploi stable, cinq ans après la fin de leurs études, est un tiers plus faible par rapport aux natifs et aux descendants d'immigrés d'Europe du Sud. Et que "être descendants d'immigrés africains hors Maghreb réduit d'un quart la chance d'être salarié de la fonction publique d'Etat et accroît de 50% la chance d'être salarié de la fonction publique hospitalière". En 2011, le niveau de vie médian des non-immigrés était 52% plus important que celui des immigrés (50% en 2007).

Dans les ZUS et les HLM
"Les immigrés et leurs descendants ne sont pas répartis de façon homogène sur le territoire", observe France Stratégie. 19% des immigrés âgés de 18-50 ans et 14% de leurs descendants directs vivaient en 2008 dans une ZUS (contre 4% des autres résidents de la France métropolitaine).
Dans le domaine du logement, 46% des descendants d'immigrés d'Afrique qui ont entre 18 et 50 ans vivent en HLM (contre 28% pour les descendants d'immigrés dans leur ensemble et 14% pour les 18-50 ans sans ascendance migratoire directe). La proportion des ménages de descendants d'immigrés concernés par le surpeuplement dans leur logement est deux fois plus importante que les ménages non immigrés.

http://www.localtis.info/cs/Content...Actualite&jid=1250268528374&cid=1250268526568

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/na26_27022015_bat12_0.pdf
 
"(...)Les enfants d'Asiatiques connaissent une éclatante réussite scolaire. La moitié des femmes descendantes d'Asiatiques (entre 18 et 50 ans) sont diplômées du supérieur contre 37% pour l'ensemble des Françaises. Les hommes survolent également les classements, avec près de 47% de diplômés du supérieur.(...)

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...eussite-scolaire-des-enfants-d-asiatiques.php

" Elle souligne que cette discrimination, "mesurée notamment via des testings", apparaît particulièrement marquée pour les jeunes descendants d'immigrés d'Afrique, et pour les jeunes hommes."
 
Aladin, Merci pour ce post.

Voilà maintenant qu'on ne vienne pas nous dire que la République ne discrimine pas ses "enfants"?

L'intérêt de l'analyse de France Stratégie est effectivement de faire ressortir que les facteurs socio-économiques n'expliquent pas à eux seuls l'écart de réussite : " Cet écart non expliqué renvoie à des facteurs non pris en compte dans les enquêtes, dont des phénomènes de discrimination".

Je conseille vivement la lecture de l'analyse complète dont vous avez donné le lien.
 
A

AncienMembre

Non connecté
" Elle souligne que cette discrimination, "mesurée notamment via des testings", apparaît particulièrement marquée pour les jeunes descendants d'immigrés d'Afrique, et pour les jeunes hommes."

Combien de parents suivent de près l'éducation de leurs enfants?

Combien veillent à ce qu'ils aient des loisirs?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient polyglottes?

Combien de mères de famille, au foyer, s' activent à recevoir une éducation avant la naissance et pendant la jeunesse de leurs enfants pour les accompagner dans leurs parcours scolaire?

Combien de parents insistent pour que leurs enfants reçoivent une éducation académique supérieure?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient français?

Je suis consciente de la discrimination mais à un moment, quand on est "différents", on ne peut pas se permettre d'avoir le luxe d'être "normal" ou médiocre.
 

allissia

l'air de rien............
La France avancera lorsque tous ces vieux arriérés peuplant les hautes instances seront morts.

Elle a besoin d'un gouvernement plus jeune. Des gens qui vivent et pensent "21ème siecle".
les mentalités se transmettent et le "jeunisme" n est pas la solution qui va révolutionner preuve en est le nombre de jeunes **** au FN ou chez cette droite dite forte .....c est un travail de fond et ce travail passe par l acceptation des pans entiers de l histoire ....qd on entendra plus parler du soit disant bienfait de la colonisation alors la France aura avancé mais bon la France est austere et imbue d'elle même et n aime pas se rappeler qu elle a été un bourreau .
 
Dernière édition:

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le problème est que la France a toujours cette culture coloniale sauf que celà s'appelle le néo-colonialisme en fait aujourd'hui...Elle se sent toujours chez elle en Afrique...Il faut que les jeunes issus de l'immigration coloniale apprennent leur histoire et c'est pas toujours celle des historiens français...l'histoire racontée par les chasseurs? et la version des lions?

les mentalités se transmettent et le "jeunisme" n est pas la solution qui va révolutionner preuve en est le nombre de jeunes **** au FN ou chez cette droite dite forte .....c est un travail de fond et ce travail passe par l acceptation des pans entiers de l histoire ....qd on entendra plus parler du soit disant bienfait de la colonisation alors la France aura avancer mais bon la France est austere et imbue d'elle même et n aime pas se rappeler qu elle a été un bourreau .
 

allissia

l'air de rien............
Le problème est que la France a toujours cette culture coloniale sauf que celà s'appelle le néo-colonialisme en fait aujourd'hui...ils se sentent toujours chez eux en Afrique...Il faut que les jeunes issus de l'immigration coloniale apprennent leur histoire et c'est pas celle des historiens français...l'histoire racontée par les chasseurs? et la version des lions?
se pose un autre probleme dans ton raisonnement ...pour qu il y ait acceptation de l histoire et pour qu on puisse avancer il faut toutes les parties en presence .....que les jeunes issuent de la colonisation connaissent leurs histoires certes mais si il n y a pas de travail de fond avec l etat ça ne sert a rien et ça restera un mouvement associatif ou communautaire c est dur mais on ne se construit qu avec l autre .
 

Drianke

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Ce travail étatique ne sera pas fait et tu le sais bien...bientôt ils nous pondront des nouveaux livres d'histoire avec les bienfaits des colonies ...Amnésie collective...de toute façon il y a d'autres écrits de la part des lions...notre devoir est de transmettre l'histoire à nos enfants...pas celle officielle qui n'est pas toujours la bonne...l'histoire peut être révisée bien sur...



se pose un autre probleme dans ton raisonnement ...pour qu il y ait acceptation de l histoire et pour qu on puisse avancer il faut toutes les parties en presence .....que les jeunes issuent de la colonisation connaissent leurs histoires certes mais si il n y a pas de travail de fond avec l etat ça ne sert a rien et ça restera un mouvement associatif ou communautaire c est dur mais on ne se construit qu avec l autre .
 
Combien de parents suivent de près l'éducation de leurs enfants?

Combien veillent à ce qu'ils aient des loisirs?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient polyglottes?

Combien de mères de famille, au foyer, s' activent à recevoir une éducation avant la naissance et pendant la jeunesse de leurs enfants pour les accompagner dans leurs parcours scolaire?

Combien de parents insistent pour que leurs enfants reçoivent une éducation académique supérieure?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient français?

Je suis consciente de la discrimination mais à un moment, quand on est "différents", on ne peut pas se permettre d'avoir le luxe d'être "normal" ou médiocre.

C'est exactement ça. La cellule familiale joue un rôle primordial. L'éducation nationale est la même partout. Par contre la discrimination au travail, dans le privé c'est un fait établi depuis longtemps puisque on a tenté le cv anonyme. Dans le public, suffit de passer un concours donc là pas de discrimination. Quand au logement, c'est la suite logique de l'éducation, pas de qualification donc petit salaire donc hlm. Nos élus ont du travail à faire de ce côté là effectivement. Pourquoi certaines communes ont 60% de logements sociaux et d'autres moins de 5. C'est un gros problème et je mets tout le monde dans le même sac car à une époque, les maires communistes ont fait le choix de créer des ghettos dans leur commune pour toucher les subventions de l'état. Aujourd'hui on devrait plus avoir de quotas de 20% de logements sociaux avec amendes en cas de non respect mais une obligation ferme pour chaque commune avec un taux à ne pas dépasser pour garantir la mixité sociale.
 

Drianke

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Logements sociaux : 1/3 des communes soumises à la loi SRU récalcitrantes


140 000 logements sociaux ont été construits entre 2011 et 2013 par les 1022 communes soumises à la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU). Un résultat bien au-delà de l’objectif fixé de 90 000. Mais, 330 communes ne remplissent pas leurs obligations.

Si on avait à noter le bilan de la loi SRU sur la période 2011-2013, on pourrait lui attribuer un C+, ou moyen +. En fait dans les résultats du bilan triennal provisoire de l’application de la loi SRU, dévoilé jeudi 19 février, par le ministère du Logement, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle tout d’abord est que les 1022 communes concernées par la loi SRU et n’atteignant donc pas le seuil minimal de 20% de logements sociaux (taux porté à 25% à partir de 2014 par la loi du 18 janvier 2013) ont réalisé 140 000 logements sociaux entre 2011 et 2013, soit 156% de l’objectif de 90 000 qui leur avait été fixé par l’Etat pour rattraper leur retard. « C’est donc que la loi SRU fonctionne et qu’elle a joué son rôle », explique le cabinet de Sylvia Pinel. Depuis sa création, les résultats sont plutôt encourageants puisqu’ils ne cessent de progresser : 87 000 logements construits entre 2002-2004 ; 95 000 entre 2005-2007 et 130 500 entre 2008-2010.

1/3 des communes hors la loi

La mauvaise nouvelle est que des disparités persistent.
Le bilan provisoire (la version définitive sera publiée en avril dès que les 3 départements retardataires auront remis leurs données et après examen en commission nationale des recours déposés par certaines communes) montre que, parmi les 70 départements (sur les 73 concernés), 62 % des communes ont dépassé leurs objectifs, mais un tiers (environ 330) n’a pas atteint l’objectif triennal fixé. Parmi elles, 215 communes font l’objet d’un arrêté de carence de la part du préfet, qui exerce son droit de préemption et leur impose également des pénalités financières. La loi du 18 janvier 2013 qui vise à renforcer les obligations de la loi SRU permet en effet aux préfets de département de majorer le prélèvement jusqu’à ce qu’il atteigne 5 fois le prélèvement initial, prélèvement majoré qui ne peut toutefois pas excéder 7,5% des dépenses de fonctionnement d’une commune.


Des préfets tolérants



Force est de constater que le quintuplement de la pénalité, applicable dès le bilan 2011-2013, ne s’est pas généralisée. Sur les 330 communes qui n’ont pas atteint leur quota de logements sociaux, 115 ne sont pas sanctionnées et sur les 215 communes « carencées », seule une dizaine d’entre elle a eu la peine maximale. La moyenne du taux de majoration sur la période 2011-2013 étant de 1,7 fois.

Les préfets seraient-ils tolérants et pourquoi ? Sont-ils alors les mieux placés pour distribuer les sanctions ? La réponse se trouve en fait dans deux raisons. D’abord, la non rétroactivité de la loi qui ne permet le quintuplement de l’amende que sur la carence de la dernière année considérée. Puis, comme le rappelle l’entourage de la ministre du Logement, « la multiplication par 5 n’est pas le règle par défaut ». Le montant des pénalités se fait selon l’appréciation du préfet, laquelle peut varier, en fonction « des situations locales », par exemple si la mairie « a fait preuve de volonté », « se trouve proche de l’objectif mais a été confrontée à des problèmes de contentieux sur un permis de construire » ou encore s’il est avéré une décroissance démographique. Bref, c’est selon ; et ce libre-arbitre crée des différences de traitement entre communes. Au regard de ce constat, le ministère réfléchit à certaines pistes pour retirer cette responsabilité aux préfets.


Des consignes fermes aux préfets

En tout cas, ce n’est pas faute de messages du gouvernement adressées aux préfets. Sylvia Pinel, la ministre du Logement, leur a donné des consignes de fermeté, et a échangé avec eux toute l’année dernière pour faire respecter la loi, précise son entourage. Fin janvier, le ministre de la Ville Patrice Kanner avait parlé de « saisir des terrains disponibles » dans certaines communes ne respectant pas le quota de 25% de logements sociaux et « construire » des habitations pour assurer une plus grande mixité sociale. Et tout dernièrement, début février Le président de la République, François Hollande a promis que la loi sur la construction de logements sociaux serait « strictement appliquée » et évoqué un renforcement des sanctions pour les élus ne respectant pas les quotas imposés par la loi. « Nous devons faire en sorte que la loi SRU soit strictement appliquée, que des communes ne puissent pas s’en dégager et s’il le faut les sanctions seront renforcées, le pouvoir des préfets sera lui-même conforté pour prendre les décisions en matière de construction de logements dans ces villes-là », avait-t-il affirmé lors de sa cinquième conférence de presse.

Autant de sujets qui devraient être évoqués à l’occasion du comité interministériel sur l’égalité et la citoyenneté prévu le 6 mars.

http://www.lemoniteur.fr/145-logeme...communes-soumises-a-la-loi-sru-recalcitrantes
 

Drianke

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Contributeur
Tu vis à Dallas toi ou quoi? tu ne connais pas les réalités sociologiques de notre pays ni son histoire sinon tu te permettrais pas de juger les parents, les familles seulement...

Nous sommes français et nos enfants aussi lol....j'aime bien quand les étrangers de notre histoire, de notre culture, de notre pays viennent donner leur avis, ils prennent leurs infos sur 123 soleil!

Combien de parents suivent de près l'éducation de leurs enfants?
Combien veillent à ce qu'ils aient des loisirs?
Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient polyglottes?
Combien de mères de famille, au foyer, s' activent à recevoir une éducation avant la naissance et pendant la jeunesse de leurs enfants pour les accompagner dans leurs parcours scolaire?
Combien de parents insistent pour que leurs enfants reçoivent une éducation académique supérieure?
Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient français?
Je suis consciente de la discrimination mais à un moment, quand on est "différents", on ne peut pas se permettre d'avoir le luxe d'être "normal" ou médiocre.
 
Combien de parents suivent de près l'éducation de leurs enfants?

Combien veillent à ce qu'ils aient des loisirs?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient polyglottes?

Combien de mères de famille, au foyer, s' activent à recevoir une éducation avant la naissance et pendant la jeunesse de leurs enfants pour les accompagner dans leurs parcours scolaire?

Combien de parents insistent pour que leurs enfants reçoivent une éducation académique supérieure?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient français?

Je suis consciente de la discrimination mais à un moment, quand on est "différents", on ne peut pas se permettre d'avoir le luxe d'être "normal" ou médiocre.

Te rends tu compte de ce que tu écris ? en quoi un jeune français dont les parents sont d'origines africaines ( maghreb ou autre ) est différent ? tu peux me dire ?

Tu crois que nous parents, issus de l'immigration, t'avons attendu toi Misszara, pour éduquer, veiller au bien être, éveiller nos enfants et suivre leur parcours ?

"Une mère de famille s'active à recevoir une éducation " ma mère n'a même pas son brevet d'étude et ça ne l'a jamais empêcher de nous accompagner et nombre de mère ou père sont dans le même cas.

Quant à veiller à ce que nos enfants soient français ; nous n'avons pas à choisir pour eux ce qu'ils veulent être ou aspirent à être. Nous devons veiller déjà à ce qu'ils s'aiment et à les aimer : le reste les regarde. Un parent est un accompagnateur pas un dictateur de la pensée.

Tu comprendras le jour où tu auras tes enfants : la théorie c'est bien beau, la pratique c'est autre chose.
 
Je pense d'une part que les non-musulmans se méfient des musulmans, des arabes, des noirs, de leur 'mauvaise réputation' véhiculée par les médias alors que l'asiatique sera toujours représenté comme quelqu'un de courageux, discret, travailleur. Il faut avant tout lutter contre les stéréotypes.
 

Panam

Bladinaute averti
Combien de parents suivent de près l'éducation de leurs enfants?

Combien veillent à ce qu'ils aient des loisirs?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient polyglottes?

Combien de mères de famille, au foyer, s' activent à recevoir une éducation avant la naissance et pendant la jeunesse de leurs enfants pour les accompagner dans leurs parcours scolaire?

Combien de parents insistent pour que leurs enfants reçoivent une éducation académique supérieure?

Combien de parents veillent à ce que leurs enfants soient français?

Je suis consciente de la discrimination mais à un moment, quand on est "différents", on ne peut pas se permettre d'avoir le luxe d'être "normal" ou médiocre.

Combien ton discours est très théorique! Inchallah petit à petit tu soulèveras toi même les formes douces de discriminations que les enfants d’immigrés subissent !
tu oublies un combien pratique! combien de personnes ont déjà vérifié les "combiens" que tu cites mais ils ne trouvent pas de travail à la hauteur de leurs diplômes et compétences ! J'en connais un paquet !
 
Combien ton discours est très théorique! Inchallah petit à petit tu soulèveras toi même les formes douces de discriminations que les enfants d’immigrés subissent !
tu oublies un combien pratique! combien de personnes ont déjà vérifié les "combiens" que tu cites mais ils ne trouvent pas de travail à la hauteur de leurs diplômes et compétences ! J'en connais un paquet !
La discrimination peut très bien toucher des français dit de souche, selon qu'ils n'habitent pas les bons quartiers, ou selon des critères physiques. Nous pouvons tous la subir, un moment donné.
 
Je pense d'une part que les non-musulmans se méfient des musulmans, des arabes, des noirs, de leur 'mauvaise réputation' véhiculée par les médias alors que l'asiatique sera toujours représenté comme quelqu'un de courageux, discret, travailleur. Il faut avant tout lutter contre les stéréotypes.

Vous avez raison, il faut lutter contre les stéréotypes. Contre tous les stéréotypes.

En disant que "les non-musulmans se méfient des musulmans, des arabes, des noirs etc." vous en véhiculez plusieurs à votre tour.

Non, tous les non-musulmans ne se méfient pas des musulmans, des arabes ou des noirs.

D'ailleurs je me demande si il n'existerait pas des arabes et des noirs qui ne sont pas musulmans ... ;-)
 

Drianke

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Contributeur
Tout à fait mais moi j'ai un petit avantage par exemple je m'appelle Berthe et je suis blanche à contrario de mes enfants qui s'appellent fatou ou fanta et qui sont bien teintées...la discrimination ils l'ont eu dès la maternelle et aujourd'hui même face au marché du travail...

Bon il est vrai que quand on me dit ah bon vous vivez là? et que vous voulez changer de quartier pour aller un quartier plus bourgeois moins cités ou banlieue de france mais que vous venez du ghetto alors ça pose problème à moins d'avoir du fric et d'aller dans le privé mais voilà c'est la zeucri en france ...on a pas les moyens de payer des frais d'agence, des loyers au dessus de nos moyens etc...

La discrimination peut très bien toucher des français dit de souche, selon qu'ils n'habitent pas les bons quartiers, ou selon des critères physiques. Nous pouvons tous la subir, un moment donné.
 
Vous avez raison, il faut lutter contre les stéréotypes. Contre tous les stéréotypes.

En disant que "les non-musulmans se méfient des musulmans, des arabes, des noirs etc." vous en véhiculez plusieurs à votre tour.

Non, tous les non-musulmans ne se méfient pas des musulmans, des arabes ou des noirs.

D'ailleurs je me demande si il n'existerait pas des arabes et des noirs qui ne sont pas musulmans ... ;-)

En effet, tous les non-musulmans ne se méfient pas des musulmans. Mais une part importante de ces premiers. Sinon un Mohammed aurait autant de chance de se faire engager qu'un Jean Jacques hors ce n'est pas le cas.
 

Drianke

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Contributeur
Tu sais comment est perçu l'asiatique dans les consciences populaires? le "chinetok" ou rire des "jaunes" ou du "bol de riz"...ou les "bouffeurs de chiens"? j'entend ça encore aujourd'hui en France...

Je pense d'une part que les non-musulmans se méfient des musulmans, des arabes, des noirs, de leur 'mauvaise réputation' véhiculée par les médias alors que l'asiatique sera toujours représenté comme quelqu'un de courageux, discret, travailleur. Il faut avant tout lutter contre les stéréotypes.
 
Tout à fait mais moi j'ai un petit avantage par exemple je m'appelle Berthe et je suis blanche à contrario de mes enfants qui s'appellent fatou ou fanta et qui sont bien teintées...la discrimination ils l'ont eu dès la maternelle et aujourd'hui même face au marché du travail...

Bon il est vrai que quand on me dit ah bon vous vivez là? et que vous voulez changer de quartier pour aller un quartier plus bourgeois moins cités ou banlieue de france mais que vous venez du ghetto alors ça pose problème à moins d'avoir du fric et d'aller dans le privé mais voilà c'est la zeucri en france ...on a pas les moyens de payer des frais d'agence, des loyers au dessus de nos moyens etc...
Berthe ? Comme c'est mignon :) :)
La discrimination au prénom existe aussi, il est prouvé qu'un employeur prendra plus facilement un Charles qu'un Kévin.
 

Drianke

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Contributeur
Prénom d'emprunt bien entendu...

Emploi et logement...

Berthe ? Comme c'est mignon :) :)
La discrimination au prénom existe aussi, il est prouvé qu'un employeur prendra plus facilement un Charles qu'un Kévin.
 
En effet, tous les non-musulmans ne se méfient pas des musulmans. Mais une part importante de ces premiers. Sinon un Mohammed aurait autant de chance de se faire engager qu'un Jean Jacques hors ce n'est pas le cas.

Et tous les musulmans ne sont pas des voleurs, mais y'en a quant même beaucoup dans les prisons ?

Les seuls bons stéréotypes sont ceux dont on se rend compte pour mieux les éviter. D'où ma remarque, qui ne se veut pas blessante, soyons clair.

Ensuite, Mohammed n'a pas les même chances de se faire engager qu'un Jean-Jacques d'abord parce que Jean-Jacques a plus de chances que Mohammed d'avoir effectué des études qualifiantes, essentiellement pour des raisons sociales. Ensuite, parce que même si Mohammed a décroché un diplôme équivalent à Jean-Jacques, alors intervient le biais que vous indiquez.

Ce sont les deux phénomènes qu'il faut combattre. Parce que plus Mohammed fera d'études, moins les stéréotypes perdureront.
 
Ensuite, Mohammed n'a pas les même chances de se faire engager qu'un Jean-Jacques d'abord parce que Jean-Jacques a plus de chances que Mohammed d'avoir effectué des études qualifiantes, essentiellement pour des raisons sociales. Ensuite, parce que même si Mohammed a décroché un diplôme équivalent à Jean-Jacques, alors intervient le biais que vous indiquez.

Ce sont les deux phénomènes qu'il faut combattre. Parce que plus Mohammed fera d'études, moins les stéréotypes perdureront.

Nous parlons de discriminations a diplômes égaux entre Mohammed et Jean-Jacques.
 
Cest une réalité contre laquelle il faut lutter tout les jours.

Oui, mais voilà, la nature humaine fait qu'on se méfie naturellement de ce qui nous est différent. Dans un sens comme dans l'autre. De plus on aime donner des étiquettes aux gens. Comme @Drianke le disait, on va parler des bouffeurs de riz en parlant des chinois, des roux qui puent, des noirs sauvages, des arabes voleurs, inférioriser l'autre pour se sentir supérieur ! C'est notre instinct qui veut ça.
 
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