Théorie du genre : le boycott fait un flop

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C'est ton point de vue...J'ai l'impression contraire, et qu'on essaie de casser des "stratégies d'exclusion et de culpabilisation sous couvert religieux ou culturel".

C'est pas mon point de vue mais celui d'un ex directeur de l'OMS.

Chacun est différent sur plusieurs plan, je vois pas où est le problème tant que le respect et la paix est là ce qui est flippant c'est cette uniformisation de tous le monde, tous le monde doit penser pareil, raisonné pareil avoir le même dogme etc...

C'est totalitariste ça.
 
@breakbeat :

Faut être plus précis. Leur sentiment est contraire à l'observation de leurs organes génitaux (on met donc de coté les intersexués pour le moment). Pas forcément à la biologie, puisque la biologie ne peut pas se prononcer sur cela pour le moment. Peut-être que c'est le cas, peut-être pas.

Il n'en demeure pas moins que ces personnes existent, même sous forme de minorité. Et que donc, il est nécessaire d'évoquer leur existence.

On ne peut même pas dire "ils sont minoritaires, on ne devrait pas en parler". Puisque dans ce cas-là, les musulmans étant minoritaires en France, leur avis ne devraient pas être pris au sérieux. Je préfère quand même vivre dans une société où on accepte de reconnaitre l'existence de minorité, entre autre religieuse, et qu'on leur donne la parole. Et écouter ce qu'ils ont à dire, par la même occasion.
 
@breakbeat :

Faut être plus précis. Leur sentiment est contraire à l'observation de leurs organes génitaux (on met donc de coté les intersexués pour le moment). Pas forcément à la biologie, puisque la biologie ne peut pas se prononcer sur cela pour le moment. Peut-être que c'est le cas, peut-être pas.

Il n'en demeure pas moins que ces personnes existent, même sous forme de minorité. Et que donc, il est nécessaire d'évoquer leur existence.

On ne peut même pas dire "ils sont minoritaires, on ne devrait pas en parler". Puisque dans ce cas-là, les musulmans étant minoritaires en France, leur avis ne devraient pas être pris au sérieux. Je préfère quand même vivre dans une société où on accepte de reconnaitre l'existence de minorité, entre autre religieuse, et qu'on leur donne la parole. Et écouter ce qu'ils ont à dire, par la même occasion.

Alors pour la 50 000éme fois je n'est jamais dit qu'elles n'existaient pas ou qu'il ne fallait pas en parler, j'ai dis que leur sentiment sur leur identité sexuelle été contraire à la réalité biologique de leur appartenance sexuelle.

Tu diffames et amalgames les propos.
 
@breakbeat :

Wikipédia, c'est bien, masi c'est un outil qu'il faut savoir utiliser correctement. Dans l'article que tu donnes on y trouve ceci : but its sources remain unclear because it lacks inline citations. Please improve this article by introducing more precise citations.

Ne jamais oublier que dans wikipédia, n'importe qui peut écrire. Y compris ceux qui ne maitrisent pas le sujet. Pour ca que je demandais un discours, un journal, quoique ce soit qui ait été enregistré de n'importe quelle façon qui confirmation cette citation.

A titre personnel, un élève qui vient me présenter un travail avec comme source wikipédia se voit obligé de le refaire.

Et enfin, je ne diffames pas tes propos. Déjà, parce qu'il n'est pas possible de diffamer des propos, uniquement une personne.

Et enfin, tu n'en sais rien que leur identité sexuelle est contraire à la réalité biologique. Tout ce que tu peux affirmer avec raison c'est que leur identité sexuelle est contraire à leurs organes génitaux apparents. Y a une grosse différence entre les deux.
 
@breakbeat :

Wikipédia, c'est bien, masi c'est un outil qu'il faut savoir utiliser correctement. Dans l'article que tu donnes on y trouve ceci : but its sources remain unclear because it lacks inline citations. Please improve this article by introducing more precise citations.

Ne jamais oublier que dans wikipédia, n'importe qui peut écrire. Y compris ceux qui ne maitrisent pas le sujet. Pour ca que je demandais un discours, un journal, quoique ce soit qui ait été enregistré de n'importe quelle façon qui confirmation cette citation.

A titre personnel, un élève qui vient me présenter un travail avec comme source wikipédia se voit obligé de le refaire.

Et enfin, je ne diffames pas tes propos. Déjà, parce qu'il n'est pas possible de diffamer des propos, uniquement une personne.

Et enfin, tu n'en sais rien que leur identité sexuelle est contraire à la réalité biologique. Tout ce que tu peux affirmer avec raison c'est que leur identité sexuelle est contraire à leurs organes génitaux apparents. Y a une grosse différence entre les deux.

1 oui wikipédia peut être fournis en info par n'importe qui ce qui est plutôt gênant pour ceux qui aime que tous soit bien cadré sans qu'ils soit contredit, car tous le monde peut apporté ces sources et argument, donc pas de monopole...

2 la citation de l'ex président de l'OMS tu peut la trouver dans sa lettre "The Re-Establishment of Peacetime Society,” Psychiatry de Février 1946 ici : http://www.crossroad.to/Quotes/globalism/chisholm.htm

3 ton dernier paragraphe veut rien dire, si une personne se sent homme tout en étant biologiquement homme c'est normal...je vois pas où est le problème. Nous on parle des gens qui sont biologiquement liée à un genre sexuelle mais se sente appartenir au sexe opposé, c'est psychologique.

Quand tu affirmes :

"Tout ce que tu peux affirmer avec raison c'est que leur identité sexuelle est contraire à leurs organes génitaux apparents"

C'est justement ce que j'affirmes depuis des pages d'où la nullité de la théorie du genre ! tu veux absolument faire croire que j'ai prétendu le contraire pour me décrédibilisé...
 
@breakbeat :

1. Beh, oui, j'aime que tout soit cadré, que tout soit bien carré. Ca me semble être une demande normale quand on se dit être une encyclopédie quand même. S'agit pas de monopole, s'agit de méthode scientifique.

2. La citation que tu lui attribues ne se trouve nulle part dans ton lien. Je l'ai lu pourtant deux fois, pour en être sur. Mais elle n'y est pas. Par contre, au delà des idées plutot communistes, on retrouve ceci, qui me semble être la promotion de la pensée libre, de l'homme libéré de ses préjugés, du libre-arbitre :

Man's freedom to observe and to think freely... has been destroyed or crippled by local certainties

Sur l'enseignement des valeurs :

Would they not be legitimate objectives of original education? Would it not be sensible to stop imposing our own local prejudices and faiths on children and give them all sides of every question so that...they may have the ability to size things up and make their own decisions?

Sur les sujets/acteurs importants :

What the world needs is honest, simple and clear thinking, talking and writing.... the people who matter are the teacher, the young mothers and fathers, the parent-teacher associations, youth groups, service clubs

Et ici sur la "maturité" du peuple et de ce qu'un gouvernement peut faire :

The government of a country cannot organize and impose any social developments or external relations which are too far ahead of the state of maturity of its citizens.

Donc en fait, on a affaire à un homme qui :

- Explique que les certitudes locales empêchent l'accès à la pensée libre. Ce qui est exact, on appelle ca des préjugés, comme le nom l'indique, c'est un jugement AVANT analyse des faits. Ce qui empeche donc de donner un avis "juste" sur le fait.

- Explique qu'il est nécessaire d'arrêter de vouloir imposer nos propres certitudes à nos enfants comme étant les seules porteuses de vérité.Mais qu'il est nécessaire de leur montrer toutes les facettes d'un problème. Afin qu'ils se fassent une idée par eux-mêmes. Là encore, j'ai du mal à voir ce qui est ennuyant.

- Explique que les acteurs de l'éducation (professeur, parents, éducateurs, etc...) doivent absolument ne PAS transmettre de valeurs personnelles par une attitude honnête et rigoureuse.

- Qu'un gouvernement ne pourra jamais arriver à organiser un progrès social si son peuple n'est pas arrivé à un certain stade de maturité. Ce qui signifie deux choses, en gros. La première est que pour pouvoir arriver à maturité, un peuple doit voir ses besoins primaires satisfaits (pyramide de Maslow). Et que par la suite, il lui est nécessaire d'atteindre un certain degré de connaissance, de maturité, pour pouvoir accepter ces réformes sociales. Comprendre que le peuple doit être éduqué, instruit en suffisance.

Y a quelque chose qui t'ennuie dans ce qu'il dit, du coup ? Parce que j'ai l'impression qu'il dit l'exact contraire de ce que toi tu veux lui faire dire.

3. Si si, mon dernier paragraphe veut dire quelque chose. Suffit de le lire.

La biologie dit que le sexe d'une personne est lié à ses organes génitaux (et non pas à ses gènes d'ailleurs) hors cas intersexués. Par contre, la biologie ne s'exprime pas en ce qui concerne le genre, c'est à dire, ce que se "sent" la personne.

Nul part en biologie il est possible d'expliquer le genre. Ni dans un sens ni dans l'autre. C'est pour cela qu'on a lancé des études du genre, pour voir si on pouvait définir cela un peu plus clairement.

Donc il n'est pas exact de dire que c'est psychologique. Personne ne sait. C'est peut-être biologique. Ou peut-être pas. Il n'y a pas de réponse actuellement. Donc affirmer quelque chose, dans un sens ou dans l'autre, c'est une erreur. Quand tu dis que c'est psychologique, c'est une erreur. Tu n'en sais rien parce que personne, dans le monde entier, actuellement, est capable de le prouver. Ou de l'infirmer.
 
Dernière édition:
@breakbeat :

1. Beh, oui, j'aime que tout soit cadré, que tout soit bien carré. Ca me semble être une demande normale quand on se dit être une encyclopédie quand même. S'agit pas de monopole, s'agit de méthode scientifique.

Méthodologie scientifique, contrôle, cadre ne sont que des mot valise et slogan on sait très bien qu'il s'agit surtout de filtrée ce qui "contredit" l'ordre établis, pas de filtrée les article désinformant.

2. La citation que tu lui attribues ne se trouve nulle part dans ton lien. Je l'ai lu pourtant deux fois, pour en être sur. Mais elle n'y est pas. Par contre, au delà des idées plutot communistes, on retrouve ceci, qui me semble être la promotion de la pensée libre, de l'homme libéré de ses préjugés, du libre-arbitre :

Man's freedom to observe and to think freely... has been destroyed or crippled by local certainties

Sur l'enseignement des valeurs :

Would they not be legitimate objectives of original education? Would it not be sensible to stop imposing our own local prejudices and faiths on children and give them all sides of every question so that...they may have the ability to size things up and make their own decisions?

Sur les sujets/acteurs importants :

What the world needs is honest, simple and clear thinking, talking and writing.... the people who matter are the teacher, the young mothers and fathers, the parent-teacher associations, youth groups, service clubs

Et ici sur la "maturité" du peuple et de ce qu'un gouvernement peut faire :

The government of a country cannot organize and impose any social developments or external relations which are too far ahead of the state of maturity of its citizens.

Désolé j'ai confondu avec une autre citation de lui, voici la source de la citation :

"George Brock Chisholm, in a Speech given at the, Conference on Education, Asilomar, California, September 11, 1954"

Tu m'as même demandé la date ben voila : le 11 Septembre 1954.

3. Si si, mon dernier paragraphe veut dire quelque chose. Suffit de le lire.

La biologie dit que le sexe d'une personne est lié à ses organes génitaux (et non pas à ses gènes d'ailleurs) hors cas intersexués. Par contre, la biologie ne s'exprime pas en ce qui concerne le genre, c'est à dire, ce que se "sent" la personne.

Nul part en biologie il est possible d'expliquer le genre. Ni dans un sens ni dans l'autre. C'est pour cela qu'on a lancé des études du genre, pour voir si on pouvait définir cela un peu plus clairement.

Donc il n'est pas exact de dire que c'est psychologique. Personne ne sait. C'est peut-être biologique. Ou peut-être pas. Il n'y a pas de réponse actuellement. Donc affirmer quelque chose, dans un sens ou dans l'autre, c'est une erreur. Quand tu dis que c'est psychologique, c'est une erreur. Tu n'en sais rien parce que personne, dans le monde entier, actuellement, est capable de le prouver. Ou de l'infirmer.

La biologie s'exprime obligatoirement sur le genre vue que c'est elle qui le définie à travers les organes génitaux...
 
@breakbeat :

Y a un truc marrant quand même. T'accuses Chisholm de vouloir établir un nouvel ordre mondial. Alors que le gars en dit l'inverse en fait.

Je n'ai retrouvé nulle trace de ta citation dans son discours ou dans la biographie faites par John Farley (historien et opposant de Chisholm) dans son livre "Brock Chisholm, the World Health Organization, and the Cold War" :

Par contre, voici ce qu'on peut y lire concernant cette conférence, à la date donnée, comme faisant partie du discours de Chisholm :

"These controls are imposed in the name of power, in the name of religious convictions, in the name of varying private and vested interests, in the name of ideological convictions".

Là, il parle du fait que l'éducation est controlée par les gouvernements dans le but d'instaurer leur idéologie basée sur des préjugés, des interêts privés et des dogmes religieux qui n'ont pas leur place à l'école selon lui.

Quand je disais que c'était marrant, c'est que le gars dénonce ce que toi tu dénonces. Et qu'il a essayé de lutter contre, lorsqe'il était à la tête de l'ONU ou de l'OMS. Et tu arrives à faire dire à quelqu'un qui partage les mêmes idées que toi, à une époque où ca se justfiait pleinement d'ailleurs, l'inverse de ce qu'il dit. Dans le seul but d'accuser l'OMS de vouloir corrompre les enfants.

Je veux dire, ce gars est un communiste idéaliste. Un humaniste convaincu. Un fervent défenseur du libre-arbitre, du libre-choix. Il ne cesse de répéter, discours après discours (j'ai été en cherché quelqu'uns, dont celui du lien que tu as donné plus tot) qu'il est important de laisser les enfants choisir eux-mêmes leur propre voie et faire leur prore choix.

Et d'un coup, il retournerait sa veste pour dire qu'il faut instaurer un nouvel ordre mondial dont le but est de manipuler et détruire ce libre-arbitre ? C'est pas super cohérent.

En particulier quand tu lis ses discours concernant l'ONU. Il spécifie bien que l'ONU, tout aussi bien organisée qu'elle soit et tout aussi nécessaire qu'elle soit n'est PAS la solution pour éviter les guerres (on est à la sortie de la 2ème au moment où il en parle, moment où on cherche à comprendre comment on est arrivé là). Que la seule solution se trouve dans l'affranchissement des peuples, dans l'enseignement et l'instruction des masses. Que seul un peuple instruit est capable de combattre un gouvernement motivé par des interêts privés (là encore, il me semble qu'il te rejoint dans le discours, en partie du moins).

Il émet même plusieurs critiques assez costaudes sur le fait que la démocratie n'est pas une garantie absolue de la liberté du peuple (et il évoque longuement plusieurs pistes qui expliquent que le peuple doit rester vigilant).

Je sais pas trop comment tu y arrives, mais tu arrives à penser que quelqu'un qui partage certaines de tes opinions en tout ou en partie, est en fait un organisateur d'un nouveau complot d'ordre mondial. Alors qu'il dénonce lui-même l'ingérence trop forte des gouvernements dans l'enseignement (entre autre).

C'est un peu comme un évolutionniste qui accuserait Darwin d'être un créationniste.

Comment tu fais ? J'ai sérieusement envie de comprendre là, c'est vraiment très intriguant.
 
@breakbeat :

La biologie ne s'exprime pas sur le genre. Sinon il n'y aurait pas d'études de genre en cours. Actuellement, la biologie fait des recherches sur le genre, pour voir s'il y a un lien entre son domaine d'étude et le fait de se sentir male ou femelle. Ou autre chose d'ailleurs.

La seule chose que la biologie est capable de dire c'est si un individu est male ou femelle, sexuellement parlant, selon ses organes génitaux. Et ça se limite à ce domaine.

En ce qui concerne ce que l'individu se "sent" être, elle est incapable d'en connaitre les causes pour le moment.

Donc quand tu dis "Le genre ressenti est un problème psychologique lorsqu'il n'est pas en adéquation avec le genre de ses attributs génitaux", c'est faux. Ou plutot, ce n'est pas une évidence prouvée par quoique ce soit pour le moment. Ni en psycho ni en biologie ni dans un quelconque domaine. C'est en cours d'étude.

Donc, vouloir donner un avis comme étant le seul et unique valable, comme tu le fais, c'est se penser meilleur et plus apte à le faire que des spécialistes du domaine qui eux, n'ont aucune réponse. Et je vois mal comment tu justifies cette capacité à le faire d'ailleurs.
 
@breakbeat :

La biologie ne s'exprime pas sur le genre. Sinon il n'y aurait pas d'études de genre en cours. .

Je ne suis pas d'accord avec toi
deja le sexe biologique influe forcement sur le genre. si tu es de sexe masculin ou feminin la construction mentale de ton genre sera forcmeent influencé
d'autre part la regulation hormonale joue aussi forcement sur tes réaction, les regles des femme, la capacité d'avoir des erection pour les hommes.
de la même maniere ton physique, musclé, beau, laids, la fertilité, tous ces facteur entre en compte dans ta représentation personnelle du genre.


Evidmeent ceic est module par les facteurs socio-economiques, culturels, etc,etc...
 
@breakbeat :

La biologie ne s'exprime pas sur le genre. Sinon il n'y aurait pas d'études de genre en cours. Actuellement, la biologie fait des recherches sur le genre, pour voir s'il y a un lien entre son domaine d'étude et le fait de se sentir male ou femelle. Ou autre chose d'ailleurs.

La seule chose que la biologie est capable de dire c'est si un individu est male ou femelle, sexuellement parlant, selon ses organes génitaux. Et ça se limite à ce domaine.

En ce qui concerne ce que l'individu se "sent" être, elle est incapable d'en connaitre les causes pour le moment.

Donc quand tu dis "Le genre ressenti est un problème psychologique lorsqu'il n'est pas en adéquation avec le genre de ses attributs génitaux", c'est faux. Ou plutot, ce n'est pas une évidence prouvée par quoique ce soit pour le moment. Ni en psycho ni en biologie ni dans un quelconque domaine. C'est en cours d'étude.

Donc, vouloir donner un avis comme étant le seul et unique valable, comme tu le fais, c'est se penser meilleur et plus apte à le faire que des spécialistes du domaine qui eux, n'ont aucune réponse. Et je vois mal comment tu justifies cette capacité à le faire d'ailleurs.

Ben si ! quand on affirme être le contraire de ce que l'on est c'est un problème psychologique, après savoir d'où vient ce problème psychologique, à quoi il est d^c'est autres chose. C'est comme si tu me disais que les schizophrènes qui ressente parfois le fait d'être un templier, un samuraï de l'ère Edo etc...est forcément fondée car ils ressentent le besoin de l'exprimer.
 
@breakbeat :

Y a un truc marrant quand même. T'accuses Chisholm de vouloir établir un nouvel ordre mondial. Alors que le gars en dit l'inverse en fait.

Je n'ai retrouvé nulle trace de ta citation dans son discours ou dans la biographie faites par John Farley (historien et opposant de Chisholm) dans son livre "Brock Chisholm, the World Health Organization, and the Cold War" :

Par contre, voici ce qu'on peut y lire concernant cette conférence, à la date donnée, comme faisant partie du discours de Chisholm :

"These controls are imposed in the name of power, in the name of religious convictions, in the name of varying private and vested interests, in the name of ideological convictions".

Là, il parle du fait que l'éducation est controlée par les gouvernements dans le but d'instaurer leur idéologie basée sur des préjugés, des interêts privés et des dogmes religieux qui n'ont pas leur place à l'école selon lui.

Quand je disais que c'était marrant, c'est que le gars dénonce ce que toi tu dénonces. Et qu'il a essayé de lutter contre, lorsqe'il était à la tête de l'ONU ou de l'OMS. Et tu arrives à faire dire à quelqu'un qui partage les mêmes idées que toi, à une époque où ca se justfiait pleinement d'ailleurs, l'inverse de ce qu'il dit. Dans le seul but d'accuser l'OMS de vouloir corrompre les enfants.

Je veux dire, ce gars est un communiste idéaliste. Un humaniste convaincu. Un fervent défenseur du libre-arbitre, du libre-choix. Il ne cesse de répéter, discours après discours (j'ai été en cherché quelqu'uns, dont celui du lien que tu as donné plus tot) qu'il est important de laisser les enfants choisir eux-mêmes leur propre voie et faire leur prore choix.

Et d'un coup, il retournerait sa veste pour dire qu'il faut instaurer un nouvel ordre mondial dont le but est de manipuler et détruire ce libre-arbitre ? C'est pas super cohérent.

En particulier quand tu lis ses discours concernant l'ONU. Il spécifie bien que l'ONU, tout aussi bien organisée qu'elle soit et tout aussi nécessaire qu'elle soit n'est PAS la solution pour éviter les guerres (on est à la sortie de la 2ème au moment où il en parle, moment où on cherche à comprendre comment on est arrivé là). Que la seule solution se trouve dans l'affranchissement des peuples, dans l'enseignement et l'instruction des masses. Que seul un peuple instruit est capable de combattre un gouvernement motivé par des interêts privés (là encore, il me semble qu'il te rejoint dans le discours, en partie du moins).

Il émet même plusieurs critiques assez costaudes sur le fait que la démocratie n'est pas une garantie absolue de la liberté du peuple (et il évoque longuement plusieurs pistes qui expliquent que le peuple doit rester vigilant).

Je sais pas trop comment tu y arrives, mais tu arrives à penser que quelqu'un qui partage certaines de tes opinions en tout ou en partie, est en fait un organisateur d'un nouveau complot d'ordre mondial. Alors qu'il dénonce lui-même l'ingérence trop forte des gouvernements dans l'enseignement (entre autre).

C'est un peu comme un évolutionniste qui accuserait Darwin d'être un créationniste.

Comment tu fais ? J'ai sérieusement envie de comprendre là, c'est vraiment très intriguant.


C'est alors que le contexte de sa phrase été dans la dénonciation pas la promotion, intéressant.
 
@biiovibs

Dans une majorité des cas, ton sexe "biologique" est ton genre "ressenti" (ce qu'ils appellent social sur la ligne azur, masi gardons le mot ressenti). Ca a donc forcément une relation puisque le fait que tu te sentes homme est renforcé par la présence d'attributs génitaux masculins. On a donc un renforcement en forme de boucle. Je suis male parce que j'ai un sexe male, j'ai un sexe male, je suis donc male, etc...

Mais on parle d'un corps vivant, donc, soumis à des schémas différents selon chaque individu. Le schéma qui est majoritaire n'est pas forcément le schéma partagé par tous.

Y a l'épigénétique qui peut jouer sur l'activation de certains gènes, notamment dans la construction du cerveau. Ce qui entraine des différences, subtiles c'est vrai, chez les jumeaux monozygotes par exemple. Quelques centimètres de différence, un épi de cheveu placé légèrement plus en avant, etc... Le code est identique, la machine est différente, elle interpête le code différement. Ce qui est une des pistes possibles explorées en ce moment concernant l'homosexualité (et les transgenre avec d'ailleurs).

Tu parles des hormones. En ce qui concerne les hormones sexuelles, surtout chez la femme, il y a un phénomène de rétrocontrole. Il y a les comportements déclenchés aussi. Tiens, par exemple, quand tu castres un chien male très jeune, il ne marquera pas son territoire. Fait de même après sa maturité sexuelle (6-8mois selon les races), il marquera son territoire. C'est un peu comme un "cluster", une fois enclenché, celui-ci ne se désenclenche plus (même phénomène chez les chats d'ailleurs). Mais il suffit que ce cluster ne s'enclenche jamais pour que les comportements attendus et liés au sexe n'apparaissent plus. C'est aussi une autre piste suivie.

Si t'as un peu de temps, essaye de trouver quelques sources sur les castrats. De nombreux castrats continuaient de se sentir male et avaient des relations avec des femmes.

En ce qui concerne le physique et le reste, là je pense qu'on entre dans une construction sociale. Ce que nous définissons comme la masculinité et la féminité, hors différences physiques entre les deux sexes, est une construction sociale. Je ne parle pas ici du fait qu'une femme a des seins et un homme une pilosité plus importante. Je parle de ce que nous associons comme étant "masculin" ou "féminin".

Prenons un idéal masculin occidental. Qui a tendance à se répandre d'ailleurs, en particularité par sa surreprésentation médiatique. Un idéal de virilité est un homme grand, musclé (mais pas trop, pas un bodybuilder), avec des schémas comportementaux de type "protecteur". C'est le cas pour la culture occidentale. Dans la culture asiatique, ce n'est pas le cas. L'homme viril asiatique est celui qui est capable de mener sa famille, son "clan", vers la réussite. Sa taille, sa carrure sont des facteurs moins pris en compte (sauf physique largement hors norme). Les schémas protecteurs ne sont pas celui de l'homme se mettant en avant pour prendre le coup destiné à sa femme mais de l'homme sachant assurer une protection en employant d'autres hommes pour le faire à sa place.

Pareil pour la féminité. Dans certaines peuplades africaines, une femme possédant un postérieur rebondi est un symbole de féminité. En Asie, ce n'est pas le cas. Pareil pour la pilosité, en occident elle est rejetée comme étant "sale", en asie, elle est simplement ignorée voire appréciée selon les pays.

Y en a d'autres aussi. Un Maori tatoué est un symbole viril, un japonais tatoué est simplement un voyou (un yakuza), sans connotation virile/masculine.

Les facteurs qui font que tu te sentes "masculin" ou "féminin" varient de culture en culture. Il n'y a pas une "norme" mondiale qui les définissent.

Tiens, encore un autre exemple. A cause d'un porno moins "tabou" et plus accessible, la virilité de l'homme occidental est en lien direct avec la longueur de son pénis. Dans le cas de la Grèce antique, c'était tout le contraire. Plus le pénis était petit, plus l'homme était viril. Pour ca que toutes les statues de nu grecques représentent des males avec des attributs fort peu en rapport avec leur musculature ou leur carrure.
 
"Tous mobilisés pour sauver nos enfants d'une théorie du genre mensongère et traumatisante !" "Vaincre ou mourir !" Les slogans mi-anxiogènes, mi-belliqueux ont-ils fait leur temps ? En lançant une seconde journée nationale de "retrait de l'école" deux semaines tout juste après la première, Farida Belghoul espérait, sans doute, battre un fer encore chaud. Or, si en fin de journée le ministère de l'Éducation nationale ne disposait pas encore de chiffres précis, la JRE de lundi semble avoir été peu suivie.

À l'école Alfred Binet de Meaux, qui a connu le 27 janvier jusqu'à 40 % d'absentéisme, rien à signaler. "Les seuls absents sont les enfants malades", assure la directrice adjointe de l'école. Pas de "théorie du genre" dans les mots d'excuse, pas plus que de "réunion solennelle de famille" - le motif conseillé, dans leur SMS aux parents, par les organisateurs du mouvement. "Il y a quinze jours, le directeur a écrit un mot aux parents qui avaient choisi de participer pour les rassurer, leur expliquer le principe des ABCD de l'égalité et leur proposer d'en discuter individuellement avec lui", précise-t-elle.

Ce travail d'apaisement, largement mené par les enseignants du primaire et le ministère de l'Éducation nationale, pourrait avoir porté ses fruits ce lundi. "Nous n'avons eu aucun écho, il semble que cela n'a pas eu autant d'impact", confirme Paul Raoult, président de la FCPE, la principale fédération de parents d'élèves. "C'est logique, poursuit-il. La première fois il y a eu un effet de surprise, certains parents ont pu se laisser berner. Ceux qui retirent aujourd'hui leurs enfants sont, je crois, de vrais membres du mouvement." Paul Raoult dit cependant remarquer une inquiétude persistante chez certaines familles, qui ne souhaitent pas être associées aux extrémismes et refusent le boycott, mais s'interrogent néanmoins sur les contenus des enseignements. "On ne peut pas ne pas prendre cela en compte, estime-t-il. Il faut un vrai dialogue, individuel."

Des enfants troublés
De fait, la mobilisation du 27 janvier avait été éparse mais impressionnante : une centaine d'écoles sur 48 000, jusqu'à 50 % d'élèves concernés. "Il y a eu cinq absents dans ma classe la première fois, une dizaine chez d'autres collègues", témoigne un instituteur d'une école de Seine-Saint-Denis. "Un seul, Marwan, avait le lendemain un justificatif clair. Il m'a dit, un peu gêné, que sa mère avait essayé de lui expliquer de quoi il retournait mais qu'il n'avait rien compris."

Du coup, la liste est la suivante : boxeuse, coiffeur, caissier, directrice, ouvrière, mécanicienne, serveur, acteur. Et puis mon regard se porte sur Marwan. Il est angoissé comme jamais, son cahier est complètement raturé, et, nerveusement, il a classé tous les métiers de fille ensemble, en changeant pour faire bonne mesure le boxeuse en boxeur... Il a fallu le calmer, lui expliquer que ce n'était que de l'orthographe." Le 10 février, cependant, Marwan était en classe - comme tous les autres.

http://www.lepoint.fr/societe/theorie-du-genre-le-boycott-fait-un-flop-10-02-2014-1790325_23.php

les pauvres gosses pris en otage pour des motifs politiques et qui ne savent plus ou ils en sont....



Y a des gens sur bladi pour donner du crédit à ce sujet ??? C'est juste une question !
 
@breakbeat :

Ca PEUT être psychologique comme ça PEUT ne pas l'être. Il faut faire très attention quand on classifie comme tu le fais, surtout en ce qui concerne les troubles psy.
On a tendance aujourd'hui à classifier beaucoup trop certains problèmes comme étant simplement "dans la tête de la personne".

Ce qui fait qu'on se retrouve parfois à minimiser ou nier ce que ressentes ces personnes (c'est le cas des douleurs psychosomatiques) ou à oublier uqe l'esprit a une influence sur le corps de façon directe (le phénomène de burn-out par exemple, qui fragilise le système immunitaire et dérègle les organes vitaux quand le syndrome est aigu).

A l'inverse des cas que j'ai cité, il y a des phénomènes physiques qui influent l'esprit. C'est entre autre utilisé dans les techniques de torture moderne où le principe est d'attaquer l'esprit en passant par le corps. Y a l'exemple de la musique qu'on passe, qui est le plus connu. Y en a d'autres moins connus.

Par exemple, si tu laisses un prisonnier dans une cellule de petite taille, attaché, et tu places des excréments dans la pièce (humains ou non, peu importe), cela va influencer son esprit, sa façon de se sentir. L'esprit va associer l'odeur, sentie pendant plusieurs jours voire semaines, à l'imminence de la mort. Et il va y avoir tout un tas de réactions, corporelles, à cette torture. Différents mécanismes de survie vont se mettre en place, qui deviendront de plus en plus "pressant", dont le besoin de les réaliser va devenir obsédant, parce que le corps essaye de se protéger lui-même et va donc prendre le pas sur l'esprit, le libre-arbitre de la personne.

Les deux phénomènes existent. Aujourd'hui, dans le cas des personnes se sentant homme ou femme dans un corps différent, on ne sait pas quel est le phénomène qui en est responsable. Il se peut même qu'on retrouve les deux phénomènes selon les individus. Et il se peut même que ce soit une combinaison de ces deux phénomènes, travaillant dans une boucle de renforcement, qui en soit responsable.

D'où les études de genre. Afin d'essayer de voir si on peut clarifier la situation. On travaille sur du vivant, il n'est pas possible d'avoir un résultat tout blanc ou tout noir ou même un résultat tenu comme étant "évident". En ce qui concerne la biologie, y a pas grand chose d'évident ou qui tienne du bon sens.
 
@Nalinux :

Dans Histoires du pénis, on retrouve l'étude, à travers l'histoire, de la représentation de la virilité et en particulier l'organe reproducteur masculin. A travers les cultes, les statues, les peintures, etc...

Y a pas que les grecs d'ailleurs qui en ont cette représentation. Certaines tribus amazoniennes ont les mêmes concepts.

Par contre, ils associaient la masse musculaire et les valeurs guerrières comme étant des attributs de virilité, de masculinité. Le guerrier idéal, donc le "male" idéal, était représenté comme un athlète type décathlon ou dodécathlon.
Essentiellement parce que ce qu'on nomme athlétisme aujourd'hui est en fait tiré de l'art de la guerre antique. Chaque discipline se rapporte à une action guerrière.

A part les choses plutot évidentes (lancer du poids, marteau et javelot), y en a d'autres moins évidentes. Le sprint, sur distance courte, était la charge contre l'unité ennemie. La course de fond, les marches forcées ou les manœuvres lors de bataille de grande envergure s'étendant sur des dizaine de km². Le saut en longueur était le saut au dessus des obstacles type fossé, le saut en hauteur au dessus des barrières. Et le saut à la perche, au dessus des murs.
 
@breakbeat :

Ca PEUT être psychologique comme ça PEUT ne pas l'être. Il faut faire très attention quand on classifie comme tu le fais, surtout en ce qui concerne les troubles psy.
On a tendance aujourd'hui à classifier beaucoup trop certains problèmes comme étant simplement "dans la tête de la personne".

Ce qui fait qu'on se retrouve parfois à minimiser ou nier ce que ressentes ces personnes (c'est le cas des douleurs psychosomatiques) ou à oublier uqe l'esprit a une influence sur le corps de façon directe (le phénomène de burn-out par exemple, qui fragilise le système immunitaire et dérègle les organes vitaux quand le syndrome est aigu).

A l'inverse des cas que j'ai cité, il y a des phénomènes physiques qui influent l'esprit. C'est entre autre utilisé dans les techniques de torture moderne où le principe est d'attaquer l'esprit en passant par le corps. Y a l'exemple de la musique qu'on passe, qui est le plus connu. Y en a d'autres moins connus.

Par exemple, si tu laisses un prisonnier dans une cellule de petite taille, attaché, et tu places des excréments dans la pièce (humains ou non, peu importe), cela va influencer son esprit, sa façon de se sentir. L'esprit va associer l'odeur, sentie pendant plusieurs jours voire semaines, à l'imminence de la mort. Et il va y avoir tout un tas de réactions, corporelles, à cette torture. Différents mécanismes de survie vont se mettre en place, qui deviendront de plus en plus "pressant", dont le besoin de les réaliser va devenir obsédant, parce que le corps essaye de se protéger lui-même et va donc prendre le pas sur l'esprit, le libre-arbitre de la personne.

Les deux phénomènes existent. Aujourd'hui, dans le cas des personnes se sentant homme ou femme dans un corps différent, on ne sait pas quel est le phénomène qui en est responsable. Il se peut même qu'on retrouve les deux phénomènes selon les individus. Et il se peut même que ce soit une combinaison de ces deux phénomènes, travaillant dans une boucle de renforcement, qui en soit responsable.

D'où les études de genre. Afin d'essayer de voir si on peut clarifier la situation. On travaille sur du vivant, il n'est pas possible d'avoir un résultat tout blanc ou tout noir ou même un résultat tenu comme étant "évident". En ce qui concerne la biologie, y a pas grand chose d'évident ou qui tienne du bon sens.

Ecoute j'ai pas envie de tergiverser pendant des années avec toi sur la rhétorique et la figure de style pour faire passer des vessies pour des lanternes !

Le genre sexuel se définis selon des critères biologique, c'est une réalité on choisis pas de soutenir ça, c'est une réalité et on est obliger de l'accepter que on le veuille ou non ! si on commence à remettre en cause des faits établis simplement par des "je sens que..." alors c'est l'anarchie, plus rien de devient légitime vue que chacun "ressent" pas forcément les mêmes chose.

vous donnez des leçons d'empirisme aux gens, de parcimonie, de démarche scientifique hypothético-déductive, d’épistémologie mais dès que la réalité va contre vos fantasmes vous la contortionné pour la mettre en adéquation.

Les cordonniers sont souvent mal chaussée comme on dit.
 
"Tous mobilisés pour sauver nos enfants d'une théorie du genre mensongère et traumatisante !" "Vaincre ou mourir !" Les slogans mi-anxiogènes, mi-belliqueux ont-ils fait leur temps ? En lançant une seconde journée nationale de "retrait de l'école" deux semaines tout juste après la première, Farida Belghoul espérait, sans doute, battre un fer encore chaud. Or, si en fin de journée le ministère de l'Éducation nationale ne disposait pas encore de chiffres précis, la JRE de lundi semble avoir été peu suivie.

À l'école Alfred Binet de Meaux, qui a connu le 27 janvier jusqu'à 40 % d'absentéisme, rien à signaler. "Les seuls absents sont les enfants malades", assure la directrice adjointe de l'école. Pas de "théorie du genre" dans les mots d'excuse, pas plus que de "réunion solennelle de famille" - le motif conseillé, dans leur SMS aux parents, par les organisateurs du mouvement. "Il y a quinze jours, le directeur a écrit un mot aux parents qui avaient choisi de participer pour les rassurer, leur expliquer le principe des ABCD de l'égalité et leur proposer d'en discuter individuellement avec lui", précise-t-elle.

Ce travail d'apaisement, largement mené par les enseignants du primaire et le ministère de l'Éducation nationale, pourrait avoir porté ses fruits ce lundi. "Nous n'avons eu aucun écho, il semble que cela n'a pas eu autant d'impact", confirme Paul Raoult, président de la FCPE, la principale fédération de parents d'élèves. "C'est logique, poursuit-il. La première fois il y a eu un effet de surprise, certains parents ont pu se laisser berner. Ceux qui retirent aujourd'hui leurs enfants sont, je crois, de vrais membres du mouvement." Paul Raoult dit cependant remarquer une inquiétude persistante chez certaines familles, qui ne souhaitent pas être associées aux extrémismes et refusent le boycott, mais s'interrogent néanmoins sur les contenus des enseignements. "On ne peut pas ne pas prendre cela en compte, estime-t-il. Il faut un vrai dialogue, individuel."

Des enfants troublés
De fait, la mobilisation du 27 janvier avait été éparse mais impressionnante : une centaine d'écoles sur 48 000, jusqu'à 50 % d'élèves concernés. "Il y a eu cinq absents dans ma classe la première fois, une dizaine chez d'autres collègues", témoigne un instituteur d'une école de Seine-Saint-Denis. "Un seul, Marwan, avait le lendemain un justificatif clair. Il m'a dit, un peu gêné, que sa mère avait essayé de lui expliquer de quoi il retournait mais qu'il n'avait rien compris."

Du coup, la liste est la suivante : boxeuse, coiffeur, caissier, directrice, ouvrière, mécanicienne, serveur, acteur. Et puis mon regard se porte sur Marwan. Il est angoissé comme jamais, son cahier est complètement raturé, et, nerveusement, il a classé tous les métiers de fille ensemble, en changeant pour faire bonne mesure le boxeuse en boxeur... Il a fallu le calmer, lui expliquer que ce n'était que de l'orthographe." Le 10 février, cependant, Marwan était en classe - comme tous les autres.

http://www.lepoint.fr/societe/theorie-du-genre-le-boycott-fait-un-flop-10-02-2014-1790325_23.php

les pauvres gosses pris en otage pour des motifs politiques et qui ne savent plus ou ils en sont....

Merci à vous de traumatisé des enfants, vous avez foutu le bordel et vous perturbez tous ça par des motifs à la *** en plus...il y avait pas urgence sur l'éducation sexuelle, c'est pas comme si 90% de la jeunesse été adepte du viol et du harcèlement sexuelle et après vous accusez les parents...

Bravo...vous êtes des champions.
 
Dernière édition:
@Nalinux :

Dans Histoires du pénis, on retrouve l'étude, à travers l'histoire, de la représentation de la virilité et en particulier l'organe reproducteur masculin. A travers les cultes, les statues, les peintures, etc...

Y a pas que les grecs d'ailleurs qui en ont cette représentation. Certaines tribus amazoniennes ont les mêmes concepts.

Par contre, ils associaient la masse musculaire et les valeurs guerrières comme étant des attributs de virilité, de masculinité. Le guerrier idéal, donc le "male" idéal, était représenté comme un athlète type décathlon ou dodécathlon.
Essentiellement parce que ce qu'on nomme athlétisme aujourd'hui est en fait tiré de l'art de la guerre antique. Chaque discipline se rapporte à une action guerrière.

A part les choses plutot évidentes (lancer du poids, marteau et javelot), y en a d'autres moins évidentes. Le sprint, sur distance courte, était la charge contre l'unité ennemie. La course de fond, les marches forcées ou les manœuvres lors de bataille de grande envergure s'étendant sur des dizaine de km². Le saut en longueur était le saut au dessus des obstacles type fossé, le saut en hauteur au dessus des barrières. Et le saut à la perche, au dessus des murs.
Il faudra que je me renseigne sur cet aspect la de l histoire.
Il y a tellement a découvrir , que c est difficile de tout lire !

Par contre je ne suis pas d accord avec ton origine de l athlétisme.
Selon moi, a la base, c est du jeu.
Et de la compétition innée chez les animaux, ou du moins la plupart des mammifères, l homme inclus.
Des jeunes chats jouent a se battre. Des enfants font la course dans la cour d école, sans aucune référence a une "charge contre l'unité ennemie" (ou les Guerres Puniques), ou bien au jeu indémodable de "celui qui pisse le plus loin" :)
On a notre coté animal, nos instincts, et c est souvent plus fort que l éducation.

Si ensuite ca a été organisé, avec des reglements, en tant que compétition ou substitut a une guerre véritable, c est un autre probleme. Plus lié a l organisation sociale qu a la base irrationnelle de ce comportement.

Je ne pense pas qu on puisse systématiquement expliquer et rationaliser chacun de nos actes.
C est juste comme ca, parce que c est dans notre nature, et il ne faut pas chercher plus loin.
 
@breakbeat :

C'est pas une question de rhétorique. Tu ne peux pas compter uniquement sur une partie de la biologie pour pouvoir répondre à une question plus complexe que cela. Ce serait comme vouloir expliquer le courant mais en ne regardant que du coté du courant continu. Il manque tout un pan inexploré dans ton explication.

Et une explication incomplète est insatisfaisante scientifiquement parlant. C'est ce qui pousse sans cesse les chercheurs à ouvrir de nouvelles voies et à les explorer. Y a pas de sciences finies, pas de réponses finies. C'est un concept difficile à comprendre, mais rien n'est absolu.
 
@Nalinux :

Je parlais de l'athlétisme sous sa forme "jeux olympiques" en fait. Le concept de jeu, de compétition, etc... tout ça est bien entendu inhérent à tous les mammifères.

Par contre, sous la forme particulière des jeux olympiques, c'est une guerre sans morts (enfin, disons, peu de morts, la boxe de l'antiquité, c'est un peu différent d'aujourd'hui). C'est une imitation /compétition concernant toutes les disciplines nécessaire au soldat de l'antiquité à la guerre.

C'est d'ailleurs pour ça que le tir (pistolet, chasse et arme longue), le biathlon, etc... ont été intégré rapidement dans les nouveaux jeux olympiques, sans trop de controverse. Les notions de sports ne sont venues que par la suite.

Le jeu ayant fonction d'apprentissage, il n'est pas étonnant qu'il soit utilisé aussi pour apprendre les disciplines nécessaires à la guerre. Une course de chevaux en mongolie du temps de Genghis n'est jamais qu'un moyen d'entrainer des guerriers et à les pousser à se surpasser.
 
@breakbeat :

C'est pas une question de rhétorique. Tu ne peux pas compter uniquement sur une partie de la biologie pour pouvoir répondre à une question plus complexe que cela. Ce serait comme vouloir expliquer le courant mais en ne regardant que du coté du courant continu. Il manque tout un pan inexploré dans ton explication.

Et une explication incomplète est insatisfaisante scientifiquement parlant. C'est ce qui pousse sans cesse les chercheurs à ouvrir de nouvelles voies et à les explorer. Y a pas de sciences finies, pas de réponses finies. C'est un concept difficile à comprendre, mais rien n'est absolu.

Tu retombes dans la rhétorique avec des raccourcis tendancieux, tu ne change pas de partie génital en fonction de ce que tu fais comme métier ou comme loisirs donc vouloir expliquer le genre sexuelle exclusivement par la socio-culture c'est caduc.
 
Merci à vous de traumatisé des enfants, vous avez foutu le bordel et vous perturbez tous ça par des motifs à la *** en plus...il y avait pas urgence sur l'éducation sexuelle, c'est pas comme si 90% de la jeunesse été adepte du viol et du harcèlement sexuelle et après vous accusez les parents...

Bravo...vous êtes des champions.

c'est qui qui appelle au boycott et met les enfant au centre d'un debat idéologiques auxquels ils ne comprennent rien ?
tu inverse les rôles là.
 
Tu retombes dans la rhétorique avec des raccourcis tendancieux, tu ne change pas de partie génital en fonction de ce que tu fais comme métier ou comme loisirs donc vouloir expliquer le genre sexuelle exclusivement par la socio-culture c'est caduc.

non par contre tu change ton genre social ou ressenti.
comme les mec qui font des 'metiers de tapette' comme sage femme, ou font de la danse classique.
c'est cela que l'ABCD veux combattre.
 
c'est qui qui appelle au boycott et met les enfant au centre d'un debat idéologiques auxquels ils ne comprennent rien ?
tu inverse les rôles là.

J'inverses rien du tous, vous prenez en otages ET les enfants ET les parents dans des choses qui les dépasses complètement et sans même leur demander leur avis ! en plus d'être autoritaire sur la question vous condamner des parents qui cherche à protéger leur enfants de cours sur la sexualité plus que suspect.
 
Sauf que l'ABCD se sert de ça comme prétexte pour approcher l'idée de la théorie du genre.

sauf que tu n'as aucun element materiel qui le montre.
c'est juste une hypothèses, pas credible puisque encore uen fois LA théorie du genre telle que tu l'exprime n'existe pas, c'est un fantasme, une idéologie soutenue par les extremistes des deux bord, pas un etude scientifique qu'un etat pourrait soutenir.
 
J'inverses rien du tous, vous prenez en otages ET les enfants ET les parents dans des choses qui les dépasses complètement et sans même leur demander leur avis !

1° pourquoi tu dis vous ? c'est qui vous ?
2° l'ABCD est une phase experimentale, qui doit etre evaluer, comment parler de prendre en otage ?

en plus d'être autoritaire sur la question vous condamner des parents qui cherche à protéger leur enfants de cours sur la sexualité plus que suspect.


mais rine n'empeche des parents de contester un programe scolaire, ou même de manifester dans la rue.
Si ils decident de retirer leurs enfants de l'ecole à eux d'assumer la desorientation qu'ils induisent à leur progeniture.

d'ailleur ils ont tres bine compris cela et ne l'ont pas refait.


ce que j'adore chez toi c'est que il est evident dans ta tete que l'etat essaye de mettr ene place une idéologie extremiste, donc qu'il existes des milliers de complices qui participte à ce complot (hyper credible le truc)

alors que quand on regarde tu tires cela de quoi ? quelques personnes qui postent sur internet, qui contestent la politique familiale gouvernementale à cause du mariage gay, associées à l’extrême droite, tu ne te poses jamais la question si ce ne sont pas eux qui formentent un complot pour déstabiliser le pays ? et que tu en es le complice plus ou moins involontaire ?
tu ne remet jamais en question la motivation de ces gens toi qui est si prompte à extrapoler des motivations plus ou moins crédibles aux complots les plus divers ?
 
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