Que signifie suivre la sunna ?

Ceux qui disent qu’il faut suivre la sunna ne la suivent pas vraiment. Par exemple ils laissent pousser la barbe mais se coupent les cheveux...
J’aimerai bien qu’on clarifie cette question.
 

Drianke

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Le Coran et La Sunna: Une complémentarité magnifique

Le Coran est la première source de la Législation Islamique.

C’est la parole miraculeuse de Dieu, révélée au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), par l’intermédiaire de l’archange Gabriel.

Durant toute la durée de La Révélation qui s’est étendu sur 23 ans et après celle-ci, la mémorisation du Coran ainsi que Sa transmission ont été l’objet d’une attention toute particulière et scrupuleuse et nous permet grace à Dieu d’avoir aujourd’hui un Livre qui n’a subit aucune altération.

Dieu dit dans le Coran :

« C’est Nous qui avons fait descendre ce Rappel et c’est Nous qui le préserverons [de toute altération]. » verset 9 de la Sourate 15, Al-Hijr
Il nous a été transmis par tant de sources fiables que son authenticité historique est incontestable. Il forme un livre en soi, tandis que sa récitation constitue une forme d’adoration.

Concernant la Sunna, elle se compose des dits, actes, approbation ou désapprobations du Messager de Dieu (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Dieu dit dans le Coran, ces versets qui ont été récité par le Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui)
et il ne prononce rien sous l’effet de la passion;
ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée.
(53: 3-4)

Et Il dit :

Dieu a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse, et t’a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce d’Allah sur toi est immense.

(4:113)
Le Livre est le Coran, et la sagesse (hikma en arabe) est la sunna

Ils furent descendus par révélation (wahy) et par inspiration (ilham).

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Drianke

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Qu’est-ce que l’on entend par La Sounnah (Sunnah, Sunna ou bien Sounna) ?
Comment faire la différence entre la sounnah et le Coran ?

Considéré comme la base de la Charia (La loi islamique), le Coran est le livre de la révélation qui regroupe l’ensemble des paroles divines transmises par le biais de l’archange Gabriel au prophète Mohamed et ce, durant 23 ans. Appelé aussi kitâb (livre) ou dhikr (rappel), le Coran est également considéré par les musulmans comme étant la parole de dieu qui s’adresse à toute l’humanité sans exceptions. De sources fiables, la légitimité et la fiabilité de ce livre sacré ne peuvent être remises en cause alors que le fait de le réciter constitue une sorte d’adoration au divin.

La sounnah par contre est composée de préceptes et de messages rapportés par le prophète Mohamed qui expliquent les lois du Coran de façon complémentaire et plus détaillée. Sous forme d’exemples concrets considérés comme le chemin à suivre par tous les musulmans, les récits de la Sounnah que l’on appelle hadiths sont soit des révélations édictées directement au Prophète par Dieu ; soit des actes et des décrets du Prophète qui ont été cautionnés par la révélation. De ce fait, la source d’origine de la sounnah découle de la révélation elle-même.

Quel est le rôle de la Sounnah dans la loi islamique ?

Le Coran comporte tous les principaux commandements qui au début étaient la base fondamentale de la Loi sans plus de détails ni autres injonctions liées à une législation secondaire. Fermes dans leurs sentences, ces injonctions-là ne peuvent être modifiées ni selon le temps ni selon les circonstances de quelconques situations. Érigé comme un guide inaltérable pour tous les hommes, le Coran établi une ligne de conduite morale au quotidien tout en expliquant les principes de la foi et les différents actes d’adoration auxquels ils peuvent se livrer. Aussi, on peut y lire toute l’histoire des peuples anciens et leur évolution jusqu’à l’apparition de l’islam. On y trouve aussi des prophéties sur des événements ultérieurs.
D’une qualité littéraire inégalée et inégalable, certains passages du Coran peuvent être difficiles à saisir par tout le monde. Par conséquent, la sounnah qui suit toujours les lignes directrices de la révélation aide à dissiper la confusion en détaillant les consignes coraniques. Et d’ailleurs, elle fournit en parallèle certaines injonctions qui ne figurent pas dans le Coran mais qui restent en accord avec l’essence coranique. Plus explicitement, la sounnah est la pratique usuelle de ce dont recèle le Coran en plusieurs formes. Elle peut être en termes d’actions réalisées par le Prophète tout comme elle justifie certaines de ses déclarations lors d’une situation ou une autre.

Pour résumer, la sounnah rend plus clair les versets du Coran en expliquant comment pratiquer les actes d’adoration prescrite par le Coran et en même temps, elle enseigne la meilleure façon d’appliquer ses lois fondamentales. Par exemples, Quand Dieu lance son ordre aux fidèles de faire la prière, il ne précise pas à quels moments de la journée ni de quelle manière. Ainsi, c’est le Prophète qui a dévoilé aux musulmans la méthode à suivre. Le Prophète a dit : «Priez comme vous m’avez vu prier.»

Ensuite, quand Dieu cite dans le Coran que le pèlerinage (Hajj) est obligatoire sans en divulguer précisément les rites, c’est le Prophète qui s’est exprimé devant les fidèles en déclarant : «Prenez de moi les rites du Hajj.» (Soit regardez ce que je fais et faites-en de même). Dans un autre exemple ; Dieu ordonne aux fidèles de faire la zakat sans toutefois être précis sur quels genre de biens elle doit être soustraite, ni le montant minimum de biens à partir duquel elle advient obligatoire.

La sounnah est complémentaire au Coran, elle s’expose davantage pour clarifier ce qui n’est pas à priori précis comme lorsque le verset qui concerne l’acte d’ablutions secs reste vague. La sounnah intervient dans ce cas en racontant ce que le Prophète fait en détails.

Souvent, la sounnah est plus axée sur quelques passages du contenu du Coran ou établit une loi secondaire pour quelques une de ses législations.

Cela implique l’ensemble des hadiths qui confirment que la chahada, la prière, la zakat, le jeûne et le Hajj sont les cinq piliers obligatoires de l’islam.
 

Drianke

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L’obligation de suivre la sounnah

Parmi les exigences de la foi en la révélation, le devoir pour tout croyant d’adhérer à la sounnah, de la suivre et de la considérer comme source de la législation islamique.

«Quiconque obéit au messager obéit certainement à Allah.»

ALLAH nous a ordonné l’obéissance en notre Prophète paix et bénédictions sur lui ainsi que de le prendre pour exemple, et ceci dans plusieurs versets du Coran :
  • Sourate 4 Verset 59 : «Croyants ! Obéissez à ALLAH, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement.»
  • Sourate 4 Verset 69 : «Quiconque obéit à ALLAH et au Messager ceux-là seront avec ceux qu’ALLAH a comblés de ses bienfaits : les Prophètes, les véridiques, les martyres et les vertueux. Et quels bons compagnons que ceux-là !»
  • Sourate 33 Verset 21 : «En effet, vous avez dans le Messager de D’Allah un excellent modèle à suivre pour quiconque espère en ALLAH et au Jour Dernier et invoque ALLAH fréquemment.»
Le prophète a été choisi par Dieu pour la mission de la transmission de ses lois aux hommes, il a été aussi protégé par Dieu de l’erreur, et tous les croyants doivent le suivre. Il est la créature de Dieu la plus complète, et cela est démontré par la façon dont Dieu le décrit dans le Coran. Il disait toujours la vérité quels que soient les circonstances, et personne ne peut douter de ses paroles. Il est clair donc que la sounnah est indissociable du Coran, et qu’elle une base incontournable dans la législation musulmane.

Du coup, se conformer et mettre en pratique les lois apportées par la sounnah est un devoir pour tous les musulmans. L’obéissance au Prophète (saws) en se conformant à sa sounnah est aussi obligatoire que l’obéissance que nous devons aux prescriptions des sourates et versets du Coran.

https://forumislam.com/quest-lon-entend-sounnah-sunnah-sunna-bien-sounna/
 

Drianke

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Les avis des écoles juridiques au sujet du rasage de la barbe se résument comme suit :

– Raser la barbe est répréhensible, laisser pousser la barbe est par opposition recommandé. C’est l’un des deux avis chez les malikites, les shafi’ites et les hanbalites. C’est l’avis prédominant chez les shafi’ites.

– Raser la barbe est interdit, la laisser pousser est par opposition obligatoire. Ceci est l’avis des hanafites et le deuxième avis chez les trois autres écoles précitées.

Ainsi, dire que l’interdiction de raser la barbe est l’avis unique des quatre écoles est une erreur. Attribuer cet avis aux quatre imams est faux, et à supposer qu’ash-Shafi’i l’ait dit, aucune parole similaire n’a été rapportée des trois autres.

Cette question est donc sujette à la divergence, or, la règle stipule que : point de réprobation dans les questions sujettes à la divergence.


https://www.havredesavoir.fr/laissez-pousser-vos-barbes-le-statut-de-la-barbe-en-islam/


Ceux qui disent qu’il faut suivre la sunna ne la suivent pas vraiment. Par exemple ils laissent pousser la barbe mais se coupent les cheveux...
J’aimerai bien qu’on clarifie cette question.
 

Drianke

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Les cheveux longs pour l’homme Par Mawlana Yusuf Laher

Question :

Est-il autorisé en Islam qu’un homme porte des cheveux longs ?

Réponse :
L’homme est autorisé à avoir les cheveux longs à partir du moment où il les porte d’une manière conforme à la Sunnah de Rassoul Allâh (salallâhou ‘alayhi wassalaam). Selon les livres de Hadith, le Messager d’Allâh a eu trois longueurs de cheveux. Dans la première longueur, les cheveux allaient jusqu’au milieu de l’oreille, dans la seconde jusqu’aux oreilles, et dans la troisième ils descendaient jusqu’au-dessus des épaules.

Le Prophète Muhammad n’a jamais attaché ses cheveux de manière à faire une queue de cheval et il ne les a pas non plus tressés. Par conséquent, les cheveux longs ne doivent pas ressembler à ceux portés en Occident par les non-musulmans, car l’imitation des non-croyants est condamnée dans le Qour’an Karim et les Hadith Sharif. En outre, les cheveux ne doivent pas être longs au point de ressembler à ceux d’une femme qui, d’une manière générale, tombent jusqu’à la taille ou au milieu du dos. L’interdiction pour l’homme de ressembler à une femme est indiquée [ndt : de manière formelle] dans un hadith de Boukhari .

Et Allâh est plus savant.

Réponse préparée par Mawlana Yusuf Laher, relue et vérifiée par le Mufti Siraj Desai.
 
Par conséquent, la sounnah qui suit toujours les lignes directrices de la révélation aide à dissiper la confusion en détaillant les consignes coraniques. Et d’ailleurs, elle fournit en parallèle certaines injonctions qui ne figurent pas dans le Coran mais qui restent en accord avec l’essence coranique

Elle est où l'essence coranique concernant la lapidation et concernant la circoncision ?
 
Plus explicitement, la sounnah est la pratique usuelle de ce dont recèle le Coran en plusieurs formes. Elle peut être en termes d’actions réalisées par le Prophète tout comme elle justifie certaines de ses déclarations lors d’une situation ou une autre.

Le Prophète ne pouvait pas réaliser une action si la racine était absente dans le Coran.
 
Raser la barbe est répréhensible, laisser pousser la barbe est par opposition recommandé. C’est l’un des deux avis chez les malikites, les shafi’ites et les hanbalites. C’est l’avis prédominant chez les shafi’ites.

– Raser la barbe est interdit, la laisser pousser est par opposition obligatoire. Ceci est l’avis des hanafites et le deuxième avis chez les trois autres écoles précitées.

Dans ces avis de trouve où la vérité ? C'est interdit, obligatoire, recommandé, répréhensible ? Voilà la cacophonie chez les écoles.
 
soit des actes et des décrets du Prophète qui ont été cautionnés par la révélation. De ce fait, la source d’origine de la sounnah découle de la révélation elle-même.

Donc la lapidation a été cautionnée par la révélation ? Il est où le verset ? Faut pas me dire qu'il était là mais que par la suite s'est envolé dans l'estomac d'une chèvre, où qu'il était là mais qui par la suite à été abrogé à la récitation, et envolé du Coran.

Mais au fait, dans ce cas le Coran ne contiendrait pas toute la révélation que le Prophète aurait reçu puisque des versets se seraient évaporés dans la nature.
 
Il disait toujours la vérité quels que soient les circonstances, et personne ne peut douter de ses paroles. Il est clair donc que la sounnah est indissociable du Coran, et qu’elle une base incontournable dans la législation musulmane.

On ne doute pas des paroles qu'Allah demande de dire dans le Coran sous la formule "DIS". Ce qu'on peut douter ce sont les rapporteurs des ses paroles (hadiths) à travers la chaîne de rapporteurs. Si par exemple il y a Abou Horeïra qui dit : "J'ai entendu le Prophète dire", et bien, ce ne serait qu'une seule personne qui le rapporte et cela n'est pas suffisant pour l'accepter. Même pour la compilation du Coran, il a fallut au moins deux personnes au minimum pour confirmer tel ou tel verset.
 
Dieu a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse, et t’a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce d’Allah sur toi est immense.

(4:113)
Le Livre est le Coran, et la sagesse (hikma en arabe) est la sunna


5.110 : Allah dit : Ô Jésus, fils de Marie, rappelle-toi ma grâce répandue sur toi et sur ta mère quand je te fortifiais du Saint-Esprit. Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. Je t’enseignais le Livre et la Sagesse, la Thora et l’Évangile !


Le prophète Jésus a rèçu comme révélation l'Evangile de même que Moïse a réçu la Thora. Dans ce verset, le LIVRE c'est autre chose.
 
Concernant la Sunna, elle se compose des dits, actes, approbation ou désapprobations du Messager de Dieu (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Un exemple :

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il suffit à la personne comme péché de transmettre tout ce qu’elle entend ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4992 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abi Daoud, Hadit Sahih)

Commentaire : D'après (selon une personne) Abou Horeïra le Prophète saws a dit. Si on suit cet exemple, il y aurait une seule personne qui aurait été témoin oculaire de ce que le Prophète aurait dit, puis, cette même personne l'aurait transmise à une autre et cette dernière aurait fait de même dans la chaîne. Ce "hadith" ne viendrait à la source que d'une seule personne. Abou Daoud l'a rapporté dans ses sounans, mais de quelle manière aurait pu être authentifié par une personne ayant vécu au 20ème siècle ? A méditer...
 
Ainsi, dire que l’interdiction de raser la barbe est l’avis unique des quatre écoles est une erreur. Attribuer cet avis aux quatre imams est faux, et à supposer qu’ash-Shafi’i l’ait dit, aucune parole similaire n’a été rapportée des trois autres.

Le problème chez les écoles juridiques, c'est qu'à l'origine ont suivi les avis de leurs fondateurs, puis elles se sont développées au fur et à mesure dans les siècles passés, cce qui veut dire que les nouveaux sujets de notre époque étaient inconnu à l'époque des fondateurs. Donc à l'origine les étudiants ont suivi un seul avis fruit de la compréhension d'une seule personne.

Les chrétiens catholiques ont fait la même chose en suivant Paul de Tarse qui n'était pas un apôtre de Jésus et qu'il ne l'avait pas connu.

Un exemple : Concernant la circoncision l'Imam Malik (fondateur de l'école malikite suivie principalement en Afrique du Nord), aurait dit que d'un incirconcis on n'acceptait pas le témoignage. Selon cette école la circoncision est obligatoire. Or, l'école hanifite dont le fondateur est Abou Hanifa, considère que la circoncision n'est pas obligatoire, mais "récommandée". Donc selon cette école, le témoignage d'un incirconcis serait récevable.

Si on se base sur le Mouwatta qui ne contiendrait que 500 hadiths environ (dont une partie serait constituée de hadiths faibles) , l'enseignement original du fondateur serait basé sur le Coran et d'après 500 hadiths.

232093
 
Quand Dieu lance son ordre aux fidèles de faire la prière, il ne précise pas à quels moments de la journée ni de quelle manière. Ainsi, c’est le Prophète qui a dévoilé aux musulmans la méthode à suivre. Le Prophète a dit : «Priez comme vous m’avez vu prier.»

bn Abbas (P.A .a) dit : Les cinq prières sont citées dans le Coran. - Où, lui a-t-on dit ? – Allah le Très Haut a dit : Glorifiez Allah donc, soir ce sont les prières du maghrib et d’isha et matin c’est la prière du fadjr et dans l’après midi c’est la prière d’asr et et au milieu de la journée c’est la prière de zuhr ». C’est également ce que disent d’autres exégètes tels qu’ad-Dhahhak et Said ibn Djoubayr.
 
Du coup, se conformer et mettre en pratique les lois apportées par la sounnah est un devoir pour tous les musulmans. L’obéissance au Prophète (saws) en se conformant à sa sounnah est aussi obligatoire que l’obéissance que nous devons aux prescriptions des sourates et versets du Coran.

Abu Dawud (38:4467) Le Prophète a dit : "Si ils boivent du vin, flagellez-les. Encore s’ils le boivent, flagellez-les. Encore si ils le boivent tuez-les." Mais dans (38:4469) ils ont reçu trois flagellations en garantie avant d'être tué sur la quatrième occasion.

Abu Dawud (38:4396) Un voleur a été apporté au Prophète Muhammad quatre fois et ses punitions étaient les amputations de la bonne main, le pied gauche, la main gauche et alors le bon pied. Sur la cinquième occasion le Prophète l'avait tué. "Nous l'avons trainé alors et l'avons lancé dans un puits et a jeté des cailloux sur lui."

NOTA : Le musulman doit il obéir et se conformer à sa Sunna quand on voit ce genre de hadiths ?
 
Encore un exemple :

Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit :

Quand Dieu le Tout-Puissant accorda à l'Envoyé de Dieu la victoire lors de la conquête de La Mecque, l'Envoyé de Dieu se leva parmi la foule, loua Dieu, proclama Sa gloire et dit : "Dieu a préservé La Mecque de l'Eléphant (Allusion à l'invasion d'Abraha); mais Il a rendu l'Envoyé de Dieu et les Croyants maîtres de cette ville. Elle a été rendue inviolable pour tous ceux qui m'ont devancé; elle n'a cessé d'être sacrée pour moi que durant un certain laps de temps, et elle ne cessera jamais de l'être après moi pour personne.

Pourtant :

– La Kaaba sera détruite : Un abyssin aux petites jambes détruira la Kaaba. Il lui dérobera ses parures, lui enlèvera son habit. C’est comme si je le voyais. Il sera chauve, il la frappera à l’aide de sa pioche et de sa pelle. (Ahmed)

Dans la version rapportée par Al-Boukhari (radi allahu anhu), cet abyssin est décrit comme étant un homme noir aux jambes en arc arrachant les pierres de la Kaaba une par une. Il n’y aura donc plus sur terre ni Kaaba, ni Coran, ni prière, ni jeûne, ni rîtes, ni bienfaisance. Le mal et la corruption seront répandus. Les gens resteront ainsi jusqu’à l’arrivée du dernier signe.
 
Encore une chose bien étrange :

Abou Horeïra rapporte 5374 hadith en une année et demie.
Abou Bakr rapporte seulement 142 hadiths en 23 ans.


232095

NOTA : On ne trouve pas dans la liste Omar ibn al Khattab. Probablement il n'a rapporté que peu de hadiths, mais il a rapporté ceci :

Omar Ben al-Khattab (qu’Allah lui offre Son Agrément) était un jour sur le prêchoir et a prononcé un long discours : "Allah a envoyé Muhammad (bénédiction et paix sur lui) par la vérité et a fait descendre sur lui le Livre et parmi ce qu'Allah a fait descendre, le Verset sur la lapidation. Nous l'avons récité et nous l'avons bien compris et assimilé. Le Messager d'Allah a lapidé et nous avons lapidé après lui. Je crains que si le temps passe, certains diraient : "Par Allah, nous ne trouvons pas le Verset sur la lapidation dans le Livre d'Allah." Ils vont ainsi s'égarer pour avoir délaissé une obligation révélée par Allah. La lapidation est, dans le Livre d'Allah, la sanction légale infligée à la personne mariée qui fornique, qu'elle soit un homme ou une femme, à condition d'avoir une preuve évidente, une grossesse ou un aveu" (rapporté par les imams Bukhari et Muslim).

NOTA : Ce hadith se trouve dans les Sahihs et la majorité des musulmans croient que sont authentiques. Mais alors, le Coran serait incomplet ? Aucun musulman croit (sauf les chiites et pour d'autres raisons) que le Coran soit incomplet. Par conséquent ce hadith se trouvant dans les Sahih serait inacceptable. D'autre part on sait que si Allah abroge abroge un verset, Il en apporte un autre semblable ou meilleur. Le problème c'est qu'il n'y en a pas dans le Coran.
 
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Shadowmaster

On n'a rien sans rien
Bladinaute averti
Encore une chose bien étrange :

Abou Horeïra rapporte 5374 hadith en une année et demie.
Abou Bakr rapporte seulement 142 hadiths en 23 ans.

Abou Hurayra se défendait de cette accusation en disant que c'était en quelque sorte un "branleur". Il avait tout son temps pour retenir et donc rapporter autant de hadiths.
 
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