Mosché ne peut pas être un nom donné à Moise par la fille de Pharaon, c'est un nom hébreux.
Le reportage est une thèse biscornue, qui situe l'exode près de 1000 ans trop top par rapport à la Bible, sur base de l'explosion du Santorin...
Le problème, c'est que les "plaies d'Egypte" ne sont pas spécifiques à un moment donné. En fait ce sont des problèmes survenant en Egypte régulièrement.
Le problème vient de ce que la Bible contient de nombreuses incohérences et anachronismes et que de nombreuses tentatives de le conforter par l'archéologie ont été tentés.
Les rédacteurs de la Bible ont retouché et modifié la lecture voyellisée selon les milieux érudits en Babylonie ou en Egypte alexandrine... Au point que la Bible en est devenue incohérente. Or, la version coranique qui diffère en profondeur de ce récit biblique rejoint les données archéologiques. En fait, les critiques du Coran aux israélites de changer le sens des termes concerne le travail médiéval contemporain au Coran des Massorètes sur la standardisation de la Bible. Or, comme cela est soutenu et étudié par Syderski, le Coran rejoint de nombreuses israiliyyat endémique des cohanim de Yathrib, et cela explique la divergence pré-massorétique du Coran, et sa pertinence historico-critique. Comme la situation des enfants d'Israel en Palestine égyptienne dont ils vont hériter, le fait que les "plaies" sont simplement de mauvaises crues (inondation et sécheresse). Le Coran lie cela au pharaon, qui était censé assurer de bonne récoltes par intercession chez les dieux... Et encore de nombreux points divergeants de la version post-massorétique biblique mais avérés par l'archéologie...
Si cela intéresse certains de connaitre la version coranique du récit de l'exode, voici un lien :
http://etudecritiqueducoran.wifeo.com/de-la-chronologie.php