Dans les hautes sphères du gouvernement, on senorgueillissait jusquil y a quelque temps du retour dune diplomatie algérienne agressive et rompue aux affaires internationales. Sauf que depuis le début de lannée, elle est inaudible. Sans prise sur laccélération des événements dans lespace sud de la Méditerranée.
Alors quà nos frontières Est, le monde suite minute par minute la fin libératrice de 42 ans du règne absolutiste de Mouammar Kadhafi et le triomphe des insurgés du Conseil national de transition, en Algérie, on préfère plonger la tête dans le sable, continuer comme si de rien nétait. Aucun commentaire, ni réaction de la part des autorités. Malgré les accusations de présence de mercenaires, tantôt du côté de Kadhafi et tantôt des insurgés du CNT, on applique le silence. La diplomatie algérienne se mure dans le mutisme.
Comment interpréter le black-out informationnel sur la révolution libyenne de la part des officiels ? Par le sacro-saint argument de non-ingérence dans les affaires intérieur ? Ou par une gêne due à une position plutôt ambigüe affichée par nos autorités sur le conflit libyen ? Sans doute. Il est quand même ahurissant que pendant quun pays voisin vit un extraordinaire bouleversement politique, lAlgérie ne dise rien. Tourne le dos aux bouleversements qui touchent les pays limitrophes.
Sauf quon ne peut longtemps ignorer lévidence. Déjà que les frontières ouest sont fermées, celles du sud, immenses et difficiles à surveiller, sont sujettes à des incursions ponctuelles de terroristes donc sous tension, on ne peut pour longtemps nous aliéner le voisin de lest et le Conseil national de transition. Pourquoi le ferait-on ? Sous prétexte dune longue amitié entre le tyran libyen et les autorités algériennes ?
Une évidence tout de même : il sera difficile de rétablir des relations saines avec notre voisin libyen. La tension est sourde pour le moment. Et cest notre ambassade pillée la nuit dernière à Tripoli qui a, en premier, payé les frais de cette glaciation diplomatique.
http://www.lematindz.net/news/5157-libye-le-silence-troublant-de-lalgerie.html
Alors quà nos frontières Est, le monde suite minute par minute la fin libératrice de 42 ans du règne absolutiste de Mouammar Kadhafi et le triomphe des insurgés du Conseil national de transition, en Algérie, on préfère plonger la tête dans le sable, continuer comme si de rien nétait. Aucun commentaire, ni réaction de la part des autorités. Malgré les accusations de présence de mercenaires, tantôt du côté de Kadhafi et tantôt des insurgés du CNT, on applique le silence. La diplomatie algérienne se mure dans le mutisme.
Comment interpréter le black-out informationnel sur la révolution libyenne de la part des officiels ? Par le sacro-saint argument de non-ingérence dans les affaires intérieur ? Ou par une gêne due à une position plutôt ambigüe affichée par nos autorités sur le conflit libyen ? Sans doute. Il est quand même ahurissant que pendant quun pays voisin vit un extraordinaire bouleversement politique, lAlgérie ne dise rien. Tourne le dos aux bouleversements qui touchent les pays limitrophes.
Sauf quon ne peut longtemps ignorer lévidence. Déjà que les frontières ouest sont fermées, celles du sud, immenses et difficiles à surveiller, sont sujettes à des incursions ponctuelles de terroristes donc sous tension, on ne peut pour longtemps nous aliéner le voisin de lest et le Conseil national de transition. Pourquoi le ferait-on ? Sous prétexte dune longue amitié entre le tyran libyen et les autorités algériennes ?
Une évidence tout de même : il sera difficile de rétablir des relations saines avec notre voisin libyen. La tension est sourde pour le moment. Et cest notre ambassade pillée la nuit dernière à Tripoli qui a, en premier, payé les frais de cette glaciation diplomatique.
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