Blablabla...
l'enjeu est d'abord politique...
Interview de Pierre Jacquemot, chercheur associé à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), est spécialiste des questions économiques et politiques africaines.
Source sur TF1 News : Mali : "chaque acteur du conflit a ses propres intérêts"
TF1 News : Les Maliens, à 90% musulmans, sont-ils d'ailleurs prêts à accepter la charia voulue par les salafistes ?
P.J. : L'islam africain, tolérant et ouvert, est moins traditionnel que celui du Maghreb ou du Machrek. L'animisme conservant également une grande influence au Mali, il y aurait beaucoup de réticences, voire de résistance, face aux velléités des salafistes.
TF1 News : Plus globalement, les autres pays du Sahel, notamment la Mauritanie, le Niger et le Tchad, pourraient-ils être victimes d'un effet domino de la crise malienne, elle-même consécutive de la révolution en Libye ?
P.J. : Oui, tous ces pays ont, à un degré moindre, les mêmes problèmes que le Mali, notamment la fragilité politique et pauvreté. La crise alimentaire qui sévit dans la région n'arrange rien. Cette dernière risque d'ailleurs de s'aggraver puisqu'il est très difficile d'organiser des distributions alimentaires dans un pays en guerre civile ou livré aux différents chefs. Plus globalement, le risque de déstabilisation s'étend de la Somalie jusqu'à la côte Atlantique."
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/mali-chaque-acteur-du-conflit-a-ses-propres-interets-7113487.html
Tout est dit: on va dans un merdier pour éviter un futur merdier encore plus grand...