Mouvement gilets jaunes

Plusieurs milliers de personnes ont encore manifesté à Toulouse ce samedi. Peu après 19h, la préfecture de Haute-Garonne dénombrait deux blessés “en urgence relative”. Dix-sept personnes ont par ailleurs été interpellées, notamment pour des jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ou outrages.
La tension est montée en fin d’après-midi, dans ce bastion du mouvement, près du Monument aux morts. Les manifestants se sont heurtés à des barrages des forces de l’ordre qui ont avancé pour les cantonner, tirant gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes.
19h30: 227 interpellations à Paris
Ce 20 avril dans la soirée, au cours d’un bilan livré par la préfecture de police de Paris visant à faire le point alors que la situation de calmait place de la République, il a été annoncé que 227 personnes avaient été interpellées pour le moment dans la capitale.
Les forces de l’ordre ont également procédé à plus de 20.500 contrôles préventifs au cours de cette 23 journée de mobilisation des gilets jaunes.


18h50: La participation en baisse sur l’ensemble du territoire
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, la participation à ce 23e samedi a baissé par rapport à la semaine précédente sur l’ensemble du territoire. Si 9.000 personnes ont déambulé dans Paris, lieu choisi pour la mobilisation nationale, les gilets jaunes n’étaient que 27.900 sur l’ensemble du pays.
Lors de l’acte XXII, plus de 31.000 personnes avaient défilé dont 5.000 dans la capitale, toujours selon les chiffres officiels, qui sont régulièrement contestés par les militants gilets jaunes.
18h45: Pas de violences majeures à Bordeaux
Après plusieurs semaines tendues du côté de la capitale girondine, la mobilisation de ce samedi 20 avril s’est déroulée sans heurts. Selon une source policière, quelque 1.500 personnes ont déambulé dans le calme, bien canalisées par des forces de l’ordre qui interdisaient l’accès au centre-ville.
Bordeaux, qui fut longtemps l’un des bastions du mouvement, peine à rassembler les foules qui, l’hiver dernier, convergeaient sur la ville depuis toute la Nouvelle-Aquitaine.
 
Plusieurs milliers de personnes ont encore manifesté à Toulouse ce samedi. Peu après 19h, la préfecture de Haute-Garonne dénombrait deux blessés “en urgence relative”. Dix-sept personnes ont par ailleurs été interpellées, notamment pour des jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ou outrages.
La tension est montée en fin d’après-midi, dans ce bastion du mouvement, près du Monument aux morts. Les manifestants se sont heurtés à des barrages des forces de l’ordre qui ont avancé pour les cantonner, tirant gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes.
19h30: 227 interpellations à Paris
Ce 20 avril dans la soirée, au cours d’un bilan livré par la préfecture de police de Paris visant à faire le point alors que la situation de calmait place de la République, il a été annoncé que 227 personnes avaient été interpellées pour le moment dans la capitale.
Les forces de l’ordre ont également procédé à plus de 20.500 contrôles préventifs au cours de cette 23 journée de mobilisation des gilets jaunes.


18h50: La participation en baisse sur l’ensemble du territoire
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, la participation à ce 23e samedi a baissé par rapport à la semaine précédente sur l’ensemble du territoire. Si 9.000 personnes ont déambulé dans Paris, lieu choisi pour la mobilisation nationale, les gilets jaunes n’étaient que 27.900 sur l’ensemble du pays.
Lors de l’acte XXII, plus de 31.000 personnes avaient défilé dont 5.000 dans la capitale, toujours selon les chiffres officiels, qui sont régulièrement contestés par les militants gilets jaunes.
18h45: Pas de violences majeures à Bordeaux
Après plusieurs semaines tendues du côté de la capitale girondine, la mobilisation de ce samedi 20 avril s’est déroulée sans heurts. Selon une source policière, quelque 1.500 personnes ont déambulé dans le calme, bien canalisées par des forces de l’ordre qui interdisaient l’accès au centre-ville.
Bordeaux, qui fut longtemps l’un des bastions du mouvement, peine à rassembler les foules qui, l’hiver dernier, convergeaient sur la ville depuis toute la Nouvelle-Aquitaine.
 
Plusieurs milliers de personnes ont encore manifesté à Toulouse ce samedi. Peu après 19h, la préfecture de Haute-Garonne dénombrait deux blessés “en urgence relative”. Dix-sept personnes ont par ailleurs été interpellées, notamment pour des jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ou outrages.
La tension est montée en fin d’après-midi, dans ce bastion du mouvement, près du Monument aux morts. Les manifestants se sont heurtés à des barrages des forces de l’ordre qui ont avancé pour les cantonner, tirant gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes.
19h30: 227 interpellations à Paris
Ce 20 avril dans la soirée, au cours d’un bilan livré par la préfecture de police de Paris visant à faire le point alors que la situation de calmait place de la République, il a été annoncé que 227 personnes avaient été interpellées pour le moment dans la capitale.
Les forces de l’ordre ont également procédé à plus de 20.500 contrôles préventifs au cours de cette 23 journée de mobilisation des gilets jaunes.


18h50: La participation en baisse sur l’ensemble du territoire
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, la participation à ce 23e samedi a baissé par rapport à la semaine précédente sur l’ensemble du territoire. Si 9.000 personnes ont déambulé dans Paris, lieu choisi pour la mobilisation nationale, les gilets jaunes n’étaient que 27.900 sur l’ensemble du pays.
Lors de l’acte XXII, plus de 31.000 personnes avaient défilé dont 5.000 dans la capitale, toujours selon les chiffres officiels, qui sont régulièrement contestés par les militants gilets jaunes.
18h45: Pas de violences majeures à Bordeaux
Après plusieurs semaines tendues du côté de la capitale girondine, la mobilisation de ce samedi 20 avril s’est déroulée sans heurts. Selon une source policière, quelque 1.500 personnes ont déambulé dans le calme, bien canalisées par des forces de l’ordre qui interdisaient l’accès au centre-ville.
Bordeaux, qui fut longtemps l’un des bastions du mouvement, peine à rassembler les foules qui, l’hiver dernier, convergeaient sur la ville depuis toute la Nouvelle-Aquitaine.
 
17h50: La mairie de Paris critique le dispositif de sécurité
Premier adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire a vivement critiqué, sur BFMTV, les moyens mis en place pour cet actes XXIII de la mobilisation des gilets jaunes.
“C’est sûr que les forces de police font leur maximum et on les en remercie chaleureusement, mais en dépit des forces déployées, les incidents continuent à se multiplier”, a déploré l’élu parisien, rappelant la responsabilité des casseurs et des manifestants instrumentalisés ou se rendant complices des plus violents.
“Lorsque les forces de l’ordre sont concentrées si massivement sur l’encadrement des manifestations, c’est au détriment de leurs fonctions quotidiennes”, a-t-il poursuivi. “Je suis agacé... Vraiment, c’est un sentiment de ras-le-bol, comme nous le font remonter des commerçants, des habitants.”


16h30 - Tensions à République


16h - Mobilisation en hausse
La participation des gilets jaunes à l’acte XXIII est en hausse par rapport à la semaine précédente, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur. Ils étaient cette fois au moins 9600 participants, dont 6700 à Paris.
Samedi dernier, les manifestations des “gilets jaunes” avaient rassemblé 31.000 personnes, dont 5000 à Paris sur l’ensemble de la journée, selon les chiffres officiels régulièrement contestés par les manifestants.

15h - 110 personnes en garde à vue à Paris
Dans un tweet, la préfecture de police a appelé les manifestants à se “désolidariser des groupes violents”. À la mi-journée, la police avait procédé à Paris à 137 interpellations et plus de 11.000 contrôles préventifs, selon la préfecture. A 15H, 110 personnes avaient été placées en garde à vue dans la capitale, selon le parquet.



14h - 11.000 contrôles préventifs
Dans la matinée, la police avait procédé à Paris à 126 interpellations et plus de 11.000 contrôles préventifs, a annoncé la préfecture.

13h10 - Tensions à Bastille
Le cortège qui avançait jusque là dans le calme a connu de premières tensions à proximité de la place de la Bastille. Des barricades sauvages ont été dressées et incendiées et des gaz lacrymogènes utilisés, selon des journalistes sur place.

Les tensions se sont poursuivies Boulevard Richard Lenoir, où certains manifestants ont pénétré dans un Franprix, d’où ils ont été expulsés.
 
GILETS JAUNES - Le Conseil national de l’Ordre des médecins a indiqué vendredi 19 avril avoir saisi le ministère de la Santé et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) sur l’utilisation d’un fichier de suivi des victimes “dans le contexte du mouvement social dit des gilets jaunes”. Un système qui laisse craindre à un “fichage” nominatif des manifestants blessés.
Alerté notamment par des médecins “responsables de départements d’information médicale ou de services d’urgence”, l’organisme déontologique dit partager “les interrogations de ces médecins au regard du secret médical”.
Alors que plusieurs professionnels se sont émus de la situation, le Canard enchaîné fait en effet état d’un recensement nominatif par les hôpitaux parisiens des personnes blessées lors des manifestations des gilets jaunes, dans un fichier appelé “SI-VIC.” Un système d’information pour le suivi des victimes mis en place après les attentats de 2015 pour faciliter l’identification des victimes d’attaques.
“C’est de la délation qu’on nous demande de faire”, s’indigne le docteur Kierzek à franceinfo. L’urgentiste à l’Hôtel-Dieu a été l’un des premiers professionnels à critiquer ces dérives.
#LTUrgences Consignes à l’instant de d’appeler l’administrateur de garde si patients #GiletJaune aux urgences...Et puis quoi encore?! Les soignants soignent et ne dénoncent pas @ordre_medecins
— Dr Gérald KIERZEK (@gkierzek) April 13, 2019

Un contexte qui inquiète le Conseil national de l’Ordre des médecins. Le CNOM a rappelé que “la finalité de SI-VIC est le dénombrement, l’aide à l’identification et le suivi des victimes dans une situation sanitaire exceptionnelle” avant de demander à la Direction Générale de la Santé “de lui apporter toutes précisions utiles au sujet de son déploiement dans le contexte du mouvement social dit des gilets jaunes.”
Une plainte déposée par un manifestant blessé
Dans le même temps, un gilet jaune blessé le 9 février devait déposer vendredi une...
 
Gilets jaunes : des journalistes arrêtés ou blessés lors des manifestations

Plusieurs professionnels font état de violences ou d’interpellations lors de cet acte 23 des Gilets jaunes.
Alors que la situation a de nouveau été tendue ce samedi après-midi autour de la place de la République, plusieurs journalistes indépendants ont fait état de violences policières à leur égard lors de l’acte 23 des Gilets jaunes.

Selon la préfecture de police, 227 personnes ont été interpellées dans la capitale tandis que les différentes manifestations en ont réuni 9 000 (27 900 dans toute la France), selon les autorités. Mais parmi les personnes arrêtées, toutes n’étaient pas des manifestants ou des casseurs. Selon plusieurs journalistes indépendants, certains de leurs confrères ont fait l’objet d’interpellations malgré leur brassard presse, leur casque blanc ou encore leur matériel.

Au moins deux interpellations
Le journaliste indépendant Gaspard Glanz fait partie du lot, comme nos reporters sur place ont pu le constater. Une vidéo publiée sur Twitter par un certain Vidooshan montre clairement Gaspard Glanz emmené par plusieurs policiers, effectivement menotté. On ignorait samedi soir les raisons précises de son arrestation mais, selon CheckNews, le journaliste a été placé en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations» et «outrage sur personnes dépositaires de l’autorité publique».

Gaspard Glanz, qui suit régulièrement les mobilisations de Gilets jaunes, a été menotté place de la République selon un reporter du Figaro. « Les interpellations non conformes se sont multipliées et mon collègue du Figaro a été pris à partie par un membre des forces de l’ordre, je diffuserai les images ce soir », prévient-il.

Plus tôt dans la matinée, le journaliste indépendant Alexis Kraland, lui aussi habitué à suivre les Gilets jaunes, a également fait l’objet d’une interpellation devant la gare du Nord. Selon son confrère Maxime Reynié, il avait pourtant indiqué sa profession. « Et plusieurs collègues essayaient de discuter avec la police avant de se voir ordonner de quitter les lieux sinon interpellation », a précisé le photographe.

La journaliste collaborant avec RFI Marine Jeannin a elle aussi partagé une photo d’Alexis Kraland entouré de plusieurs policiers. Et d’assurer qu’il a ensuite été « embarqué ».

Alexis Kraland a lui-même commenté son arrestation vers 21 heures : « Sorti d'une garde-à-vue de 8h parce qu'à gare du nord j'ai refusé de lâcher ma caméra à un policier dont le collègue affirmait que c'est une arme par destination. Ils ont donc matraqué ma main qui la tenait avant de m'interpeller pour rébellion de palpation », a-t-il raconté sur Twitter. En le fouillant, les policiers ont également trouvé « une miette de weed » et l’ont arrêté pour détention de stupéfiants. « Aucune notification de mes droits, pas droit au médecin ni à un avocat. (...) 8h15 après l'interpellation je suis sorti sans suites (a priori) mais mon casque de skate, mes protège-tibia et mes lunettes de protection ont été détruites sur ordre d'un magistrat. »



http://www.leparisien.fr/faits-dive...retes-d-autres-blesses-20-04-2019-8057265.php
 
« Nombreux blessés »
« La presse particulièrement visée par les forces de l’ordre. Nombreux photographes, cameramen, techniciens parfaitement identifiables pris pour cible en dehors de tout cadre déontologique. Nombreux blessés », a pour sa part dénoncé l’agence Line Press dont l’un des collaborateurs, le journaliste freelance Clément Lanot, a également raconté sur Twitter avoir été « visé par un (tir de) LBD alors que je suis identité presse (brassard, carte, caméra). Tout va bien, merci les protections. »

« Une journaliste aurait reçu un flashball sur la main gauche d’après plusieurs témoins. Elle a rapidement été prise en charge par les Street Medics (des volontaires assurant les premiers secours lors des manifestations, ndlr) », a par ailleurs écrit Charles Baudry, également journaliste freelance.

Sur sa vidéo, une femme avec un casque presse a effectivement l’air d’avoir besoin d’assistance, mise à l’écart par des manifestants.

« Ne bafouez pas l’état de droit », plaide un syndicat
A Toulouse, où des heurts ont éclaté en fin de manifestation, plusieurs journalistes ont aussi dénoncé des violences. « Touché par une grenade de désencerclement envoyée en cloche », a notamment tweeté Kevin Figuier, photographe et rédacteur indépendant. « J'ai vu la grenade dans les airs et heureusement je me suis tourné sinon je l'aurais reçu en pleine figure », a-t-il affirmé en indiquant qu'il allait saisir l'IGPN. Il dit avoir une plaie au mollet droit et un hématome au dos.

Frédéric Scheiber, journaliste pour Actu Toulouse, a également été touché. « Notre journaliste a été blessé au genou par une grenade de désencerclement puis délibérément visé par les gaz lacrymo des forces de l'ordre », a dénoncé le rédacteur en chef du journal, Pascal Pallas, photo à l'appui.

« Qu’est-ce qui justifie d’interpeller des reporters, si ce n’est pour les empêcher de travailler ? Ne bafouez pas l’état de droit Christophe Castaner ! Préfecture de police, respectez la liberté d’informer ! » a d’ores et déjà réagi sur Twitter le SNJ, premier syndicat des journalistes.

Du coté des autorités, pas un mot pour l’instant sur ces événements. Et la préfecture de se féliciter sur Twitter : « Le préfet de Police salue l'action efficace et professionnelle des policiers, gendarmes et pompiers mobilisés pour la 23e fois sur une manif gilets jaunes. Ils ont mis en oeuvre les instructions du ministre de l'Intérieur et ont ainsi assuré le maintien de l'ordre public à Paris. »
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
«Gilets jaunes» à Toulouse: Des milliers de manifestants, deux journalistes blessés et 21 interpellations

Selon un bilan de la préfecture de Haute-Garonne actualisé ce dimanche, 21 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Dix l’ont été « pour jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et outrage », onze autres « pour dissimulation du visage conformément à la loi dite anticasseurs » poursuit la préfecture.

Deux journalistes blessés
Deux journalistes ont été blessés. Sur Twitter, le photographe indépendant Kevin Figuier évoque « une grenade de désencerclement envoyée en cloche », qui a entraîné « deux impacts », au mollet droit et au dos. Frédéric Scheiber, photographe qui couvre le mouvement pour Actu Toulouse, « a été blessé au genou par une grenade de désencerclement puis délibérément visé par les gaz lacrymo des forces de l’ordre », indique, toujours sur Twitter, Pascal Pallas, rédacteur en chef d'Actu Toulouse.

La préfecture comptabilise « deux blessés en urgence relative parmi les manifestants », sans que l’on sache s’il s’agit des journalistes, ainsi que « deux blessés légers parmi les forces de l’ordre ».

Arrêté préfectoral respecté place du Capitole
La manifestation, précédée par de nombreux motards, avait démarré dans le calme en début d’après-midi, depuis la place Jean-Jaurès. Comme souvent, les heurts ont débuté en fin d’après-midi.

Le cortège s’était auparavant déplacé dans le centre-ville sans passer par la place du Capitole, où tout cortège ou rassemblement de « gilets jaunes » était de nouveau interdit par arrêté préfectoral.

20 minutes
 
La gauche a su, entre casse gauchiste et slogans gauchos, dévier, récupérer et stériliser, un grand mouvement de révolte populaire de la Ve République ; un mouvement spontané, parti de la base, hors de l’encadrement des partis, des syndicats et des institutions subventionnées.
La gauche a enkysté le mouvement dans une contestation sociale centrée sur l’ISF et les cadeaux faits aux riches, oubliant au passage que la révolte des gilets jaunes exprimait d’abord un ras-le-bol du poids des prélèvements obligatoires et de l’appauvrissement général des revenus du travail, plutôt qu’un désir de punir et faire payer les « riches ». Un désir populaire de revalorisation du travail qui s’adresse à ceux qui sont considérés comme des profiteurs du système sans que leur utilité sociale puisse le justifier ; politiques, syndicalistes, journalistes en vue, figures médiatiques, hauts-fonctionnaires, administrations impotentes ou répressives. Un désir populaire de voir pris en compte la crise identitaire. En clair, une expression anti-système qui déborde largement une simple lecture sociale de lutte des classes que la récupération de gauche a fini par imposer.


Il y a quelque chose d’indécent à voir la CGT s’incruster, drapeaux rouges au vent, au sein des manifs de gilets jaunes, quand on se souvient, au début du mouvement, des propos très durs de son secrétaire général sur cette contestation « populiste » :
" Philippe Martinez sur les Gilets jaunes : « Il est impossible d’imaginer la CGT défiler à côté du Front national » #le79Inter pic.twitter.com/WNFlz2QbCh ( France Inter (@franceinter) 16 novembre 2018 ) "

Jean-Luc Mélenchon, à cet égard a pris le train au départ pour mieux le manœuvrer de l’intérieur. Oublié en chemin la crise identitaire.

Avec une naïveté déconcertante, Danielle Simonnet, représentante de la France insoumise (LFI), ne revendiquait-elle pas, sur les plateaux de télé, le fait glorieux d’avoir, grâce à l’action de LFI sur le terrain, empêché la montée en puissance de la question migratoire au sein des gilets jaunes.D’un côté le pouvoir cogne, de l’autre la gauche fixe les bornes. Pris en sandwich entre l’image d’une violence nihiliste portée par l’ultra gauche, et un discours de contestation sociale dénaturé, la flamme de la révolte populaire vacille sans pour autant totalement s’éteindre.


Le délitement social se confond aujourd’hui avec le délitement identitaire amplifié par la crise migratoire. Les études d’opinion sont claires sur ce constat, quoiqu’en disent les injonctions de la bien-pensance. Et malheureusement le score du RN aux prochaines européennes en sera la preuve.
L 'intérêt des Français c 'est que l 'on cesse "d 'oublier " de délibérer sur l 'immigration. Le " grand débat " qui a négligé ce thème est l 'exemple à ne pas suivre.


Texte rédigé à partir de :
 
Quelques mois après cette charge brutale contre les figures de la vie politique française, Bernard Lavilliers a changé son fusil d’épaule. C’est dans les colonnes de Paris Match que l’artiste de 72 ans a expliqué pourquoi il retirait son soutien aux Gilets jaunes. S’il ne cache pas avoir « signé derrière eux » au début, le chanteur a changé d’avis : « Mais là, ça vire au poujadisme. Et on sait où le poujadisme mène : au Front national ».
>>> VIDEO Emmanuel Macron : le drôle de cadeau que lui a offert une Gilet jaune
Bernard Lavilliers semble également s’être fait une autre idée d’Emmanuel Macron. De président « amateur », le mari de Brigitte Macron est passé dans une autre catégorie pour le musicien qui avoue « plutôt bien aimer Macron, même s’il est entouré d’une bande de stagiaires ». Pour lui, il n’y a « aucune autre alternative » au chef de l’État actuel, même s’il ajoute ne soutenir personne : « Je suis du côté des syndicats. Jamais tu ne me verras du côté des hommes politiques ». Bernard Lavilliers conclut : « Ce qui compte, c’est d’être du côté du peuple ».

remise à l'ordre ?
www.voici.fr
 
La gauche a su, entre casse gauchiste et slogans gauchos, dévier, récupérer et stériliser, un grand mouvement de révolte populaire de la Ve République ; un mouvement spontané, parti de la base, hors de l’encadrement des partis, des syndicats et des institutions subventionnées.


Ben les fachos ne soyez pas véreux , le mouvement des GJ n'était pas non plus un mouvement de réactionnaires poujadistes racistes! C'est pas parce que vous n'avez pas réussit à le récupérer ni même à y prospérer pour faire votre beurre qu'il faut le mépriser ! Le premier jour je suis aller sans GJ brancher ceux qui bloquaient le rond point de mon coin pour les critiquer ...et déjà nombreux ont revendiqué être non partisan bien qu'ayant voté JLM à la présidentielle ...L’extrême droite vous avez quelques dispositions à l'émeute mais aucune pour fédérer dans le temps sur du débat et de l'organisation ! Hors les GJ ont eu le temps de discuter entre eux sur les rond points et c'est là que vous avez perdu la partie...Votre t-ruc à vous c'est de faire des milices et de défiler au pas sans trop réfléchir et discuter ! C'est pourquoi vos frères CRS votent très majoritairement pour le RN ...Difficile pour le RN d'être à la foi avec les GJ et d'être le parti de l'ordre !
 
La police qui se venge et saute sur la première ocasion pour régler des comptes c'est plus une police républicaine , c'est une milice ! Gaspard Glanz c'est un des premiers journalistes à avoir publié des chichés de Bennalla à la manifestation du 1er Mai ou en 2017 avoir publié une vidéo dévoilant des agents de police grimés en reporters lors d’une manifestation!
 

GPA2SOU

Personne n'a le droit de mourir le ventre vide
La police qui se venge et saute sur la première ocasion pour régler des comptes c'est plus une police républicaine , c'est une milice ! Gaspard Glanz c'est un des premiers journalistes à avoir publié des chichés de Bennalla à la manifestation du 1er Mai ou en 2017 avoir publié une vidéo dévoilant des agents de police grimés en reporters lors d’une manifestation!
Gaspard Glanz a interdiction de venir à Paris les samedis en attendant son procès en octobre

Source https://www.francetvinfo.fr/economi...-attendant-son-proces-en-octobre_3410363.html

Autres sources le concernant https://www.liberation.fr/checknews...erpelles-a-paris-lors-de-l-acte-xxiii_1722565

 
Un journaliste, pour être journaliste, n'a pas besoin d'une carte de presse", a martelé le photoreporter Gaspard Glanz, à la sortie de sa garde à vue, lundi 22 avril. Le fondateur du site Taranis News avait été interpellé samedi lors de la 23e manifestation des "gilets jaunes" dans la capitale. Un juge a décidé qu'il n'avait plus le droit de se trouver à Paris les samedis jusqu'à son procès le 18 octobre, ainsi que le 1er mai. "[Aux] yeux [de la justice], je ne suis pas journaliste. Là, ma demande de carte de presse, elle part demain matin. Et je sais très bien qu'avec cette carte, tout ça n'aurait pas eu lieu. On a atteint un point de non-retour très grave."

Les journalistes ont-ils forcément besoin d'une carte de presse pour être reconnus comme tels ? "Non, la carte de presse est attribuée en fonction de certains critères établis par la loi de 1935, explique Isabelle Bordes, journaliste à Ouest-France, syndicaliste CFDT et membre du bureau de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP). La loi Brachard définit en effet la ou le journaliste comme "toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse (…) et qui en tire le principal de ses ressources". Pas besoin de diplôme particulier ou de document pour l'exercer. En France, selon les statistiques de la CCIJP, 34 890 journalistes possédaient la carte de presse en 2018.
Des conditions strictes
Selon ces critères, la CCIJP accorde la carte de presse, pour une première demande, aux personnes qui exercent la profession depuis trois mois consécutifs au moins et tirent de cette activité plus de 50% de leurs ressources. "Un journaliste peut faire aussi de la communication, mais il ne faut pas que cela devienne son revenu principal", poursuit Isabelle Bordes. Les moyennes mensuelles des salaires doivent aussi atteindre un certain niveau : "Autour de 600 euros minimum, pour garantir que le journalisme est bien le métier exercé."
A la sortie du commissariat, lundi, Gaspard Glanz a affirmé que le journalisme était "la source de ses revenus à 100%" et qu'il l'exercait depuis dix ans. Pas de problème a priori, donc, pour obtenir la carte sur ces deux critères. Mais il y en a un troisième : l'employeur doit être une entreprise de presse. Pour cela, cette entreprise doit avoir un agrément délivré par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). Contacté par franceinfo, Gaspard Glanz explique que l'agence Taranis News, qu'il a fondée en 2012 et qui héberge l'essentiel de son travail, a fermé en septembre 2017 et qu'il a désormais un statut d'auteur.

Pour se rémunérer, le reporter vend ses images à différents médias. Il n'est pas salarié de ces médias, comme l'est un pigiste, mais payé en droits d'auteur. Problème : la CCIJP refuse d'attribuer la carte de presse à un journaliste rémunéré essentiellement sous le statut d'auteur. "S'il travaillait comme pigiste salarié, les médias qui achètent son travail deviendraient de fait ses employeurs, il pourrait donc l'obtenir", précise Thierry Cerinato, de la CCIJP, à franceinfo.
 
Une semaine après les premières révélations sur les soupçons de fichage de "gilets jaunes" dans les services d'urgence de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Le Canard enchaîné remet le couvert. L'hebdomadaire publie, mercredi 24 avril, des extraits de ce fichier, prouvant qu'il comporte des informations relevant du secret médical.
>> Trois questions pour comprendre l'affaire du fichage de "gilets jaunes" dans les hôpitaux parisiens
Une plainte déposée
Mercredi dernier, l'hebdomadaire a révélé que les hôpitaux parisiens recensaient les personnes blessées lors des manifestations des "gilets jaunes", dans un fichier appelé "SI-VIC" (système d'information pour le suivi des victimes), mis en place après les attentats de 2015 pour faciliter l'identification des victimes d'attaques.
Sébastien Maillet, un manifestant qui avait eu la main arrachée par une grenade GLI-F4, a immédiatement dénoncé un fichage qui a "pour objectif de créer une liste de personnes militantes". Il a porté plainte pour "collecte illicite de données à caractère personnel" et "violation du secret professionnel".
La question du secret médical
Dans un communiqué, l'AP-HP a reconnu l'utilisation de ce fichier, conformément à la demande de l'Agence régionale de Santé (ARS). Ce fichier est utilisé "en cas de situations sanitaires exceptionnelles", affirme le document, considérant que certaines manifestations des derniers mois "ont été des événements sanitaires importants", avec "plusieurs centaines de blessés". Le communiqué affirme cependant que "dans le respect du secret médical", le fichier "ne comporte (...) aucune donnée sur la nature des blessures prises en charge".
Une affirmation que contredit Le Canard enchaîné dans son article de mercredi. Le journal publie des extraits du fichier, comportant des éléments relevant bien du secret médical : "tuméfaction ORL : plaie oreille", "traumatisme main gauche", "plaie œil et trauma mâchoire"...
"Chaussettes vertes à petits pois"
En plus de comporter des informations personnelles – sexe, date de naissance, nom ou adresse –, le fichier comporterait aussi des descriptions physiques et vestimentaires des patients. "Chaussettes vertes à petits pois, cheveux courts, manque petit orteil pied droit", peut-on notamment lire dans un extrait publié par Le Canard enchaîné.
L'hebdomadaire précise que le fichier est renseigné en temps réel par les hôpitaux et consultable par les ministères de la Santé, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères. "L'inscription d'Untel résidant à telle adresse, pris en charge à 16h46 pour un tir de flashball à l'hôpital Cochin, représente une info en or pour les flics qui voudraient le cueillir ou simplement enrichir leur répertoire de manifestants", accuse le journal.
 
Brest. La minute de silence des Gilets jaunes brestois saluée par la police
Mardi 23 avril 2019 18:26 - Brest


Samedi 20 avril, lors du 23e samedi de mobilisation, les Gilets jaunes ont effectué une minute de silence en hommage, notamment, aux policiers décédés.
« Nous ne pouvons que saluer l’attitude des Gilets jaunes brestois, écrit, dans un communiqué, Éric Kerbrat, secrétaire départemental du syndicat SGP Police FO. Non seulement, ils n’ont pas adhéré aux propos abjects scandés un peu partout en France, mais en plus, ils ont observé une minute de silence à la mémoire des policiers qui ont dernièrement mis fin à leurs jours. »

https://brest.maville.com/actu/actu...s-saluee-par-la-police_52692-3703451_actu.Htm
 
Une semaine après les premières révélations sur les soupçons de fichage de "gilets jaunes" dans les services d'urgence de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Le Canard enchaîné remet le couvert. L'hebdomadaire publie, mercredi 24 avril, des extraits de ce fichier, prouvant qu'il comporte des informations relevant du secret médical.
>> Trois questions pour comprendre l'affaire du fichage de "gilets jaunes" dans les hôpitaux parisiens
Une plainte déposée
Mercredi dernier, l'hebdomadaire a révélé que les hôpitaux parisiens recensaient les personnes blessées lors des manifestations des "gilets jaunes", dans un fichier appelé "SI-VIC" (système d'information pour le suivi des victimes), mis en place après les attentats de 2015 pour faciliter l'identification des victimes d'attaques.
Sébastien Maillet, un manifestant qui avait eu la main arrachée par une grenade GLI-F4, a immédiatement dénoncé un fichage qui a "pour objectif de créer une liste de personnes militantes". Il a porté plainte pour "collecte illicite de données à caractère personnel" et "violation du secret professionnel".
La question du secret médical
Dans un communiqué, l'AP-HP a reconnu l'utilisation de ce fichier, conformément à la demande de l'Agence régionale de Santé (ARS). Ce fichier est utilisé "en cas de situations sanitaires exceptionnelles", affirme le document, considérant que certaines manifestations des derniers mois "ont été des événements sanitaires importants", avec "plusieurs centaines de blessés". Le communiqué affirme cependant que "dans le respect du secret médical", le fichier "ne comporte (...) aucune donnée sur la nature des blessures prises en charge".
Une affirmation que contredit Le Canard enchaîné dans son article de mercredi. Le journal publie des extraits du fichier, comportant des éléments relevant bien du secret médical : "tuméfaction ORL : plaie oreille", "traumatisme main gauche", "plaie œil et trauma mâchoire"...
"Chaussettes vertes à petits pois"
En plus de comporter des informations personnelles – sexe, date de naissance, nom ou adresse –, le fichier comporterait aussi des descriptions physiques et vestimentaires des patients. "Chaussettes vertes à petits pois, cheveux courts, manque petit orteil pied droit", peut-on notamment lire dans un extrait publié par Le Canard enchaîné.
L'hebdomadaire précise que le fichier est renseigné en temps réel par les hôpitaux et consultable par les ministères de la Santé, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères. "L'inscription d'Untel résidant à telle adresse, pris en charge à 16h46 pour un tir de flashball à l'hôpital Cochin, représente une info en or pour les flics qui voudraient le cueillir ou simplement enrichir leur répertoire de manifestants", accuse le journal.

Non seulement c'est pas éthique , mais en plus ils mentent pour couvrir leurs forfaitures!!!! La parole de l'état n' a plus de poids !
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Une vingtaine de sociétés de rédacteurs et journalistes apportent leur soutien à Gaspard Glanz

Les sociétés des rédacteurs et des journalistes d'une vingtaine de médias, dont «Libération», apportent leur soutien à Gaspard Glanz, journaliste indépendant gardé à vue pendant 48 heures avant de se voir notifier une interdiction de paraître à Paris les samedis et le 1er mai, l'empêchant d'accomplir son travail.....................................................

 
Mon 1er Mai sera Jaune et unitaire à Grenoble !

Une unité hors du commun en construction pour le 1er Mai 2019 à Grenoble ! 🤝✊
Luttes pour la justice sociale, fiscale et environnementale se rassembleront dans la rue et dans la fête à l'occasion de la fête des travailleurs et travailleuses ! les divers événements sont désormais lancés sur les réseaux sociaux (Ambiance ton 1er Mai, Manifestation du 1er mai 2019 - Grenoble, Festival Gilets Jaunes Acte I : 1° Sommation - 1er Mai, Marche Climat - Cortège Social et Climatique du 1er Mai) pour une grande manifestation le 1er mai à 10h à la gare de Grenoble, puis dès l'arrivée vers 12h un village de stands au jardin de ville !
Festival GJ grenoble.jpg
#GrenobleCapitaleDeLaConvergenceDesLuttes
#1erMaiJusticeSocialeFiscaleEcologique
 
Deux jours après les annonces d'Emmanuel Macron, les "gilets jaunes" battront à nouveau le pavé samedi 27 avril pour leur vingt-quatrième journée de mobilisation. L'ampleur du mouvement permettra de mesurer la réaction de la rue. Le samedi précédent, les "gilets jaunes" étaient 27 900 dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur, 100 000 selon leur propre décompte.
Une autre inconnue subsiste : la mobilisation va-t-elle être plus faible en raison de la proximité du 1er-Mai ? Du côté de la gendarmerie, on indique que le dispositif prévu mercredi "a besoin d'être affiné et adapté en fonction des mobilisations de samedi. On estime que les manifestations auront la même physionomie que la semaine dernière, où les affrontements ont été plutôt violents". Franceinfo liste les principales manifestations attendues.
Un appel "international" à Strasbourg
A Strasbourg (Bas-Rhin), le mouvement a lancé sur les réseaux sociaux un appel dit "international" à manifester à partir de 13 heures en direction du Parlement européen, à un mois des élections européennes. La page Facebook dédiée rassemblait vendredi 3 500 personnes intéressées, les organisateurs espérant attirer aussi des manifestants allemands et belges.
La préfecture a interdit toute manifestation dans certains secteurs de l'île formée par le centre-ville historique, le parvis de la gare ainsi que les abords des institutions européennes.

"On est sur un niveau de vigilance très importante", confie une source policière à l'AFP, tout en soulignant que, vendredi à la mi-journée, il n'y avait "pas de mouvement structuré de l'étranger annoncé". Jusqu'à présent, les manifestations des "gilets jaunes" sont restées d'une ampleur modérée dans la capitale alsacienne.
 
Une nouvelle manifestation à Toulouse malgré les précédentes violences
A Toulouse (Haute-Garonne), épicentre du mouvement la semaine passée, où des échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté, il sera à nouveau interdit de manifester sur la place du Capitole de 10 heures à 21 heures mais un appel à manifester a néanmoins été lancé pour le début d'après-midi.
A Paris, "marche sur les médias" et convergence syndicale
Dénonçant "un traitement médiatique virulent du mouvement", des "gilets jaunes" annoncent une "marche sur les médias" qui partira de Radio France et se terminera devant le CSA. Le défilé passera par TF1, CNews, France Télévisions, et BFMTV.
Alors que certains groupes de "gilets jaunes" se concentrent sur l'organisation de la journée du 1er-Mai, des convergences entre syndicalistes et "gilets jaunes" sont déjà prévues samedi. A Paris, une manifestation partira du quartier de Montparnasse sous le mot d'ordre de "Riposte générale", à l'appel notamment de la CGT. Elle devrait opérer une jonction avec les "gilets jaunes".
Mais selon un "gilet jaune" actif depuis le début du mouvement interrogé par franceinfo, le cortège ne devrait pas atteindre l'affluence des grands jours.
Les "gilets jaunes" et les black blocs qui vivent hors de Paris ne viendront pas ce samedi car le déplacement coûte cher et qu'ils préfèrent venir le 1er-Mai.Un "gilet jaune" actif depuis le début du mouvementà franceinfo
Le périmètre prohibé par les autorités comprendra les Champs-Elysées, l'Elysée, les abords de l'Assemblée nationale et de Notre-Dame.
D'autres événements prévus à Lyon, Lille, Rennes et Rouen
A Lyon (Rhône), la préfecture a annoncé que le périmètre d’interdiction de manifester mis en place depuis deux semaines serait reconduit. A Lille (Nord), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore Rouen (Seine-Maritime), les manifestations seront également interdites dans le centre-ville.
 
Des "gilets jaunes" attentifs au discours d'Emmanuel Macron, déçus en quelques minutes par les annonces du président. Sur le rond-point des Vaches près de Rouen (Seine-Maritime), cette allocution n'a pas du tout convaincu les militants, notamment sur la question du pouvoir d'achat. "Les éléments attendus étaient notamment la baisse de la TVA et la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité qu'il n'a pas tenue, au contraire il l'a augmentée", affirme un "gilet jaune".
"Il nous balade"
"Ça fait quand même cinq mois qu'on fait ça et je me suis dit qu'il allait faire un petit geste mais je vois qu'il ne fait rien du tout", s'emporte une manifestante. Le référendum d'initiative citoyenne a été refusé par Emmanuel Macron. À chaque thématique, c'est le même agacement. "Il répond qu'à moitié, il essaye de nous endormir, il nous balade et il croit que ça va passer", témoigne une "gilet jaune".
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Suivez en direct l’acte 24 des Gilets jaunes à Strasbourg

L’acte 24 des Gilets jaunes doit attirer à Strasbourg des manifestants de toute la France et de quelques régions frontalières. La préfecture redoute des « individus radicaux en nombre important ». Suite au report des annonces présidentielles censées clore le « grand débat », « l’ultimatum 2 » annoncé par les Gilets jaunes se joue donc à Strasbourg dès 13h. Rue89 Strasbourg se mobilise pour rendre compte de cette manifestation en direct.

Deux jours après l’allocution télévisée du président de la République, l’acte 24 des Gilets jaunes sera un véritable test pour le mouvement qui s’est organisé en novembre 2018. Après s’être révoltés initialement contre la hausse des taxes, les Gilets jaunes se sont structurés et ont exigé au fil des semaines deux mesures phares : le retour de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et l’instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Jeudi soir et pour clore le Grand débat national, Emmanuel Macron n’a répondu à aucune de ces demandes. Néanmoins, il a précisé quelques mesures portant sur le pouvoir d’achat : une retraite minimale à 1 000 euros, une réindexation des retraites inférieures à 2 000€ et un âge de départ inchangé à 62 ans. Contre la désertification des zones rurales et périphériques, le président de la République a annoncé que 4 000 cantons français accueilleront chacun une maison « France Services », qui regroupera divers services publics (La Poste, caisse d’allocations familiales , Assurance-maladie, Pôle emploi…). Il a également promis un « nouvel acte de la décentralisation. » Il a confirmé la suppression de l’Ecole nationale d’administration (ENA) et annoncé vouloir mettre fin aux grands corps de la fonction publique.

Si le RIC a été écarté, Emmanuel Macron a proposé que le seuil pour déclencher un référendum d’initiative partagée soit réduit à 1 million de citoyens (contre 4,7 millions actuellement), avec l’aval d’au moins un cinquième des parlementaires. Ces derniers devraient d’ailleurs être 30% moins nombreux lors des prochains scrutins, qui comporteront une forte dose de proportionnelle.

Strasbourg capitale jaune ?

Les Gilets jaunes ont maintenu leur appel à manifester samedi et fait de Strasbourg, l’une des seules villes où doit se dérouler l’acte 24. Ils espèrent être rejoints par des Gilets de toute la France et notamment du sud-ouest ainsi que des régions frontalières et se diriger vers le Parlement européen. Les services de la préfecture du Bas-Rhin estiment que le mouvement devrait parvenir à mobiliser fortement et craignent des débordements en provenance de groupes radicaux, voire violents.

Le préfet a en outre interdit aux Gilets jaunes de se rendre au Parlement européen, près de la Cathédrale ou place de la Gare. Au centre-ville, plusieurs commerces ont apposé des plaques pour protéger leurs vitrines.

https://www.rue89strasbourg.com/direct-acte-24-gilets-jaunes-strasbourg-152414
 
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