La vice-Première ministre, ministre de l’Intérieur et de l’Egalité des chances
La ministre de Justice
La Secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté
Ne soyez pas victime d’une relation de complaisance ou forcée !
BRUXELLES, 14/11/2013.- Joëlle Milquet, la vice-Première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Egalité des Chances, Annemie Turtelboom, ministre de la Justice et Maggie De Block, Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, lancent une campagne contre les relations de complaisance et les mariages forcés : “Ne soyez pas victime d’une relation de complaisance ou forcée !”.
Joëlle Milquet et Maggie De Block : “Nous souhaitons qu’un grand nombre de partenaires entreprennent des actions pour les personnes qui courent le risque d’être victimes. Les citoyens doivent être conscients du fait qu’eux-mêmes, un membre de leur famille ou une connaissance courent un risque.
Il est essentiel qu’ils sachent comment réagir avant qu’il ne soit trop tard.”
L’image de la campagne est une main avec ‘une bague de pacotille’ au doigt. Ce n’est ni de l’or, ni de l’argent, mais un faux-semblant.
La campagne est le fruit d’une collaboration entre les victimes, les associations qui œuvrent contre les relations de complaisance et forcées, l’Office des étrangers, le Service public fédéral Intérieur, les services publics locaux et fédéraux et les services de police.
Maggie De Block : « A tous ces partenaires, mais aussi à nos postes diplomatiques à l’étranger et aux écoles, nous fournissons un tas de moyens pour diffuser un message préventif. »
Des étrangers, parfois avec la complicité de citoyens belges, utilisent frauduleusement le mariage, mais aussi de plus en plus souvent la cohabitation légale, pour obtenir un droit de séjour. Le cas échéant, il s’agit d’une relation de complaisance dans laquelle, soit les deux partenaires commettent le délit, soit l’un des deux est l’auteur et l’autre la victime.
La campagne est la conclusion d’une série de mesures que le Gouvernement a prises contre les relations de complaisance et les mariages forcés, tel que mentionné dans l’accord gouvernemental.
Mariage forcé
“La Belgique veut prévenir les mariages forcés, depuis plusieurs années déjà, explique Joëlle Milquet. Cette problématique a été intégrée au ‘Plan d’action national de lutte contre la violence entre partenaires et d’autres formes de violences intrafamiliales 2010-2014’.
Ainsi, la campagne actuelle est l’un des axes forts d’un plan plus large qui porte notamment sur la sensibilisation des consulats, des zones de police, des officiers d’Etat civil (une formation se donne aujourd’hui même à Gand et une autre le 19 novembre prochain à Bruxelles), ainsi que sur le développement et l’extension de l’expertise des cellules « mariages de complaisance » de certaines grandes villes à la problématique des mariages forcés.»
Film
Les groupes cibles de la campagne « Ne soyez pas victime d’une relation de complaisance ou forcée ! » sont essentiellement des femmes, mais aussi des hommes de toutes les tranches d’âge.
Le groupe le plus vulnérable, à savoir les jeunes femmes de 16 à 25 ans à qui il est proposé d’engager une relation avec une personne originaire du Maroc, d’Algérie, de Turquie ou de Tunisie, fait l’objet d’une attention toute particulière.
Mais également les femmes d’âge mûr, qui pensent avoir trouvé l’amour de leur vie pendant les vacances, constituent un groupe cible. Les hommes, de plus en plus souvent des homosexuels, qui sont également la proie de fraudeurs dont le seul but est d’obtenir des documents de séjour et non de construire une relation amoureuse durable.
Le message de la campagne “Ne soyez pas victime d’une relation de complaisance ou forcée” est diffusé par le biais d’un court-métrage que vous pouvez visualiser sur You Tube, d’une brochure, d’un site web, de cartes de visite qui peuvent être distribuées plus discrètement que la brochure en plus grand format.
Toute l’information, la nouvelle législation sur les relations de complaisance, les liens vers les organisations sociales qui accueillent des victimes figurent sur le site web
www.relationdecomplaisance.be