COMMENT SONT TRAITÉS LES MOBIKS
Article intéressant (certes, un peu plus de 3 lignes à lire.....ça va être dur pour certains
)
Des soldats russes mobilisés mécontents déployés en Ukraine ont dénoncé une mobilisation chaotique qui les a laissés sur une ligne de front dans l'est de l'Ukraine sans entraînement, sans armes utilisables, sans nourriture, sans eau, sans ordres et des commandants qui, selon eux, leur mentent .
C'est une longue vidéo, près de 27 minutes, donc je ne la mettrai pas en ligne ici
Voici quelques extraits :
Les mobiks disent être des hommes du 15e régiment de fusiliers motorisés de la division Taman (2e division de fusiliers motorisés de la garde), qui est basé dans la région de Moscou. Ils sont mobilisés le 28 septembre. Le 8 octobre, lorsque la vidéo a été tournée, ils se trouvaient près de Lyman, dans l'est de l'Ukraine.
Après avoir été mobilisés, ils ont été emmenés dans un endroit de la région de Belgorod (probablement le champ d'entraînement de Soloti) où 'nous avons été placés dans une tente, où il n'y avait pas d'entraînement, absolument aucune allocation, rien'.
'Les officiers disaient «nous ne vous attendions pas du tout.»
On leur a donné des armes et des munitions dans un endroit chaotique 'où des obus traînaient ... les munitions en général ont été déchargées dès le premier jour sur un KAMAZ. Et les camions KAMAZ les écrasaient dans la boue'.
Un soldat se plaint que les armes 'gisaient [dans des boîtes de stockage] dans des conditions absolument inutilisables... tout était couvert de boue'
En d'autres termes, il n'y avait que des boîtes dans lesquelles se trouvaient des fusils d'assaut humides et mouillés [qui étaient si rouillés qu'ils avaient l'air d'avoir] déjà brûlé et continuent de rouiller. Il n'y a absolument aucun sérieux et aucune organisation.' Un autre dit : 'Tu ne peux même pas aller au combat'.
Il n'y avait pas non plus de formation. On leur a donné des 'petits déjeuners' chaque jour où ils étaient censés s'entraîner. Un soldat dit qu'ils 'étaient constamment nourris du mensonge selon lequel nous allions suivre une sorte d'entraînement'
Les hommes eux-mêmes n'étaient pas en forme, car ils n'avaient reçu aucun entraînement physique avant le déploiement. Certains membres de leur groupe étaient dans une mauvaise condition physique qui les rendait incapables de faire face aux exigences physiques d'être sur le terrain.
'Nous avons des gars en bonne santé, mais il y a aussi ceux qui, si vous voulez bien m'excuser, ne pourront pas tirer 15 kilos de matériel, hors fusil d'assaut, munitions et obus. Un sac à dos personnel avec tout son équipement pèse environ 20, 25 kilogrammes.'
'Je ne pense pas que tout le monde puisse courir avec. Surtout compte tenu du fait que nous n'avions même pas d'entraînement physique
En raison du manque de formation, un soldat déclare : « Toutes sortes de spécialistes n'ont pas été correctement formés, certains n'ont même pas vu un véhicule de combat, ils ne savent même pas comment il fonctionne et comment il est démarré.
Leur seule séance d'entraînement aux armes semble avoir été mise en scène lorsque le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, était en visite pour une journée. 'Nous avons tiré le jour où Choïgou est venu au champ de tir de Naro-Fominsk, nous l'avons eu seulement ce jour-là.'
A SUIVRE....
Article intéressant (certes, un peu plus de 3 lignes à lire.....ça va être dur pour certains
)Des soldats russes mobilisés mécontents déployés en Ukraine ont dénoncé une mobilisation chaotique qui les a laissés sur une ligne de front dans l'est de l'Ukraine sans entraînement, sans armes utilisables, sans nourriture, sans eau, sans ordres et des commandants qui, selon eux, leur mentent .
C'est une longue vidéo, près de 27 minutes, donc je ne la mettrai pas en ligne ici
Voici quelques extraits :
Les mobiks disent être des hommes du 15e régiment de fusiliers motorisés de la division Taman (2e division de fusiliers motorisés de la garde), qui est basé dans la région de Moscou. Ils sont mobilisés le 28 septembre. Le 8 octobre, lorsque la vidéo a été tournée, ils se trouvaient près de Lyman, dans l'est de l'Ukraine.
Après avoir été mobilisés, ils ont été emmenés dans un endroit de la région de Belgorod (probablement le champ d'entraînement de Soloti) où 'nous avons été placés dans une tente, où il n'y avait pas d'entraînement, absolument aucune allocation, rien'.
'Les officiers disaient «nous ne vous attendions pas du tout.»
On leur a donné des armes et des munitions dans un endroit chaotique 'où des obus traînaient ... les munitions en général ont été déchargées dès le premier jour sur un KAMAZ. Et les camions KAMAZ les écrasaient dans la boue'.
Un soldat se plaint que les armes 'gisaient [dans des boîtes de stockage] dans des conditions absolument inutilisables... tout était couvert de boue'
En d'autres termes, il n'y avait que des boîtes dans lesquelles se trouvaient des fusils d'assaut humides et mouillés [qui étaient si rouillés qu'ils avaient l'air d'avoir] déjà brûlé et continuent de rouiller. Il n'y a absolument aucun sérieux et aucune organisation.' Un autre dit : 'Tu ne peux même pas aller au combat'.
Il n'y avait pas non plus de formation. On leur a donné des 'petits déjeuners' chaque jour où ils étaient censés s'entraîner. Un soldat dit qu'ils 'étaient constamment nourris du mensonge selon lequel nous allions suivre une sorte d'entraînement'
Les hommes eux-mêmes n'étaient pas en forme, car ils n'avaient reçu aucun entraînement physique avant le déploiement. Certains membres de leur groupe étaient dans une mauvaise condition physique qui les rendait incapables de faire face aux exigences physiques d'être sur le terrain.
'Nous avons des gars en bonne santé, mais il y a aussi ceux qui, si vous voulez bien m'excuser, ne pourront pas tirer 15 kilos de matériel, hors fusil d'assaut, munitions et obus. Un sac à dos personnel avec tout son équipement pèse environ 20, 25 kilogrammes.'
'Je ne pense pas que tout le monde puisse courir avec. Surtout compte tenu du fait que nous n'avions même pas d'entraînement physique
En raison du manque de formation, un soldat déclare : « Toutes sortes de spécialistes n'ont pas été correctement formés, certains n'ont même pas vu un véhicule de combat, ils ne savent même pas comment il fonctionne et comment il est démarré.
Leur seule séance d'entraînement aux armes semble avoir été mise en scène lorsque le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, était en visite pour une journée. 'Nous avons tiré le jour où Choïgou est venu au champ de tir de Naro-Fominsk, nous l'avons eu seulement ce jour-là.'
A SUIVRE....
