Paroles de soufis.

Ibn Arabî a introduit ce vers de Hallâj avec une lettre que ce dernier a écrit à un de ses disciples:

" Que La Paix soit sur toi, mon fils, que Dieu dissimule de toi (te préserve) du phénomène ( en arabe "dâhirah",

"visible", c'est ainsi qu'on nomme phénomène car on arrive à le voir, à le sentir, quantifier,etc) de la Shariah, et qu'Il te rend manifeste la réalité du Kufr ( le terme arabe "karafa", veut dire dissimuler, utilisé surtout dans l'agriculture au départ,c'est le sens initial, du coup "mécréant" est toute personne qui couvre la réalité, la vérité.) , car "l'apparent" (le superficiel, le côté bigot très rituel, axé uniquement sur les apparences) est de l'association cachée et la réalité du Kufr est une connaissance manifeste.

Sache [...] que la finalité de cette lettre est de te recommander de ne pas être vaniteux de Dieu, ne pas désepérer de Lui, et de ne pas chercher Son Amour. N'accepte pas de Lui être haineux, ne cherche pas à Le Prouver (prouver son existence) ne tend pas à Le renier, et gare au Tawhîd (principe d'Unicité de Dieu) !

Maintenant, le vers, dans les traductions classiques et même en arabe, les gens ne le comprennent pas:

J'ai renié la religion de Dieu, le reniement
Est un devoir pour moi , un péché pour les musulmans.


dans son véritable contexte:

J'ai dissimulé la religion de Dieu, la dissimulation
Est un devoir pour moi, un péché pour les musulmans
(qui ne prennent que les rituels de base et les apparences).

Référence (Arabe) : "Diwân Al-Hallâj". Présenté par : Dr. Saadi Dhannawi.
Edition: Dar Sader, Beirut. (2008).

Le merveilleux Dhafer Youssef le chante...

@Agnost, pour toi, je sais que tu aimes ce gars!
Amie, annonce-toi quand tu viens m'achever ; j'aime être prêt et voir l'amour arriver.

:love:
 
A

AncienMembre

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Amie, annonce-toi quand tu viens m'achever ; j'aime être prêt et voir l'amour arriver.

:love:

Ha, j'ai bien fait de te taguer, je suis heureuse que tu aies aimé.

Tu es encore en formation, chat persan, remets ton cv quand tu seras diplômé, j'y jetterais éventuellement un second coup d'oeil! :D
 
Ha, j'ai bien fait de te taguer, je suis heureuse que tu aies aimé.

Tu es encore en formation, chat persan, remets ton cv quand tu seras diplômé, j'y jetterais éventuellement un second coup d'oeil! :D
J'ai déjà écrit la lettre de motivation. Je n'ai jamais été plus sincère de ma vie. Mais quelle douleur de n'être encore qu'un enfant...
 
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J'ai déjà écrit la lettre de motivation. Je n'ai jamais été plus sincère de ma vie. Mais quelle douleur de n'être encore qu'un enfant...

Un enfant qui sait apprécier ses amis! :)

Rappel : Shams-e Tabriz était le maître spirituel de Rûmî.

Une seule âme

Heureux le moment où nous sommes assis, toi et moi,
différents de forme et de visage, mais n'ayant qu'une seule âme, toi et moi.
Les couleurs du bosquet et les chants des oiseaux nous conféreront l'immortalité,
lorsque nous entrerons dans le dans le jardin, toi et moi.
Les étoiles du ciel viendront nous regarder:
nous leur montrerons la lune, et sa lumière, toi et moi.
Toi et moi, libérés de nous-mêmes, serons unis dans l'extase, joyeux et sans vaines paroles.
Les oieaux du ciel où nous rirons si gaiement, toi et moi.
Mais la grande merveille, c'est que toi et moi, blottis dans le même nid,
nous nous trouvons en ce moment l'un en Irak et l'autre au Khorassan, toi et moi.

Rûmî .

Référence: Anthologie du soufisme (déjà cité) , ref. d'origine: Rûmî: Divân-e Shams-e Tabrizî. Page: 205.
 
Un enfant qui sait apprécier ses amis! :)

Rappel : Shams-e Tabriz était le maître spirituel de Rûmî.

Une seule âme

Heureux le moment où nous sommes assis, toi et moi,
différents de forme et de visage, mais n'ayant qu'une seule âme, toi et moi.
Les couleurs du bosquet et les chants des oiseaux nous conféreront l'immortalité,
lorsque nous entrerons dans le dans le jardin, toi et moi.
Les étoiles du ciel viendront nous regarder:
nous leur montrerons la lune, et sa lumière, toi et moi.
Toi et moi, libérés de nous-mêmes, serons unis dans l'extase, joyeux et sans vaines paroles.
Les oieaux du ciel où nous rirons si gaiement, toi et moi.
Mais la grande merveille, c'est que toi et moi, blottis dans le même nid,
nous nous trouvons en ce moment l'un en Irak et l'autre au Khorassan, toi et moi
.

Rûmî .

Référence: Anthologie du soufisme (déjà cité) , ref. d'origine: Rûmî: Divân-e Shams-e Tabrizî. Page: 205.
Allah, Allah ! :love:

Toi et moi...

Ameen
 
Le monde est comme un passage avec deux portes,
Oh, chaque jour dans ce passage il y a un groupe différent de gens,
je pensais, je devrais aller voir les vues de ce monde!
Et j'ai appris que les vues du monde changent constamment.
Je n'ai pas vu de gentillesse dans ce monde, et ma vie a passé,
Comme je mordais mon doigt en regrettant que, ma vie a passé.
Le monde est comme un jardin, et je suis comme la brise du matin.
Comme je l'ai soufflé un matin, ma vie a passé.
Dans ce monde en constante évolution, que restera-t-il de nous?
Juste un bon nom restera de vous et moi.
Si je sème les graines de l'éternité dans le sol,
Même alors, le bien sera bon et le mauvais sera mauvais.
Ay Pari (Oh fée) Texte: Qadiri (Badakhshani)
 
j'ai la chance d'avoir cette terre qu'on m'a donnée, Des
fleurs du verger, On m'a donné,
j'y crois, et je ne l'échangerais pas contre une centaine de mondes,
L'amour de la patrie que j'ai reçue.
Ghazal (Rumi) Oh, disons qui je suis, je ne suis pas moi-même, mon moi n'est pas le mien.
J'héberge cette vie dans mon corps, je ne suis pas moi-même, mon moi n'est pas le mien.
Allume le feu de l'amour et brûle toute la sagesse,
Les ténèbres de la nuit se transforment à la légèreté du jour, Je ne suis pas moi-même, Mon moi n'est pas le mien.
Je suis le faucon blanc de l'Aimé, l'ombre de son saule,
j'attends l'espoir qu'il m'offre, je ne suis pas moi, mon moi n'est pas le mien.
Et puis Shams * entre dans ma vie et me fait prendre conscience de moi-même,
il m'a dit de parler de bonté et de méchanceté, je ne suis pas moi, mon moi n'est pas le mien.
* Pour son pseudonyme (takhallus), Rumi utilisait le nom de son mentor spirituel, Shams-i Tabrizî.
Ghazal (Hafiz) Quand mon bien-aimé prend un verre dans sa main, toutes les idoles se brisent devant elle,
je flotte comme un poisson dans la mer, espérant tomber dans le filet de mon bien-aimé,
je suis tombé aux pieds du Bien-aimé, En espérant être tiré par la main,
Celui qui voit les yeux enivrants de mon Bien-aimé voudrait être arrêté pour ivresse.
Heureuse est l'âme qui, comme celle d'Hafiz, boit le vin éternel de l'amour.
ghazal (Rumi); ghazal (Hafiz)
 
Salutations, oh trésor le plus précieux de la rivière de la générosité,
Salutations, la fleur la plus pure du désert éternel,
Salutations, oh celui qui est le descendant d'Adam,
dont le rayonnement pur ange adoré.
Je t'enverrai cent salaams à chaque respiration, ô généreux des plus généreux,
Si j'attrape même le plus doux parfum d'une réponse à une centaine de mes salam.
Texte: Hafiz, Rumi, Nasir Khusraw,
 
Oh mon Dieu, chaque créature vous adore tout le temps,
vous les avez tous conscients de votre gentillesse ,
vous enregistrez les âmes perdues de pénitents,
Tes mendiants sont rois et religieux,
Vous leur accorderez la grandeur et la richesse.
Nasir Khusraw
 
Je suis l'atome, je suis le globe du Soleil,
A I'atome, je dis: demeure. Et au soleil: ARRETE-toi.
Je suis la lueur de l'aube, je suis l'haleine du soir,
Je suis le murmure du bocage, la masse ondoyante de la mer.
Je suis l'étincelle de la pierre, l'œil d'or du métal ...
Je suis a la foie le nuage et la pluie, j'ai arrose la prairie.
Rumi, poète mystique persan, le grand livre de la sagesse.
 
Heureux le moment, Où nous serons assis Dans le palais
Toi et moi,
Avec Deux formes et Deux visages, mays Une Seule âme
Toi et moi.
Les couleurs du bosquet et Les Voix des oiseaux
conféreront l'immortalité
Au moment ou nous entrerons Dans le jardin
Toi et moi.
Les étoiles du ciel viendront Nous regarder;
Nous leur montrerons la lune elle-même
Toi et moi.
Toi et moi,
Libérés de nous-mèmes, serons unis Dans l'extase,
sans et Paroles Joyeux Vaines
Toi et moi.
Les oiseaux du ciel au plumage brillant
Auront le cœur Devore d'envie.
Dans Ce lieu Où nous interférons si gaiement
Toi et moi.
Mais la grande merveille
C'est que toi et moi, blottis dans le même nid,

Rumi, poète mystique persan, le grand livre de la sagesse.
 
Un soleil, à peine luit-il dans l’esprit du buveur,
Il le fait pur essence, avec les êtres pour noms.
Quand le coupe s’habille de ses ors,
Que bulles lui font un collier perlé du tout la robe étincelle.
D’expérience, les Avertis connaissent sa brûlure.
Du dehors de la jarre non encore déflorée,
Ils peuvent être grisés sans en briser le sceau.
Les hommes de sens dans l’ivresse savent garder élégance.
Nul d’entre eux en société n’a fracassé la coupe ni à l’égarement n’a cédé.
Et si d’autres parfois trahissent le secret,
Les gardent du faux-pas la face et le revers.
Al-HARRÂQ (m : 1845 maître soufi marocain connu par ses nawbas andalouses
 
e bas monde nous pèse quand Vous nous êtes absent
Et, mue par le désir, notre âme vers Vous de tend.
Mort est Votre distance, e vie Votre présence.
Un temps nous quittez-Vous, sitôt nous péririons
Vous partez nous mourons, vous venez nous vivons
Et s’il nous vient de Vous promesse de voir sitôt nous renaissons.
A défaut de Vous voir, nous vivons de Votre mémoire.
Oui, le souvenir des Amis, est notre réconfort.
Vos signes sont-ils absents, notre cœur les perçoit,
Fussions-nous en éveil ou livrés au sommeil.

ABÛ MADYAN
 
Dieu a caché la mer et montré l'écume
il a caché le vent et montré la poussière...
Comment la poussière pourrait-elle s'élever d'elle-même ?.
Tu vois pourtant la poussière, et pas le vent.
Comment l'écume pourrait-elle sans la mer se mouvoir?
Mais tu vois l'écume et pas la mer.

Djalàl Al-Din Rùmi, poète mystique soufi (XIIème s.)
 
Sache que le monde tout entier est miroir,
dans chaque atome se trouvent
cent soleils flamboyants.
Si tu fends le cœur d'une seule goutte d'eau,
il en émerge cent purs océans.
Si tu examines chaque grain de poussière,
mille Adam peuvent y être découverts...

Un univers est caché dans une graine de millet ;
tout est rassemblé dans le point du présent...
De chaque point de ce cercle
sont tirées des milliers de formes.
Chaque point, dans sa rotation en cercle,
est tantôt un cercle,
tantôt une circonférence qui tourne.

Mahmûd Shabestarî. Poète soufi, Iran (XIVè s
 
Prie pour le bien de celui qui a été injuste envers toi, car celui-ci t'a préparé du bien pour ta vie future: si tu pouvais voir ce qu'il en est réellement, tu te rendrais compte que l'injuste t'a fait vraiment du bien pour la vie future. Alors, la récompense du bienfait ne doit être que le bienfait (cf. Coran 55, 60) (prie donc pour le bien de celui qui t'a réservé un bien); du reste, le bienfait dans la vie future est permanent. Ne perds pas de vue cet aspect des choses, et ne sois pas trompé par le fait des dommages qui te résultent ici-bas par l'injustice dont tu es l'objet: il faut considérer cet inconvénient comme le médicament désagréable que doit absorber le malade parce que celui-ci sait quelle utilité il en tirera finalement. L'injuste joue un rôle équivalent: prie donc pour qu'il ait tout bien !




Citation n° 699 : Ibn 'Arabi ,
 
Un copié collé:

Enseigner la réalité

Les élèves interrogent Nasreddin Hodja, leur instituteur :
– Maître, quel homme a plus de valeur ? Celui qui conquiert un empire par la force, celui qui peut le conquérir, mais qui se l’interdit ou celui qui empêche un autre de s’emparer d’un tel empire ?
Perplexe, Hodja répond :
— Je n’en sais rien. Mais je sais quelle est la tâche la plus difficile au monde.
— Laquelle ? demandent les élèves.
— Vous apprendre à voir les choses comme elles sont réellement.

Ah oui j'oubliais:
Nasr Eddin Hodja, parfois orthographié Nasreddin ou Nasreddine, est un personnage mythique de la culture musulmane, philosophe d'origine turque, né en 1208 à Sivrihisar et mort en 1284 à Akşehir[réf. nécessaire]. Ouléma ingénu et faux-naïf prodiguant des enseignements tantôt absurdes tantôt ingénieux, sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.
Son personnage s'est fondu à celui de Joha (au Maghreb) Jha, Djha ou Djouha (Algérie) Djeha. Le personnage de Joha (en Égypte il s'appelle Goha, en Turquie il s'appelle Nasrettin Hoca (prononcé /ˈhod͡ʒa/) préexistait à celui de Nasr Eddin Hodja sans que l'on puisse clairement déterminer l'origine de ce personnage du monde musulman1,2. En Afghanistan, Iran et Azerbaïdjan, on l'appelle Mollah Nasreddin et en Asie centrale Appendi (du turc efendi : monsieur), mais ce sont toujours les mêmes aventures que l'on raconte à son propos. Ses histoires courtes sont morales, bouffonnes, absurdes ou parfois coquines3. Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement4.(Source Wilkipedia)
 
Cela na rien avoir avec ,Nasreddin Hodja, ou Nasr Eddin Hodja, Nasreddin ou Nasreddine, mais de quoi tu parle quels sont les liens avec ????


Un copié collé:

Enseigner la réalité

Les élèves interrogent Nasreddin Hodja, leur instituteur :
– Maître, quel homme a plus de valeur ? Celui qui conquiert un empire par la force, celui qui peut le conquérir, mais qui se l’interdit ou celui qui empêche un autre de s’emparer d’un tel empire ?
Perplexe, Hodja répond :
— Je n’en sais rien. Mais je sais quelle est la tâche la plus difficile au monde.
— Laquelle ? demandent les élèves.
— Vous apprendre à voir les choses comme elles sont réellement.

Ah oui j'oubliais:
Nasr Eddin Hodja, parfois orthographié Nasreddin ou Nasreddine, est un personnage mythique de la culture musulmane, philosophe d'origine turque, né en 1208 à Sivrihisar et mort en 1284 à Akşehir[réf. nécessaire]. Ouléma ingénu et faux-naïf prodiguant des enseignements tantôt absurdes tantôt ingénieux, sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.
Son personnage s'est fondu à celui de Joha (au Maghreb) Jha, Djha ou Djouha (Algérie) Djeha. Le personnage de Joha (en Égypte il s'appelle Goha, en Turquie il s'appelle Nasrettin Hoca (prononcé /ˈhod͡ʒa/) préexistait à celui de Nasr Eddin Hodja sans que l'on puisse clairement déterminer l'origine de ce personnage du monde musulman1,2. En Afghanistan, Iran et Azerbaïdjan, on l'appelle Mollah Nasreddin et en Asie centrale Appendi (du turc efendi : monsieur), mais ce sont toujours les mêmes aventures que l'on raconte à son propos. Ses histoires courtes sont morales, bouffonnes, absurdes ou parfois coquines3. Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement4.(Source Wilkipedia)
 
A

AncienMembre

Non connecté
Tu peux étudier Dieu à travers toute chose et toute personne dans l'Univers, parce que Dieu n'est pas confiné dans une mosquée, une synagogue ou une église. Mais si tu as encore besoin de savoir précisément où Il réside, il n'y a qu'une place où le chercher: dans le coeur d'un amoureux sincère!

Elie Shafaq
Soufi mon amour
 

tizniti

Soyons sérieux .
Amie, annonce-toi quand tu viens m'achever ; j'aime être prêt et voir l'amour arriver.
Ha, j'ai bien fait de te taguer, je suis heureuse que tu aies aimé.
Tu es encore en formation, chat persan, remets ton cv quand tu seras diplômé, j'y jetterais éventuellement un second coup d'oeil!
J'ai déjà écrit la lettre de motivation. Je n'ai jamais été plus sincère de ma vie. Mais quelle douleur de n'être encore qu'un enfant...
Allah, Allah !
Toi et moi...
Ameen
Les soufis savent aussi se relâcher et exprimer leurs émotions.( paroles de soufis).

misszara dis :
أرَاكَ عَصِيَّ الدّمعِ شِيمَتُكَ الصّبرُ ........................................................................ أما للهوى نهيٌّ عليكَ ولا أمرُ ؟
...........................................................................................................................Agnost :

بلى أنا مشتاقٌ وعنديَ لوعة .............................................................................................................................................. ولكنَّ مثلي لا يذاعُ لهُ سرُّ !

Abou firas al hamadani.
chanté par Oum kaltoum.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Les soufis savent aussi se relâcher et exprimer leurs émotions.( paroles de soufis).

misszara dis :
أرَاكَ عَصِيَّ الدّمعِ شِيمَتُكَ الصّبرُ ........................................................................ أما للهوى نهيٌّ عليكَ ولا أمرُ ؟
...........................................................................................................................Agnost :

بلى أنا مشتاقٌ وعنديَ لوعة .............................................................................................................................................. ولكنَّ مثلي لا يذاعُ لهُ سرُّ !

Abou firas al hamadani.
chanté par Oum kaltoum.

Agnost est un grand amoureux mais il ne le sait pas encore! ;)
 
A

AncienMembre

Non connecté
Un copié collé:

Enseigner la réalité

Les élèves interrogent Nasreddin Hodja, leur instituteur :
– Maître, quel homme a plus de valeur ? Celui qui conquiert un empire par la force, celui qui peut le conquérir, mais qui se l’interdit ou celui qui empêche un autre de s’emparer d’un tel empire ?
Perplexe, Hodja répond :
— Je n’en sais rien. Mais je sais quelle est la tâche la plus difficile au monde.
— Laquelle ? demandent les élèves.
— Vous apprendre à voir les choses comme elles sont réellement.

Ah oui j'oubliais:
Nasr Eddin Hodja, parfois orthographié Nasreddin ou Nasreddine, est un personnage mythique de la culture musulmane, philosophe d'origine turque, né en 1208 à Sivrihisar et mort en 1284 à Akşehir[réf. nécessaire]. Ouléma ingénu et faux-naïf prodiguant des enseignements tantôt absurdes tantôt ingénieux, sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.
Son personnage s'est fondu à celui de Joha (au Maghreb) Jha, Djha ou Djouha (Algérie) Djeha. Le personnage de Joha (en Égypte il s'appelle Goha, en Turquie il s'appelle Nasrettin Hoca (prononcé /ˈhod͡ʒa/) préexistait à celui de Nasr Eddin Hodja sans que l'on puisse clairement déterminer l'origine de ce personnage du monde musulman1,2. En Afghanistan, Iran et Azerbaïdjan, on l'appelle Mollah Nasreddin et en Asie centrale Appendi (du turc efendi : monsieur), mais ce sont toujours les mêmes aventures que l'on raconte à son propos. Ses histoires courtes sont morales, bouffonnes, absurdes ou parfois coquines3. Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement4.(Source Wilkipedia)

L'histoire est très belle et m'a poussé à réfléchir, car derrière ces actes, il faut voir les motivations réelles de chacun et vérifier divers éléments stratégiques car un conquérant peut également être obligé de conquérir et ainsi de suite.

Ma question est: est-ce que ce personnage était soufi? :D
 
A

AncienMembre

Non connecté
j'ai la chance d'avoir cette terre qu'on m'a donnée, Des
fleurs du verger, On m'a donné,
j'y crois, et je ne l'échangerais pas contre une centaine de mondes,
L'amour de la patrie que j'ai reçue.
Ghazal (Rumi) Oh, disons qui je suis, je ne suis pas moi-même, mon moi n'est pas le mien.
J'héberge cette vie dans mon corps, je ne suis pas moi-même, mon moi n'est pas le mien.
Allume le feu de l'amour et brûle toute la sagesse,
Les ténèbres de la nuit se transforment à la légèreté du jour, Je ne suis pas moi-même, Mon moi n'est pas le mien.
Je suis le faucon blanc de l'Aimé, l'ombre de son saule,
j'attends l'espoir qu'il m'offre, je ne suis pas moi, mon moi n'est pas le mien.
Et puis Shams * entre dans ma vie et me fait prendre conscience de moi-même,
il m'a dit de parler de bonté et de méchanceté, je ne suis pas moi, mon moi n'est pas le mien.
* Pour son pseudonyme (takhallus), Rumi utilisait le nom de son mentor spirituel, Shams-i Tabrizî.
Ghazal (Hafiz) Quand mon bien-aimé prend un verre dans sa main, toutes les idoles se brisent devant elle,
je flotte comme un poisson dans la mer, espérant tomber dans le filet de mon bien-aimé,
je suis tombé aux pieds du Bien-aimé, En espérant être tiré par la main,
Celui qui voit les yeux enivrants de mon Bien-aimé voudrait être arrêté pour ivresse.
Heureuse est l'âme qui, comme celle d'Hafiz, boit le vin éternel de l'amour.
ghazal (Rumi); ghazal (Hafiz)

Trop de beauté et de complexité en un post... il lui faudra un commentaire...

Un bénévole? :D

@elmakoudi , @tizniti ou toute autre âme charitable?
 
A

AncienMembre

Non connecté
Salutations, oh trésor le plus précieux de la rivière de la générosité,
Salutations, la fleur la plus pure du désert éternel,
Salutations, oh celui qui est le descendant d'Adam,
dont le rayonnement pur ange adoré.
Je t'enverrai cent salaams à chaque respiration, ô généreux des plus généreux,
Si j'attrape même le plus doux parfum d'une réponse à une centaine de mes salam.
Texte: Hafiz, Rumi, Nasir Khusraw,

Hmm... ta référence n'est pas claire puisque je pense qu'ils ne sont pas co-auteurs de cette poésie... qui l'a écrit au juste?
 

tizniti

Soyons sérieux .
@kamils a dit: ↑
Celui qui voit les yeux enivrants de mon Bien-aimé voudrait être arrêté pour ivresse.
Heureuse est l'âme qui, comme celle d'Hafiz, boit le vin éternel de l'amour.
Trop de beauté et de complexité en un post... il lui faudra un commentaire...
Un bénévole? :D
@elmakoudi , @tizniti ou toute autre âme charitable?
Dans le mysticisme soufie , l'ivresse n'a rien à voir avec le vin . Al jilani dit dans "Une extase dont le feu ne s'éteint jamais..."

"Louable est mon ivresse licite est le nectar
Dont la vigne et son fruit n'ont pas eu de part.
A la coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindra jamais. .
L'Amour! Lorsqu'il atteint le Cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté..."

(Al-Jîlânî) Roger Du Pasquier, Découverte de l'Islam Paris, Seuil, 1984.

Dans un autre poème il est dit ;

Charabena 3ala dikeri al 7abibi moudamatane,
Sakarena biha mine 9abli ane youkhela9a al khamarou.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Dans le mysticisme soufie , l'ivresse n'a rien à voir avec le vin . Al jilani dit dans "Une extase dont le feu ne s'éteint jamais..."

"Louable est mon ivresse licite est le nectar
Dont la vigne et son fruit n'ont pas eu de part.
A la coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindra jamais. .
L'Amour! Lorsqu'il atteint le Cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté..."

(Al-Jîlânî) Roger Du Pasquier, Découverte de l'Islam Paris, Seuil, 1984.

Dans un autre poème il est dit ;

Charabena 3ala dikeri al 7abibi moudamatane,
Sakarena biha mine 9abli ane youkhela9a al khamarou.

Oh merciiii, et un graaand merci pour la référence claire, ça aide énormément à garder de bonnes traces (j'ai un plan pour ce thread au bout de quelque temps, je ne dirai rien pour l'instant) bien organisées.

Et quand Rûmî dit "mon moi n'est pas le mien"?
 
L'histoire est très belle et m'a poussé à réfléchir, car derrière ces actes, il faut voir les motivations réelles de chacun et vérifier divers éléments stratégiques car un conquérant peut également être obligé de conquérir et ainsi de suite.

Ma question est: est-ce que ce personnage était soufi? :D
جحا هي شخصية فكاهية انتشرت في كثير من الثقافات القديمة، ونسبت إلى شخصيات عديدة عاشت في عصور ومجتمعات مختلفة. وجحا اسم لا ينصرف لأنه معدول من جاح، مثل عمرو من عامر ويقال: جحا ي
 

Pièces jointes

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tizniti

Soyons sérieux .
j'ai un plan pour ce thread au bout de quelque temps, je ne dirai rien pour l'instant) bien organisées.
Merci à toi d'avoir donner par ton thread , à d'autres intervenants de qualité , le gout et l'envie de créer des thread en rapport avec le soufisme et d’enrichir par l'occasion le forum Islam d'un référentiel respectable de cette pratique et de ses maîtres.
C'est une bonne contagion et une contamination saine.
Bien sur, le tien est le meilleur et celui qui attire .

Ps: cette communication ne comporte pas de smileys.
 

tizniti

Soyons sérieux .
جحا هي شخصية فكاهية انتشرت في كثير من الثقافات القديمة، ونسبت إلى شخصيات عديدة عاشت في عصور ومجتمعات مختلفة. وجحا اسم لا ينصرف لأنه معدول من جاح، مثل عمرو من عامر ويقال: جحا ي
Jo7a ou j'7a est l’ancêtre de Colombo.
 
Salam alaikoum
Dr Javad Nurbakhsh est l'actuel maitre de l'ordre Nématollahi des soufis (ordre fondé au XIVème siècle par Shah Nématollah Vali). Né le 10 décembre 1926 à Kerman en Iran, lauréat de la faculté de médecine de Paris, praticien et chef du département de psychiatrie à l'université de Téhéran jusqu'en 1978, il est l'auteur d'une centaine d'ouvrages historiques et biographiques, de traités et de recueils abordant tous les aspects de l'enseignement soufi, et d'un dictionnaire encyclopédique sur le soufisme.
Dr. Nurbakhsh à été initié dans la voie Soufie Nématollahi à l'age de seize ans. A vingt ans, il fut nommé Sheikh (directeur spirituel) par son maître Munes 'Ali Shah, puit devint lui même maître de la confrérie Nématollahi à la mort de son maître. Il était alors âgé de 26 ans.

Celui qui connaît Dieu est libéré
du souvenir de tout autre que Lui.
Celui qui devient son patient
sait que Sa douleur n'a d'autre remède que Dieu.
L'adoration de soi n'est pas l'adoration de Dieu
cette vérité est notre parole.
Deviens néant pour que tu Sois,
c'est une évidence que l'Etre absolu, c'est Dieu.
La goutte ne s'est pas regardée elle-même et elle est devenue l'océan,
le premier c'est l'annihilation et le deuxième c'est la permanence.
Aucune querelle n'existe entres les espiègles de Dieu,
celui qui est devenu un espiègle de Dieu devient aimable.
Donateur de lumière de toutes les créatures,
tu es la seule et unique personne, même si il existe des milliers de miroir

Extrait du Divan du Dr. Javad Nurbakhsh. - Traduit du persan.
 
Hmm... ta référence n'est pas claire puisque je pense qu'ils ne sont pas co-auteurs de cette poésie... qui l'a écrit au juste?
Texte: Hafiz, Rumi, Nasir Khusraw, anonyme
Musique: Traditionnel, arr. Aqnazar Alovatov
L'interprète est libre de choisir les poèmes individuels dont il chantera les textes . Le maddoh commence par un ghazal non attribué (poème composé selon un schéma métrique de syllabes longues et courtes dont la forme est constituée de couplets rimés partageant un refrain)

Salutations, oh trésor le plus précieux de la rivière de la générosité,
Salutations, la fleur la plus pure du désert éternel,
Salutations, oh celui qui est le descendant d'Adam,
dont le rayonnement pur ange adoré.
Je t'enverrai cent salaams à chaque respiration, ô généreux des plus généreux,
Si j'attrape même le plus doux parfum d'une réponse à une centaine de mes salam. Suivant (à 1:32) vient un ghazal attribué à Hafiz, mais sûrement apocryphe, également mis en rythme libre et accompagné seulement de rubab:
Version en Anglais :
Greetings, oh most precious jewel from the river of generosity,
Greetings, most pure flower from the eternal desert,
Greetings, oh one who is the descendent of Adam,
Whose pure radiance no angel worshipped.
I will send you a hundred salaams with every breath, oh generous of the most generous,
If I catch even the merest scent of an answer to a hundred of my salaams. Next (at 1:32) comes a ghazal attributed to Hafiz, but surely apocryphal, also set in free rhythm and accompanied only by rubab:
 
Rûmî dit "mon moi n'est pas le mien"?

Nos déserts n’ont pas de limites
Nos âmes et nos cœurs n’ont aucun répit
Le Monde a été enterré dans le monde par les images et les traits
Laquelle de ces images est à nous ?
Quelles sont tes traits ?
Si tu rencontres sur la route une tête tranchée roulant avec insouciance vers notre terrain
Demande lui, demande lui
Les secrets de notre cœur
Elle t'apprendra le mystère qui est enfoui au plus profond de nous
Que puis-je dire ?
Que puis-je savoir ?
Cette histoire est au-delà de nos limites et de nos forces
Comment puis je rester silencieux quand par moments notre angoisse devient plus forte
Oublie cette histoire
Ne nous interroge pas
Car notre fable est celle de la ruine totale
Hier…j’ai piqué ma poitrine avec une étoile
Je lui ai montré la blessure qu’elle a causée
J’ai dit : donne des nouvelles de moi au Bien aimé dont la boisson est le sang
je me suis balancé d’avant en arrière afin d’apaiser l’ enfant qui est mon cœur
Un enfant s’endort lorsqu’on le berce dans son berceau
Donne du lait à ce bébé qui est le cœur
Dispense nous de ses pleurs
Oh toi qui à chaque instant aide des milliers de cœurs affaiblis comme le mien
Depuis toujours et jusqu’à la fin des temps la demeure du Cœur est et reste l’union,
Pendant combien de temps laisseras-tu ce cœur solitaire en exil ?
Rumi​
 
Salam alaikoum
Dr Javad Nurbakhsh est l'actuel maitre de l'ordre Nématollahi des soufis (ordre fondé au XIVème siècle par Shah Nématollah Vali). Né le 10 décembre 1926 à Kerman en Iran, lauréat de la faculté de médecine de Paris, praticien et chef du département de psychiatrie à l'université de Téhéran jusqu'en 1978, il est l'auteur d'une centaine d'ouvrages historiques et biographiques, de traités et de recueils abordant tous les aspects de l'enseignement soufi, et d'un dictionnaire encyclopédique sur le soufisme.
Dr. Nurbakhsh à été initié dans la voie Soufie Nématollahi à l'age de seize ans. A vingt ans, il fut nommé Sheikh (directeur spirituel) par son maître Munes 'Ali Shah, puit devint lui même maître de la confrérie Nématollahi à la mort de son maître. Il était alors âgé de 26 ans.

Celui qui connaît Dieu est libéré
du souvenir de tout autre que Lui.
Celui qui devient son patient
sait que Sa douleur n'a d'autre remède que Dieu.
L'adoration de soi n'est pas l'adoration de Dieu
cette vérité est notre parole.
Deviens néant pour que tu Sois,
c'est une évidence que l'Etre absolu, c'est Dieu.
La goutte ne s'est pas regardée elle-même et elle est devenue l'océan,
le premier c'est l'annihilation et le deuxième c'est la permanence.
Aucune querelle n'existe entres les espiègles de Dieu,
celui qui est devenu un espiègle de Dieu devient aimable.
Donateur de lumière de toutes les créatures,
tu es la seule et unique personne, même si il existe des milliers de miroir

Extrait du Divan du Dr. Javad Nurbakhsh. - Traduit du persan.
Magnifique , j’apprécie son bouquin
 
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