Le psychologue autodidacte qui fait encore de la consultation bénévole...
Sur ton deuxième poste, ton exemple est très révélateur sur ta position.
Quand on critique
une prestation on ne se moque pas de l'handicap de l'handicapé, c'est une nuance à faire déjà pour commencer, vous etes noyé par l'émotion à tel point que vous ne discernez plus rien. Justement on est en plein dans le sujet: peut-on critiquer une personne handicapée sans tomber dans la condamnation obligatoirement -> "il se moque de l'handicap", surtout que le monsieur pratique une activité sujette justement à la critique.
Maintenant vous parlez d'empathie, "du moment qu'il est heureux, pourquoi gacher son plaisir ?" C'est pas de ça qu'il s'agit. C'est votre problème de gestion émotionnel qui vous a ramené sur ce terrain là, ( tu vois je suis psycho moi aussi, on va pouvoir échanger entre pro

).
Déjà personne qui a un minimum de dignité, n'aime les passe droits "grâce" à son handicap. La vrai empathie c'est de se mettre vraiment à leur place, chose que vous ne faites pas, car vous leur accordez des privilèges empoisonnés, vous les condamnez à leur conditions d'handicapés, vous leur créez une bulle où ils ont l'impression d'exister mais en réalité c'est les condamner et les infantiliser, comme leur acheter des voitures en plastique pour faire comme les grands. Cette atmosphère est toxique pour eux. Tout le monde a besoin de gifles franches et honnête de la vie pour vraiment grandir, et vivre sa vie pleinement.
Refuser ça à certaines catégories de personnes c'est les condamner à rester dans la bulle artificielle de " hoooo waaaaaw " de fauxQ, où ils ne sortirons jamais. Un peu comme des enfants dans un bac à sable qui construisent des châteaux tordus et qui croient réaliser de grandes choses quand ils voient leur parents émerveillés (effectivement). Se qui est triste c'est qu'ils passent à coté de leur vie, ils pourraient faire de grandes choses, ou au moins vivre leur vie pleinement.
La plupart des gens auraient aimé percer dans un milieu, une discipline, mais ils n'ont pas le niveau, ils se sont heurté à la vérité de la vie, qui est formatrice, et ils ont continué à chercher leur voix jusqu'à la trouver, et certains ont fini par briller, parce qu'il ont cherché leur chemin, et vécu franchement avec les gifles qui vont avec quand ils se trompaient de chemins. Personne ne les a emprisonné dans une bulle artificielle.
Alors si toi en voyant cet handicapé, au fond de toi tu te dis: au moins il est heureux là, plutot que de rester caché chez lui ( comme ont dit ici sur ce poste, me suspectant que je voulais qu'ils restent caché

), elle est là la pitié refoulée, le réduire définitivement à sa condition de handicapé, comme si il ne pouvait pas faire autre chose de sa vie que d'imiter les valide dans une discipline où il n'aura que des "waaaw un exemple de dépassement de soi" de fauxQ.
Des personnes handicapés qui ont brillé il y'en a à la pelle, que se soit dans le sport ou d'autres disciplines, c'est pas les exemples qui manquent.
L'exemple qui t’énerve sur le nageur sans bras, j'en suis sur que tu n'a meme pas fait la moitié de l'allé, qu'il aura déjà fait l'allé retour.