"Girard pousse ses conclusions encore plus loin lorsqu’il étudie la « coquetterie ». Il avance que : La présence d’un rival n’est pas nécessaire, dans le désir sexuel, pour qu’on puisse qualifier ce désir de triangulaire. L’être aimé se dédouble en objet et en sujet sous le regard de l’amant. [...] Le dédoublement fait apparaître un triangle dont les trois sommets sont occupés par l’amant, par l’aimée et par le corps de cette aimée. Le désir sexuel, comme tous les désirs triangulaires, est toujours contagieux. Qui dit contagion dit forcément second désir portant sur le même objet que le désir originel. Imiter le désir de son amant c’est se désirer soi-même grâce au désir de cet amant (Girard, 1961: 110)."
En observant le désir de son amant pour elle, la coquette l’imite et se met à désirer son propre corps;
En observant le désir de son amant pour elle, la coquette l’imite et se met à désirer son propre corps;