Que pensez-vous d'une interprétation féminine des textes sacrés ?

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Que pensez-vous de ces mouvements et de ce qu’ils prônent ?

Ces mouvements sont d'ordre historique.. je me considère musulmane, pas historienne. :D

Ce qu'ils prônent, surtout envers les femmes, n'est plus d'actualité et on n'a pas à suivre des lois du moyen-âge.

Avez-vous vous-même déjà réfléchi à ses questions et qu'en avez-vous conclu ?

Oui. J'ai conclu que je ne pourrai jamais être sunnite et le coran n'existait pas, j'aurais été non-musulmane dans ce cas.

Que pensez-vous qu’une lecture féminine des textes changerait dans la pratique ?

Uniquement si elles sont érudites avec des diplômes légitimes et partageront leur savoir via les réseaux sociaux, les inonder même au point de les banaliser.

Pensez-vous que le monde musulman est prêt à accepter une relecture féminine des textes, des fatwas produites par des femmes, qu’elle prennent pleinement possession de leurs droits ?

Hmm.. non, je ne le pense pas, pas dans les 20 prochaines années en tous cas car la religion est liée à la politique chez nous... ils ne voudront pas de ça.


Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :
l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),

Les arguments avancés sont souvent débiles pour une femme... si quelqu'un se prosterne pour voir de plus près le derrière des autres, sa place n'est pas dans une mosquée.

On donne l'exemple de Umm Waraqah dans les récits sunnites mais les avis divergent, certains disent qu'elle a guidé des prières mixtes, d'autres disent que non, elle a uniquement guidé la prière des femmes et c'est le prophète qui lui a demandé de faire ça... elle était plus érudite que les autres hommes en plus.

l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),

Ce n'est pas interdit dans le coran, le verset qui en parle met le "atf" (la conjonction de coordination pour notre nourriture et les mariages avec les croyantes , puis le verset reprend en disant que les croyantes parmi les gens du livre sont permises aux hommes musulmans).

L'interdiction est surtout patriarcale... à l'époque tu n'avais pas forcément le choix pour la religion et pour un mariage chrétien, on te demandera de te convertir (et ça se fait encore dans beaucoup de paroisses catholiques). Tes enfants devront être baptisés et tu n'auras aucune chance pour leur enseigner l'islam.

Aujourd'hui, nous n'avons plus ce type de restrictions sauf dans nos contrées et autres similaires.

la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,

Attention, c'est qu'ils ont fait croire aux gens... une femme a la même valeur de témoignage que son mari pour un cas d'adultère. Le témoignage d'une seule femme qui avait été délaissée par le prophète a suffit pour que des versets soient révélés pour parler de son cas.

Le témoignage d'une femme est aussi précieux que celui d'un homme sauf pour les calomniateurs et les gens avec un historique de mensonges.

Maintenant, le verset parlant de contrats commerciaux... à l'époque les femmes ne savaient que dalle de tout ça, le verset donne bien une raison claire pour avoir deux femmes comme témoins: que l'une rappelle l'autre car les détails ne leur sont pas familiers... mais si la femme a un témoignage complet , pas besoin de ça.

Tu penses que Khadija, première femme du prophète et grande marchande Arabe aura son témoignage refusé parce qu'elle est une femme? La dame était blindée grâce à son business qu'elle tenait, elle sait comment ça se passe.

Donc une femme avocate des affaires ou une notaire (même une étudiante en droit qui a eu ses modules sur ça) auront un témoignage inférieur? Non pas du tout.

Voilà, il faut prendre cela en considération. Si toi-même tu as signe un contrat et tu l'as bien lue toute seule, tu sauras très bien en parler et si c'est obscur, tu demanderas des explications avant de signer.

(suite)
 
l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)

Il faut interdire tout ça, tout court.

Le coran lie la remise de l'héritage des orphelins à leur âge de maturité qui correspond également à l'âge où ils seront prêts à se marier? Dis-moi qui ici peut gérer son héritage à 12 ou à 14ans ?:oh: Allons allons...

l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,

A khti qu'elles restent absentes ma3lich... les rares qui sont présentes sont pour la majorité des barbues en hijab, pas la peine d'en rajouter plus. Il y a d'autres comme Asma Lemrabet, Amina Daoud (et ça s'arrête là pour moi, merci au revoir hahaha car je ne connais pas de femmes savantes modernes hahahah, bon il y avait Eva Vitray-Meyerovitch , que Dieu ait son âme en paix, elle a fait beaucoup d'efforts pour rendre la litérature soufie accessible aux francophones).

La minervie a cité une certaine Abla Kahlaoui, c'est une konnasse de l'Azhar et je pèse bien mes mots, konnasse de l'Azhar. Je n'oublierai jamais le jour où je l'ai vue à la télé dire à une dame qui l'avait appelé pour lui parler de ses problèmes de son mariage, que son mari la maltraitat mais il est mort. Lorsqu'il était mort, ils étaient en dispute du coup il est mort "en colère" contre elle... tu sais ce que cette konnasse lui a dit ? qu'elle ne verra pas le Paradis car son mari est mort en colère contre elle.

Alors non, pas besoin de konnasses enfoulardées pour remplir le quota de "femmes savantes", blach.


la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,


Traditions, il faut surtout prendre son destin entre les ses deux mains et aller de l'avant, faire comme Nizar Qabbani avait dit dans un de ses recueils qu'on doit être prêtes à ce que nos corps soient des ponts pour que d'autres femmes (nos filles et petites-filles) puissent traverser librement.

Tu as cette liberté maintenant, ben envois bouler ces losers, tu n'as pas que ça à faire, dis-lui va te chercher ta mashallah girl hlal bisexuelle , ce sera le pied pour elle, c'est elle qui te poussera même à être polygame et te ramènera sa pote lesbienne comme seconde épouse. :D :D

le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)


Pareil envois-les bouler. Et si tu vivais dans un pays où tu n'avais pas d'autres choix, je t'aurais dit de le mettre comme condition dans ton contrat de mariage.

En gros, désormais, tout est possible pour toi, tu es vraiment libre et ça, il faut le vivre pleinement pour prendre la revanche de toutes ces femmes qui ont souffert à cause des barbues et leurs acolytes les konnasses masochistes et adotratrices de phallus.

Donc va lire, documente-toi rassemble des passages, analyse-les et fais en fonction de ce qui te semble juste. Et même si tu te trompes, tu rectifies avec le temps, ne laisse personne te dicter ta religion, que le clergé brûle à jamais. On a besoin d'érudits comme les autres avec de sérieux articles qu'on peut lire et débattre, pas quelqu'un qui veut jouer aux papes avec moi...

Gloire à Dieu pour ça et une petite gloire à nous aussi! :cool:
 
Concernant le mariage d'une femme musulmane avec un homme des peuples du Livre, voici ce que j'ai pu trouver:

https://www.la-croix.com/Religion/I...n-savants-sont-partages-2017-09-19-1200878007

Une musulmane peut-elle épouser un non-musulman ? Les « savants » sont partagés

Le 14 septembre, en Tunisie, une circulaire de 1973 interdisant aux musulmanes d’épouser un non-musulman a été « annulée ».
Les oulémas (savants musulmans) conservateurs ont dénoncé cette mesure qui, selon eux, « contredit le Coran ». Mais d’autres voix s’élèvent pour réclamer ou proposer une nouvelle lecture du texte sacré.


  • Anne-Bénédicte Hoffner,
  • le 19/09/2017
(...)
Une musulmane peut-elle épouser un non-musulman ? Les « savants » sont partagés

Le 14 septembre, en Tunisie, une circulaire de 1973 interdisant aux musulmanes d’épouser un non-musulman a été « annulée ».
Les oulémas (savants musulmans) conservateurs ont dénoncé cette mesure qui, selon eux, « contredit le Coran ». Mais d’autres voix s’élèvent pour réclamer ou proposer une nouvelle lecture du texte sacré.


  • Anne-Bénédicte Hoffner,
  • le 19/09/2017
Une musulmane peut-elle épouser un non-musulman ? Les « savants » sont partagés

Le 14 septembre, en Tunisie, une circulaire de 1973 interdisant aux musulmanes d’épouser un non-musulman a été « annulée ».
Les oulémas (savants musulmans) conservateurs ont dénoncé cette mesure qui, selon eux, « contredit le Coran ». Mais d’autres voix s’élèvent pour réclamer ou proposer une nouvelle lecture du texte sacré.


  • Anne-Bénédicte Hoffner,
  • le 19/09/2017
Quels sont les arguments des partisans ?
Depuis quelques années, d’autres voix s’élèvent pour dénoncer une lecture réductrice du Coran et de la tradition musulmane, beaucoup plus diverse que ne le laissent penser les conservateurs.

Ces nouveaux penseurs appellent à une autre interprétation des textes, prenant en compte le contexte de la prophétie de Mohammed – l’Arabie du VIIe siècle. Ils s’interrogent aussi sur le sens que les musulmans peuvent lui donner, au XXIe siècle, dans des sociétés pluralistes et aspirant à l’égalité entre hommes et femmes.

Marocaine, théologienne et féministe, Asma Lamrabet estime d’abord que le traitement dissymétrique réservé aujourd’hui aux hommes et aux femmes est contraire au Coran. Dans le verset de la deuxième sourate, « l’injonction est parfaitement égalitaire et interpelle hommes et femmes d’une façon strictement équivalente », écrit-elle dans un article de 2013 publié par Les Cahiers de l’islam.

Selon elle, l’interdiction s’est progressivement imposée aux femmes en raison de l’interprétation – à ses yeux abusive – d’un autre verset du Coran (60 ; 10) à propos des « croyantes » qui « se présentent en muhajirates (réfugiées) auprès de vous ». « Si vous êtes convaincus qu’elles sont de vraies croyantes, ne les renvoyez pas aux kufar (infidèles) car elles ne sont plus licites pour eux ni eux licites pour elles. »

Ce verset, selon elle, ne parle pas du mariage, mais aurait été « révélé afin d’empêcher l’extradition des femmes qui s’étaient converties à l’islam et afin de ne pas les exposer aux représailles de leurs familles respectives ».
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« La question qui reste à poser est comment pourrait-on aujourd’hui, dans ce chaos conceptuel, culturel et mondialisé, catégoriser les personnes selon leur foi, leur appartenance religieuse ou culturelle ? À quoi reconnaît-on un musulman, un croyant, un chrétien, un juif, un polythéiste ? », interroge aussi Asma Lamrabet.

Dans un article du 29 août 2017 publié lui aussi par Les Cahiers de l’islam, l’islamologue belge, et musulman lui-même, Michaël Privot constate lui aussi l’urgence de « s’interroger sur ce qu’est un mushrik au XXIe siècle, à l’heure où l’associationnisme auquel faisait référence le Coran, présent au début du VIIe siècle à l’Est de la Péninsule arabique, a définitivement disparu ainsi que la société qui le portait ».
 
https://www.lescahiersdelislam.fr/E...uire-les-manipulations-des-oulemas_a1562.html
(...)
Le mariage mixte

Les arguments relatifs au mariage de la musulmane avec un non musulman sont, à ce titre, les plus emblématiques des dérives du discours de ces oulémas.

Pour rappel, en Tunisie, la Constitution veut que le mariage civil soit ouvert à tou-te-s, sans que n’interfèrent les convictions personnelles des futurs époux, mais une circulaire datant de 1973 prescrit l’interdiction, pour la musulmane, de se marier avec un non-musulman, en s’ancrant dans la longue tradition de l’islam malékite. C’est cette dernière que M. Essebsi se propose d’envoyer aux oubliettes de l’histoire, d’autant qu’elle s’oppose à une liberté fondamentale d’importance supérieure dans l’architecture juridique tunisienne.

Pour tenter de réduire à néant l’idée même de la possibilité du mariage d’une musulmane avec un non musulman, l’Union Internationale des Oulémas Musulmans propose une opinion peu étayée, mais se voulant efficace : « Le mariage d’une musulmane avec un non musulman contredit le Coran, la tradition prophétique et le consensus de la communauté, et il n’est permis en aucune façon de transgresser cette limite. Dieu dit : « Et ne mariez pas les associateurs [aux femmes musulmanes] jusqu’à ce qu’ils croient [en l’islam] » (2, 221). Et Il dit au sujet de l’interdiction des femmes musulmanes pour les mécréants : « Elles ne peuvent leur être licites comme ils ne peuvent leur être licites » (60, 10). Les musulmans sont unanimes sur cette interdiction, les savants de la Zeitouna ont d’ailleurs promulgué une fatwa en 1950 au sujet du mariage d’une jeune fille tunisienne avec un non musulman, dans laquelle était mentionné que : « ce mariage est nul et sans fondement dans la charia, et il ne convient pas de le nommer par le qualificatif de mariage, il s’agit au contraire d’une pure ignominie. » Depuis l’époque des compagnons du Prophète jusqu’à ce jour, les savants musulmans sont unanimes sur le fait que l’identité musulmane du mari est une condition de validité du mariage de la femme musulmane » (trad. O. Marongiu-Perria, op.cit.).

Il importe de déconstruire ce qui est une véritable imposture intellectuelle qui porte préjudice aux projets de vie de milliers, voire de millions de gens de par le monde, et ce certainement en Europe où la question des mariages mixtes impliquant une musulmane reste encore épineuse, y compris pour les jeunes de la 3ème génération (voir Oubrou T., Privot M. et Baylocq C., Profession Imâm, 1ère éd., Paris, Albin Michel, 2009, p. 47 sqq et 235 sqq).
 
Critique discursive

Tout d’abord sur le discours lui-même : les oulémas citent le Coran, la tradition prophétique et le consensus de la communauté sans entrer dans les détails. Cette introduction vise à « bétonner » le propos et faire en sorte de présenter une unanimité transhistorique, voire transcendantale sur la question. Pourtant, il n’en est rien : nous allons revenir aux versets coraniques ci-dessous, mais il est évident que la tradition prophétique ne présente aucun hadîth sain et clair sur la question (voir article en lien ci-après). Quant au concept de « consensus de la communauté », il s’agit d’une pure forgerie sans aucune valeur en principologie du droit islamique vu l’impossibilité de prouver l’existence d’un consensus d’une communauté de foi de plus d’un milliard et demi de croyant-e-s aussi divers-e-s que varié-e-s. Seul est reconnu comme un des fondements du droit canon, et avec ses propres limitations, un ijmâ‘ (consensus) des oulémas. Pour mettre ses opposants en minorité, l’Union Internationale n’hésite pas une seconde à frauder la réalité, à l’encontre de toute éthique. Pour ce qui concerne le mariage mixte, dans son fameux tafsîr du Coran, al-Tabarî (9/10ème siècles) a dû lui-même ressortir à un propos rapporté au deuxième calife ‘Umar b. al-Khattâb interdisant supposément ce mariage, faute de pouvoir trouver le moindre hadîth à proposer (ce qui permet également de dater indirectement l’apparition de ce fameux consensus des oulémas, bien plus tardivement que ne le prétend l’Union).

Autant dire que dans la hiérarchie de la normativité islamique, ce n’est pas le fondement le plus solide. Les oulémas n’en ont cure et n’introduisent aucune nuance dans leur propos, oblitérant sciemment l’histoire de la tradition jurisprudentielle en prétendant énoncer une vérité éternelle. De même, à la fin du paragraphe, ils récidivent en prétendant qu’il y aurait consensus à propos de cette interdiction « depuis les Compagnons du Prophète ». Si l’on retire le propos attribué à ‘Umar al-Khattâb, le faisceau de preuves se rétrécit très sérieusement, mais cela permet de faire astucieusement l’impasse sur ce que le Prophète aurait lui-même pu déclarer à ce sujet, ce qui est évidemment très pratique vu l’absence de propos solidement attestés sur la question. Si les Textes (Coran et sunna) ne présentent pas d’indice clair, il sera toujours possible de trouver une opinion de Compagnon, voire, le cas échéant, une construction tardive d’oulémas, mais dont la valeur reste très circonstanciée et qui doit être remise en question à chaque époque sans qu’elle ne puisse jamais acquérir le statut de Vérité supérieure.

La citation de l’opinion d’oulémas de la Zeitouna du siècle dernier tombe à propos pour rappeler qu’un tel mariage serait « pure ignominie », et enfoncer le clou de la culpabilité dans l’esprit de tout qui s’aviserait de vouloir penser à rebours de cette vérité. Le procédé est violent mais redoutablement efficace. La rhétorique contre l’intelligence, la menace contre le travail de conviction : une cléricature qui n’a plus que la commination pour faire respecter son orthodoxie est un signe clair de l’effondrement de sa pertinence auprès de ses fidèles. Il est crucial d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
 
Retour impératif du Coran
Au contraire de l’Union Internationale des Oulémas Musulmans qui, sûre de son coup, se contente de citer deux versets tronqués en estimant que cela les absout de tout effort d’argumentation et de clarification, il importe de se remémorer le contexte de la révélation.

La société à laquelle s’adresse le Coran est une société tribale et segmentaire au sein de laquelle les femmes – même libres – ne valent guère mieux qu’un bien mobilier, une force de travail et de reproduction, un bien d’échange servant à forger des alliances entre familles, entre clans et tribus pour se garantir la paix ou des droits de passages sur les territoires contrôlés par d’autres clans ou tribus (voir R. Benzine et I. Saïdi, Finalement, qu’est-ce qu’il y a dans le Coran ?, Paris-Bruxelles, La Boîte à Pandore, 2017). La sîra (histoire prophétique) témoigne également que le Prophète s’inscrivait lui-même pleinement dans la logique des mariages visant à consolider des alliances à portée politique, inter-clanique, voire inter-religieuse.

Dans cette société, seuls contribuent au prestige d’un homme ses fils et ses troupeaux
(al-mâl wa-l-bunûn zînatu l-hayati l-dunyâ, comme en atteste le Coran lui-même au verset 18,46). Pas ses épouses, ses filles ni ses esclaves. On remarquera également dans les versets qui seront traduits in extenso ci-dessous que, lorsque le Coran établit des droits et des devoirs symétriquement pour les hommes et les femmes, il ne s’adresse pourtant qu’aux hommes, jamais aux femmes (cf. « mariez » contre « donnez en mariage »), ce qui est un reflet de leur position effective dans cette société.

Dans ses carnets de voyage auprès des bédouins du Pays de Moab (Est de la Mer Morte) au tournant du 20ème siècle, Antonin Jaussen apparaît comme un témoin privilégié d’une telle société segmentaire qui n’a pas encore été profondément modifiée par la modernité. Ainsi, les filles n’entrent qu’avec parcimonie dans la représentation d’une ahl (famille de base, p.11) ; si les hommes d’une lignée sont identifiés et comptés à l’unité, ce n’est pas le cas pour les femmes qui restent anonymes en quelque sorte (p.15). Les dictons locaux y compris reflètent sa condition de force de (re)production : « Femme la nuit, ânesse le jour » (p.16 in Coutumes des Arabes au Pays de Moab, Paris, Adrien Maisonneuve, 1948).


Enfin, dimension fondamentale, le leitmotiv du Coran est de proposer une nouvelle alliance avec Dieu et son Prophète (voir J. Chabbi, Les trois piliers de l’islam, Paris, Seuil, 2016). Cette alliance (îmân) semble avoir eu une dimension plus sociale que véritablement théologique : les Gens du Livre (Ahl al-Kitâb, traditionnellement interprétés comme les juifs et les chrétiens), mais aussi ceux qui reçurent un écrit surnaturel (Kitâb) avant vous (Cor. 4, 131 qui élargit plus encore le nombre de peuples, en cohérence avec la tradition qui veut que chacun aurait reçu un messager particulier) sont des mu’minîn, des alliés potentiels tant qu’ils ne recouvrent pas les signes de Dieu et se refusent d’être reconnaissants envers ses bienfaits (les kuffâr au sens propre) ou ne finissent par Lui associer des alliés surnaturels (les mushrikûn).

Le mushrik, l’associateur, c’est donc celui qui postule un réseau d’associations surnaturelles entre différentes divinités ou êtres surnaturels dont faisait partie, à l’origine, le Dieu de Muhammad (le Seigneur mecquois dont il est question au début de la révélation (Rabb hâdhâ l-Bayt, Cor. 106,3)). Le mushrik cherche ainsi à établir des pactes avec ces divinités en espérant soutien et intercession auprès de Dieu qui affirme pourtant que cette dernière ne leur servira de rien (Coran 34,23). En contexte coranique, les mushrikûn et les kuffâr par excellence sont les Mecquois auxquels Muhammad n’aura de cesse de s’adresser, ceux qui l’ont banni, qui ont rejeté la nouvelle alliance qu’il leur proposait et qui aurait dû leur apporter fortune et leur éviter le châtiment divin, susceptible de s’abattre sur eux à tout moment.
 
C’est précisément au sein de cet univers de sens relatif à l’alliance qu’il faut lire et comprendre les quelques versets relatifs au mariage que l’on qualifie aujourd’hui de « mixte ». Alliance avec Dieu et son Prophète d’une part, mais aussi alliance politique et sociale entre tribus et leurs alliés/associés surnaturels – un élément qui prend d’autant plus d’importance que le verset 60,10 fut révélé, selon la tradition, après le Pacte de Hudaybiyya en 628. Ce dernier statuait entre autres que les musulmans médinois devaient renvoyer à La Mecque tout-e futur-e transfuge qui n’aurait pas eu l’accord de son protecteur (walî), ce qui permet d’éclairer le propos coranique.

Le verset 2,221 peut se traduire ainsi : « Ne mariez pas celles qui prêtent des associés à Dieu (mushrikât) tant qu’elles ne se sont pas ralliées (à Dieu et à son Prophète, mu’minât). Une esclave ralliée est meilleure qu’une associatrice, même si celle-ci vous émerveille. Ne donnez pas (vos femmes) en mariage à ceux qui prêtent des associés à Dieu tant qu’ils ne se sont pas ralliés. Un esclave rallié est meilleur qu’un associateur, même si celui-ci vous émerveille. Car ceux-là appellent au feu (solaire, nâr), tandis que Dieu appelle au Jardin et au pardon, par Sa permission. Il rend clair ses signes aux gens, peut-être se rappelleront-ils ? ».

Quant au verset 60, 10, il déclare : « O vous qui vous êtes ralliés (à Dieu et à son Prophète, al-ladhîna âmanû), si des femmes ralliées (mu’minât) arrivent à vous, émigrantes (de la Mecque), soumettez-les à un test. Dieu est parfaitement informé de leur ralliement. Si vous les reconnaissez comme ralliées, ne les renvoyez pas chez les kuffâr (ceux qui refusent les signes de Dieu, les Mecquois précisément). Elles ne leur sont plus licites, comme ils ne leur sont plus licites. Rendez-leur ce qu’ils ont dépensés (la dot). Il n’y pas de faute pour vous à les prendre en mariage, pour autant que vous leur donniez leur part (une dot).

Ne vous agrippez pas à vos liens avec les femmes qui refusent les signes de Dieu (kawâfir) : demandez ce que vous avez dépensez (pour les marier) et qu’ils (les kuffâr) demandent ce qu’ils ont dépensés également. Ceci est la décision de Dieu. Il juge entre vous et Dieu est Omniscient et Sage ».

Il est frappant de remarquer que l’interdiction de mariage mixte avec des associateurs/trices concerne tant les hommes que les femmes, de manière symétrique. Pourtant, la tradition jurisprudentielle et les croyances populaires vont juste retenir qu’il est licite pour le musulman d’épouser des femmes « des Gens du Livre », et interdire tout mariage de cette nature pour la musulmane.
 
Il est évident que les oulémas ont procédé par une lecture tronquée et doublement abusive du Coran :

(1) la négation du contexte de la révélation : Muhammad tente de mettre sur pied, à Médine, une nouvelle alliance centrée sur sa personne et son Seigneur, qui devrait prendre le pas sur les alliances tribales et claniques traditionnelles, sans pour autant pouvoir faire fi de l’immense pouvoir structurant de ces alliances et relations entre familles, clans et tribus au sein de sa société. Il doit composer avec sa réalité et prendre en compte, en quelque sorte, deux niveaux d’alliance : « verticale » avec Dieu d’une part, et « horizontale » entre les hommes et leurs structures familiales d’appartenance. Le verset 60,10 témoigne du fait que des hommes musulmans (voire des femmes musulmanes) étaient encore marié-e-s avec des associateurs/trices à Médine sans que cela n’ait, semble-t-il, posé de problème majeur. Certains divorceront après l’annonce de ce verset d’après la tradition. En résumé, il s’agit pour le Coran de clarifier les alliances et les allégeances pour unifier cette communauté naissante autour de Muhammad et diminuer les risques de défection et de trahison potentielles, toujours susceptibles de mettre en grave danger cette communauté encore relativement faible et entourée d’adversaire hostiles et résolus. Il ne s’agit donc pas ici de questions fondamentalement théologiques, ou de savoir en quoi ou qui les contemporains du Prophète croyaient vraiment, mais qu’elles étaient leurs allégeances. Plus que de dogmatique, il s’agissait de stratégies de survie.

(2) Une double assimilation sémantique catastrophique qui va à l’encontre du Coran lui-même : d’une part entre mu’min et muslim : à savoir que ne seraient plus « mu’min » que les seul-e-s musulman-e-s à l’exclusion de tous les autres peuples ayant reçu un écrit surnaturel (kitâb), et en particulier des juifs et des chrétiens qui font pourtant coraniquement partie des mu’minîn (or les versets cités ne parlent à aucun moment des musulman-e-s (muslim-a), mais des rallié-e-s (mu’min-a)) ; et d’autre part entre mushrik-a et kuffâr/kawâfir et ahl al-kitâb, à savoir entre associateur/trice et dénégateur/trice des signes de Dieu avec les Gens du Livre (chrétiens et juifs a minima).
En effet, l’Union Internationale des Oulémas Musulmans, en prétendant dire que la musulmane ne peut se marier qu’avec un musulman, prétend que tout qui n’est pas musulman est d’office mushrik ou kâfir, ce qui constitue une lecture tellement restrictive du Coran qu’elle en devient malhonnête, d’autant que le contexte coranique renvoie sans équivoque aux Mecquois dits « polythéistes », même si ce terme n’est pas des plus appropriés pour qualifier leur probable manière de croire. En tous cas, de tels détournements de sens sont particulièrement graves pour des oulémas qui prétendent assurer la guidance d’une communauté spirituelle globale.

Un véritable travail de théologien aurait consisté à reconnaître que rien ne s’oppose coraniquement, ni dans la tradition prophétique au mariage d’une musulmane avec, au minimum, une personne relevant des communautés ayant reçu un livre auparavant, comme le démontre d’ailleurs l’analyse très fine du Dr. Al-Ajamî.
 
Un vrai travail théologique consisterait également à reconnaître que cette interdiction du mariage mixte pour la musulmane résulte de la projection sur le Texte – jusqu’à effectuer un retournement radical de sa signification première – des conceptions profondément patriarcales des oulémas médiévaux qui ont « fondé » ce fameux consensus. Ce faisant, ils ont sacralisé une anthropologie médiévale spécifique qui constituait la femme en un être sans aucune agencéité, toujours soumise au vouloir de son mari et des hommes de son clan, mineure à vie, dont la sexualité doit être domestiquée et dont la circulation ne peut avoir lieu qu’au sein d’un marché matrimoniale exclusivement endogène (cf. l’idéal du mariage de la bint al-‘âm, la fille de l’oncle paternel dans sa formule la plus exclusiviste), supposément garant de la cohésion et de l’identité du groupe (et par extension de la culture et de la société).

A l’heure où les représentations sociétales de la femme ont profondément changé, y compris dans les pays traditionnellement musulmans, où elle a acquis de haute lutte son droit à l’indépendance (avec des variations notables, certes), et où son agencéité, son autonomie et son pouvoir de décider de sa vie lui sont légalement reconnus (même s’ils sont parfois niés par la culture et la tradition), la théologie islamique et la jurisprudence qu’elle oriente ne peuvent décemment plus continuer à promouvoir sans le questionner une vision du monde et de la société, en particulier de la femme, ancrée dans une anthropologie désormais révolue. L’urgence théologique consiste précisément à souligner le fait que cette sacralisation n’est qu’une construction sociale historiquement située (et donc critiquable et réversible) visant principalement – sous couvert de religion et de sacré – à garantir à l’homme une série de privilèges, dont un marché matrimonial préservé de toute concurrence externe n’est pas le moindre.

Paradoxalement, dans une fatwa qui avait fait sensation à l’époque, le Conseil européen pour la fatwa et la recherche, présidé par le même Yûsuf al-Qaradawî, avait affirmé que rien n’empêchait une femme mariée qui se convertirait à l’islam de demeurer avec son époux dès lors que leur mariage est fondé sur l’entente et le respect réciproque. Déjà à cette occasion, nombreux/ses étaient celles et ceux qui avaient souligné une contradiction inhérente entre cette autorisation et l’interdiction pour la musulmane de contracter un mariage similaire – y aurait-il des agencéités différentes pour la musulmane convertie et la musulmane « de naissance » ? Certains mariages créeraient-ils des pratiques différentes de respect et d’entente mutuelle entre les époux ?

On le voit, sur ce sujet comme sur tant d’autres, le paradigme herméneutique et jurisprudentiel islamique traditionnel atteint ses limites de fonctionnement. Ses contradictions internes deviennent de plus en plus visibles et difficiles à gérer dans un monde globalisé, connecté et dont l’anthropologie évolue à toute vitesse, augmentant la dissonance avec l’épistémè (au sens foucaldien) islamique médiévale, voire même de l’Antiquité tardive à laquelle le Coran s’adressait au premier chef, et au sein de laquelle les oulémas classiques ont opéré. (...)


Dr. Michaël Privot
Islamologue
Auteur de « Quand j’étais Frère musulman », parcours vers un islam des lumières, Paris-Bruxelles, La Boîte à Pandore, 2017.
 
Déjà, dire une lecture féminine apportera un regard neuf

sous entendant actuelle que les lectures sont masculines

Est faux

Les savants ne tranchent pas dans Une direction car ceux sont des hommes mais ils tranchent après une etudes des preuves

Après si sur certains sujets cela est en défaveur des femmes ( selon certaines )

c’est qu’ils ont jugé que la vérité est ainsi


que ça plait ou non
C’est pas leur problèmes

Ils ne sont là que pour la vérité
Aussi amère soit elle

Salam ibo

Penses-tu qu'au cours de l'histoire il n'y a au aucun détournement ?
Plusieurs sources que j'ai lues le mentionnent pourtant
Des créations et manipulations de hadiths ou de fatwa pour régler les soucis personnels de tel homme fortuné ou puissant
Abu Huraira par exemple voit plusieurs de ses ahadiths considérés comme vrais alors qu'il serait une source peu fiable

Attention je precise que je ne m'attaque pas aux savants, ni même au hommes, je ne me compare même pas à eux, je me concentre sur les femmes uniquement
 
Je pense que les interprétations qui postulent l'égalité Homme/Femme dans le Coran
sont convaincantes.

après il est clair que les oulémas, assemblée masculine, ont interprété à leur sauce durant des siècles et présentent ensuite leurs conclusions comme le Coran, mais ce n'est pas le cas.
 
@Serenade , pardon , un petit détail hier j'ai mélangé les noms... la pauvre Abla Kahlaoui n'est pas une tarée, il y a une autre, une face de rat qui l'est et c'est elle qui m' a dégoûtée à vie d'elle: Souad Saleh.

Celle-là est la copie "érudite" (elle te dégoûtera avec preuves à l'appui quoi) de minervie ici, si tu l'écoutes parler des femmes sans aucun savoir de l'islam tu finiras apostat en 5 minutes.
 
Dernière modification par un modérateur:
Bonjour,

Que pensez-vous de ces mouvements et de ce qu’ils prônent ?
Avez-vous vous-même déjà réfléchi à ses questions et qu'en avez-vous conclu ?
Que pensez-vous qu’une lecture féminine des textes changerait dans la pratique ?
Pensez-vous que le monde musulman est prêt à accepter une relecture féminine des textes, des fatwas produites par des femmes, qu’elle prennent pleinement possession de leurs droits ?


Je pense que c'est aux textes de donner "son esprit" au lecteur, pas l'inverse, sinon le lecteur risque de faire dire aux textes ce qu'ils ne disent pas.


Ensuite, les droits des femmes que vous avez lu dans diverses sources peuvent être seulement des interprétations humaines avec un certain partie pris, donc pas divins.

Enfin, il y a la langue arabe des textes dont la non maîtrise peut pousser le lecteur à faire des conjectures sur le sens de tel ou tel passage des textes.
 
@Serenade , pardon , un petit détail hier j'ai mélangé les noms... la pauvre Abla Kahlaoui n'est pas une tarée, il y a une autre, une face de rat qui l'est et c'est elle qui m' a dégoûtée à vie d'elle: Souad Saleh.

Celle-là est la copie "érudite" (elle te dégoûtera avec preuves à l'appui quoi) de minervie ici, si tu l'écoutes parler des femmes sans aucun savoir de l'islam tu finiras apostat en 5 minutes.

Salut Misszara,

Être une femme n'empêche pas d'être misogyne... Ce genre de spécimens on le connaît...
 
Salut Misszara,

Être une femme n'empêche pas d'être misogyne... Ce genre de spécimens on le connaît...

Elle haïssent leur situation de femme car elle voient la féminité comme une faiblesse.

Alors ça veut s'assimiler aux hommes par alliance idéologique en mode: je ne suis pas comme les autres filles, moi je vous comprends et je suis d'accord avec vous.

Une fois qu'on voit la féminité comme une force et elle est de toute façon NOTRE force, on est enfin épanouies en tant que femmes.
 
Salam ibo

Penses-tu qu'au cours de l'histoire il n'y a au aucun détournement ?
Plusieurs sources que j'ai lues le mentionnent pourtant
Des créations et manipulations de hadiths ou de fatwa pour régler les soucis personnels de tel homme fortuné ou puissant
Abu Huraira par exemple voit plusieurs de ses ahadiths considérés comme vrais alors qu'il serait une source peu fiable


Attention je precise que je ne m'attaque pas aux savants, ni même au hommes, je ne me compare même pas à eux, je me concentre sur les femmes uniquement
Salam Sérénade,

depuis le temps qu’on se connaît, je sais que tu es quelqu’un qui cherche la vérité et essaye d’aller de l’avant, c’est pour cela que j’essaye de te répondre pour te partager le peu que j’ai appris.


je vais répondre à ta question sur la manipulation :
OUI au cours de l’histoire, il y’a eu des gens pour diverses raisons ( pouvoir ? Argent ? Peur de mourir ? ) ont FALSIFIER des règles islamiques, ont INVENTER des hadith ou les affaiblissent pour aller dans un autre sens que la vérité.

mais, il y a toujours eu derrière eux d’autres savants qui ont démontré leur manipulations et fait des réfutations.

dans ce que j’ai appris, ça touche 2 domaines :
Dans ce qui concerne la croyance
Et
Dans ce qui concerne les questions de pouvoirs politiques

mais trafiquer pour pouvoir contrôler les femmes non
Et même si a été le cas

tout cela a été à chaque fois balayé par les réfutations.

Ce qu’on enseigne ce n’est que les positions justes et équilibrés.
Les dérapages, erreurs et mêmes manipulations sont mis de côté Voir dénoncer pour ce rendre compte du danger detudier hors cadre.

Il faut faire attention sur le net notamment, il y’a beaucoup d’attaques sur certains compagnons ( par exemple sayyidouna Abou houreira ) par des gens peu scrupuleux
Et c’est normal
Il fait partie des compagnons qui ont rapporté le plus
Si tu démontres qu’il n’est pas fiable
Tu te débarrasses de tout son bagage

Ceux qui ont étudié ont démontré que presque tout les hadith de ce compagnon sont transmis AUSSI par d’autres compagnons

même si il n’était pas fiable
Ce qu’il dit est là même chose que d’autres sahabas sur les mêmes sujets


Après ce que tu dis est intéressant, pourquoi il n y a pas de femmes savantes qui font des fatwa

alors déjà

il y en a

Par exemple côté hommes, il y en a pleinssssssssssssss mais on ne connaît que ceux les médiatises par leurs élèves qui sont nombreux

alors qu’il y en a beaucoup d’autres

Mais voilà
Certains ont ce petit qqch qui fait que ils sont connu

je prends un exemple qui est dans le domaine du cinéma
Bruce lee
Mondialement connu
Charisme, force, il dégage qqch de fort au point qu’on s’amuse à l’imiter quand il s’essuie le nez avant un combat ou sa tenue jaune
Pourtant son maître ( ip man) est plus fort que lui mais moins connu et à formé pleins de gens
Maintenant il est connu avec le cinéma mais y’a 10ans
A part les vrais fans
Personne connaissait son existence


le monde islamique est quasi pareil

tu as des gens qui vont marquer les esprits et d’autres qui resteront dans l’ombre


y’a pour revenir au sujet beaucoup de femmes savantes
Ceux qui captent les chaînes islamiques peuvent écouter les cours de droit, de hadith, de tajwid, de nahw tenues par des femmes.
Et celles qui ont le niveau font des fatwa

au fond une fatwa c’est quoi
C’est juste une réponse précise a question précise


dans le groupe conseil théologie musulmane de France tu as plusieurs sœurs qui participent à l’élaboration de la fatwa
Trouvable sur facebok.


Moi je te conseille de suivre un petit cursus classique histoire d’avoir une vraie base solide

c’est important dans ton cheminement.
 
Salam Sérénade,

depuis le temps qu’on se connaît, je sais que tu es quelqu’un qui cherche la vérité et essaye d’aller de l’avant, c’est pour cela que j’essaye de te répondre pour te partager le peu que j’ai appris.


je vais répondre à ta question sur la manipulation :
OUI au cours de l’histoire, il y’a eu des gens pour diverses raisons ( pouvoir ? Argent ? Peur de mourir ? ) ont FALSIFIER des règles islamiques, ont INVENTER des hadith ou les affaiblissent pour aller dans un autre sens que la vérité.

mais, il y a toujours eu derrière eux d’autres savants qui ont démontré leur manipulations et fait des réfutations.

dans ce que j’ai appris, ça touche 2 domaines :
Dans ce qui concerne la croyance
Et
Dans ce qui concerne les questions de pouvoirs politiques

mais trafiquer pour pouvoir contrôler les femmes non
Et même si a été le cas

tout cela a été à chaque fois balayé par les réfutations.

Ce qu’on enseigne ce n’est que les positions justes et équilibrés.
Les dérapages, erreurs et mêmes manipulations sont mis de côté Voir dénoncer pour ce rendre compte du danger detudier hors cadre.

Il faut faire attention sur le net notamment, il y’a beaucoup d’attaques sur certains compagnons ( par exemple sayyidouna Abou houreira ) par des gens peu scrupuleux
Et c’est normal
Il fait partie des compagnons qui ont rapporté le plus
Si tu démontres qu’il n’est pas fiable
Tu te débarrasses de tout son bagage

Ceux qui ont étudié ont démontré que presque tout les hadith de ce compagnon sont transmis AUSSI par d’autres compagnons

même si il n’était pas fiable
Ce qu’il dit est là même chose que d’autres sahabas sur les mêmes sujets


Après ce que tu dis est intéressant, pourquoi il n y a pas de femmes savantes qui font des fatwa

alors déjà

il y en a

Par exemple côté hommes, il y en a pleinssssssssssssss mais on ne connaît que ceux les médiatises par leurs élèves qui sont nombreux

alors qu’il y en a beaucoup d’autres

Mais voilà
Certains ont ce petit qqch qui fait que ils sont connu

je prends un exemple qui est dans le domaine du cinéma
Bruce lee
Mondialement connu
Charisme, force, il dégage qqch de fort au point qu’on s’amuse à l’imiter quand il s’essuie le nez avant un combat ou sa tenue jaune
Pourtant son maître ( ip man) est plus fort que lui mais moins connu et à formé pleins de gens
Maintenant il est connu avec le cinéma mais y’a 10ans
A part les vrais fans
Personne connaissait son existence


le monde islamique est quasi pareil

tu as des gens qui vont marquer les esprits et d’autres qui resteront dans l’ombre


y’a pour revenir au sujet beaucoup de femmes savantes
Ceux qui captent les chaînes islamiques peuvent écouter les cours de droit, de hadith, de tajwid, de nahw tenues par des femmes.
Et celles qui ont le niveau font des fatwa

au fond une fatwa c’est quoi
C’est juste une réponse précise a question précise


dans le groupe conseil théologie musulmane de France tu as plusieurs sœurs qui participent à l’élaboration de la fatwa
Trouvable sur facebok.


Moi je te conseille de suivre un petit cursus classique histoire d’avoir une vraie base solide

c’est important dans ton cheminement.
Quand il s'agit de textes il y'a tjrs moyen par un tour de passe-passe soit démentir si il s'agit de haddith, soit interpréter à sa sauce quand s'agit du coran, meme quand c'est flagrant, ils font appel à la carte métaphore ou verset temporaire à contextualiser et/ou qui aurait été abrogé.

Mais il y'a une chose concrète que personne ne peut remettre en cause c'est le fait qu'à chaque fois Dieu a choisis l'homme pour etre son prophète ou véhiculer son message ( il y'en a eu des milliers et des milliers), c'est bien que Dieu distingue l'homme de la femme et qu'il ne fonctionne pas sur le schéma actuel d'égalité homme/femme.

Personne ici ne m'a encore répondu à ça...😩
 
Cette explication rentre pour moi dans le cadre des explications "scientifiques" et "philosophiques" qui sont finalement un concentré de sexisme...
Quid des cas autres que la prière ? Chef de guerre, chef d'état ?



L'islam ne se transmet pas comme le judaïsme via la "génétique", ou comme le christianisme via un sacrement... L'homme a pour devoir d'inculquer l'islam à ses enfants mais une femme musulmane aussi a ce devoir. De plus, l'explication que tu fournis n'est pas l'explication théologique des savants, mais une des explications qu'on retrouve sur les fameux webinaires que je mentionne. L'explication des savants repose sur 2 versets, le premier interdisant le mariage avec les associateurs pour les hommes et les femmes, le second autorisant le mariage avec les gens du livre, et ce uniquement pour les hommes musulmans d'après les oulémas. Ils estiment que le second verset n'abroge le premier que pour les hommes mais pas pour les femmes, ce que plusieurs contestent aujourd'hui.



C'est de la misogynie pure et dure, ça se passe de commentaire



Non ça n'est pas dépassé depuis longtemps... Renseigne toi...



Tu parles d'étudier, je voulais parler de production dans ce domaine.



Encore une fois je pense qu'il faut te renseigner un peu plus... Et l'islam se veut intemporel, l'époque ne devrait pas être un facteur. Je ne parle pas de la polygamie en elle-même mais du droit de la refuser.



Théoriquement une femme peut aussi demander le droit à la répudiation. Je constate juste que ce droit est rarement saisi.
Je ne comprends pas trop ce qui compense quoi...
En ce qui concerne ce point c’est la faute de la femme qui ne connaît pas ses droits
 
Salam Sérénade,

depuis le temps qu’on se connaît, je sais que tu es quelqu’un qui cherche la vérité et essaye d’aller de l’avant, c’est pour cela que j’essaye de te répondre pour te partager le peu que j’ai appris.


je vais répondre à ta question sur la manipulation :
OUI au cours de l’histoire, il y’a eu des gens pour diverses raisons ( pouvoir ? Argent ? Peur de mourir ? ) ont FALSIFIER des règles islamiques, ont INVENTER des hadith ou les affaiblissent pour aller dans un autre sens que la vérité.

mais, il y a toujours eu derrière eux d’autres savants qui ont démontré leur manipulations et fait des réfutations.

dans ce que j’ai appris, ça touche 2 domaines :
Dans ce qui concerne la croyance
Et
Dans ce qui concerne les questions de pouvoirs politiques

mais trafiquer pour pouvoir contrôler les femmes non
Et même si a été le cas

tout cela a été à chaque fois balayé par les réfutations.

Ce qu’on enseigne ce n’est que les positions justes et équilibrés.
Les dérapages, erreurs et mêmes manipulations sont mis de côté Voir dénoncer pour ce rendre compte du danger detudier hors cadre.

Il faut faire attention sur le net notamment, il y’a beaucoup d’attaques sur certains compagnons ( par exemple sayyidouna Abou houreira ) par des gens peu scrupuleux
Et c’est normal
Il fait partie des compagnons qui ont rapporté le plus
Si tu démontres qu’il n’est pas fiable
Tu te débarrasses de tout son bagage

Ceux qui ont étudié ont démontré que presque tout les hadith de ce compagnon sont transmis AUSSI par d’autres compagnons

même si il n’était pas fiable
Ce qu’il dit est là même chose que d’autres sahabas sur les mêmes sujets


Après ce que tu dis est intéressant, pourquoi il n y a pas de femmes savantes qui font des fatwa

alors déjà

il y en a

Par exemple côté hommes, il y en a pleinssssssssssssss mais on ne connaît que ceux les médiatises par leurs élèves qui sont nombreux

alors qu’il y en a beaucoup d’autres

Mais voilà
Certains ont ce petit qqch qui fait que ils sont connu

je prends un exemple qui est dans le domaine du cinéma
Bruce lee
Mondialement connu
Charisme, force, il dégage qqch de fort au point qu’on s’amuse à l’imiter quand il s’essuie le nez avant un combat ou sa tenue jaune
Pourtant son maître ( ip man) est plus fort que lui mais moins connu et à formé pleins de gens
Maintenant il est connu avec le cinéma mais y’a 10ans
A part les vrais fans
Personne connaissait son existence


le monde islamique est quasi pareil

tu as des gens qui vont marquer les esprits et d’autres qui resteront dans l’ombre


y’a pour revenir au sujet beaucoup de femmes savantes
Ceux qui captent les chaînes islamiques peuvent écouter les cours de droit, de hadith, de tajwid, de nahw tenues par des femmes.
Et celles qui ont le niveau font des fatwa

au fond une fatwa c’est quoi
C’est juste une réponse précise a question précise


dans le groupe conseil théologie musulmane de France tu as plusieurs sœurs qui participent à l’élaboration de la fatwa
Trouvable sur facebok.


Moi je te conseille de suivre un petit cursus classique histoire d’avoir une vraie base solide

c’est important dans ton cheminement.

Salam,

Merci ibo, c'était très clair

Tu as des références à me conseiller sur les cursus ? Je ne veux pas prendre n'importe quoi...
 
moi j'dis les femmes aux fourneaux et les chèvres seront bien gardées
Et meme aux fourneaux, elles sont plus bonnes !!!! Elles sont instruites de nos jours , Elles veulent etre cheffe de guerre et cheffe d'etat
On se demande juste pourquoi ca se bouscule pas à l'Ena :D
 
Salam,
Ils sont où tout les conseils sur le bon comportement et les devoirs que doit avoir le mari vis à vis de son épouse (?) :rolleyes:
C'est pas le but, ça répond à une question précise sur l'égalité homme femme
Salam,
Ils sont où tout les conseils sur le bon comportement et les devoirs que doit avoir le mari vis à vis de son épouse (?) :rolleyes:
Salam,
Ta question montre bien que l'homme a des devoir vis a vis de son épouse qui lui sont propre, l'homme et la femme n'ont pas les mêmes droits et devoir, de part leur statut ils ont des responsabilités differentes. Totalement à l'opposé du concept égalité homme/femme.
 
Cheffe de guerre?
Elles savent ce qu'est une guerre d'abord!
Elles l'ont lu dans un livre et puis elles suivent l'actualité. Tu comprends elles ont été a l'ecole elles aussi et meme l'université alors oui la guerre elles connaissent du yemen , la syrie , l'irak. Je voudrais juste connaitre leurs idées pour sauver ces 3 pays ces cheffes de guerre.
 
Elles l'ont lu dans un livre et puis elles suivent l'actualité. Tu comprends elles ont été a l'ecole elles aussi et meme l'université alors oui la guerre elles connaissent du yemen , la syrie , l'irak. Je voudrais juste connaitre leurs idées pour sauver ces 3 pays ces cheffes de guerre.

Tu es venue sur ce fil pour être désagréable on dirait, tu es complètement HS tes interventions n'apportent rien et tu continues.. un troll peut-être ?
 
Cheffe de guerre?
Elles savent ce qu'est une guerre d'abord!

J'étais au Liban à l'été 2006 quand la guerre a éclaté avec Israël, pour y voir ma famille. J'ai vécu un rapatriement long et éprouvant autant physiquement que psychologiquement, et je ne l'ai jamais oublié.

Je ne pense pas qu'il faut avoir vecu des horreurs ou dirigé des guerres pour avoir le droit de sortir de la cuisine, ceci dit
 
C'est pas le but, ça répond à une question précise sur l'égalité homme femme

Salam,
Ta question montre bien que l'homme a des devoir vis a vis de son épouse qui lui sont propre, l'homme et la femme n'ont pas les mêmes droits et devoir, de part leur statut ils ont des responsabilités differentes. Totalement à l'opposé du concept égalité homme/femme.

Salam 1HundredEyes,

J'ai lu ta question et j'aurais aimé que des personnes mieux informées que moi y répondent car ça m'intéresse également.
Pourquoi n'y a-t-il pas de prophétesse ? Je ne sais pas. Il me semble qu'Allah swt a tout d'abord créé Adam, et que Hawa est venue dans un second temps pour être sa compagne
Peut-être est-ce un debut de réponse sur la relation privilégiée que les hommes ont avec Allah swt, Allahou a3lem
Je n'ai pas envie d'avoir les droits des hommes, mes questions ne se posent pas en opposition à eux. Je me pose la question de nos droits et nos devoirs en tant que femmes musulmanes au vu de certaines choses que j'ai lues
 
Quand il s'agit de textes il y'a tjrs moyen par un tour de passe-passe soit démentir si il s'agit de haddith, soit interpréter à sa sauce quand s'agit du coran, meme quand c'est flagrant, ils font appel à la carte métaphore ou verset temporaire à contextualiser et/ou qui aurait été abrogé.

Mais il y'a une chose concrète que personne ne peut remettre en cause c'est le fait qu'à chaque fois Dieu a choisis l'homme pour etre son prophète ou véhiculer son message ( il y'en a eu des milliers et des milliers), c'est bien que Dieu distingue l'homme de la femme et qu'il ne fonctionne pas sur le schéma actuel d'égalité homme/femme.

Personne ici ne m'a encore répondu à ça...😩

Il y a des prophétesses chez Bani Israel et comme on doit croire à tous les prophètes... 🤷‍♀️

A l'époque, les femmes ne sortaient pas dans l'espace public pour philosopher (grecs) ou pour prophétiser. Des cas existent mais ça reste rare.
 
Salam 1HundredEyes,

J'ai lu ta question et j'aurais aimé que des personnes mieux informées que moi y répondent car ça m'intéresse également.
Pourquoi n'y a-t-il pas de prophétesse ? Je ne sais pas. Il me semble qu'Allah swt a tout d'abord créé Adam, et que Hawa est venue dans un second temps pour être sa compagne
Peut-être est-ce un debut de réponse sur la relation privilégiée que les hommes ont avec Allah swt, Allahou a3lem
Je n'ai pas envie d'avoir les droits des hommes, mes questions ne se posent pas en opposition à eux. Je me pose la question de nos droits et nos devoirs en tant que femmes musulmanes au vu de certaines choses que j'ai lues

La raison est biologique, je m'explique.

Il est possible de prophétiser (des femmes l'ont été, une petite vérification google te donnera accès aux textes de la bible c'est mentionné ) ou même d'être philosophe ou mathématicienne. Une andalouse d'origine nord-africaine, Hafsa Bint Al-Hajj avait même fini sa vie à Marrakech comme enseignante des princes du khalife Almohade de l'époque. Beaucoup de femmes étaient parmi les enseignantes des grandes figures comme Ibn Arabi et Ibn Taymiyah (ouii madame, Ibn Taymiyah lol).

Donc non, ne laisse pas des ignorants misogynes te faire croire qu'on n'a aucun précédent dans le domaine.

Maintenant, revenons à la biologie. Ce n'était pas évident pour plus de femmes (même maintenant) de vivre une vie stricte autour de la production scientifique d'où leur nombre moindre. Une fois mères, leurs devoirs maternels leur donnera moins de temps (et même de motivation pure et dure) de poursuivre le chemin des sciences.
 
La raison est biologique, je m'explique.

Il est possible de prophétiser (des femmes l'ont été, une petite vérification google te donnera accès aux textes de la bible c'est mentionné ) ou même d'être philosophe ou mathématicienne. Une andalouse d'origine nord-africaine, Hafsa Bint Al-Hajj avait même fini sa vie à Marrakech comme enseignante des princes du khalife Almohade de l'époque. Beaucoup de femmes étaient parmi les enseignantes des grandes figures comme Ibn Arabi et Ibn Taymiyah (ouii madame, Ibn Taymiyah lol).

Donc non, ne laisse pas des ignorants misogynes te faire croire qu'on n'a aucun précédent dans le domaine.

Maintenant, revenons à la biologie. Ce n'était pas évident pour plus de femmes (même maintenant) de vivre une vie stricte autour de la production scientifique d'où leur nombre moindre. Une fois mères, leurs devoirs maternels leur donnera moins de temps (et même de motivation pure et dure) de poursuivre le chemin des sciences.
Voilà.
C'est exactement ça.
D'ordre biologique.
Votre place est dans la cuisine.
Et au lit.
A servir l'homme inlassablement.

Merci Zara prophétesse de bladi.
🥰😋😁
 
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