Deux mineurs ont été récemment victimes de «sextorsion» près de Sarlat. Une vingtaine d'affaires similaires ont été signalées ces derniers mois dans le département.
Le procédé est toujours le même. Un adolescent, ou une adolescente, accepte des échanges vidéos via Skype avec un inconnu. Une relation de confiance s'établit et, rapidement, le jeune se dénude. Son interlocuteur le menace par la suite de publier la vidéo sur internet, aux yeux de tous, s'il ne lui donne pas 400 euros. Seule nuance dans ce scénario rodé, parfois le maître-chanteur demande des photos érotiques, et non des vidéos. Depuis plusieurs mois, la Dordogne voit les affaires de chantages sexuels sur internet, aussi appelées «sextorsion», se multiplier, relate France Bleu ce mardi.
Ces derniers jours, cette mésaventure est arrivée à un adolescent de Terrasson, près de Sarlat-la-Canéda, et à une jeune fille de 14 ans, originaire du Sarladais. Le jeune homme a accepté des échanges intimes en vidéo. L'adolescente, quant à elle, avait envoyé des photos à un inconnu avant que ce dernier ne la menace de les diffuser si elle n'en fournissait pas d'autres. Au total, une vingtaine d'affaires similaires ont été signalées ces derniers mois dans le département. «Je ne sais pas si la Dordogne est plus touchée que les autres, ce phénomène touche beaucoup de jeunes il ne faut pas tomber dans une psychose, mais il est certain qu'il va y en avoir de plus en plus», tempère le commandant de groupement de la gendarmerie départementale, Michel Sanchez, joint par Le Figaro.
«Tout le monde peut se cacher derrière un avatar virtuel» Le commandant Sanchez confirme qu'une enquête est en cours. Si aucune piste n'est pour l'heure privilégiée, le militaire dégage deux options: «Il peut s'agir soit d'une action de quelques individus qui opèrent conjointement
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