LA HAYE, 15 avr 2010 (AFP) - Les Pays-Bas jugent "malheureux" les propos du cardinal Bertone
Les déclarations du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, qui a lié lundi homosexualité et pédophilie, sont des "propos très malheureux", a estimé jeudi le ministre néerlandais des Affaires étrangères.
"Je trouve les propos du cardinal très malheureux", a déclaré Maxime Verhagen dans un communiqué.
L'ambassadeur néerlandais au Vatican a qualifié les déclarations du cardinal d'"infondées et blessantes", lors d'un entretien avec "un haut représentant du Vatican", selon le communiqué.
Le cardinal Tarcisio Bertone avait déclaré lundi au Chili : "Nombre de psychologues, de psychiatres, ont démontré qu'il n'y avait pas de relation entre célibat et pédophilie, mais beaucoup d'autres ont démontré, et m'ont dit récemment, qu'il y avait une relation entre homosexualité et pédophilie".
La France a été mercredi le premier Etat à protester officiellement contre ces propos en condamnant un "amalgame inacceptable".
Le Vatican a clarifié mercredi les paroles controversées de son numéro deux, soulignant que le prélat ne parlait que des cas de pédophilie dans le clergé, et non pas dans le reste de la population.
Les déclarations du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, qui a lié lundi homosexualité et pédophilie, sont des "propos très malheureux", a estimé jeudi le ministre néerlandais des Affaires étrangères.
"Je trouve les propos du cardinal très malheureux", a déclaré Maxime Verhagen dans un communiqué.
L'ambassadeur néerlandais au Vatican a qualifié les déclarations du cardinal d'"infondées et blessantes", lors d'un entretien avec "un haut représentant du Vatican", selon le communiqué.
Le cardinal Tarcisio Bertone avait déclaré lundi au Chili : "Nombre de psychologues, de psychiatres, ont démontré qu'il n'y avait pas de relation entre célibat et pédophilie, mais beaucoup d'autres ont démontré, et m'ont dit récemment, qu'il y avait une relation entre homosexualité et pédophilie".
La France a été mercredi le premier Etat à protester officiellement contre ces propos en condamnant un "amalgame inacceptable".
Le Vatican a clarifié mercredi les paroles controversées de son numéro deux, soulignant que le prélat ne parlait que des cas de pédophilie dans le clergé, et non pas dans le reste de la population.