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LeMagnifique :
Sauf que le principe de la selection naturelle ne s'appuie pratiquement pas sur la relation proie-prédateur, justement. Pour ça que je parlait d'incompréhension des principes de base quand on passe au delà du simple énoncé. Ce n'est pas le lion qui mange le plus de gazelle qui survit forcément (au contraire d'ailleurs). La pression des prédateurs est minime si tu la compares à d'autres.
Ensuite, la survie du plus adapté signifie la survie des génomes les plus adaptés. Les génomes subissant des mutations (plus toute l'influence de l'épigénétique), rien n'empeche de faire dévier les espèces vers d'autres espèces ou sous-espèces.
Et ce principe là n'est pas non plus réfutable, c'est ce que l'humain a fait avec tous les animaux domestiques. En une petite centaine d'années, rien que pour le chien, on a vu l'émergence de plus de 400 races (ce qui correspond à des sous-espèces). Au point qu'aujourd'hui un chien n'est plus du tout identique à son ancêtre lupin, même s'il est encore possible de les croiser. Et ça va plus loin avec les bactéries puisqu'on crée de nouvelles espèces totalement artificielles et qui ne peuvent plus se croiser avec leurs ancêtres au bout de quelque mois.
Si le mécanisme permettant ce genre de changement existe, ce qui est le cas, cela signifie que c'est un mécanisme naturel. Quand on fait de l'élevage, on ne pratique pas la magie, on dévie simplement un principe naturel pour nos propres besoins. Comme on le fait avec la vapeur, la combustion, le soleil, le vent, etc...
La sélection naturelle prend simplement plus de temps. Et du temps, la vie en a eu bien assez, 3.8 milliards d'années, ça suffit largement.