Yamantaka
Upāsaka
@Yamantaka ,
Dans une perspective bouddhiste, Est-ce que la pratique de l'homosexualité n'est pas une manière de rester rivé au samsara, en nourrissant des désirs charnels qui génèrent du karma et qui éloignent de la libération? Au moins les relations hétérosexuelles peuvent se justifier par le besoin d'engendrer...
Les relations sexuelles, hétérosexuelles ou homosexuelles nourissent comme tu le dis justement l'attachement au sens et aux plaisirs sensuels plus largement. Pour rester sur l'aspect sexuel il n'y'a aucune différence entre une relation homo ou hétéro, le Dhamma ne s'attache pas au genre mais à la cause de la souffrance unique et universelle. C'est donc bien le désir/recherche des plaisirs sensuels (tanha) qu'il faut éradiquer tout du moins pour réaliser nibbana.
Si l'on voulait aller plus loin, même si le Bouddha encourageait le respect de la cellule familiale n'a jamais a ma connaissance appuyé son enseignement sur la distinction des genres bien au contraire puisque dans la pratique, nous devons bouddhiste assimiler par la sapience que le genre n'existe pas ultimement et que nous ne sommes ni Moi, ni Je ni homme ou femme mais qu'un assemblage d’agrégats.
Le fait de procréer ne se justifie donc pas dans le Dhamma, les relations quelqu'elles soient sont interdites pour les bhikkhus (moines) et tout laïc avancé sur la voie comprends aisément que c'est un obstacle mais c'est un autre débat.
Bref tout ça pour dire que le Dhamma se contrefous de qui couche avec qui et comment