Ouai et alors ?
2 artisans marocains parmi d'autres d'Algerie, Tunisie, Egypte et mosquée de style andalouse,
Le financement est français et étranger et les architectes français.
Après l'indépendance le financement est algérien.
Je viens sur ce fil pour partager avec mes compatriotes pas pour t'instruire
Pour partage,
Le chiffre de 350 marocains est annoncé par la journaliste du Quotidien - elle ne communiquera pas le nombre d’Égyptiens ou d'Algériens - probablement dérisoire et assignés au gros oeuvre - quand les marocains donnaient le cachet à cette entreprise
ou encore
Les ouvriers, marocains pour la plupart, ont oeuvré sous la direction d’un architecte français, Maurice Mantout. Le complexe ne se contente pas d’accueillir une mosquée : il est composé de nombreux bâtiments.
Ces symboles étrangers à Paris Inattendus, insolites, autant de témoignages architecturaux et historiques venus d’ailleurs que cette série d’été vous fait visiter. Cette semaine, la Grande Mosquée de Paris. Cet...
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Passage sous contrôle algérien
Symbole prestigieux de l’islam de France, la grande mosquée de Paris célèbre, le 19 octobre 2022, les 100 ans de la pose de sa première pierre, en présence d’Em
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Que représente aujourd’hui la grande mosquée de Paris, forte de ce passé prestigieux ?
Entre-temps, elle est passée sous contrôle algérien.
« En 1954, le successeur du premier recteur Si Kaddour Ben Ghabrit, son neveu, ne plaisait pas au gouvernement français, explique Bernard Godard. Il était proche du Maroc, qui à cette époque était considéré comme un pays hostile soutenant le Front de libération nationale (FLN) en Algérie. »
Le pouvoir français choisit donc un homme fidèle à l’Algérie française : Hamza Boubakeur, théologien et érudit algérien. Ce dernier reconstruit un conseil d’administration à sa main.
« La grande mosquée de Paris devient une affaire Boubakeur », résume Godard. Les autres territoires de « l’empire » désormais déchu (Maroc, Tunisie, Afrique de l’Ouest) ne sont pas réintégrés dans l’administration de la grande mosquée de Paris.
Mouvementée, la suite de l’histoire épouse les remous des relations franco-algériennes de la fin de la guerre d’Algérie.
« Le siège social de la grande mosquée de Paris est transféré d’Alger à la France en 1962, après l’indépendance, résume Godard.
Mais une bataille juridique s’engage, avec une contestation du recteur Boubakeur par Alger. Jusqu’à ce que le gouvernement, sous François Mitterrand, trouve un accord pour “rendre” la grande mosquée de Paris à l’Algérie en échange d’un accord sur le pétrole en 1982. »
C’est ainsi que l’État algérien devient maître du conseil d’administration de la mosquée et finance largement son fonctionnement, encore aujourd’hui.
« En réalité, l’Algérie est de moins en moins impliquée sur ce sujet, d’une part parce que le financement est lourd à porter, d’autre part parce que la grande mosquée de Paris n’est pas toujours en totale adéquation avec l’État algérien, surtout depuis la dernière élection de Chems-eddine Hafiz », nuance Dorra Mameri-Chaambi.