Déjà la première chose qu'on remarque quand on consulte un livre ancien que ça soit Attabari, Ibn katir ou autre, c'est la diversité des interprétations, on ne te représente jamais une interprétation unique mais au moins une dizaine, ça... ça fait partie de la philosophie de l'islam que tout le monde a oublié aujourd'hui, à savoir que la vérité est multiple.
Donc si t'as le tafsir devant toi, remarque que l'expression " ما ظهر منها " , " ce qui en paraît", signifie chez certains les vêtements, Ibn Mas'oud a dit : il y a deux sortes de parures : les visibles sont les vêtements, et ce qui est caché : bracelets de cheville, boucles d'oreilles et bracelets. puis il cite tous ceux qui ont avancé cette interprétation, pour d'autres c'est le Kohl, bague, bracelet et visage, donc si une partie des anciens pensent que ce verset autorise l'apparition du Kohl, pourquoi les musulmans d'aujourd'hui interdisent le maquillage moderne ?
Après il continue avec d'autres qui ont interprété l'expression par le visage et les mains, et bizarrement c'est la seule interprétation qui a été retenu aujourd'hui, pourquoi ? je ne sais pas, un tirage au sort?
Et ça continue comme ça, je ne vais pas tout exposer.
Puis il faut aussi mettre les choses dans leur contexte historique, comme je l'ai déjà dit tout cela ne concerne que la femme libre, l'esclave n'a pas l'obligation de cacher quoi que ce soit, donc, quelle leçon doit-on tirer maintenant que les esclaves n'existent plus?