je t'ai au moins apporté une preuve noir sur blanc sur le fait qu'il faut être bienveillant envers les non-musulmans qui ne nous combattent pas, tu n'as pas commenté ce verset... (suite au fait que tu disais qu'il fallait être durs envers eux).
sinon je t'ai donné un hadith dans lequel notre prophète *saws* avait autorisé de souhaiter bonne fête et échanger des cadeaux avec la mère polythéiste d'une croyante. tu voulais un hadith, je te l'ai fourni.
de réelles preuves, il n'y en a ni dans un sens ni dans l'autre, seulement des interprétations autour du Coran et de la sunnah. d'où, contrairement à ce que prétend le savant auquel tu te réfère, le manque d'unanimité à ce sujet.
alors fais ce que tu veux...
il y a des rpeuves historiques des relations du prophete mohamed pbsl avec les chretiens :
"Une délégation de 60 chrétiens vivant dans la communauté de Narjan, à quelque 600 km de Médine, la cité du Prophète, se rendirent chez lui en délégation en l'an 631. Les entretiens entre les représentants d'une communauté monothéiste avec le fondateur d'une autre durèrent trois jours. Ils permirent d'expliciter une fois pour toutes le modèle de l'éthique musulmane vis-à-vis de "l'autre" en religion. Cette rencontre fut riche en enseignements divers, mais trois sont particulièrement dignes d'attention.
La première constatation est que ni les chrétiens ni les musulmans n'ont prétendu être autres que ce qu'ils étaient. Les chrétiens insistaient sur le trinitarisme, ce que le Prophète rejeta comme article de foi. Les deux parties croyaient que Christ était le Messie, qu'il était né sans père et qu'il avait reçu la révélation de Dieu. Sans chercher à escamoter les différences, chacun recherchait avant tout un terrain d'entente. Rappelez-vous la culture de cette époque - le Prophète, chef d'une communauté puissante, avait la force de son côté. Et pourtant, il n'a pas manqué de respect à ses hôtes, eux qui étaient politiquement impuissants.
Deuxième constatation, leurs différences d'opinion ne constituaient pas un motif de conflit religieux. Lorsque les chrétiens ont proposé de se retirer dans le désert pour célébrer l'eucharistie, le Prophète les a invités à célébrer leur rite dans sa mosquée. Il n'a pas partagé la cérémonie, mais les a invités à la célébrer dans son propre sanctuaire. Il ne s'agissait pas là d'une simple tolérance, mais de respect, à défaut d'adhésion. Il les a rencontrés avec ce qu'il tenait pour des vérités absolues, mais sans intolérance. "
La rencontre avec les chrétiens de Najran évoquée ci-dessus ne fut pas, loin de là, un événement isolé dans la vie du Prophète, qui témoigne constamment de la permanence de ses relations interreligieuses. Un pacte antérieur conclu avec les chrétiens du Sinaï au monastère de Ste Catherine (charte des privilèges), et dont la documentation existe encore aujourd'hui, en apporte la preuve:
"Ceci est un message de Mohammed, fils d'Abdallah, un pacte pour ceux qui adoptent le christianisme, ici au loin, nous sommes avec eux. En vérité, moi-même, les serviteurs, les servants (le peuple de Médine) sont mes citoyens et, par Dieu, je m'oppose à tout ce qui pourrait leur déplaire. Aucune contrainte ne doit leur être imposée. Leurs juges ne doivent pas être destitués, ni leurs moines chassés de leurs monastères. Nul ne doit détruire une demeure de leur religion, ni l'endommager, ni emporter un objet quelconque vers une demeure musulmane. Quiconque s'emparerait de tels objets violerait le pacte de Dieu et désobéirait à son Prophète. En vérité, ils sont mes alliés et jouissent de ma charte de sécurité contre tout ce qu'ils haïssent. "
voila ne jamais oublier que le prophete etait plus que tolerant il respectait profondement les autres hommes