La meilleur solution est de frapper très fortement le régime ! Il n'y a plus d'autres alternatives. Tu n'as toujours pas compris que la Turquie ne peut plus garder 4 millions de réfugiés éternellement.
L'alliance Trump, KSA et la Turquie pour une zone tampon est très intéressante ! Espérons que ça se concrétise.
justement si la Turquie ne veut pas garder 4 millions de réfugiés elle devrait s'allier au régime pour neutraliser les terroristes salafistes de FSA, jayh Islam, Daesh....car comme on l'a vu pour la ville d'Alep, la population a fui les rebelles salafistes qui voulaient leur imposer la Sharia .....lorsque l'AAS a repris Alep, on a vu qu'une majorité des habitants des zones rebelles ont fui vers la zone contrôlée par le regime pour y trouver la sécurité...les pauvres civils étaient même visés par des attaques au mortier par les "rebelles" lorsqu'ils fuyyaient vers les zone controlées par le gouvernement syrien....le monde a appris avec stupéfaction que en réalité, les rebelles avaient jusque là pris en otage les populations des zones conquises....
Alep-Est : « Les rebelles tirent sur les habitants »
Des groupes armés de l'opposition syrienne empêchaient hier des civils de quitter Alep-Est, allant même jusqu'à tirer sur les habitants qui fuient les combats, a déclaré un porte-parole de l'Onu.
Des groupes armés de l'opposition syrienne empêchaient hier des civils de quitter Alep-Est, allant même jusqu'à tirer sur les habitants qui fuient les combats, a déclaré un porte-parole de l'Onu. «Certains civils qui tentent de s'enfuir sont apparemment bloqués par des groupes armés de l'opposition (...), notamment le front Fateh El-Cham», ex-Front El-Nosra (El-Qaïda en Syrie), a indiqué, lors d'une conférence de press, le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Rupert Colville.
Cette révélation intervient au moment ou la Russie annonçait un arrêt des "opérations de combat" pour permettre justement l'évacuation de milliers de civils pris au piège. Ainsi l'armée de l'air a suspendu ses frappes depuis jeudi soir, sur ces quartiers situés dans le sud de la partie orientale de la deuxième ville du pays en guerre. À coups de frappes aériennes, de barils d'explosifs et de tirs d'obus quasi-ininterrompus, les forces régulières ont réussi à s'emparer de 85% des quartiers tenus par les rebelles depuis le début de son offensive, le 15 novembre, pour reprendre l'ensemble de la cité, principal front du conflit dévastateur déclenché en mars 2011. Mais, cet arrêt temporaire ne signifie nullement une trêve. Selon le ministre russe des AE, Serguei Lavrov, « les bombardements continueront tant qu'il restera des bandits à Alep ». Fort de ces succès, le président Assad a exclu lui-même cette semaine une trêve, estimant qu'une victoire à Alep serait une étape cruciale pour la fin du conflit. Malgré l'exode de dizaines de milliers de civils devant l'avancée fulgurante progouvernementale, un grand nombre reste prisonniers des rebelles. Après une légère baisse jeudi soir, "les violents tirs d'artillerie ont repris sur plusieurs quartiers assiégés (d'Alep-Est) et de violents combats se déroulaient, notamment à Boustane al-Qasr", un des derniers quartiers importants encore aux mains des insurgés Les bombardements ont été intenses toute la nuit, selon des médias sur place. Quoiqu'il en soit, d'après les observateurs, la chute d'Alep semble inéluctable et les rebelles sont sur le point de perdre leur plus important bastion en Syrie dans ce qui pourrait représenter un tournant dans la guerre qui a fait depuis mars 2011 plus de 300.000 morts et poussé à la fuite plus de la moitié de la population. Cependant les tractations diplomatiques se poursuivent malgré l'impuissance de la communauté internationale à peser sur la situation. M. Lavrov a annoncé des discussions militaires et diplomatiques russo-américaines aujourd’hui à Genève sur Alep, alors que l'Assemblée générale de l'Onu devait voter hier sur un projet de résolution —non contraignante— demandant un cessez-le-feu immédiat en Syrie et un accès pour les convois humanitaires.