VIDÉO - Plus de 48 heures après l'attaque de la flottille de militants pro-palestiniens au large de Gaza, les circonstances de l'affrontement restent floues. Israël affirme que ses soldats ont attaqué les passagers pour «défendre leur vie». Un scénario dénoncé par les militants.
Les militants pro-palestiniens arrêtés lundi matin par Israël dans un assaut sanglant au large de Gaza étaient-ils armés? Deux scénarios s'affrontent depuis lundi sur cette épineuse question, sans que le débat ne soit tranché. La première version, celle du chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou, plaide en faveur du «oui». Le premier ministre a en effet affirmé dès lundi soir que les passagers d'une des embarcations (le ferry turc Mavi Marmara, ndlr) avaient «délibérément attaqué les soldats» et que ces derniers avaient «été frappés avec des bâtons, battus et poignardés». «On a même rapporté des coups de feu et nos soldats ont dû se défendre pour défendre leurs vies», a-t-il ajouté.
Ron Ben Yishai, un journaliste israélien embarqué avec l'armée, a confirmé ce scénario dans le média israélien Ynetnews, en racontant une scène relativement similaire au cours de laquelle «un groupe d'hommes attendait les soldats sur le pont supérieur», prêts à attaquer. «S'ils les avaient pris davantage au sérieux, les soldats auraient tirés des grenades lacrymogènes et fumigènes depuis l'hélicoptère pour créer un écran de fumée, explique le journaliste. Cela leur aurait permis de remplir leur mission, sans tomber directement entre les mains des émeutiers, qui les attaquaient sévèrement.»
http://www.lefigaro.fr/internationa...s-temoins-de-l-assaut-israelien.php#xtor=AL-5
Les militants pro-palestiniens arrêtés lundi matin par Israël dans un assaut sanglant au large de Gaza étaient-ils armés? Deux scénarios s'affrontent depuis lundi sur cette épineuse question, sans que le débat ne soit tranché. La première version, celle du chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou, plaide en faveur du «oui». Le premier ministre a en effet affirmé dès lundi soir que les passagers d'une des embarcations (le ferry turc Mavi Marmara, ndlr) avaient «délibérément attaqué les soldats» et que ces derniers avaient «été frappés avec des bâtons, battus et poignardés». «On a même rapporté des coups de feu et nos soldats ont dû se défendre pour défendre leurs vies», a-t-il ajouté.
Ron Ben Yishai, un journaliste israélien embarqué avec l'armée, a confirmé ce scénario dans le média israélien Ynetnews, en racontant une scène relativement similaire au cours de laquelle «un groupe d'hommes attendait les soldats sur le pont supérieur», prêts à attaquer. «S'ils les avaient pris davantage au sérieux, les soldats auraient tirés des grenades lacrymogènes et fumigènes depuis l'hélicoptère pour créer un écran de fumée, explique le journaliste. Cela leur aurait permis de remplir leur mission, sans tomber directement entre les mains des émeutiers, qui les attaquaient sévèrement.»
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le capitaine du Mavi Marmara a alors dit aux commandos que son navire se trouvait dans les eaux internationales et ne transportait rien d'illégal, a expliqué Huseyin Tolalak, cité par Paris Normandie. Et le capitaine de livrer sa version de la scène: «Ils ont commencé à tirer directement sur le navire. Ils n'ont pas cherché à savoir si c'était l'avant ou l'arrière du bateau». Quelques minutes plus tard, le président de l'organisation IHH, qui se trouvait sur le Mavi Marmara, aurait demandé aux cinq autres navires de s'éloigner via la radio, les informant compter des «blessés et des morts» sur le bateau. C'est alors que «la marine israélienne a ordonné aux autres bateaux de s'arrêter, sans quoi elle ouvrirait le feu, a conclut Tokalak. Nous devions nous arrêter pour éviter de nouveaux morts».