Par qui et comment sont defini le sens des mots du coran (notamment la traduction) ?

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tajali

emergenz fracTore
VIB
cela fait suite au debat sur la question de l'autorisation dans le coran d'avoir "des rapport sexuel avec les esclave"


l'on voit que les musulmans ne donnent pas au mot le meme sens
en fonction qu'il soit sunnite coraniste reformiste ou autre

exemple quel est le le sens exactes des mots : zawaj nikah ma malakat aymanukum etc ...

donc comment croire en un coran dont la traduction induit le lecteur en erreur quand l'on ne maitrise pas l'arabe ?
il y a aussi la question des hadith s...

voila pourquoi l'islam est un casse tete et que le coran a besoin d'une veritable etude ... pour retrouver le sens originel et original de son message ...
 
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nikah a un double sens en islam : celui de l'acte du mariage et celui de l'acte sexuel
donc comment faire la part des chose quand le coran parle de nikah ?


l'expression wara'a est facinante :


sens de fourouj
ma malakat aymanuhum
sens de mouhsanat
sens de oujour faridat


23v5 وَالَّذِينَ هُمْ لِفُرُوجِهِمْ حَافِظُونَ
et qui préservent leurs sexes [de tout rapport],
6 إِلَّا عَلَى أَزْوَاجِهِمْ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُهُمْ فَإِنَّهُمْ غَيْرُ مَلُومِينَ
si ce n’est qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent,
car là vraiment, on ne peut les blâmer;
7 فَمَنِ ابْتَغَى وَرَاءَ ذَلِكَ فَأُولَئِكَ هُمُ الْعَادُونَ
alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs;


passage en rouge est celui autorisant le mariage de jouissance (mu'ta)
le mot mahr n'existe pas dans le verset c le mot = أُجُورَهُنَّ فَرِيضَةً

4v23 ... حُرِّمَتْ عَلَيْكُمْ
...
24 وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ النِّسَاءِ إِلَّا مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ كِتَابَ اللَّهِ عَلَيْكُمْ
وَأُحِلَّ لَكُم مَّا وَرَاءَ ذَلِكُمْ أَن تَبْتَغُوا بِأَمْوَالِكُم مُّحْصِنِينَ غَيْرَ مُسَافِحِينَ
فَمَا اسْتَمْتَعْتُم بِهِ مِنْهُنَّ فَآتُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ فَرِيضَةً
وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا تَرَاضَيْتُم بِهِ مِن بَعْدِ الْفَرِيضَةِ
إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَلِيمًا حَكِيمًا

et, parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété.
Prescription d’Allah sur vous!
A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés.
Puis, de même que vous jouissez d’elles, donnez-leur leur mahr comme une chose due.
Il n’y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr
Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.
 
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qawamun
 
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Dr al Ajamî: «Traduire le Coran, c’est être au service de l’Auteur et du Texte et non au service d’une quelconque idéologie




Voici un exemple d’une traduction connue illustrant la non-traduction du texte coranique au profit de la traduction de l’exégèse/interprétation du verset :

« En effet, deux anges se tiennent l’un à droite et l’autre à gauche de l’homme pour enregistrer tous ses faits et gestes », S50.V17.

Le texte coranique est le suivant : « إِذْ يَتَلَقَّى الْمُتَلَقِّيَانِ عَنْ الْيَمِينِ وَعَنْ الشِّمَالِ قَعِيدٌ ».

Nous avons souligné les termes de cette traduction qui appartiennent au texte arabe : cela donnerait : deux se tiennent à droite et à gauche. L’on constate donc que sur les 15 mots qui composent ladite traduction de ce verset, seulement 4 termes appartiennent au verset en arabe. De fait, la signification : « en effet deux anges enregistrent tous les faits et gestes de l’homme » est entièrement constituée de termes n’appartenant pas au texte coranique, mais ces termes représentent l’interprétation classique, laquelle a donc été intégrée à la traduction. En réalité, le texte arabe de ce verset n’est pas traduit, ses termes ne sont pas analysés et ne sont pas même reproduits en leur intégralité. Nous aurons donc vérifié par cet exemple parmi une multitude d’autres ce que nous entendons par : « nous n’avons jamais traduit le Coran », mais c’est une interprétation qui a été traduite.

Voici à titre de comparaison notre traduction littérale mot à mot : « quand se trouvent face à face les deux entités se rencontrant, une à droite et une à gauche, au plus près »

– Par conséquent, il est parfaitement erroné de parler de traductions littérales puisque ce n’est pas la lettre qui est traduite, mais une interprétation exégétique du texte coranique. Là se situe le vrai problème
 
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