tizniti
Soyons sérieux .
Sous le hijab, le string .......................
Un string à la main, Malika (*) slalome entre les rayons. Elle jette un regard sur une guêpière, s'attarde sur une nuisette transparente et finalement se décide pour un soutien-gorge ultrapigeonnant. Autour d'elle, les autres clientes la fixent, l'air aussi surpris qu'amusé. C'est que la jeune femme de 28 ans détonne un peu au milieu des filles "ultrafashion" en jean moulant : hijab noir strictement serré autour du cou, austère djellaba et corps caché jusqu'au moindre centimètre carré de peau, on l'imaginerait davantage en train de lire pieusement le Coran à la maison que courir les magasins de lingerie fine. "Cela peut surprendre, mais une grande partie de mes clientes sont des femmes voilées, à l'apparence très pieuse. Elles veulent des strings, des nuisettes transparentes, des dessous bien plus sexy que nos clientes lambda", s'amuse Meriem Zraidi, responsable du magasin La Senza à Casablanca.
Délurés, les barbus et leurs épouses ? Pas toujours, mais dentelle et érotisme sont, plus souvent qu'on ne le croit, au rendez-vous quand on soulève le voile. Le regard pétillant sous le sombre hijab, Malika raconte comment ses journées sages se transforment en nuits torrides, une fois le palier de la porte franchi : "Je suis très religieuse et je suis les textes sacrés à la lettre. Dans la rue, aucun homme n'a le droit de me toucher ou de voir ma peau. Mais chez moi, je m'autorise presque tous les plaisirs."
...............Enfin, une histoire comme les autres, en somme banale dans le pays des bipolaires.
Un string à la main, Malika (*) slalome entre les rayons. Elle jette un regard sur une guêpière, s'attarde sur une nuisette transparente et finalement se décide pour un soutien-gorge ultrapigeonnant. Autour d'elle, les autres clientes la fixent, l'air aussi surpris qu'amusé. C'est que la jeune femme de 28 ans détonne un peu au milieu des filles "ultrafashion" en jean moulant : hijab noir strictement serré autour du cou, austère djellaba et corps caché jusqu'au moindre centimètre carré de peau, on l'imaginerait davantage en train de lire pieusement le Coran à la maison que courir les magasins de lingerie fine. "Cela peut surprendre, mais une grande partie de mes clientes sont des femmes voilées, à l'apparence très pieuse. Elles veulent des strings, des nuisettes transparentes, des dessous bien plus sexy que nos clientes lambda", s'amuse Meriem Zraidi, responsable du magasin La Senza à Casablanca.
Délurés, les barbus et leurs épouses ? Pas toujours, mais dentelle et érotisme sont, plus souvent qu'on ne le croit, au rendez-vous quand on soulève le voile. Le regard pétillant sous le sombre hijab, Malika raconte comment ses journées sages se transforment en nuits torrides, une fois le palier de la porte franchi : "Je suis très religieuse et je suis les textes sacrés à la lettre. Dans la rue, aucun homme n'a le droit de me toucher ou de voir ma peau. Mais chez moi, je m'autorise presque tous les plaisirs."
...............Enfin, une histoire comme les autres, en somme banale dans le pays des bipolaires.