Topic des diabétiques et du diabéte

Pour commencer ce topic que chacun est amené à enrichir (et non pas à sucrer),je commence par rappeler qu'aujourd'hui c'est la journée Mondiale du Diabéte.
J'essaierai inchAllah de le compléter au fur et à mesure afin de que nous en sachions un peu plus sur cette maladie dont le meilleur médecin reste le patient lui même.
Si vous avez des questions,n'hésitez pas,j'y répondrais dans la mesure du possible.
Cela me permettrait de me rafraichir la mémoire:D


14 novembre : Journée mondiale du diabéte


La Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète. Elle a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde. Depuis, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.

Le choix de la date...

La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 Novembre. Cette date a été choisie car c’est l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best, a pour premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.

Où est elle célébrée ?

La Journée Mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier par les 190 associations membres de la Fédération Internationale du Diabète (FID) dans 150 pays, ainsi que par d'autres associations, des prestataires de soins de santé, et des personnes avec un intérêt pour le diabète. Les associations membres de la FID organisent un grand nombre d’activités qui sont ciblées vers une variété de groupes, telles que : Emissions de radio et de télévision, Manifestations sportives, Tests de dépistage gratuits, Réunions d’information du public, Campagnes d’affichage (posters et dépliants), Ateliers et expositions sur le diabète, etc...

Le logo de la Journée Mondiale du Diabète

En 1996, un logo permanent a été dessiné pour créer une identité globale et puissante pour la Journée Mondiale du Diabète. Le logo combine l’équilibre et le travail d’équipe et est basé sur le symbole bien connu du Yin et du Yang. Un équilibre exact d’insuline, de médication, d’un régime alimentaire et d’activité physique est essentiel pour la gestion du diabète, tout comme la coopération entre les personnes atteintes de diabète, leurs amis et familles, les professionnels des soins de santé, et les autorités publiques.

Les thèmes retenus pour la journée du diabète

Chaque année la Journée Mondiale du Diabète est centrée sur une idée maîtresse, un thème qui fait l’objet d’une attention particulière. Les thèmes abordés dans le passé incluent le diabète et les droits de l’homme, les coûts du diabète, et le diabète et les modes de vie. Depuis 2001 une attention toute particulière a été consacrée aux complications du diabète affectant les reins, le coeur et les yeux. Les thèmes du passé, présent et futur sont:

2007 Le diabète chez les enfants et adolescents
2006 Le diabète chez les plus démunis
2005 Diabète et soins des pieds
2004 Diabète et obésité
2003 Le diabète et les reins
2002 Le diabète et les yeux
2001 Le diabète et les maladies cardiovasculaires
2000 Diabète et modes de vie dans le nouveau millénaire
1999 Les coûts du diabète
1998 Diabète et droits humains
1997 La sensibilisation globale: la clé pour une vie meilleure
1996 L'insuline pour la vie!
1995 Le prix de l'ignorance
1994 Diabète et viellesse
1993 Grandir avec le diabète
1992 Diabète: une problème dans tous les pays et pour tous les ages
1991 Le diabète se fait connaître

Le site officiel:http://www.worlddiabetesday.org/go/Fran%E7ais/
 
Bonne initiative ;)

Dans ma famille le diabète se transmet de génération en génération

Alors jsuis bien placée pour en parler :rolleyes:

Je ne le suis pas mais un grand nombre de mes proche en est atteint alors je surveille toutes les éventuelles nouveautés qui pourrait leur simplifier la vie
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Très bonne initiative aladin60. Cela pourra faire l'objet d'un post-it éventuellement mais comme il en dépend de la volonté des admin ...

Ce qui serait bien, ce serait déjà de définir cette maladie, insulo-dépendant non insulino dépendant. Un dossier thématique qui pourrait aider les MRE; les Marocains étant particulièrement touchés par cette affection.

***
 
Très bonne initiative aladin60. Cela pourra faire l'objet d'un post-it éventuellement mais comme il en dépend de la volonté des admin ...

Ce qui serait bien, ce serait déjà de définir cette maladie, insulo-dépendant non insulino dépendant. Un dossier thématique qui pourrait aider les MRE; les Marocains étant particulièrement touchés par cette affection.

***

Je pencherai plus pour les insulino-dépendant

Ceux sont eux qui souffrent le plus avec les perpétuelles injections et glycémies a longueur de journée surtout quand ils sont très jeunes
 
J'essairai inchAllah d'apporter ma contribution,le plus difficile sera d'etre pédagogique avec des explications simples et accessible
Et ça demande du travail pour faire une sorte de traduction.:D
 
Tu souffre du diabète personnellement ?

T'es pas obligé de répondre ;

Non Mme l'infirmiére :langue:

Les patients diabétiques,en particulier les marocains d'ailleurs et surtout du Maroc connaissent trés mal cette maladie.
Il y a beaucoup de clichés dont il faut tordre le coup.

Exemple:tel est diabetique,utilise de l'aspartam pour son café mais à coté s'empiffre de sucreries :eek::rolleyes:
 
Non Mme l'infirmiére

Les patients diabétiques,en particulier les marocains d'ailleurs et surtout du Maroc connaissent trés mal cette maladie.
Il y a beaucoup de clichés dont il faut tordre le coup.

Exemple:tel est diabetique,utilise de l'aspartam pour son café mais à coté s'empiffre de sucreries ::

Ouè c'est tout a fait vrai :eek:

Pour les hypoglycémies les docteurs préconisent de manger klk morceaux de sucre avec du pain

Mais le diabétique lui préfèrera 1000 fois boire 2 verres de coca accompagné de 3 barres de mars :eek:
 
Ouè c'est tout a fait vrai :eek:

Pour les hypoglycémies les docteurs préconisent de manger klk morceaux de sucre avec du pain

Mais le diabétique lui préfèrera 1000 fois boire 2 verres de coca accompagné de 3 barres de mars :eek:

Justement,ce qui est préconisé c'est d'augmenter rapidement son taux se sucre dans le sang.
Un cola ou un jus d'orange est mieux approprié qu'un morceau de sucre ou une patisserie,et après poursuivre avec du pain car c'est un sucre d'absorption lente.

Donc ces gens ont raison.Ce qu'il faut c'est ne pas abuser de tout ce qui peut rapidement faire remonter le taux du sucre dans le sang de risque de tout désequilbrer.
 
Non Mme l'infirmiére :langue:

Les patients diabétiques,en particulier les marocains d'ailleurs et surtout du Maroc connaissent trés mal cette maladie.
Il y a beaucoup de clichés dont il faut tordre le coup.

Exemple:tel est diabetique,utilise de l'aspartam pour son café mais à coté s'empiffre de sucreries

Tout à fait vrai !! :D

Les oncles de ma mère sont diabétiques mais pas insulino -dépendant et c'est pareil, le sucre spécial dans le café c'est sacré mais le reste on s'enfout ... :D

Sinon, perso, mon frère est diabétique insulo-dépendant ...
C'était la catastrophe pour ma mère quand elle l'a appris ...
Parce que il était limite ...
Il avait les symptômes mais on a rien vu venir vu qu'il vivait plus chez nous, il était marié et aussi on s'y connaissait pas ...
Il a dû faire une prise de sang pour je ne sais quoi, dès que le médecin a reçu les analyses, il l'a fait hospitalisé le jour même, parce que si il aurait mangé quelque de chose de sucré à cet instant, il se serait retrouvé dans le coma, d'après le médecin ...
Mnt, ça va mieux, il a pu diminuer les piqures et il fait attention ...

Vu que le topic est fait pour, des conseils particuliers, des précautions, pour nous, la famille proche, je veux dire ?
Sommes nous plus à risques que d'autres ?
Parce qu'on ne nous a jamais vraiment expliqué enfin on a pas cherché non plus ... On a juste dû faire le test de diabète quand on a appris pour mon frère et ça fait 3 ans +- ...
 
Un film d'information et d'éducation en « arabe dialectal maghrébin » pour expliquer le diabète aux migrants parlant cette langue. Voilà l'idée originale de l'hôpital Avicenne à Bobigny, soutenue par le laboratoire Novo Nordisk. Développé en étroite coopération, cet outil sera prochainement proposé à tous les hôpitaux français.


On découvre un diabète repose sur une idée simple : permettre à tout diabétique d'origine maghrébine de mieux vivre avec sa maladie. Et pour cela, mieux vaut en effet qu'il la découvre… dans sa langue maternelle.

Comme le souligne à juste titre le Pr Gérard Reach de l'hôpital Avicenne, « on fait mieux les choses quand on a compris pourquoi on les fait ». Réalisé en arabe dialectal maghrébin et sous-titré en français, le film retrace le parcours d'Omar, 55 ans, de la découverte de son diabète à sa prise en charge au quotidien. Seul bémol : le dialecte utilisé dans le film ne sera compris que par les Algériens, les Marocains et les Tunisiens. Il est donc inaccessible aux habitants des 21 autres pays arabes. Ces derniers parlent certes un dialecte arabe, mais dans de multiples variantes.

Source : Novo Nordisk
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Je remonte ce post compte tenu de la forte prévalence du diabète dans nos sociétés modernes avec, entre autres, l'allongement de la durée de vie, la sédentarité et une alimentation de plus en plus déséquilibrée dont les effets au long cours peuvent être désastreux. La maladie étant sournoise et se déclarant après plusieurs années et de plus en plus tôt, un peu avant la quarantaine.

On compte en France 2 000 000 diabétiques : 15 % sont diabétiques insulino-dépendants, 85 % non insulino-dépendants. Le diabète est un problème de santé publique aussi bien en France, où l'on dénombre environ 3,5 % de diabétiques (soit 1 600 000 diabétiques connus et 400 000 diabétiques qui s'ignorent), mais aussi en Europe où le nombre de diabétiques est évalué à 30 millions, et aux Etats-Unis où il y a 15 millions de diabétiques pour moitié méconnus. Dans le monde entier, on dénombre 100 millions de diabétiques.

Le terme de diabète recouvre en fait deux maladies différentes :


  • le diabète insulino-dépendant (type 1), qui survient le plus souvent avant l'âge de 20 ans et représente 10 à 15 % des diabètes


  • le diabète non insulino-dépendant (type 2), qui survient le plus souvent après l'âge de 50 ans et représente 85 à 90 % des diabètes.

C'est le diabète non insulino-dépendant qui pose un problème de santé publique. Sa prévalence augmente parallèlement au vieillissement, à l'urbanisation, à la sédentarisation et au développement de l'obésité dans les populations des pays industrialisés. Cette maladie n'épargne pourtant pas les pays sous développés où le diabète non insulino-dépendant atteint parfois une prévalence de 20 à 30 %, en raison d'une prédisposition génétique couplée à une modification rapide du mode de vie : urbanisation brutale, sédentarisation et alcoolisation des populations.

Le diabète représente un coût financier important en raison du taux élevé de complications dégénératives. Treize pour cent des dialysés en France sont diabétiques tandis que ce taux dépasse 30 % aux Etats Unis. Il en est de même dans les pays scandinaves et dans l'Ile de la Réunion. De fait, 50 à 75 % des diabétiques dialysés sont des diabétiques non insulino-dépendants. Le diabète reste la première cause médicale de cécité avant 50 ans dans les pays développés.

Cinq à 10 % des diabétiques subiront un jour une amputation d'orteil, de pied ou de jambe, 4/5 d'entre eux sont des diabétiques non insulino-dépendants. En France, on compte environ 3 à 5 000 amputés par an chez les diabétiques. Le quart des journées d'hospitalisation pour le diabète est dû à des problèmes podologiques. Le coût du diabète est estimé à 35 milliards de francs.

Pour lutter contre ce coût, la déclaration de Saint Vincent adoptée en 1989 par les représentants de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les gouvernements européens et des organisations de malades, a rappelé les bonnes pratiques médicales en diabétologie. Elle a fixé pour objectif, dans les 5 ans, une réduction d'un tiers à la moitié des complications du diabète. Plusieurs études ont en effet montré que la modification de l'organisation des soins visant à obtenir une formation des patients eux-mêmes permet de réduire de 50 % le taux des amputations.

Définition du diabète

La définition du diabète est fondée sur le seuil glycémique à risque de microangiopathie en particulier de rétinopathie. Le diabète se définit par une hyperglycémie chronique, soit une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l) à deux reprises. Cette définition repose en fait sur plusieurs études épidémiologiques prospectives qui ont montré de façon convergente que lorsque la glycémie à la deuxième heure de l'hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) est supérieure ou égale à 2 g/l, il existe un risque de survenue, dans les 10 à 15 ans suivants, d'une rétinopathie diabétique.

On distingue donc désormais, dans un « dégradé » métabolique :


  • les sujets normaux

  • les sujets hyperglycémiques non diabétiques (glycémie entre 1,10 et 1,25 g/l à jeun)

  • les diabétiques (glycémie supérieure ou égale à 1,26 g/l à jeun, ou glycémie supérieure à 2 g/l à la 2ème heure de l'HGPO)

  • les intolérants au glucose (glycémie comprise entre 1,40 et 2 g/l à la 2ème heure de l'HGPO)

Classification

Les données essentielles pour le diagnostic sont cliniques : âge, poids, existence d'une cétonurie, hérédité familiale de diabète.

a. Diabète de type 1

Il est remarquable par son début brutal : syndrome cardinal associant polyuropolydipsie, polyphagie, amaigrissement et asthénie chez un sujet jeune, mince, avec cétonurie associée à la glycosurie. On ne retrouve d'antécédent familial que dans 1 cas sur 10. Il survient essentiellement avant 20 ans, mais connaît 2 pics d'incidence vers 12 et 40 ans. Il peut être associé à d'autres maladies auto-immunes (vitiligo[NDLR : lbarss en Arabe Darija marocaine], maladie de Basedow, thyroïdites, maladie de Biermer

b. Diabète de type 2

A l'opposé, il se caractérise typiquement par la découverte fortuite d'une hyperglycémie chez un sujet de plus/moins 40 ans avec un surpoids ou ayant été obèse, avec surcharge pondérale de prédominance abdominale (rapport taille / hanche supérieur à 0,8 chez la femme, supérieur à 0,95 chez l'homme). Le plus souvent, on retrouve une hérédité familiale de diabète non insulino-dépendant. Le diabète de type 2 est souvent associé à une hypertension artérielle essentielle et/ou à une hypertriglycéridémie. Le diagnostic se fait le plus souvent lors d'un examen systématique. En effet, le diabète de type 2 est asymptomatique. Le retard au diagnostic est d'environ 5 ans. Ainsi, dans 20 % des cas, il existe une complication du diabète au moment du diagnostic.

++
 
tres bonne initiative c est clair que cette maladie est tres presente chez nos compatriotes
les regles hygieno dietetiques de base sont souvent meconnues , l acces aux soins est un parcours difficile d ou l arrivée des complications qui souvent revelent la maladie. lideal seraient la prevention par l enseignement ,les campagnes d informations dans les ecoles etc...
 

missdu30

Et la vie continue…
VIB
up au post d'aladin ;)



Le contrôle et la surveillance de l’alimentation sont fondamentaux pour un diabétique.
L’alimentation représente un véritable traitement, au même titre que l’activité physique et les médicaments.
La surveillance de l’alimentation permet d’éviter des modifications importantes de la glycémie et de prévenir l’apparition des complications du diabète (cardio-vasculaires, rénales, ophtalmiques …)
L’alimentation conseillée aux diabétiques est identique à celle recommandée à la majorité des personnes.



Les principes généraux de l’alimentation d’un diabétique
Ne pas faire de régime sévère
Pouvoir manger de tout
Avoir une alimentation variée et équilibrée
Manger en quantité raisonnable
Ne pas comptabiliser obsessionnellement les calories consommées
Prendre l’avis d’un nutritionniste ou un diététicien, avec l’accord de son diabétologue
Eviter la consommation isolée d’aliment riche en sucre
Respecter à chaque repas la proportion des différentes catégories d’aliments indispensables :
40 à 50 % de glucides
15 % de protéines
30 à 45 % de lipides
Ne jamais consommer de morceau de sucre sauf lorsqu’une situation exceptionnelle le nécessite (hypoglycémie par exemple)
Respecter les quantités totales de glucides autorisés
Contrôler son poids : chez les patients diabétiques de type II, une perte de poids, quel qu’elle soit, améliore la glycémie
Rythme des repas : le fractionnement des repas est indispensable pour maintenir un bon équilibre de la glycémie
Effectuer 3 repas principaux ainsi qu’ 1 ou 2 collations
Prendre ses repas régulièrement
Ne pas sauter de repas
Manger des légumes et fruits à tous les repas
Consommer des féculents à chaque repas, celui du midi et du soir
Associer légumes et féculents
Eviter les produits riches en sucre
Préférer les viandes maigres
Manger du poisson au moins 2 ou 3 fois par semaine
Consommer des féculents en les répartissant sur la journée pour que l’apport en glucides corresponde aux besoins de l’organisme et à votre activité physique
Varier les aliments
Faire un vrai petit déjeuner
Boire de l’eau en quantité suffisante
Eviter les boissons sucrées , grandes pourvoyeuses de sucre
Diminuer la consommation de plats cuisinés
 

missdu30

Et la vie continue…
VIB
Les aliments à privilégier
Les féculents : pain, biscottes, pâtes, riz, semoule, pommes de terre, farine, légumes secs, les légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches, pois cassés, lentilles)
Les légumes verts
Les fruits : un par jour
Le poisson : au minimum 2 fois par semaine
Les volailles
Les huiles végétales plutôt que le beurre ou la crème
Les plats cuisinés à la vapeur, en papillote ou grillés

Les boissons
L’eau : en boire au minimum un litre par jour. Augmenter sa consommation en cas de forte chaleur ou lors d’activité sportive
Choisir les Soda « light »
Café, thé, infusions peuvent être consommés mais sans sucre ou avec un édulcorant
Penser au jus de citron, mais sans y ajouter de sucre
Ne pas oublier les jus de légumes, mais éviter ceux contenant des carottes et betteraves
 
up au post d'aladin ;



Le contrôle et la surveillance de l’alimentation sont fondamentaux pour un diabétique.
L’alimentation représente un véritable traitement, au même titre que l’activité physique et les médicaments.
La surveillance de l’alimentation permet d’éviter des modifications importantes de la glycémie et de prévenir l’apparition des complications du diabète (cardio-vasculaires, rénales, ophtalmiques …)
L’alimentation conseillée aux diabétiques est identique à celle recommandée à la majorité des personnes.



Les principes généraux de l’alimentation d’un diabétique
Ne pas faire de régime sévère
Pouvoir manger de tout
Avoir une alimentation variée et équilibrée
Manger en quantité raisonnable
Ne pas comptabiliser obsessionnellement les calories consommées
Prendre l’avis d’un nutritionniste ou un diététicien, avec l’accord de son diabétologue
Eviter la consommation isolée d’aliment riche en sucre
Respecter à chaque repas la proportion des différentes catégories d’aliments indispensables :
40 à 50 % de glucides
15 % de protéines
30 à 45 % de lipides
Ne jamais consommer de morceau de sucre sauf lorsqu’une situation exceptionnelle le nécessite (hypoglycémie par exemple)
Respecter les quantités totales de glucides autorisés
Contrôler son poids : chez les patients diabétiques de type II, une perte de poids, quel qu’elle soit, améliore la glycémie
Rythme des repas : le fractionnement des repas est indispensable pour maintenir un bon équilibre de la glycémie
Effectuer 3 repas principaux ainsi qu’ 1 ou 2 collations
Prendre ses repas régulièrement
Ne pas sauter de repas
Manger des légumes et fruits à tous les repas
Consommer des féculents à chaque repas, celui du midi et du soir
Associer légumes et féculents
Eviter les produits riches en sucre
Préférer les viandes maigres
Manger du poisson au moins 2 ou 3 fois par semaine
Consommer des féculents en les répartissant sur la journée pour que l’apport en glucides corresponde aux besoins de l’organisme et à votre activité physique
Varier les aliments
Faire un vrai petit déjeuner
Boire de l’eau en quantité suffisante
Eviter les boissons sucrées , grandes pourvoyeuses de sucre
Diminuer la consommation de plats cuisinés

Merci infirmiére(et pas que piqueuse:langue:) pour les autres;)
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Des précisions sur l’effet osseux de l’antidiabétique canagliflozine

Le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism publie la série de résultats sur lesquels la FDA s’est appuyée pour renforcer la mise en garde vis-à-vis du risque fracturaire associé à la canagliflozine (Invokana®, Invokamet®, Johnson & Johnson / Janssen aux E-U) [1,2].

Ce risque était en fait déjà mentionné sur les RCP de cet antidiabétique, de la nouvelle famille des anti SGLT2 ou gliflozines.

Mais en septembre dernier, sur la base d’une étude de surveillance post-marketing qu’elle avait exigée, et de neuf essais cliniques de la canagliflozine, l’agence américaine avait décidé d’une mise en garde spécifique concernant une baisse de la densité minérale osseuse des vertèbres lombaires et de la tête fémorale.

« Avant mise en route du traitement, les médecins sont invités à évaluer le risque fracturaire du patient et à l’informer sur le risque de fragilité osseuse afin d’éviter des situations à risque », recommande aujourd’hui la FDA.
Un effet classe ?
S’agissant d’un éventuel effet classe, un petit sur-risque de fracture, en cas d’insuffisance rénale, est mentionné pour la dapagliflozine (Farxiga®, Xigduo®, AstraZeneca). Aucun effet osseux n’est en revanche mentionné dans les RCP de l’empagliflozine (Jardiance®, Glyxambi®, Synjardy®, Lilly / Boehringer Ingelheim).
La question est néanmoins ouverte puisque deux mécanismes communs aux inhibiteurs de la SGLT2 pourraient agir négativement sur le métabolisme osseux : l’augmentation de la concentration sérique de phosphate, probablement par l'intermédiaire d’une augmentation de la réabsorption tubulaire de phosphate, et l’augmentation des concentrations d'hormone parathyroïdienne (PTH), laquelle peut conduire à long terme à majorer la résorption osseuse et à augmenter le risque de fracture [2].

L’étude post-marketing publiée dans le J. Clin. Endocrinol. Metab. a été menée par 90 centres répartis dans 17 pays, chez 716 diabétiques âgés de 55 à 80 ans. Ces patients ont été randomisés pour recevoir de la canagliflozine à 100 ou 300 g/j, ou un placebo. La durée totale de l’étude a été de 104 semaines.
Sur cette période, par rapport au placebo, la prise de canagliflozine à 100 et 300 mg/j a été associée à une baisse de la densité minérale osseuse (DMO) au niveau de la hanche de 0,9% et 1,2% respectivement. Cette baisse relative de DMO n’a pas été observée au niveau de la tête fémorale, des lombaires, ou encore, des poignets, indiquent les auteurs.



.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Après ajustement sur la DMO du groupe placebo, les experts de la FDA ont, eux, retenu une baisse de 0,1% au niveau de la tête fémorale avec les deux doses de canagliflozine et de 0,4% au niveau de l’extrémité distale de l’avant-bras avec la dose de 300 mg exclusivement (pas de différence avec la dose de 100 mg).Evaluée par tomodensitométrie, la résistance osseuse apparait non affectée par le traitement. Seule la mesure à 52 semaines est toutefois disponible dans le J. Clin. Endocrinol. Metab.

Le remodelage osseux pourrait s’interpréter « au moins en partie » comme simple conséquence de cette perte de poids.Par ailleurs, à 52 semaines toujours, les auteurs rapportent une augmentation du peptide C-terminal du collagène-1β sérique, et de l’ostéocalcine, qui reflètent respectivement la résorption et la formation osseuse. Enfin, une réduction de l’estradiol est constatée chez les femmes.
Après, tout est affaire d’interprétation. Les auteurs soulignent que « les patients diabétiques de type 2 présentent un risque accru de fracture, qui augmente avec l’âge ». Ils indiquent également que l’augmentation du collagène-1β est corrélée à la perte de poids, et suggèrent que le remodelage osseux pourrait s’interpréter « au moins en partie » comme simple conséquence de cette perte de poids. Clairement, l’option retenue est la mise en cause a minima de la canagliflozine.

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite 2 et fin

(...)
La conclusion, ciselée, est la suivante. « Le risque de fracture était accru sous canagliflozine, tiré par les patients de CANVAS, qui étaient plus âgés, présentaient un antécédent CV ou un risque CV, ainsi qu’un taux de filtration glomérulaire plus faible, et qui prenaient davantage de diurétiques. L’augmentation des fractures pourrait être due aux chutes. La cause du risque accru de fracture sous canagliflozine reste toutefois inconnue ».
La canagliflozine n’ayant pas été retrouvée au niveau de l’os, ses effets osseux ne peuvent être qu’indirects. Il va donc falloir chercher. En attendant, l’appel de la FDA à évaluer le risque fracturaire avant mise en route du traitement, semble justifié.
Les gliflozines sont-elles amenées à être prescrite en première intention ?

La question de l’effet osseux potentiel des gliflozines est d’autant plus importante, qu’après les résultats de l’étude EMPA-REG avec l’empagliflozine montrant pour la première fois (dans l’histoire des antidiabétiques) une réduction de la mortalité cardiovasculaire, cette classe pourrait être prescrite préférentiellement comparativement aux autres classes thérapeutiques.
A ce jour, rappelons qu’après la metformine en première intention, aucune classe thérapeutique d’antidiabétique n’a fait la preuve sa supériorité sur une autre.
http://francais.medscape.com/voirarticle/3602130_2
mercredi 10 février 2016

mam
 
Dernière édition:

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Heu les marocains la connaissent très bien que ce soit en France ou au Maroc...2 amies sur 3 est diabétique autour de moi et ça se pique...tu as parfois dans une maison la moitié de la famille qui a un diabète...

Non Mme l'infirmiére :langue:

Les patients diabétiques,en particulier les marocains d'ailleurs et surtout du Maroc connaissent trés mal cette maladie.
Il y a beaucoup de clichés dont il faut tordre le coup.

Exemple:tel est diabetique,utilise de l'aspartam pour son café mais à coté s'empiffre de sucreries :eek::rolleyes:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
8 mars 2016

La France engagée dans la course au pancréas artificiel

Les diabétiques de type 1 qui ne parviennent pas à équilibrer leur glycémie pourraient, dès 2019, bénéficier du dispositif français baptisé Diabeloop.

C'est un pancréas artificiel imaginé par une start-up française, Diabeloop.
Ses concepteurs espèrent bien coiffer sur la ligne d'arrivée le géant américain Medtronic, qui truste déjà les trois quarts du marché des pompes à insuline.
Un pari difficile puisque Medtronic a déjà annoncé le lancement de son dispositif pour 2017, sans même parler des autres candidats sérieux sur les rangs.
Mais rien n'est encore joué dans un marché évalué à plusieurs centaines de millions de dollars par an.

Lors d'une conférence de presse, ce mardi à Paris, Erik Huneker, le directeur général de Diabeloop, l'a souligné: «pour l'instant plusieurs systèmes sont annoncés mais aucun n'est commercialisé».

À quoi sert un pancréas ?
À libérer de l'insuline dans le sang.
Une hormone vitale qui permet de ramener le taux de sucre (glycémie) dans une zone normale lorsqu'il s'élève trop, par exemple après un repas.
Vitale car sans insuline une personne tombe dans le coma.
C'est le risque que courent les diabétiques de type 1 dont le pancréas ne fonctionne plus.
C'est donc à eux que se destine ce pancréas artificiel.

suite sur http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/03/08/24722-france-engagee-dans-course-pancreas-artificiel

-----------évolutions à suivre---------------

mam
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
6 ans qu'on me dit diabétique de type 2, finalement je suis intolérant au glucose et au fructose mais pas réellement encore diabétique de type 2, un pré-diabétique.
6 ans à vouloir me traiter en diabétique, à constamment me faire harceler par le personnel médical pour savoir pourquoi je ne prend pas d'insuline.
6 ans que je leur répète que depuis ma naissance, les fruits trop sucrés et le sucre ça m'est interdit, que je limite parce que ça m'a toujours rendu malade.

Quelqu'un d'autre est " intolérant au glucose et/ou au fructose " ?
 

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

SCIENCES Ce «pancréas 2.0» mesure seul la glycémie et délivre la bonne dose d'insuline aux patients. Il pourrait être commercialisé fin 2017 en Europe...

« L’objectif du pancréas artificiel est de restaurer l’insouciance », assure au Quotidien du Médecin, le Pr Éric Renard, diabétologue au CHU de Montpellier. Et l’insouciance, les quelque 200 000 personnes souffrant de diabète de type 1 en France en ont bien besoin.

Obligés de vérifier plusieurs fois par jour leur glycémie (taux de sucre dans le sang) et de s’administrer souvent eux-mêmes leurs doses d’insuline, ces malades pourraient donc bientôt recevoir un joli coup de main de Diabeloop, « pancréas artificiel » mis au point par des médecins français.

Commander directement la pompe qui va délivrer la bonne dose d’insuline Ce « pancréas 2.0 », intelligent et parfaitement autonome, est, en effet, capable de mesurer la glycémie et de commander directement la pompe qui va délivrer la bonne dose d’insuline, en fonction de l’historique et de la physiologie de chacun. « Le patient n’a plus rien à faire, si ce n’est informer la machine des moments où il va manger ou bouger », se félicite le docteur Guillaume Charpentier, président du projet Diabeloop.


Système automatisé qui régule donc le glucose sanguin à la place du pancréas défaillant, Diabeloop se présente sous la forme d’un petit boîtier collé sur le ventre du patient. Grâce au Bluetooth, l’appareil est connecté à un smartphone que le malade aura simplement glissé dans l’une de ses poches. Les informations relevées seront, elles, transmises à un service de télémédecine spécialisé qui peut intervenir dès que nécessaire.

Des essais « en vie réelle » viennent donc de commencer La technologie, développée en France notamment par le CERITD (Centre d’études et de recherches pour l’Intensification du traitement du diabète), a été testée sur 35 patients en France en 2014. Un essai clinique qui a été couronné de succès, dixit le docteur Guillaume Charpentier.

Aujourd’hui, Diabeloop est à nouveau testé dans dix CHU français et des essais « en vie réelle » viennent donc de commencer. Si la réussite est au rendez-vous, ce pancréas artificiel pourrait être commercialisé fin 2017 en Europe. Un espoir pour ces 200 000 malades qui peinent à équilibrer leur taux de glycémie et naviguent donc régulièrement entre l’hypo et l’hyperglycémie.

http://www.20minutes.fr/sante/18043...-artificiel-redonnera-insouciance-diabetiques
 

Pièces jointes

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mam80

la rose et le réséda
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Beaucoup de vieux médecins conseillent encore à leurs patients l’artichaut comme remède le plus efficace contre les maladies du foie.

L’artichaut a la particularité de stimuler la production de bile. La bile est un suc gastrique qui est fabriqué par le foie. Stockée dans la « vésicule » biliaire (un petit réservoir), elle s’écoule ensuite dans l’intestin grêle.

La bile sert à digérer les graisses. Les personnes qui manquent de bile peinent à digérer les graisses et souffrent de ballonnements et de maux de ventre.

La bile a ceci de particulier qu’elle est fabriquée à base de déchets du foie.

C’est un de ces miracles de la nature que d’être capable de faire ainsi du neuf avec du vieux, et même de l’utile avec du nuisible. Elle a inventé le recyclage bien avant nous.

Mais revenons à notre foie :

Parce qu’il produit la bile avec ses déchets, le foie se purifie – on dit aussi « se détoxifie » – au moment où il produit la bile.

La consommation d’artichaut permet donc à la fois de purifier (détoxifier) le foie.

Mais pardonnez-moi cette introduction laborieuse sur l’artichaut. Après tout, l’artichaut n’est qu’un banal légume que nous connaissons tous parfaitement.

Parfaitement ?

Eh bien justement ! Profitons de l’occasion pour réviser nos bases en botanique.
.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

J’ai parlé de « légume » mais il ne vous aura évidemment pas échappé que l’artichaut est une fleur, ou plus précisément un bouton de fleur.


L’artichaut que nous mangeons est le bouton de la fleur, avant qu’elle ne s’épanouisse.

Les feuilles d’artichaut que nous mangeons en les grattant avec les dents, sont en fait des pétales ! Ils sont destinés à s’ouvrir, s’épanouir, et enfin se rabattre vers le bas, faisant monter vers le soleil le cœur de l’artichaut et surtout le « foin », qui à son tour se dressera vers la lumière.

C’est ce qui se passe si l’on ne cueille pas l’artichaut à temps. La fleur s’épanouit, les pétales s’écartent. Ils laissent enfin apparaître les pistils, qui ne ressemblent plus du tout à du « foin » maintenant qu’ils sont à maturation :


Un artichaut que le jardinier, un peu poète, a préféré laisser s’épanouir en fleur.
Il n’est plus mangeable désormais, mais sa belle couleur bleue enchante les yeux.
À ce moment-là, notre artichaut ne ressemble plus à cette boule verte que nous avons dans notre assiette. Il aura l’allure bien familière d’une plante que nous connaissons tous, le chardon.

Et ce n’est pas étonnant du tout puisque l’artichaut est une sorte de chardon : il appartient à la grande famille des astéracées, dont nous avons parlé récemment dans nos lettres sur le chardon-Marie et le pissenlit.
Mais attention : concernant les vertus santé de l’artichaut, l’essentiel des substances actives se trouve dans la tige et dans les feuilles, qui sont immangeables car trop dures et épouvantablement amères.

Il est donc conseillé de consommer l’artichaut sous forme de gélules, en décoction, infusion ou jus de plante. Ce traitement réduit la production de lait chez les femmes qui allaitent, et leur est donc fortement déconseillé.

Mais vous pourrez vous consoler en sachant que, lorsque vous mangez un « simple » artichaut, vous apportez déjà à votre organisme une liste impressionnante de nutriments excellents pour la santé :

Le cuivre

La vitamine B9 (folates)

Des antioxydants rares, efficaces et très précieux : les anthocyanes, qu’on ne retrouve autrement que dans les cassis et les myrtilles en quantités importantes

La sylimarine, la substance active identifiée pour la première fois en 1968 dans le chardon-Marie et qui est capable de protéger le foie contre les intoxications les plus dangereuses, et qui est injectée par les médecins aux personnes intoxiquées à l’ammanite phalloïde, le plus mortel des champignons

L’inuline qui, avec la sylimarine, pourrait expliquer la possible efficacité de l’artichaut dans la prévention et même le traitement du cancer du côlon

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mam
 
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